Rétrospective João Pedro Rodrigues à Pompidou: des places à gagner!

Posté par redaction, le 2 décembre 2016

Ecran Noir vous fait gagner 2 "pass intégral" et trois places pour deux personnes pour la séance de votre choix afin de profiter ou découvrir les films de João Pedro Rodrigues, dont l'œuvre est mise à l'honneur dans une rétrospective inédite au Centre Pompidou, jusqu'au 2 janvier prochain.

Le cinéaste de L'ornithologue, Odete, O Fantasma et de La dernière fois que j'ai vu Macao est sans aucun doute l'un des cinéastes les plus intrigants et les plus iconoclastes de sa génération.

Pour gagner ces places, il suffit de trouver dans l'entretien qu'il a accordé à Ecran Noir la réponse à la question suivante: à quelle date fête-t-on saint Antoine au Portugal?

En plus de la réponse, n'oubliez pas de mentionner vos prénom et nom et votre adresse postale en nous écrivant à redaction@ecrannoir.fr.

João Pedro Rodrigues en version intégrale au Centre Pompidou

Posté par vincy, le 25 novembre 2016

joao pedro rodrigues

18 films mais aussi deux courts où il n'est qu'acteur, quatre films dont il a encadré le travail issus de l'école du Fresnoy, une installation et un livre: jusqu'au 2 janvier 2017, le Centre Pompidou déroule le tapis rouge au cinéaste portugais João Pedro Rodrigues.

La rétrospective commence ce vendredi 25 novembre avec la projection des deux derniers films du réalisateur: Où en êtes-vous, João Pedro Rodrigues ?, autoportrait de 21 minutes réalisé sur une commande du Centre Pompidou, et L’Ornithologue, qui sort en salles mercredi. Léopard d’argent du meilleur réalisateur au Festival de Locarno, le film vient aussi d'être plébiscité au Festival Chéries-Chéris où il a remporté le Grand prix du jury et le Prix du public.

Cette séance d'ouverture sera suivie du vernissage de l’installation Santo António, de João Pedro Rodrigues et de son complice toujours João Rui Guerra da Mata. Après le Mimesis Art Museum en Corée du Sud et le Radcliffe Institute aux États-Unis, cette création de 2013 sera montrée pour la première fois en Europe. "Si on ne me commandait pas ces installations, je ne les aurai pas faites" avoue le cinéaste.

João Pedro Rodrigues a commencé en étant assistant-réalisateur et monteur pour Pedro Costa, Rita Azevedo Gomes et Maria de Medeiros avant de tourner son premier court métrage en 1997. Il fête ses 50 ans cette années et aborde les 20 ans de sa carrière. Deux caps. Son cinéma est sauvage et libre, sexuel et mélancolique, fantastique et poétique, et ses personnages, entre errance et solitude, obsessions et angoisses, se transforment sous nos yeux. Il revendique l'audace et la singularité, refuse tout formatage, comme il nous l'a expliqué dans un entretien à Ecran Noir.

"Ça fait du sens que ça tombe maintenant"

"J'ai déjà eu des rétrospectives, notamment aux Etats-Unis et dans quelques festivals" nous explique-t-il. "Mais je n'ai jamais fait une rétrospective comme ça, aussi complète, où j'accompagne les films" précise le cinéaste. "C'est drôle parce que ça tombe à mes 50 ans. Et quand on passe les décades, on regarde un peu en arrière. J'ai fait L'Ornithologue, et même si ce n'est pas un film autobiographique, il y a beaucoup de moi. Pompidou m'a demandé de faire un film et c'est un autoportrait. Ça fait du sens que ça tombe maintenant" selon lui.

Le cinéaste présentera les projections de ses films. En bonus, le Centre Pompidou organise une rencontre le 10 décembre à 16 h, avec un concert de la violoncelliste Séverine Ballon une séance de signature pour le livre d'entretiens Le jardin des fauves.

Filmographie de João Pedro Rodrigues
- 1988 Le Berger
- 1997 Joyeux anniversaire !
Voici ma maison
- 1999 Voyage à l’Expo
- 2000 O Fantasma
- 2005 Odete
- 2007 China, China (coréalisé avec João Rui Guerra da Mata)
- 2008 Camouflage Self-Portrait
- 2009 Mourir comme un homme
- 2011 Aube rouge (coréalisé avec João Rui Guerra da Mata)
- 2012 Matin de la Saint-Antoine
La dernière fois que j’ai vu Macao (coréalisé avec João Rui Guerra da Mata)
- 2013 Le Corps du roi
Mahjong (coréalisé avec João Rui Guerra da Mata)
Allegoria della prudenza
- 2014 Iec Long (coréalisé avec João Rui Guerra da Mata)
- 2016 L’Ornithologue
Où en êtes-vous, João Pedro Rorigues ?

Locarno 2016: le film bulgare Godless triomphe

Posté par vincy, le 13 août 2016

Godless de la réalisatrice bulgare Ralitza Petrova a remporté ce samedi 13 août le Léopard d'or du Festival du film de Locarno. Il raconte l'histoire de Gana, jeune femme qui s'occupe de personnes âgées atteintes de démence et réalise un trafic avec leurs cartes d'identité. Elle commence à changer quand elle rencontre un nouveau patient qui aime la musique, mais découvre alors que "faire ce qu'il faut" peut coûter cher. Son actrice principale, Irena Ivanova, a par ailleurs obtenu le prix de la meilleure actrice du festival. Avec quatre prix sur cinq dans la compétition internationale, le cinéma d'Europe de l'Est est le grand vainqueur de cette 69e édition.

Seule exception, le cinéaste portugais João Pedro Rodrigues (qui aura les honneurs d'une rétrospective au Centre Pompidou cet automne), qui repart avec son premier prix majeur dans un grand festival avec le prix de la mise en scène.

Notons que Moi, Daniel Blake, Palme d'or à Cannes en mai, a reçu le prix du public et que Moka, qui sort en France mercredi, a été distingué par le Prix Variety des films projetés sur la Piazza Grande.

Le palmarès du 69e Festival de Locarno:

- Compétition internationale

Léopard d'or
GODLESS de Ralitza Petrova, Bulgarie/Danemark/France

Prix spécial du jury
INIMI CICATRIZATE (Scarred Hearts) de Radu Jude, Roumanie/Allemagne

Meilleure réalisation
JOÃO PEDRO RODRIGUES pour O ORNITÓLOGO, Portugal/France/Brésil

Meilleure actrice
IRENA IVANOVA pour GODLESS de Ralitza Petrova, Bulgarie/Danemark/France

Meilleur acteur
ANDRZEJ SEWERYN pour OSTATNIA RODZINA (The Last Family) de Jan P. Matuszynski, Pologne

Mention spéciale
MISTER UNIVERSO de Tizza Covi, Rainer Frimmel, Autriche/Italie

- Cinéastes d'aujourd'hui

Pardo d’oro Cineasti del presente – Premio Nescens
EL AUGE DEL HUMANO de Eduardo Williams, Argentine/Brésil/Portugal

Prix spécial du jury
THE CHALLENGE de Yuri Ancarani, Italie/France/Suisse

Prix pour le meilleur réalisateur émergent
MARIKO TETSUYA pour DESTRUCTION BABIES, Japon

Mention spéciale
VIEJO CALAVERA de Kiro Russo, Bolivie/Qatar

- Premier film

Prix pour le meilleur premier film
EL FUTURO PERFECTO de Nele Wohlatz, Argentine

Swatch Art Peace Hotel Award
MAUD ALPI pour GORGE CŒUR VENTRE, France

Mention Spéciale
EL AUGE DEL HUMANO de Eduardo Williams, Argentine/Brésil/Portugal

- Léopards de demain

Pardino d’oro per il miglior cortometraggio internazionale – Premio SRG SSR
L’IMMENSE RETOUR (ROMANCE) de Manon Coubia, Belgique/France

Pardino d’argento SRG SSR per il Concorso internazionale
CILAOS de Camilo Restrepo, France

Nomination de Locarno pour les European Film Awards - Premio Pianifica
L’IMMENSE RETOUR (ROMANCE) de Manon Coubia, Belgique/France

Premio Film und Video Untertitelung
VALPARAISO de Carlo Sironi, Italie

Mention spéciale
NON CASTUS de Andrea Castillo, Chili

Pardino d’oro per il miglior cortometraggio svizzero – Premio SwissLife
DIE BRÜCKE ÜBER DEN FLUSS de Jadwiga Kowalska, Suisse

Pardino d’argento Swiss Life per il Concorso nazionale
GENESIS de Lucien Monot, Suisse

Best Swiss Newcomer Award
LA SÈVE de Manon Goupil, Suisse

- Prix du Public UBS

I, DANIEL BLAKE de Ken Loach, Grande-Bretagne/France/Belgique

- Variety Piazza Grande Award

MOKA de Frédéric Mermoud, France/Suisse

Cannes 2013 : une Queer Palm militante pour L’inconnu du lac d’Alain Guiraudie

Posté par vincy, le 26 mai 2013

queer palm pour l'inconnu du lac

Avec La Vie d'Adèle, prix Fipresci de la critique internationale et favori des festivaliers, on pouvait s'attendre à ce que Abdellatif Kechiche soit le premier à remporter la Queer Palm pour une histoire amoureuse entre deux femmes. Dans cette sélection il y avait aussi un hétéro qui aime porter des talons hauts, une sprinteuse qui préfère les shorts aux belles robes, un chanteur et son amant vivant dans l'opulence et le déni, un metteur en scène qui finit déguiser et maquiller comme une femme ou une gouvernante travestie...

Que nenni. Les effeuilleuses de Tournée ont remis le prix à L'inconnu du lac, d'Alain Guiraudie. Le cinéaste venait de recevoir deux heures auparavant le prix de la mise en scène à Un certain regard. C'est, par ailleurs la troisième fois (consécutive) qu'un film de cette sélection obtient le prix "LGBT" du festival.

Beaucoup y verront un contre-point politique aux manifestations anti-mariage pour tous. Perché sur ses talons aiguilles, le maître de cérémonie Patrick Fabre, directeur artistique du Festival des jeunes réalisateurs à Saint-Jean-de-Luz, a d'ailleurs souligné que cette Queer Palm n'était pas comme les autres puisque la France était désormais dans la liste des 14 pays permettant le mariage aux homosexuels : "On est très fiers de faire partie de la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), car cette année, il y a une avancée des droits et de l'égalité dans notre pays ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, je vais pouvoir me marier !"

Guiraudie, ouvertement homosexuel, filme frontalement les relations homosexuelles. Cette Queer Palm était aussi artistique que militante, sacrant un grand défenseur de la cause. Sur la scène (trop petite) de la Terrazza Martini, alors que la plage était transformée en "backroom" mixte (hétéros, gays, lesbiennes, les hommes sandwich de La Baronne, jeunes minets, vieux de la vieille...), le jury, les organisateurs et le gagnant (accompagné de ses deux comédiens) savouraient une édition qui n'a jamais été aussi populaire et médiatisée. Fragile financièrement, peu aidée (sponsors frileux, subventions annulées), la Queer Palm a prouvé qu'elle était un événement en soi.

soirée queer palmSi Dolan a refusé de venir la chercher l'an dernier, le jouisseur Guiraudie a assumé sans complexes son prix. Son film, beau et audacieux, est à l'image de son oeuvre : transgressive, fantaisiste et même paysagiste. Il est dans la lignée des Eustache, Moullet et autres Larrieu. Avec L'inconnu du lac, la critique est dithyrambique. La nudité choque à peine. La métaphysique séduit. Il mélange sexualité et nature. Sensuel en diable. Ça ne pouvait que plaire à un jury activiste et exigeant, présidé par Joao Pedro Rodrigues. Le cinéaste portugais ne pouvait qu'aimer cette histoire d'amours et de morts, cette mise en abime du désir. La poésie de l'image et l'impudeur des plans ont fait le reste.

Le plus étonnant fut finalement que, chez Kechiche comme chez Guiraudie, les scènes de sexe étaient explicites. Deux films d'auteurs reconnus exhibaient ce qui, habituellement, était réservé aux films "undergrounds" ou "expérimentaux". Deux films qui imposent l'égalité amoureuse et émotionnelle sans se soucier de l'orientation sexuelle.

L'inconnu du lac, qui sera interdit aux moins de 16 ans au moment de sa sortie en salles le 12 juin, a été vendu à un distributeur américain durant le Festival.

Cannes 2013 : 8 films en lice pour la Queer Palm

Posté par vincy, le 20 mai 2013

L'inconnu du lac d'alain guiraudie

Le jury de la Queer Palm présidé par Joao Pedro Rodrigues aura finalement 8 films à départager : deux viennent de s'ajouter dans la liste, Opium d'Arielle Dombasle (Cannes Classics) et Sarah préfère la course de Chloé Robichaud (Un certain regard).

6 films avaient déjà été sélectionnés :

- La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche (Compétition)

- Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh (Compétition)

- Bombay Talkies d'Anurag Kashyap, Djbakar Banerjee, Zoya Akhtar et Karan Johar (Hors compétition)

- L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie (Un certain regard)

- Les Rencontres d'après minuit de Yann Gonzales (Semaine de la critique)

- Les Garçons et Guillaume à table! de Guillaume Gallienne (Quinzaine des réalisateurs)

Le palmarès sera dévoilé samedi 25 mai.

Depuis 2010, la Queer Palm a été décernée à Kaboom de Gregg Araki, Beauty d'Oliver Hermanus et Laurence Anyways de Xavier Dolan.

Cannes 2013 : Joao Pedro Rodrigues président du jury de la Queer Palm

Posté par MpM, le 26 avril 2013

queer palm 2013C'est le réalisateur portugais Joao Pedro Rodrigues, habitué du festival de Cannes (Odete en 2005, Mourir comme un homme en 2009, membre du jury de la Cinéfondation et des courts métrages en 2011, Manhã de Santo António en 2012...), qui présidera le jury de la 4e Queer Palm.

Il sera entouré du producteur britannique Daniel Dreifuss, de l'attachée de presse Annie Maurette, du réalisateur Michel Reilhac et du journaliste Nicolas Gilson.

Depuis 2010, la Queer Palm (à l'image du Teddy Award à Berlin et du Queer Lion à Venise) est décernée à un long métrage présenté au Festival de Cannes (toutes sections confondues) pour son traitement des questions homosexuelles ou de genres.

Kaboom de Gregg Araki, Beauté d'Oliver Hermanus et Laurence anyways de Xavier Dolan ont été les premiers lauréats.

En 2012, la première Queer Palm du court métrage était remise à Ce n'est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent.

Cannes 2012 : Tsai Ming-Liang et João Pedro Rodrigues en Clôture de la Semaine de la Critique

Posté par MpM, le 5 mai 2012

Depuis sa création, la Semaine de la Critique se veut un lieu de découvertes. A ce titre, elle fait chaque année une place importante au court métrage, pensé à la fois comme moyen de mettre en lumière de jeunes réalisateurs et comme "terrain d'expérimentation de cinéastes confirmés".

Ce sont donc tout naturellement deux courts métrages qui viendront refermer la 51e édition de la plus ancienne section parallèle du Festival du Cannes. Walker du Taïwanais Tsai Ming-Liang et Manhã de Santo António du Portugais João Pedro Rodrigues, "deux films qui questionnent la temporalité à travers des espaces urbains" précise un communiqué, seront ainsi présentés le 24 mai lors de la soirée de clôture, juste après l'annonce du palmarès.

Cannes 2012 : Bertrand Bonello, João Pedro Rodrigues et Céline Sciamma présidents des jurys de la Semaine de la Critique

Posté par MpM, le 26 avril 2012

51e semaine de la critiquePour sa 51e édition, la Semaine de la Critique a proposé à trois cinéastes, Bertrand Bonello, João Pedro Rodrigues et Céline Sciamma, de présider les jurys qui distingueront les meilleurs films de la sélection 2012.

Le réalisateur français sera ainsi à la tête du Jury du Grand Prix Nespresso, composé de quatre journalistes internationaux et chargé de récompenser le meilleur long métrage en compétition, tandis que le réalisateur portugais décernera le Prix Découverte Nikon du court métrage aux côtés de producteurs et de directeurs de festivals.

La jeune cinéaste Céline Sciamma sera quant à elle la présidente du nouveau jury Révélation France 4 qui permet à quatre jeunes blogueurs venus de Belgique, d'Inde, de Corée du Sud et des Etats-Unis de suivre la Semaine de la Critique et de choisir leur long métrage favori.

Les trois réalisateurs sont des habitués de Cannes et des grands festivals internationaux en général. Bertrand Bonello a été découvert à la Semaine de la Critique en 2001 avec Le pornographe avant d'avoir les honneurs de la compétition officielle par deux fois (Tiresia en 2003 et L’Apollonide - Souvenirs de la maison close en 2011).

João Pedro Rodrigues est passé par Venise (O fantasma) avant de venir sur la croisette avec Odete, présenté à la Quinzaine des réalisateurs et distingué par le Prix cinémas de recherche en 2005, et avec Mourir comme un homme, sélectionné dans la section Un Certain Regard en 2009 .

Céline Sciamma a présenté son premier film Naissance des pieuvres dans la section Un certain regard lors du festival de Cannes 2007, avant de faire l’ouverture de la section Panorama avec son deuxième film, Tomboy, durant la Berlinale 2011.

La Semaine de la Critique propose cette année sept longs métrages et dix courts venus en force d'Europe, mais aussi d'Asie et d'Amérique latine. Les lauréats des deux compétitions, qui succèderont à Take shelter de Jeff Nichols et Dimanches de Valéry Rosier, seront annoncés le 24 mai.

Cannes 2011 : le jury de la Cinéfondation et des courts métrages

Posté par vincy, le 20 avril 2011

Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, on le sait depuis février, est présidé par Michel Gondry. Aujourd'hui, le réalisateur sait qu'il sera accompagné de l'actrice et productrice française Julie Gayet (membre du jury Un certain regard en 2009), la réalisatrice et productrice autrichienne Jessica Hausner (primé par la Cinéfondation en 1999, sélectionné deux fois à Un certain regard), le réalisateur roumain Corneliu Porumboiu (2e prix de la Cinéfondation en 2004, caméra d'or en 2006, prix Fipresci avec un film sélectionné à Un certain regarde en 2009) et le réalisateur portugais João Pedro Rodrigues (sélectionné à la Quinzaine en 2005, à Un certain regard en 2009).

Le jury devra choisir parmi les seize films de fins d’études de la Sélection Cinéfondation : les trois premiers Prix, dotés chacun de 15 000€, 11 250€ et 7 500€. Les prix seront remis le 20 mai. Ils devront aussi désigner la Palme d’or parmi les 9 courts métrages, qui sera remise lors de la cérémonie de Clôture, dimanche 22 mai.