Le Studio des Ursulines lance sa plateforme VàD Benshi Studio

Posté par vincy, le 5 novembre 2017

Le Studio des Ursulines (Paris), récompensé par le CNC pour son site Internet dédié au jeune public Benshi.fr mis en ligne il y a trois ans, va lancer son offre de vidéo à la demande le 8 novembre pour 4,99 € par mois.

La plateforme Benshi Studio permettra d'accéder à 50 films et 50 courts-métrages destinés au jeune public , soit "toutes les pépites de l’animation à destination des 3 -11 ans". Les films resteront accessibles en téléchargement hors-ligne, pendant toute la durée de l’abonnement. La plateforme est disponible sur tous les écrans.

Pour pouvoir lancer cette offre, le cinéma parisien avait fait appel à une campagne de financement participatif qui a attiré 650 donateurs pour un montant total de 23 000 €.

Les deux directeurs du cinéma Adrien et Louis-Paul Desange veulent "transmettre l’amour du cinéma aux plus jeunes, éveiller leur curiosité et leur ouverture sur le monde, se fabriquer un imaginaire curieux, enthousiaste, lumineux à travers un choix de films adaptés à chaque âge." Le communiqué précise qu'on y trouvera "Des films sélectionnés pour leurs qualités artistiques, culturelles et émotionnelles avec une attention portée à leur fabrication et aux valeurs qu’ils défendent ainsi qu’une grande vigilance à déterminer les âges à partir desquels les enfants peuvent découvrir certaines œuvres."

Plusieurs critères son retenus:
• Les qualités cinématographiques, picturales, de mise en scène, d'interprétation.
• La capacité des films à susciter l'empathie du spectateur pour des personnages, un destin, une histoire, mais aussi à déclencher sa curiosité, et ouvrir sur des mondes qu'il ne connaît pas forcément.
• La singularité, chez Benshi nous soulignons ce qui rend chaque film unique
• La longévité, c’est-à-dire ces films qui traversent les époques sans jamais prendre une ride

On y trouvera ainsi Kirikou, Le chant de la mer, Mia et le migou, Le garçon et le monde, Popeue, Peau d'âne, Le cirque, Wadjda, La balade de Babouchka, Lettre à Momo....

Un cinéma parisien honoré par le Prix CNC de la salle innovante

Posté par vincy, le 3 octobre 2017

Pour sa deuxième édition, le Prix de la salle innovante a été remis par le CNC au congrès de la FNCF à Deauville. Cette année, c'est le lauréat est le Studio des Ursulines, situé dans le quartier latin à Paris, qui a reçu le Grand prix. Une salle monoécran spécialisée dans le jeune public, qui a innové avec son site web de recommandation de films art et essai pour le jeune public, Benshi. La particularité est qu'il met en réseau 130 salles de cinéma partenaires.

Le CNC dote le lauréat d’une campagne de communication de 10000 €.

Benshi, lancé début 2016, est actuellement en campagne de financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank pour lancer sa plateforme VàD, Benshi studio. A la recherche de 20000€, ils ont déjà récolté 15500€ grâce à plus de 400 contributeurs.

Créée en 1925 et ouverte en 1926, la salle de la rue de Ursulines projetait des films d'avant-garde et est devenue la première salle spécialisée dans les films art et essai. Il s'est orienté vers le public jeune en 2003?

Trois mentions spéciales ont été décernées: le CGR Les Minimes de La Rochelle pour ses salles premium, le Pandora d’Avignon pour son Frames Vidéo Festival dédié à la culture numérique en ligne, et le Grand Palace des Sables-d’Olonne pour son ouverture aux entreprises et aux écoles.

L'an dernier, le Grand prix avait récompensé Le Caroussel de Verdun.

UGC lance une carte Illimité pour les jeunes

Posté par vincy, le 28 janvier 2016

UGC lance une nouvelle carte pour les moins de 26 ans. Après la carte Illimité 1 et la carte Illimité 2, le réseau propose aux jeunes de moins de 26 ans de bénéficier pour 17,90 € par mois de ses 700 écrans. La mauvaise nouvelle est que l'abonnement solo augmente de 9% (21,9€/mois) et l'abonnement duo de 4% (37,3€/mois), et ce à compter d'avril. Une manière de ne pas perdre les jeunes, très soucieux de leur pouvoir d'achat dans les loisirs, alors que globalement, la politique tarifaire est à la hausse.

L’abonnement UGC Illimité permet aussi de bénéficier de la gratuité de certains services (frais de réservation et supplément 3D offerts) et d’un accès facilité à de multiples événements comme les séances Viva l’Opéra ! à tarifs préférentiels, les invitations à des soirées projections surprises, ou des avant-premières ... Les abonnés peuvent également cumuler des points fidélité permettant de gagner de nombreux cadeaux (affiches de films, invitations, mensualités d’abonnement UGC Illimité, etc.).

Plus de 15 ans d'Illimité

La carte Illimitée 1 a été lancée en 2000 (et la Illimité 2 en 2007). A l'époque ce type de carte de fidélité à prix réduit avait provoqué une vaste polémique, notamment parce qu'elle bradait le prix de la place et par conséquent les recettes des distributeurs mais aussi parce qu'elle créait un effet de distorsion de concurrence avec les cinémas indépendants. Aujourd'hui, à peu près tous les réseaux en dispose. Elle assure plus d'un quart des entrées du réseau.

Les cinémas UGC totalisent 393 salles en France et 43 salles en Belgique, qui, en 2015, ont programmé plus de 700 films et accueilli 29 millions de spectateurs.

Un public avide de cinéma mais...

Dans sa dernière étude consacrée au public jeunes, parue en septembre dernier, le CNC rappelait que les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 16,6% des spectateurs (alors qu'ils ne sont que 12,3% de la population française, soit le plus fort indice par rapport à l'ensemble de la population. En 2014, plus de 91% des 15-19 ans et 88,3% des 20-24 ans ont été au moins une fois au cinéma dans l'année. En moyenne, ils vont 6 fois au cinéma par an. Mais chez les 20-24 ans, cette moyenne diminue fortement. Même s'ils restent les plus gros consommateurs de cinéma en France avec 6,2 films par an, c'est 1,1 film de moins par rapport à 1993. Le cinéma reste, de loin, leur sortie culturelle préférée devant les parcs d'attractions et les musées.

Tomi Ungerer : un esprit frappeur et un conteur légendaire

Posté par vincy, le 19 décembre 2012

tomi ungerer

Demain sort dans les salles françaises un documentaire, Tomi Ungerer - l'esprit frappeur, réalisé par Brad Brenstein, et un film d'animation, Jean de la lune, réalisé par Stephan Schesch, d'après une histoire d'Ungerer. Un 2 en 1 que Le Pacte distribue d'un côté sur 10 copies, de l'autre sur 250.

L'occasion de se pencher sur l'incroyable destin de Tomi Ungerer, strasbourgeois de 82 ans, dessinateur et auteur connu mondialement depuis maintenant 55 ans. Schesch avait déjà produit l'adaptation de son livre pour enfant, Les Trois Brigands ; avec Jean de la Lune, il achève son hommage en passant directement à la réalisation.

Crayon tous terrains

black power white power tomi ungererMais Ungerer est bien plus qu'un génial conteur. On lui doit aussi l'affiche contre la ségrégation raciale Black Power/White Power ou celles contre la guerre du Vietnam.

Issu d'une famille d'horloger, fils d'un ingénieur par ailleurs artiste et historien, il a d'abord vécu la guerre. Sa maison, où aujourd'hui une plaque indique la présence du créateur, a été réquisitionnée par les Allemands et, sous la domination des voisins germains, Tomi Ungerer a subit un endoctrinement nazi qui laissera quelques traces. Il ne reviendra jamais à la vie "normale". En échec scolaire, indiscipliné (il se fera même renvoyé de l'Ecole des Arts décoratifs) il commence alors son tour du monde. Laponie, Algérie, Grèce, Islande, New York. C'est là que l'aventure commence avec un carton de dessins, quelques billets. Il collabore alors avec les plus grands journaux et Harper & Row va publier des dizaines de livres pour enfants.

Un musée à Strasbourg

Dans les années 70, il s'installe au Canada et commence son entreprise de transmission : il fait une première donation de son œuvre et de sa collection de jouets à la ville de Strasbourg. Depuis 2007, un Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'illustration a été ouvert à la Villa Greiner dans la métropole alsacienne. On y trouve, en plus de milliers de jouets, 8 000 dessins originaux, parfois grivois, souvent satiriques. Car on le sait moins, il ne dessinait pas que pour les petits.

tomi ungerer jean de la lune

Très investit dans la politique strasbourgeoise et les liens pacifiques entre la France et l'Allemagne, il n'en oublie pas son métier d'illustrateur. Il y a 14 ans, il a reçu le prestigieux Prix Hans Christian Andersen, le Nobel des auteurs de livres pour enfants.

Nul n'est prophète en son pays

Tomi Ungerer - l’esprit frappeur est le premier long métrage à lui être consacré. Ce documentaire revient sur son histoire chaotique mais aussi sur son point de vue souvent peu conventionnel. Cet homme aura connu les Nazis, l'utopie européenne, les beatniks de New York, l'isolement en Nouvelle-Ecosse... Considéré comme un génie du XXe siècle, dénonçant ses absurdités, le citoyen du monde Ungerer semble pourtant avoir été oublié dans son propre pays... Brad Bernstein, le réalisateur du documentaire, a eu l'idée de son film en 2008. Il lisait le New York Times qui annonçait le retour de l'artiste aux USA. Echange épistolaire rapide : le projet est lancé.

Tomi Ungerer a publié près d’une centaine de livres pour enfants. Aujourd'hui, le cinéma lui permet de prolonger son art. Les Trois brigands fut un succès surprise en 2007. Jean de la Lune est la suite logique des événements, cinq ans plus tard. Dans les deux films, Ungerer assure la voix du narrateur.

Kubrick s'invite dans Jean de la Lune

poster docteur folamour doctor strangelove kubrick ungererFilm pour les petits, en concurrence avec Ernest et Célestine et Nikko le petit renne 2, le poétique Jean de la Lune est l'adaptation du conte le plus célèbre d'Ungerer. L'histoire est simple : Jean s’ennuie tout seul sur la Lune. Il décide de visiter la Terre. En s’accrochant à la queue d’une comète, il atterrit sur la Planète bleue. Le Président du Monde, persuadé qu’il s’agit d’un envahisseur, le pourchasse.

L'Allemand Stephan Schesch, très francophile, a présenté son film aux festivals de Munich et d'Annecy : "Je dirais du film qu’il est élégiaque. Il a son propre rythme, il laisse de l’espace au public, jeunes et grands, qui peut à loisir observer, imaginer, en étant en plus captivé".

A noter que l'on peut voir le personnage du président sur une fusée. Cette référence appuyée au film Docteur Folamour n'est pas innocente : Tomi Ungerer avait réalisé l'illustration des affiches du film de Kubrick.

Travelling, les petits aux pays des merveilles

Posté par Morgane, le 17 février 2010

Au sein du festival Travelling à Rennes, une partie est dédiée aux plus petits, dès 18 mois. Éléphant d’or regroupe deux programmes de courts métrages et c’est un jury enfant qui a remis le Prix 2010 au film Guyane de Imanou Petit. Le Prix École au Cinéma a, quant à lui, été décerné au Petit Dragon de Bruno Collet, film d’animation très drôle sur une poupée Bruce Lee qui revient à la vie et part à la découverte du petit monde dans lequel il s’éveille.

Je ai pu voir que le programme de courts "Éléphant d’or 2" (sept courts), mais celui-ci regorge déjà de jolies trouvailles. Catch Him! qui nous vient tout droit de Slovaquie est original de par son animation et son style graphique. La Carte, film en prises de vue réelle, nous attendrit et nous fait rire par le biais de deux personnages amoureux mais qui vivent dans deux cartes postales différentes. Et d’un point de vue personnel, mon coup de coeur va aux Escargots de Joseph réalisé par Sophie Roze. Film d’animation dont les personnages sont faits de pâte à modeler, Les Escargots de Joseph plonge dans l’univers d’un petit garçon très timide et introverti vivant dans son monde et où ses amis sont des escargots. Il se fait alors avaler par son nombril en forme de coquille d’escargot et découvre le monde terrifiant et triste des nombrilistes. Une fable poétique et très touchante sur la difficulté de communiquer avec les autres et la nécessité de s’ouvrir au monde extérieur qui nous entoure.

Les enfants ont également pu, durant le festival, découvrir ou redécouvrir des films comme Coraline, Panda petit panda, Mon voisin Totoro... et tout un cycle consacré au personnage d’Alice aux pays des merveilles. Il y en avait pour tous les goûts.

MK2 propose Un monde parfait aux enfants

Posté par Morgane, le 8 mai 2009

Du 6 mai au 7 juillet, MK2 lance l'opération Un monde parfait à destination des plus petits, qui ne manqueront pas d'y emmener les plus grands avec eux bien sûr. Pour ces deux mois mêlant enfance et cinéma, sept salles MK2 participeront à l'opération (Parnasse, Bastille, Nation, Bibliothèque, Quai de Seine, Quai de Loire et Gambetta) et permettront, les mercredis, samedis et dimanches, la découverte ou redécouverte de huit récents films d'animation. A l'affiche se trouveront : Ponyo sur la falaise, La véritable histoire du chat botté, Niko le petit renne, Komaneko le petit chat curieux, Brendan et le secret de Kells, Le monde merveilleux d'Impy et La légende de Despereaux. A partager en famille.

Trésor caché : Azur et Asmar s’offre une autre fin

Posté par vincy, le 3 mai 2009

Parfois, le public reste sur sa faim avec la fin d'un film. Ce fut le cas avec Azur et Asmar, le dessin animé de Michel Ocelot, qui n'avait pas satisfait des élèves de primaire d'une école à Beyrouth, au Liban. Le Monde révèle ainsi que les jeunes écoliers avaient écrit au réalisateur pour lui donner l'idée d'une autre fin. Car les enfants voulaient voir le mariage des deux amis, et surtout le retour du père. Celui-ci est en effet le responsable de la rupture amicale, en chassant Asmar de la maison d'Azur. Les petits Libanais souhaitaient voir une scène de réconciliation générale, où les erreurs du passé pouvaient être définitivement corrigées.

Alors, Ocelot, le producteur Christophe Rossignon, les "voix" originales et le musicien Gabriel Yared se sont mis au travail. Certes, ils n'ont pas réalisé une autre fin. "Pour des raisons de coûts". Dommage, car au pire cela céquivalait au budget d'un très bon court métrage... Il s'agit donc d'un story-board filmé, image après image. Dix minutes qui se retrouvent dans le DVD "Les trésors cachés" de Michel Ocelot, aux côtés des courts métrages comme Les trois inventeurs ou La légénde du pauvre bossu.

Ciné-jeune de l’Aisne, entre fables et tour du monde…

Posté par Morgane, le 16 octobre 2008

Le festival Ciné-jeune de l’Aisne a ouvert sa 26ème édition à Saint-Quentin jeudi 16 octobre. Avec pour parrain Jacques Rémy Girerd (réalisateur de <i>la prophétie des grenouilles</i> et <i>l’enfant au grelot</i>), la soirée d’ouverture a donc présenté, en avant-première, son dernier film, <i>Mia et le Migou</i> (en salles le 10 décembre). Petite fable, <i>Mia et le Migou</i> retrace les aventures d’une petite fille qui, un jour, quitte son village afin d’aller retrouver son père à l’autre bout du pays. Pour s’y rendre, Mia doit traverser une forêt enchantée peuplée de Migous, petits êtres qui effraient ou bien fascinent.

Le festival, qui se terminera le 24 octobre, présentera de nombreux films (longs et courts métrages) à destination des enfants et des adolescents.

Au total, une cinquantaine de films seront projetés durant ces huit jours de festival ponctués d’ateliers, de rencontres, de thématiques dont celle d’ « Objectif Terre », d’un panorama de films récents, inédits ou en avant-première à découvrir ou redécouvrir dès 3 ans et de programmes spéciaux (spéciale « Afrique », « Courts en région », « Les enfants font leur cinéma…d’animation », « Coup de projecteur à Jacques Rémy Girerd » et « Carte blanche à l’école la Poudrière »).

En compétition :

Christmas Story -Finlande -

Noodle -Israël -

La casquette de Martin -Allemagne -

Rosso come il cielo -Italie -

Beautiful bitch -Allemagne -

Ils mourront tous sauf moi -Russie -

Pièces détachées -France, Espagne, Mexique -

Sita chante le blues -Etats-Unis -

Dharm -Inde -

Hormis la compétition internationale de longs métrages, il y aura également une compétition de courts métrages pour ados ainsi qu’une compétition de courts métrages d’animation.

A l’issue du festival, plusieurs prix seront remis : le Grand Prix sera décerné par le Jury jeune international tandis que le Jury de la ville de Saint Quentin remettra le Prix de la Ville, le Jury option ciné celui du court métrage et les Jurys scolaires celui du court métrage d’animation.

Alors, rendez-vous le 24 pour le palmarès !!!

Fête de l’Animation : Ouverture

Posté par Morgane, le 15 octobre 2008

Du 15 au 28 octobre, toute la France vibre au diapason de l’animation puisque que l’on fête le Cinéma d’Animation. Durant ces deux semaines de festival, et ce dans de nombreuses régions françaises, l’animation est à l’honneur. Projections, avant-premières, ateliers, rencontres, expositions, ciné-concerts, rétrospectives, démonstrations de techniques… tout est mis en œuvre pour un superbe coup de projecteur sur cet art cinématographique destiné aux plus petits comme aux plus grands.

Et pour cette 7ème édition, celle de tous les dangers après le changement de l'équipe fondatrice, l’invité d’honneur du festival n’est autre que Michel Ocelot. Valeur sûre. Réalisateur de très nombreux courts métrages d’animation, il a rencontré le succès auprès du grand public grâce à son personnage de <i>Kirikou</i>. <i>Kirikou et la sorcière</i> (1998) suscite un tel engouement que Michel Ocelot retrouvera son petit personnage en 2005 avec <i>Kirikou et les bêtes sauvages</i>. Il réalise également <i>Princes et princesses</i> (2000), six contes animés selon le principe du théâtre d’ombres avec des silhouettes découpées dans du papier noir, ainsi que <i>Azur et Asmar</i> (2006), long métrage en 3D numérique.

Toujours plein de poésie, l’univers de Michel Ocelot entraîne son spectateur aux confins du rêve. Et l’aventure n’est pas terminée puisque qu'il est actuellement sur un nouveau projet avec lequel il retournerait aux courts métrages et aux silhouettes découpées…A ffaire à suivre…

A la suite d’une programmation et d’événements qui promettent de faire de ce festival un beau festival, celui-ci fermera à nouveau ses portes le 28 février, journée mondiale du Cinéma d’Animation. C’est en 2002 que l’Asifa (Association internationale du film d’animation) a lancé cette journée mondiale du cinéma d’animation, en commémoration de la première projection publique du théâtre optique d’Emile Reynaud au Musée Grévin le 28 octobre 1892. Les animations seront donc fort nombreuses un peu partout à cette occasion. En attendant, tous à vos salles obscures…

Paris Cinéma pour les mômes

Posté par Morgane, le 10 juillet 2008

pariscinemomes.jpgEh oui, Paris Cinéma, ce n’est pas que pour les grands. Dans le festival, la partie Paris Cinémômes s’adressent aux bouts d’chou (sans pour autant laisser les adultes complètement de côté) et a pour but de montrer des films aux enfants et non pas des films pour enfants, grosse différence.

Mercredi après-midi se tenait une avant-première de Komaneko le petit chat curieux (neko signifiant chat en japonais). Pour l’occasion, la chanteuse Enzo Enzo (photo), marraine du Paris Cinémômes de cette 6ème édition, était présente.

un univers féérique

Tsuneo Goda, cinéaste venu de l’univers de la publicité, réalise ici un film tourné en « stop-motion ». Il a donc filmé image par image des marionnettes articulées, créant ensuite le mouvement en les assemblant. Les personnages et le décor sont faits de carton, feutrine et divers tissus. Le film, quasiment sans dialogue, enchante par sa bande-son extraordinaire traduisant à elle seule un univers enfantin féérique.

A l’image de son réalisateur, Komaneko est passionné par le cinéma et veut faire un film. Il crée ses marionnettes, filme la forêt etc… A travers cinq courts métrages (The first step, Hands on camera, Koma and Radi-bo, Radi-bo’s battle et Real friends), Komaneko entraîne petits et grands dans un monde rempli d’humour, de tendresse et à l’imagination débordante.

Aux rires des enfants présents dans la salle, ces derniers semblaient plus que ravis par le petit chat roux. Le seul son sortant de sa bouche était un « gna-gna » repris en chœur par les enfants. La bande sonore est de toutes façons tellement riche que le manque de paroles ne fait absolument pas défaut.

Une vraie réussite

Par la suite, le studio des Ursulines qui accueille Paris Cinémômes, a projeté Nausicaä de la vallée du vent, deuxième long métrage d’un des plus grands maîtres de l’animation, Hayao Miyazaki. Afin de suivre leur programme célébrant la nature, les programmateurs ont choisi d’inclure ce Miyazaki en particulier car, contrairement à Princesse Mononoké par exemple, dans Nausicaä de la vallée du vent, la nature et l’humain ne sont pas en confrontation mais plutôt dans la coopération afin de retrouver l’harmonie.

Un petit bijou qui, plus de 20 ans après, n’a pas pris une seule ride !