Star Wars: Episode 7 Le Réveil de la Force se dévoile (bande annonce et photos)

Posté par vincy, le 28 novembre 2014

Il faut encore attendre un an mais à la veille des grosses sorties de Noël, Disney ne pouvait pas manquer d'attiser le buzz autour du 7ème film de la saga Star Wars. Réalisé par J.J. Abrams, Star Wars: Episode VII The Force Awakens (Le réveil de la Force) sortira le 18 décembre 2015 en France. On y retrouvera Carrie Fisher, Harrison Ford, Mark Hamill, Andy Serkis, Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, Lupita Nyong'o, Adam Driver, Max Von Sydo, C-3PO et R2-D2.

La saga Star Wars a rapporté 4,5 milliards de dollars de recettes dans le monde.

Star Wars – Episode VII : Oscar Isaac, Andy Serkis, Max von Sydow et une pléiade de nouveaux acteurs rejoignent l’aventure

Posté par MpM, le 29 avril 2014

star wars 7

Sans surprise, Disney soigne au plus haut point sa communication concernant le prochain épisode de la saga Star Wars, dont la sortie est d'ores et déjà prévue pour le 18 décembre 2015. Le studio a ainsi fait le buzz en divulguant enfin une photo de l'équipe (ci-dessus) ainsi que la liste des comédiens qui seront au casting de cette nouvelle suite, située 30 ans après Le retour du Jedi.

Première bonne nouvelle, la confirmation de la présence des "anciens" Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (La Princesse Leia), Mark Hamill (Luke Skywalker) mais aussi Anthony Daniels (C-3Po), Peter Mayhew (Chewbacca) et Kenny Baker (R2-D2) dans ce nouveau chapitre de la saga.

A leurs côtés, quelques étoiles montantes du cinéma contemporain font leur entrée dans l'univers mythique créé par George Lucas, à commencer par Oscar Isaac (Che, Drive et surtout Inside Llewyn Davis) et John Boyega (Attack the block). Ils seront accompagnés de l'étonnant Andy Serkis (principalement connu pour avoir prêté sa gestuelle à Gollum dans Le seigneur des anneaux et à César dans la nouvelle version de La planète des singes) et par le vétéran Max von Sidow (célèbre pour ses rôles dans Pelle le conquérant, L'exorciste, Les trois jours du condor, etc.).

Enfin, Adam Driver (vu dans la série la série Girls), Daisy Ridley (aperçue dans la série Mr. Selfridge) et Domnhall Gleeson (le fils de l'acteur Brendan Gleeson) seront eux-aussi au générique du film.

Si l'on a pour le moment peu d'indications sur les personnages tenus par ces différents acteurs, ou sur le pitch précis de ce nouvel épisode, on sait en revanche que J.J. Abrams est aux manettes côté réalisation et scénario, accompagné par Lawrence Kasdan. C'est le compositeur John Williams qui travaillera sur la musique du film, comme il le fit sur les six précédents volets.

Il n'y a désormais plus qu'à espérer que la force soit avec tout ce beau monde pour ne pas gâcher ce qui n'est pas seulement une franchise lucrative, mais surtout une saga culte pour plusieurs générations de spectateurs.

Star Wars : le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo, et de nouveaux films

Posté par vincy, le 24 mars 2013

Mark Hamill Luke Skywalker Carrie Fisher Princess Leia Harrison Ford Han Solo Star WarsDisney a bien l'intention de rentabiliser son investissement de 4 milliards de $ : en rachetant Lucasfilm, le studio est décidé à transformer Star Wars en poule aux oeufs d'or.

Le 7e épisode de la saga est toujours prévu pour l'été 2015, malgré des retards avoués dans le développement du film. Le studio compte bien est le leader annuel avec, en plus, la sortie de The Avengers 2, Ant-Man et du 5e Pirates des Caraïbes.

Le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo

Le 7e épisode sera réalisé par J.J. Abrams (lire notre actualité), qui a déjà relancé la franchise Star Trek. Les deux épisodes suivants sortiront en 2018 et 2021 a priori. George Lucas a annoncé récemment à Bloomberg Businessweek qu'il avait négocié (avant le rachat par Disney) avec Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher pour qu'ils reviennent dans l'aventure. 30 ans plus tard, est-ce bien raisonnable? Mais Lucas a été trop précis : "nous étions à peu près en phase finale de négociation avant le rachat par Disney". Se rendant compte qu'il en avait trop dit, il a cependant ajouté : "Je ne vous dirai pas si les négociations ont abouti." Pourtant, Carrie Fisher, alias princesse Leia, avait un peu anticipé la déclaration de Lucas en clamant qu'elle reprendrait son rôle dans l'épisode 7. Ces couacs de communication ne font pas l'affaire de Disney qui souhaitait réserver la surprise aux fans. Du coup tout s'est emballé. Hamill a confirmé et même le discret Ford a confessé cette semaine que les pourparlers étaient bien avancés : "Je pense que c’est presque vrai. Je suis impatient d’y être. Ce n’est pas encore signé mais je pense que ça va arriver. C'est en train de se faire." On ne sait pas si ce seront des caméos, des seconds-rôles ou des personnages centraux...

Des spin-off écrits par le scénariste historique de la saga

Disney ne s'arrêtera pas là. Une nouvelle trilogie ne lui suffit pas. Le studio a demandé à Lawrence Kasdan et Simon Kinberg de travailler sur des spin-off, des films qui n'interagiront pas directement avec la trilogie Star Wars à venir, mais utiliseront la bible de la saga et certains personnages. Kasdan a été le scénariste de L'Empire contre-attaque et du Retour du Jedi tandis que Kinberg a écrit Sherlock Holmes et le futur X-Men. Ils consulteront Abrams pour scénariser ces films "indépendants".

Ce qui se traduira évidemment par davantage de produits dérivés pour les Disneystores et de nouvelles attractions pour les parcs Disney...

J.J. Abrams : après Star Trek, Star Wars ?

Posté par vincy, le 25 janvier 2013

Il a relancé la franchise Star Trek pour la Paramount. J.J. Abrams est en négociation finale pour faire revivre Star Wars chez Disney. Il faut bien amortir les 4 milliards de $ que le studio a mis sur la table pour racheter Lucasfilm en octobre (lire Disney rachète Lucasfilms et annonce un nouveau Star Wars pour 2015).

Le 7e épisode de Star Wars est prévu pour une sortie en 2015, dix ans après l'ultime épisode de la dernière trilogie. Fan de la franchise de George Lucas (il l'a souvent évoqué dans de récentes interviews, comme pour envoyer un signal aux producteurs), J.J. Abrams en serait le réalisateur. Disney a également discuté avec Ben Affleck, Matthew Vaughn, Guillermo del Toro, David Fincher, Brad Bird et Jon Favreau. Steven Spielberg, producteur d'un de ses films (Super 8, hommage à E.T. et aux Goonies), aurait "fortement suggéré" le nom d'Abrams.

Le contrat entre le studio et le réalisateur devrait être bientôt officialisé. Disney espère faire renaître l'Empire avec une nouvelle trilogie, en plus de différentes déclinaisons (parc d'attraction, séries TV, produits dérivés...).

Pour l'instant J.J. Abrams est concentré sur son deuxième Star Trek (Star Trek Into Darkness) qui sort en mai aux USA et début juin en France. Il doit également lancer la production d'un nouveau Mission : Impossible.

La Guilde des Producteurs publie ses nominations 2013

Posté par vincy, le 3 janvier 2013

La Guilde des Producteurs américaine  a annoncé ses nominations pour les 24e Producers Guild Awards. Les prix seront remis le 26 janvier prochain. Ils donnent une bonne indication des futurs éligibles à l'Oscar du meilleur film. Outre les nominés qui suivent des prix honorifiques seront décernés : Bob et Harvey Weinstein (Milestone Award), les dirigeants de Working Title Tim Bevan et Eric Fellner (David O. Selznick Achievement Award - Cinéma), J.J. Abrams (Norman Lear Achievement Award - Télévision), Russell Simmons (Visionary Award) et le film Bully (Stanley Kramer Award).

Nominations pour le Darryl F. Zanuck Award :

- Argo (Ben Affleck, George Clooney, Grant Heslov)

- Les Bêtes du sud sauvage / Beasts of the Southern Wild (Michael Gottwald, Dan Janvey, Josh Penn)

- Django Unchained (Reginald Hudlin, Pilar Savone, Stacey Sher)

- Les Misérables (Tim Bevan & Eric Fellner, Debra Hayward, Cameron Mackintosh)

- L'Odyssée de Pi / Life of Pi (Ang Lee, Gil Netter, David Womark)

- Lincoln (Kathleen Kennedy, Steven Spielberg)

- Moonrise Kingdom (Wes Anderson & Scott Rudin, Jeremy Dawson, Steven Rales)

- Happiness Therapy / Silver Linings Playbook (Bruce Cohen, Donna Gigliotti, Jonathan Gordon)

- Skyfall (Barbara Broccoli, Michael G. Wilson)

- Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, Mark Boal, Megan Ellison)

Prix pour la meilleure production dans la catégorie animation :

- Rebelle / Brave (Katherine Sarafian)

- Frankenweenie (Allison Abbate, Tim Burton)

- ParaNorman (Travis Knight, Arianne Sutner)

- Les Cinq Légendes / Rise of the Guardians (Nancy Bernstein, Christina Steinberg)

- Les Mondes de Ralph / Wreck-It Ralph (Clark Spencer)

Paramount en panne d’idées pour sa branche animation

Posté par vincy, le 21 août 2012

Après avoir créé il y a un an Paramount Animation, anticipant ainsi la fin du contrat de distribution qui liait Paramount à DreamWorks Animation (voir actualité du 7 juillet 2011), le studio éprouve quelques difficultés à prendre son autonomie.

Car, dans cette histoire, DreamWorks Animation, c'était Shrek (Shrek le troisième est la 5e plus grosse recette de Paramount), Kung Fu Panda, Madagascar, ... au total, onze films qui ont dépassé les 120 millions de $ rien qu'en Amérique du nord. En 6 ans, DreamWorks Animation a rapporté 700 millions de $ de revenus en distribuant les films dans les salles et en vidéo à Paramount. On comprend mieux l'enjeu, même si le studio peut compter sur des franchises profitables comme Transformers, Iron Man, Mission Impossible, Thor, et quelques Spielberg. Mais côté animation, le studio est affaiblit.

Son plus gros succès animé, hors DreamWorks, fut Rango l'an dernier. 124 millions de $ en Amérique du nord. Même pas classé dans les 50 plus grosses recettes historiques du genre, malgré la récompense d'un Oscar du meilleur film d'animation. Les Razmokets en 1998 avait franchi la barre des 100 millions de $ ; Bob L'éponge en 2004 avait récolté 85 millions de $, à peu près le même score que Jimmy Neutron. Généralement ses films animés rapportent de 50 à 80 millions de $. Peu consensuels (South Park, Beavis & Butt-Head, ...), ils séduisent davantage les ados que les familles.  Le studio a ainsi exploité à fond son deal avec sa filiale TV, Nickelodeon. Surtout, ces films se distinguent aisément de la concurrence et sont appréciés de la critique et des cinéphiles. Il est clair que les deux meilleurs films d'animation en 2011 étaient Rango et Tintin. Le cas Tintin est d'ailleurs intéressant. La franchise lancée en 2011 a surtout cartonné à l'étranger (374 millions de $ dont 80% à l'international). La suite est attendue d'ici trois ans.

Dans un premier temps, Paramount n'a annoncé que deux projets, deux suites : celle de Bob l'Eponge (140 millions de $ dans le monde à l'époque, pas déshonorant) et celle de Rango (245 millions de $ dans le monde, soit la 23e meilleure performance mais seulement la 8e parmi les films animés). Le premier est prévu pour 2014. Le second n'a pas encore de date.

Le studio commence à établir une stratégie : des films orientés davantage vers un public familial, avec un budget inférieur à 100 millions de $ (ce qui a fait le succès des dessins animés de la Fox et de de Universal). Pour développer des projets, il a enrôlé sept scénaristes, selon Variety. Ainsi, pour Rango 2, il a débauché les auteurs de Kung Fu Panda 2. Le catalogue Nickelodeon devrait aussi fournir des idées avec des séries comme Dora l'Exploratrice, Avatar, la légende de Korra, Monkey Quest. Les films pouvant se décliner en produits dérivés seront prioritaires. Une autre piste évoquée serait celle d'engager des cinéastes qui sont contractuellement rattachés au studio pour leur proposer des projets de films d'animation. J.J. Abrams réfléchit sur un scénario de ce genre. Gary Whitta (Le Livre d'Eli) travaille actuellement sur l'adaptation de la BD Penny Arcade, projet confirmé par la Paramount.

Mais pour l'instant, la dynamique n'est pas là et l'agenda est quasiment vide. 9 films sont confirmés en 2013 et 2014. Un seul est un film animé (et la moitié sont des suites). Laborieux développement quand DreamWorks Animation a déjà 10 films en route. 45 ans après la fermeture de Paramount Cartoon Studios, le processus de renaissance prend du temps...

Retour à Prague pour Mission : Impossible 4

Posté par vincy, le 12 août 2010

Malgré de nombreuses hésitations, le quatrième épisode de Mission : Impossible est en bonne voie. 4 ans après M:I III, la Paramount a donné son vert, après plusieurs conditions restrictives : budget revu à la baisse, salaire de Tom Cruise renégocié (aucun de ses films n'a réalisé un démarrage supérieur à 50 millions de $ depuis La Guerre des mondes). Le résultat décevant de M:I III (135 millions de $ en Amérique du nord mais 400 millions de $ au total dans le monde), c'est-à-dire beaucoup moins que M:I II, combiné à l'image désastreuse de l'acteur, avaient rendu le studio frileux. Le score du dernier film de Cruise, Knight & Day, ne les a pas rassurés. Du coup, la star a du accepter un compromis.

Le film est désormais en préparation, de manière officielle. Budgété au même niveau que le précédent épisode, donc moins cher si on tient compte de l'inflation, soit 150 millions de $, il se tournera pour l'essentiel en République Tchèque, à Prague, où il devrait bénéficier du nouveau crédit d'impôt mis en place dans le pays. Le Ministère de la culture tchèque a évalué que les retombées économiques rapporteraient plus de 7 millions de $. La société de production locale Stillking Films devraient être le partenaire technique et financier du projet.

Mission : Impossible avait déjà été tourné là-bas. Brian de Palma y avait installé tout le premier acte, quand l'équipe "originelle" de Ethan Hunt se faisait trucider un par un, à cause d'un mystérieux traître.

14 ans après, Brad Bird (Le géant de fer, Les indestructibles, Ratatouille) va réaliser son premier film "non-animé". Le scénario est entre les mains de Josh Appelbaum et André Nemec (co-scénaristes des séries Alias et Life on Mars), d'après une histoire de J.J. Abrams (réalisateur de M:I III). Cela fait plus d'un an que le projet est en développement. Cruise et Abrams coproduisent le film, dont la sortie est prévue pour les fêtes de 2011.

Hollywood Top 40 : les réalisateurs les mieux payés en 2009

Posté par vincy, le 18 février 2010

Vanity Fair a révélé les 40 plus grosses fortunes d'Hollywood pour l'année 2009. L'occasion pour nous de diviser le classement par métiers. Les réalisateurs trustent les cinq meilleures places. On constate aussi que le poids des recettes internationales augmentent considérablement les revenus, tout comme le cumul des fonctions (producteur-réalisateur-scénariste). Si Cameron n'a pas encore profité pleinement de l'effet Avatar, et si Spielberg n'a fait que produire l'an dernier, on note que les films à grands spectacles conduisent aux gros comptes en banque...

1 - Michael Bay - 125 millions de $

2- Steven Spielberg - 85 millions de $

3 - Roland Emmerich - 70 millions de $

4 - James Cameron - 50 millions de $

5 - Todd Phillips - 44 millions de $

9 - J.J. Abrams - 36 millions de $

11 - Tyler Perry -  32,5 millios de $

20 - Ron Howard - 25,5 millions de $

27 - Oren Peli et Jason Blum - 22,5 millions de $

36 - Clint Eastwood -  17 millions de $

Un autre regard sur Star Trek

Posté par christophe, le 31 mai 2009

Christophe Train fut l'un des collaborateurs les plus importants de l'histoire d'Ecran Noir. Il participa au site de 1997 à 2000, couvrant le festival de Cannes en 1997 et 1998 avec Vincy Thomas. Christophe est aussi un grand fan de la série "Star Trek", un pur "trekky". Cela explique pourquoi nous diffusons sa vision du dernier film de J.J. Abrams. Star Trek, avec plus de 200 millions de $ au compteur au mois de mai, fut aussi le film le plus vu en Amérique du Nord durant les cinq premiers mois de l'année.

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Onzième épisode sur grand écran du feuilleton culte éponyme (créé en 1966), Star Trek relance un intérêt évident pour cette saga avec la caméra de J.J. Abrams, le créateur de la série Lost. Star Trek était accusé d'être ringard, trop littéraire (voire Shakespearien), sans action, pour ne pas dire ennuyeux : ceux-là peuvent revoir leur copie.

Le metteur en scène réussit l'exploit (incroyable) de séduire les plus ardents admirateurs de la saga (dont je suis) comme ceux qui n'en ont jamais été vraiment fans, tout en réinventant le mythe. Une véritable Odyssée spatiale ! Ce récit - en forme de "prequel" à tout ce qui suivra - adopte néanmoins le principe de la "revisitation" thématique de la franchise (TV et cinéma) dans sa totalité. Est-ce à dire que J.J. Abrams en profite pour tout chambouler de A à Z ? Non, absolument pas ! Ilconstruit un autre univers dans lequel sa vision de Star Trek s'émancipe, à la manière d'un Batman par Christopher Nolan qui n'avait rien en commun avec celui de Burton.

Star Trek 11 ou 1bis (selon) évoque la jeunesse et la rencontre de Kirk et Spock, qui apprennent à dépasser leur rivalité, pour contrecarrer les noirs desseins de Nero, un Romulien animé par un désir de vengeance. L'intrigue réserve quelques surprises malicieuses. Ainsi, l'acteur Leonard Nimoy, l'historique Monsieur Spock de la série, est invité à endosser une nouvelle fois, à 78 ans, sa panoplie de Vulcain aux oreilles pointues.

J.J. Abrams a fait un film fabuleux qui excelle en tout point, de mon point de vue. Le plus grand soin a été pris pour être respectueux de la franchise et des personnages créés par Gene Roddenberry au cours des années 60. Techniquement, tout est bon. Le son et les images sont superbes. Les (jeunes) acteurs, plus ou moins connus du grand public, interprètent leur personnage avec justesse. Bref un blockbuster calibré et formaté pour séduire une nouvelle génération de spectateurs. Car, au-delà du respect pour la franchise "Star Trek" dont fait preuve J.J. Abrams dans chaque plan, la troupe (Zachary Quinto, Simon Pegg, Eric Bana, Karl Urban, et le mésestimé Bruce Greenwood) solidifie l'ensemble.

Evidemment ce Star Trek et son classicisme formel nous renvoient à la Science-Fiction cinématographique des années soixante, balayée en son temps par le chef d'oeuvre de Kubrick (2001, L'Odyssée de l'Espace). En cela, on remonte le temps aussi bien dans l'histoire que dans la forme. J.J. Abrams a dépoussiéré les machines mais n'a pas eu la vision nécessaire pour faire de Star Trek un film de SF de référence pour la décennie qui suit. Prudence de l'auteur ou exigences des studios?

Pourtant, malgré cela, et contrairement à mes amis d'Ecran Noir, ce nouveau chapitre de la moribonde franchise "Star Trek" se révèle une authentique réussite. Car grâce à cette régénérescence, Star Trek est de nouveau "tendance" même les Inrocks en ont fait leur couverture!) et ne connaît pas la crise de la quarantaine.

Il ne vous reste plus qu'à vous téléporter dans une salle de cinéma pour essayer de comprendre le culte mondial autour de cette série, à la fois "vintage" et indémodable.

Star Trek décolle bien

Posté par vincy, le 9 mai 2009

Les premiers chiffres en Amérique du Nord confirment le buzz autour du nouvel épisode de Star Trek. Avec 29 millions de $ pour son premier jour d'exploitation, il devrait combler les attentes du studio qui espérait un week end aux alentours de 75 millions de $. Ce sera peut-être un peu moins, mais cela reste conforme aux prévisions optimistes. Surtout, en trois jours il devrait faire aussi bien que les récents opus de la série au cinéma dans leur carrière entière. Meilleur démarrage pour un film de la saga, c'est aussi presque deux fois plus que le record précédent de J.J. Abrams (M:I III). Cependant c'est moins que Wolverine la semaine dernière, beaucoup moins que Iron Man l'an dernier. Wolverine devrait récolter une trentaine de millions de $ supplémentaires ce week-end, et reste pour l'instant leader dans la course au champion du début de la saison des blockbusters.