Berlinale 2020 : Jeremy Irons président du jury de la 70e édition du festival

Posté par wyzman, le 11 janvier 2020

L'information est tombée plus tôt cette semaine : la direction du festival de la Berlinale a confié la présidence de son jury à Jeremy Irons pour son édition anniversaire très attendue.

Des organisateurs ravis

"Les personnages emblématiques que Jeremy Irons a incarnés et son style inimitable m'ont accompagné dans mon parcours cinématographique et m'ont fait prendre conscience de la complexité de la nature humaine. J'apprécie Jeremy Irons en tant que personne aussi bien qu'en tant qu'artiste et je suis fier de l'accueillir en tant que président du jury pour la 70e édition de la Berlinale", a déclaré Carlo Chatrian, directeur artistique de la Berlinale dans un communiqué de presse.

De son côté, Jeremy Irons ne cache pas sa joie : "Je suis très heureux et honoré d'assumer le rôle de président du jury de la Berlinale 2020 - un festival que j'admire depuis longtemps et que j'ai toujours eu plaisir à visiter. Être à Berlin pour le festival est un plaisir particulier pour moi : Cela me donne non seulement l'occasion de revenir dans cette grande ville, mais aussi de regarder les films sélectionnés et de discuter de leurs mérites avec mes collègues jurés".
Figure majeure du cinéma contemporains et du théâtre classique, Jeremy Irons a déjà convaincu le public et la critique dans des productions internationales. Sa filmographie comprend des collaborations avec David Lynch (Inland Empire, 2006), Ridley Scott (Kingdom of Heaven, 2005), Volker Schlöndorff (Un amour de Swann, 1984), Louis Malle (Damage, 1992), Bernardo Bertolucci (Stealing Beauty, 1996) et bien d'autres.
En 2011, Jeremy Irons foulait pour la première fois le tapis de la Berlinale grâce au film en compétition Margin Call de J.C. Chandor. L'acteur y est revenu en 2013 avec Un train de nuit pour Lisbonne de Bille August, que la Berlinale a présenté hors compétition dans le cadre du Concours. Pour rappel, c'est en 1981 et grâce à son rôle principal dans la série Brideshead Revisited et le drame victorien The French Lieutenant's Woman (1981) de Karel Reisz que Jeremy Irons accède à une gloire quasi-immédiate.. Avant cela, il était surtout connu comme acteur de théâtre, notamment dans le West End de Londres.
Depuis, Jeremy Irons a reçu de nombreux prix pour ses performances cinématographiques. Pour son interprétation du rôle de Claus von Bülow dans Reversal of Fortune de Barbet Schroeder, il a reçu le Golden Globe et l'Oscar du meilleur acteur dans un rôle principal en 1991. Il a également reçu un Golden Globe en 2006, en tant que meilleur acteur dans un second rôle pour la série Elizabeth I. En 2002, il a reçu un César d'honneur pour l'œuvre de sa vie. Depuis quelques semaines, on peut le retrouver dans la peau du personnage Ozymandias dans la série Watchmen de HBO.

Champs-Elysées Film Festival 2015: The Road Within gagne les faveurs du public

Posté par cynthia, le 17 juin 2015

The Road Within

Mardi 16 juin se tenait la cérémonie de clôture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas.  Alors que le nom du gagnant se faisait attendre tout le monde se posait la même question : "c'est où qu'on fait la queue?"

D'abord nous avons fait la queue du côté des VIP (bah oui il n'y avait rien de noté et puis à Ecran Noir on se considère toujours VIP!), puis nous nous sommes fait bousculer dans une autre file par les vigiles. Il faut noter que même si les organisateurs du festival sont des amours, ce n'est pas le cas des vigiles à l'entrée. D'accord, il y a des fans un peu bizarres qui campent devant le cinéma Publicis...

La crise de nerfs terminée nous nous sommes retrouvés enfin dans la salle... vide! Frustrés nous avons regardé à l'écran l'arrivée sur le tapis rouge de Sophie Barzyck en deuil (la faute à sa robe noir Famille Adams), accompagnée du créateur de mode à la chevelure de Thor Christophe Guillarmé (qui ne sait pas sourire), Emilie Dequenne, radieuse, aux côtés de Jeremy Irons en dandy anglais aussi classe que le personnage qu'il est, mais surtout Brent Emery et Gren Walls producteur et réalisatrice du grand gagnant The road within. Plus que mérité, ce film drôle, tendre et déroutant a séduit les festivaliers au point d'emporter le prix du public. On s'y attendait un peu vu l'âge moyen des spectateurs du Festival (18-35 ans).

Puis l'équipe du film Les bêtises est arrivée. Littéralement blasée par le manque de personne dans notre salle, les acteurs faisaient la même tête d'un fan de Game of Thrones devant le dernier épisode de la saison 5. Malgré ce choc visuel, l'équipe est  montée sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum à faire. "Je vous explique la salle une est blindée! On vous a mis là car vous êtes trop nombreux" dit Jonathan Lambert en voyant le peu de spectateurs présents. Merci Jonathan on se sent important maintenant.

Le film Les bêtises nous ayant remonté le moral, nous sommes partis sur le dancefloor du Club 79. La queue devant le Publicis, c'était de la rigolade à coté du regroupement devant le bar. Nous avons pu tout de même nous remplir de petits fours de temps en temps (c'était comme dans le Titanic, les hauts de la société étaient servis avant les autres) et nous dandiner sur la piste. La danse ou la manière suave de clôture un super festival rempli de bons films, de personnalités et de rencontres. Nous avons hâte d'être à l'année prochaine... en espérant que les vigiles soient plus aimables.

Palmarès
Prix du public: The Road Within de Gren Wells
Prix du public (court métrage américain): Sheherazade de Mehrnoush Aliaghaei
Prix du public (court métrage français): J'aurai pas dû mettre mes Clarks de Marie Caldera
Prix du jury lycéen: Shoot the Moon (L'usure du temps) d'Alan Parker
Prix US in Progress: Diverge de James Morison

Champs-Elysées Film Festival 2015: la leçon de cinéma de Jeremy Irons

Posté par cynthia, le 16 juin 2015

jeremy rionsLa quatrième édition du Champs-Elysées Films Festival a offert aux cinéphiles une rencontre de renom avec la masterclass de Jeremy Irons. L'acteur caméléon s'est prêté au jeu des questions-réponses tout en nous donnant une leçon de cinéma: chapeau bas!

Une file d'attente interminable, le vent, des gens qui tentent de doubler les moins attentifs, autant vous dire que cette masterclass a eu un air Cannois. Une fois à l'intérieur (et non sans des coups de griffes et de crocs) l'événement a commencé par la présentation détaillée de Jeremy Irons (merci Wikipédia) "passionné de théâtre depuis l'enfance", "Oscar du meilleur acteur pour Le mystère Von Bülow", ..."Les Borgias", "enchaîne blockbusters et films d'auteurs", "deux garçons", etc... puis le grand comédien arrive. Plus forts que pour une Danette, nous nous sommes tous levés afin de l'applaudir.

"On essaye en français sinon vous pouvez traduire la question" dit l'acteur avec un accent british à croquer! Mr Irons ne cessera de répéter durant sa prestation que son Français est exécrable, par modestie sans doute. Il parle à la perfection et nous fait autant rire dans la langue de Molière que dans la langue de Shakespeare. Écouter Jeremy Irons c'est comme écouter Père Castor... on est happé par ses histoires et autres anecdotes sans être rassasié.

Sa magnifique femme

Jeremy Irons a pris son rôle de président du jury du Festival très au sérieux. Là où de nombreux privilégiés auraient profité des hôtels et des soirées, l'acteur lui a préféré les salles obscures. "C'est une grande chance pour moi car en temps normal je ne vois pas les films. C'est un peu les vacances pour moi et ma femme!" Ah sa femme il en parle avec les yeux d'un adolescent qui vient de tomber amoureux. Lorsqu'il évoque son film Mirad dont il a été le metteur en scène, l'acteur n'oublie pas sa tendre moitié: "J'ai tourné un film pour la télévision britannique sur les réfugiés de Bosnie. J'étais très confortable bien plus que quand je suis comédien. J'ai d'ailleurs joué dedans aussi et ma performance était exécrable. Ma femme y était également, elle était magnifique!"

Son premier frisson

Magnifique, c'est aussi ce qu'il pense du cinéma. Son premier frisson il le doit au film Lawrence d'Arabie et aux yeux de Peter O'Toole "comment il fait ça? C'est vraiment magique avec ses yeux bleus...moi je suis brown, marron!" Nous ne savons pas si la version 2016 avec Robert Pattinson va lui plaire mais en tout cas il est fou de celle de David Lean. "Dans mes rêves jamais je n'aurai pensé être comédien...d'ailleurs je n'ai pas eu une passion pour le théâtre quand j'étais petit comme vous l'avez dit Sophie, pas du tout (théorie Wikipédia réfutée! Il ne fallait pas faire comme Marion Cotillard aux César)!"

Bohémien mais pas trop

"D'accord, reprend Jeremy Irons, j'ai fait du théâtre parce que c'est mieux que de travailler!" L'acteur nous a expliqué ensuite avec humour pourquoi il a choisi cette voie: "Quand j'étais à l'école...j'étais avec des gens ennuyants! Des gens qui veulent être militaires ou banquiers.. .le business ça m'emmerde! L'idée d'une carrière avec une promotion, puis une promotion et on retire et après on meurt... non pas pour moi, je veux être un Bohémien. Faire des voyages être en dehors de la vie... en dehors du monde." L'acteur nous explique ensuite qu'être entouré d'amis au coin d'un feu c'est la vie, que plus jeune, il voyageait avec sa guitare mais ne chantait pas bien, et qu'il s'est donc tourné vers le théâtre. "Avant le théâtre je pensais au cirque ou au carnaval mais quand j'ai vu qu'ils dormaient dans des petites caravanes... ouh je me suis dis non!"

Le cinéma rajeunit

"Le cinéma est difficile à "comparer" au théâtre. Pour le théâtre il faut jouer de la voix, pour le cinéma on pense, on écoute et lorsque l'on pense et on écoute, on sent. Les émotions se montrent avec les yeux car la caméra est très proche." Concernant ses connaissances du cinéma français, l'acteur affirme qu'il aime toutes sortes de cinéma car seul le langage corporel compte. "C'est naturel de jouer, ajoute-t-il, les enfants font ça et moi je suis un peu enfant! D'ailleurs quand je revois mes copains d'école je sens qu'ils sont beaucoup plus vieux que moi!"

Jeremy Irons semble attirer par les personnages les moins simples possible: un amant obnubilé par un homosexuel dans M.Butterfly, un père qui veut piquer la petite amie de son fils (Damage) et puis les blockbusters (Die Hard 3, Eragon, Sublimes créatures). Rien de simple, rien de parfait! "Je suis attiré par les personnages compliqués, confie l'acteur aux cinéphiles et journalistes hier durant sa masterclass. Tout le monde semble comme ça en réalité. Beaucoup de scénario montre le méchant d'un côté, le gentil de l'autre alors que je crois que nous avons tous une part de bon et de méchant. La vie c'est un effort dans la balance où il faut pencher davantage du côté gentil, je crois." Ensuite, il ajoute que "le rôle d'un film est d'introduire une situation aux spectateurs qui reste dans un environnement sécurisé: un cinéma, dans le noir, un voyage dans un autre endroit mais tout de même sécurisé." Il explique ainsi avec une philosophie déroutante que lorsqu'il joue un rôle il est en sécurité: "quand je joue un rôle, ce n'est pas la vie, car dans la vie il n'y a pas de règles. Au cinéma il y a le scénario qui me protège lorsque je joue."

Pas semblant

S'en suit pour nous un véritable cours de théâtre lorsque nous évoquons Faux semblants de David Cronenberg. Jeremy Irons nous montre comment il a incarné avec brio les rôles complexes de Eliott et Beverly, ses deux vrais jumeaux. "Je suis un peu masculin, je suis un peu féminin et j'adore les deux! (il se lève) Pour Eliott je mettais mon énergie ici (il désigne son front), alors que pour Beverly là (il désigne sa gorge). C'est très simple, les yeux changent uniquement." C'est ainsi qu'il nous rejoue presque une scène avec un jumeau invisible expliquant comment la caméra se déplace: une vraie leçon de cinéma! "Pour ce film, j'ai détruit tout un dressing room afin de trouver la force d'incarner les deux personnages".

Qu'importe le flacon...

Deuxième partie de cette masterclass, les questions des spectateurs "s'il vous plaît des questions intéressantes" dit Mr Irons en riant. C'est alors qu'une spectatrice se lève, prend le micro et pose sa question en hurlant dans l'engin (il faut l'éloigné de la gorge madame, ceci est un micro pas... je vais m’abstenir du reste, il y a peut-être des enfants qui nous lisent) "Vous seriez intéressé de passer derrière la caméra?" Bon visiblement cette dame ne sait pas que l'ignorance tue! "Merci pour cette question!" lui répond Jeremy Irons. C'est là qu'il explique qu'il a tourné un film pour la télévision (avec sa femme dedans) qu'il a adoré y être derrière mais qu'il y a tout de même des inconvénients. "Pour être metteur en scène parfois on met deux ans à faire un film...alors qu'en tant qu'acteur je peux tourner quatre films par jour...euh par an...par an et une fois, j'en ai fait sept dans l'année!" Mais il ajoute, comme pur briser nos rêves:  "Le tournage pour un comédien, c'est éprouvant et c'est pour ça que les comédiens boivent tout le temps! Moi je fais des mots croisés!"

N'oublions pas tout de même que Jeremy Irons a joué dans la série Les Borgias produite par Showtime...pour quelle raison ce passage au petit écran? "Et bien à cause de l'écriture! Les chaînes câblées américaines sont excellentes pour ça!" L'acteur évoque par exemple Mad Men produit par AMC. "Il y a 30 ans je m'étais dit non pas de télévision car tout le monde regarde le football sur l'autre chaîne, mais là les gens ont le choix!" Aujourd'hui "l'écriture télévisuelle est devenue bien meilleure. Les grands scénaristes y bossent tous maintenant. L'intérêt de travailler pour le petit écran, c'est que l'audience est grande et que les budgets sont conséquents".

DiCaprio

L'acteur termine cette masterclass avec une anecdote de tournage de L'homme au masque de fer à la demande d'un spectateur. "Sur le tournage Dicaprio (rire) je me souviens que c'était la fashion week (encore plus de rire) et il y avait plein de mannequins GORGEOUS. Le premier matin nous devions ouvrir la porte de la loge de Dicaprio car on avait besoin de lui sur le plateau. Il dort... il était détruit par la nuit!"

Champs-Elysées Film Festival 2015 : Opening night

Posté par wyzman, le 10 juin 2015

Mardi 9 juin se tenait la cérémonie d'ouverture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas. Alors que la compétition n'a pas encore commencé, tout le monde se posait la même question : allons-nous apercevoir Isabelle Huppert et/ou Gérard Depardieu ?

Je vous passe le suspense, aucun de ces deux-là n'était présent. Pourtant, Valley Of Love, en compétition au festival de Cannes, était le film d'ouverture de ce CEFF (pour les intimes). Ambiance. Pour compenser cette grosse déception, Guillaume Nicloux (le réalisateur) et Sylvie Pialat (la productrice) ont fait le déplacement et sont montés sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum.

Mais avant cela, quelques stars se sont prêtées - avec parfois beaucoup de mal, certes - au jeu du photocall devant un parterre de photographes enthousiastes. Un bon point pour eux. Parmi les stars notables, on retiendra bien évidemment les présidents de cette quatrième édition, Jeremy Irons et Emilie Dequenne, tous deux venus avec leur conjoint respectif et plutôt souriants malgré le bruit et les bourrasques de vent.

A côté, on a noté la présence de deux réalisateurs de films en compétition : Gren Wells avec The Road Within et Matthew Heineman pour Cartel Land. Si la première s'était mise sur son 31, le second a joué la carte de la décontraction, l'air de dire "mon joli sourire rattrapera le reste". Et le pire, c'est que ça a marché. Seul Tomer Sisley a réussi a lui faire de l'ombre sur le tapis rouge. Mais mon petit doigt me dit que c'est surtout la femme qui l'accompagnait qui a su capter l'attention de la foule et des journalistes. Eh oui, une robe aussi courte et un regard aussi vide, cela passe rarement inaperçu !

Seul vrai bonus : Benny Safdie, invité d'honneur que l'on ne pensait pas apercevoir avant demain, nous a très vite tapé dans l’œil... Mais trêve de plaisanteries, le Champs-Elysées Film Festival démarre aujourd'hui, et la compétition aussi !

10 raisons de ne pas louper le 4ème Champs-Elysées Film Festival

Posté par wyzman, le 6 juin 2015

Le mois de juin et les beaux jours sont enfin là et cela tombe bien, parce que le Champs-Elysées Film Festival aussi ! Après le festival de Cannes et son lot de bonnes et mauvaises surprises, c'est au tour du CEFF de venir ravir les cinéphiles français et étrangers. Et pour les derniers réticents, voilà 10 bonnes raisons de succomber à la magie des Champs !

  • Les présidents

Après Jacqueline Bisset et Bertrand Tavernier, c'est au tour de de la belge Emilie Duquenne et du britannique Jeremy Irons d'animer et d'enthousiasmer cette quatrième édition à coups de masterclasses et de sélections personnelles.

  • Les invités d'honneur

Qui pour succéder à Agnès Varda, Keanu Reeves, Whit Stillman et Mike Figgis, si ce n'est d'autres légendes vivantes ? Cette année, les réalisateurs William Friedkin (oui, oui, vous avez bien lu !), Alan Parker, les frères Josh et Benny Safdie ainsi qu'Euzhan Palcy relèveront le défi pour notre plus grand plaisir. Un conseil : ne ratez surtout pas leurs master classes !

  • La rétrospective William Friedkin

A 79 ans, le réalisateur de French Connection et de Killer Joe nous gratifiera de sa présence. Et pour les intéressés, sachez qu'avant la "nuit Friedkin" (avec diffusion à la suite de To Live and Die in L.A.Bug et The Exorcist) le vendredi 12 juin, l'Américain répondra à vos questions le mercredi 10 après la projection de Sorcerer.

  • Les longs métrages en compétition

En bon festival qui se respecte, le CEFF n'en oublie pas l'importance et l'intérêt d'une sélection de films en compétition. Cette année, parmi les longs métrages indépendants américains, on retrouve : 3 drames, 2 comédies dramatiques, 2 comédies et 2 documentaires. Sortez vos agendas, il est important de tous les voir !

  • Les courts métrages

Français ou américains, nombreux sont les élèves qui ont bien voulu soumettre leur court et peuvent d'ores et déjà être fiers d'avoir été sélectionnés. Comme pour les longs métrages indépendants, un Prix du Public sera remis lors de la cérémonie de clôture. Mais la petite nouveauté, c'est que HD1 diffusera le lauréat par la suite.

  • Les avant-premières

Que serait un festival de cinéma franco-américain sans quelques avant-premières ? Cette année, le récemment projeté à Cannes Valley of Love de Guillaume Nicloux fera l'ouverture tandis que Les Bêtises de Rose et Alice Philippon viendra refermer cette semaine de festival. Et entre les deux, nous aurons le plaisir de découvrir (au hasard) Daddy Cool de Mava Forbes, The Guard de Peter Sattler ou encore Spy de Paul Feig.

  • Les nouvelles sections parallèles

Pour palier à l'absence de Jury des Blogueurs, les organisateurs du CEFF ont eu la bonne idée de créer deux sections parallèles : Atmosphères urbaines (qui se focalisera sur des films tournés à ou à propos de Détroit) et Imaginaires américains (qui revisitera le thème du désert au cinéma).

  • Les séances spéciales

Trois documentaires, trois sujets différents (le VIH, l'éducation et Orson Welles) et autant de raisons d'aimer le cinéma et ses petites pépites bien cachées.

  • Les incontournables et autres redécouvertes

Quel meilleur cadre que la plus belle avenue du monde et ses 7 cinémas partenaires pour (re)découvrir des chefs-d'œuvre tels Le chanteur de jazz d'Alan Crosland, Citizen Kane d'Orson Welles, La prisonnière du désert de John Ford, Le bal des maudits d'Edward Dmytryk ou encore Pierrot le fou de Jean-Luc Godard ?

  • Le focus mode

Cette année, le CEFF mise tout sur Dior ! Grâce au documentaire Dior et moi de Frédéric Tcheng, le festival revient sur le difficile passage de témoin entre John Galliano et Raf Simons. A ne surtout pas manquer : le réalisateur sera là pour répondre à nos questions !

Le Champs-Elysées Film Festival aura lieu du 10 au 16 juin et pour plus d'informations (ainsi que le programme complet), direction le site internet de l'événement.

Champs-Elysées Film Festival 2015: Désert, Detroit, Dequenne et découvertes

Posté par wyzman, le 30 avril 2015

En bon cinéphile que vous êtes, vous avez certainement posé quelques jours de repos pour les prochaines semaines. En mai pour le Festival de Cannes et en juin pour le Champs-Elysées Film Festival. Si le premier a pour vocation de montrer le meilleur de la production internationale, le second n'a de cesse de nous faire découvrir des merveilles franco-américaines. Fier de ses 20 000 spectateurs présents l'an passé, le CEFF (comme l'appelle les intimes) revient pour une quatrième édition, du 10 au 16 juin prochain. Et pour ce nouveau cru cinématographique, la présidente Sophie Dulac et son équipe ont mis les petits plats dans les grands.

Au menu donc, des films en compétition (8 long métrages indépendants américains, 9 courts métrages américains et 13 courts métrages français), des sections parallèles (les Incontournables TCM Cinéma, les (Re)Découvertes, les séances Jeune Public), des événements (les soirées d'ouverture et de clôture, les avant-premières et les master class) ainsi que des journées professionnelles. Si tout cela ne change pas des éditions précédentes, intéressons-nous maintenant aux nouveautés.

A commencer par la présidence du festival. Si en 2014, Bertrand Tavernier et Jacqueline Bisset nous avaient fait l'honneur d'être parmi nous, cette année ce sont la belge Emilie Dequenne et le multi-récompensé Jeremy Irons qui nous accompagneront tout au long de cette semaine. Et ils ne sont pas venus les mains vides puisque chacun d'eux proposera une sélection de films qu'il affectionne dont Requiem for a Dream de Darren Aronofsky et La Cérémonie de Claude Chabrol.

Autre changement, la création de deux sections parallèles : Imaginaires américains et Atmosphères urbaines. La première est une sélection de films qui traitent du même thème, le désert en l'occurrence cette année. Cinq films seront proposés, dont Arizona Dream d'Emir Kusturica et Gerry de Gus Van Sant. Quant aux Atmosphères urbaines, il s'agit également d'une sélection de films où la mise en scène d'une ville est prépondérante. Pour ce premier essai, il s'agira de Détroit et vous pourrez y (re)voir des films tels que 8 Mile de Curtis Hanson ou encore Gran Torino de Clint Eastwood.

Mais soyez sereins, l'organisation du CEFF reste la même : tous les cinémas (circuits et indépendants) présents sur les Champs-Elysées sont partenaires du festival. Vous pourrez donc à nouveau flâner le matin au Gaumont Ambassade avant de vous ruer au Balzac et de finir au Lincoln, par exemple. Dès le 15 mai, le site de la Fnac mettra en vente les pass du festival (35€ pour les moins de 26 ans et 49€ pour les autres). Et il sera comme toujours possible d'en retirer à partir du 3 juin dans les salles de cinéma partenaires.

Finalement, le seul petit bémol de cette quatrième édition vient de l'absence du Jury des Blogueurs. Particularité des éditions précédentes, ce jury servait de relais entre l'avis du public et celui de la presse. Et qui dit pas de Jury des Blogueurs, dit pas de Prix des Blogueurs. Une perte que, nous l'espérons, les nouvelles sections parallèles et les différentes master class sauront combler.

En attendant le 9 juin et la soirée de lancement, les plus impatients d'entre nous peuvent d'ores et déjà trouver plus d'informations et la liste complète des films en sélection sur le site du Champs-Elysées Film Festival, la page Facebook, les comptes Twitter, Instagram et YouTube.

Jesse Einsenberg et Jeremy Irons rejoignent Superman/Batman

Posté par vincy, le 1 février 2014

jesse eisenberg

Warner Bros distille les nouvelles au compte-goutte sur le match Superman/Batman, qui sera réalisé par Zack Snyder. On sait désormais que le film a été reporté d'un an, le tournage étant repoussé au deuxième trimestre cette année. Son créneau du 17 juillet 2015 a été repris par Ant-Man (Disney) et un des projets autour de Peter Pan (Warner). Le distributeur veut envahir les écrans début mai 2016.

Cela n'empêche pas Warner de faire parler du film. D'autant qu'il faut effacer le mauvais buzz suscité par le choix de Ben Affleck dans le rôle de Batman (lire notre actualité du 23 août 2013). Et Henry Cavill en Superman est loin d'avoir complètement convaincu avec Man of Steel.

Vendredi 31 janvier, le studio a donc annoncé que Jesse Eisenberg (The Social Network, Insaisissables) sera le prochain Lex Luthor, le grand ennemi de Superman. Il succède à Gene Hackman (Superman, Superman II et Superman IV) et Kevin Spacey (Superman Returns). Depuis décembre, des rumeurs évoquaient Joaquin Phoenix dans le rôle du méchant.... Simultanément, on apprenait que Jeremy Irons sera chargé de succéder à Michael Gough et surtout Michael Caine dans le rôle d'Alfred Pennyworth, le majordome de Batman.

Le casting de Man of Steel reprend également du service, avec Amy Adams, récemment nominée à l'Oscar pour son rôle dans American Bluff, Laurence Fishburne et Diane Lane. Pour le rôle de Diana Prince/Wonder Woman, Warner avait déjà annoncé il y a quelques semaines son choix : l'actrice israélienne Gal Gadot (Fast and Furious 4, 5 et 6). L'ancienne mannequin a signé un contrat pour trois films avec le studio, qui comprend ce Superman/Batman, mais aussi le film de la Justice League et un sur Wonder Woman comme héroïne.