[On va tous au cinéma] La daronne (9 septembre)

Posté par redaction, le 1 juin 2020

Le pitch: Patience Portefeux est interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups. Lors d'une enquête, elle découvre que l'un des trafiquants n'est autre que le fils de l'infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère alzheimer. Elle décide alors de le couvrir et se retrouve à la tête d'un immense trafic ; cette nouvelle venue dans le milieu du deal est surnommée par ses collègues policiers "La Daronne". Surtout que Patience, qui s'occupait sans doute trop des siens, prend goût à l'aventure et renoue ainsi avec son passé mystérieux.

Le cast: Jean-Paul Salomé dirige Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, Farida Ouchani et Liliane Rovère.

L'atout: Comédie policière enlevée, La daronne offre un rôle sur mesure à Huppert qui brille enfin avec un personnage aussi décalé que léger. Le film a d'abord été annoncé pour le 15 juillet avant d'être décalé au 9 septembre.

La Daronne : Isabelle Huppert tourne pour Jean-Paul Salomé

Posté par wyzman, le 4 novembre 2018

Selon les informations du Film français, l’actrice de 65 ans débutera demain le tournage de la nouvelle comédie policière de Jean-Paul Salomé.

Film bientôt incontournable

Si l’on en croit les informations de nos confrères, le réalisateur de Je fais le mort débutera demain le tournage de son nouveau film La Daronne, adapté du roman d’Hannelore Cayre. Le scénario est co-écrit par les deux hommes.

Doté d’un budget de 5,8 millions d’euros, La Daronne raconte le quotidien précaire de Patience Portefeux (Isabelle Huppert), une interprète judiciaire franco-arabe qui travaille avec la brigade des Stups sur des écoutes téléphoniques. Le tournage, qui doit se dérouler du 5 novembre jusque fin 2018 en Île-de-France et à Oman, accueillera en son sein Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, Liliane Rovère, Farida Ouchani, Jade Nadja Nguyen, Youssef Sahraoui, Kamel Guenfoud et Iris Bry. La Daronne sera distribué par Le Pacte.

Commission européenne: La culture aux mains d’un proche du dirigiste Viktor Orbán

Posté par vincy, le 27 octobre 2014

La culture a un nouveau commissaire européen. Adoubé par les grands partis politiques, rejetés, notamment par des formations comme les écologistes. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a donné le poste au Hongrois Tibor Navracsics. Son portefeuille comprend également l'éducation, la jeunesse et les sports (on lui a retiré symboliquement la citoyenneté). Il est placé dans le bas de l'organigramme. C'est dire l'importance d'un tel portefeuille dans la nouvelle commission. Pourtant, le choix du commissaire n'est pas anodin à un moment où la culture européenne peine à se construire et se protéger.

Navracsics succède à Androulla Vassiliou. Pour résumer son parcours, il fut Ministre des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères de Hongrie en juin 2014, après avoir été Vice Premier ministre et Ministre de l'Administration publique et de la Justice de Hongrie entre 2010 et juin 2014. Il a débuté comme chef de cabinet de Viktor Orbán, président du Fidesz-MPSz, en 2003, avant d'être élu membre de l'Assemblée nationale de Hongrie en 2006.

Un cinéaste réputé qui voit son financement public amputé

Son parti le Fidesz est fondé sur le conservatisme et le protectionnisme économique, un mélange de traditionalisme et nationalisme. Côté culture, le parti a fait très fort. Pour ne parler que de cinéma, le gouvernement de Viktor Orbán a mis la main sur le Fonds national pour le film hongrois (17.6 millions euros de budget annuel), qui a récemment retiré son aide financière au prochain film de György Palfi.

Selon Le Monde, le fonds souhaitait imposer au cinéaste un réalisateur adjoint, en charge des scènes d’action. Le directeur du Fonds national pour le film hongrois, Andrew G. Vajna, ancien producteur de Rambo et Total Recall et désormais homme d’affaires à la tête de casinos en Hongrie, trouvait le projet trop artistique et manquant de scènes d’action. Ultra-libéral, il a été nommé pour financer des films populaires et divertissants. L'accent est mis sur les comédies, films d'aventures, l'animation.

De plus, le Fonds a décidé de conditionner ses aides en s'octroyant le droit de modifier la version finale après des projections tests. Pour l'instant quelques films ont réussi à recevoir des fonds publics, notamment White God, de Kornél Mundruczó, Grand prix du jury Un certain regard à Cannes cette année et candidat hongrois pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Heavenly Shift (meilleur film à Fantasporto), Land of Storms (sélectionné à Berlin) et Lily Lane sont passés entre les mailles du filet.

Béla Tarr en exil

Parallèlement, le régime hongrois a créé une Académie des cinéastes pour contrer l’Association des cinéastes, dont le président, Béla Tarr (lire notre actualité du 24 février 2012: Horizon sombre pour le cinéma hongrois : Bela Tarr mène la révolte). Tarr réside désormais à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine).

Régulièrement, lors de projections de films hongrois dans des festivals comme Berlin, le gouvernement hongrois envoie des représentants pour tracter ou discourir sur l'aspect fictif des films et corriger la vision des cinéastes, qui ne reflète pas, selon le régime d'Orbán, la Hongrie.

En 2013, le Festival du film hongrois, vitrine annuelle de la production nationale, a été annulé, pour la première fois depuis 1965, à cause du nombre insuffisant de films produits en Hongrie.

Le dirigisme dans ses pires excès. Le cinéma n'est pas le seul secteur mis sous la coupe du gouvernement: les médias, Internet, les manuels scolaires sont autant de domaines où l'Etat décide de tout contrôler.

On comprend mal le choix de Jean-Claude Juncker pour son commissaire à la culture. Une provocation qui risque de créer de sérieuses frictions avec les acteurs de la culture européenne, alors qu'ils se battent pour défendre des mécanismes de financements et pour maintenir l'exception culturelle.

La France, l'Allemagne et l'Italie interpellent l'Union européenne

À l'occasion d'une grande conférence sur l'audiovisuel à Rome, il y a quelques jours, Peter Dingues, de la FFA, Roberto Ciccuto, de l'Istituto Luce-Cinécittà et Jean-Paul Salomé, d'UniFrance, ont interpellé le Conseil de l'Union européenne sur l'avenir du 7e Art européen, rappelle Le film français. Ils constatent que "quelque chose à l'intérieur de ce système ne fonctionne plus, nous perdons du public." Ils s'interrogent: "A quoi ressemblera le cinéma européen dans dix ans ?"

"Responsables de la promotion de nos propres cinématographies, nous souhaitons afficher notre volonté de réfléchir ensemble pour soutenir notre production, renforcer nos coproductions, favoriser la diffusion de nos films en Europe et dans le monde" expliquent-ils. "Alors que le nombre de films produits n'a jamais été aussi élevé, nous regrettons qu'ils ne soient pas plus visibles au-delà de leurs frontières. Dans les salles, notamment les multiplexes, sur les chaines de télévisions publiques, sur les écrans et les plateformes numériques, nous constatons leur trop faible présence, hors de leurs frontières. Nous devons inverser cette tendance. C’est pourquoi l’augmentation de la fréquentation des films européens est une de nos priorités majeures. Un meilleur accès aux cinémas européens doit s'organiser et se décide au moment où les habitudes de consommation des films évoluent. Nous devons agir avant qu'il ne soit trop tard.
Au moment où une nouvelle commission se met en place, il nous semble urgent et nécessaire de réaffirmer la qualité, la valeur, l'attractivité, l'originalité du cinéma européen car nous refusons de le voir se fragiliser face aux films hollywoodiens
."

Ils proposent six pistes:
1 - Rétablir un dialogue constructif avec les élus et responsables européens,
2 - Renforcer la collaboration européenne dans l'écriture, le développement, la production et la distribution de nos films,
3 - Travailler, avec l'UE, à ce que, particulièrement, les chaines publiques assument leur responsabilité de diffusions des films européens non nationaux,
4 - Adapter la régulation et la réglementation aux médias numériques en assurant le maintien et la défense du droit d'auteur qui n'empêche en rien la diffusion des œuvres quel que soit leur support,
5 - Appliquer les mécanismes de régulation aux nouveaux opérateurs numériques qui profitent de leur dimension transnationale pour échapper à leur juste participation à la création audiovisuelle européenne,
6 - Mettre en place une politique commune contre la piraterie audiovisuelle.

Vaste chantier pour un Commissaire qui, jusque-là, a adhérer à un gouvernement hongrois qui, à défaut d'être sanctionné, est souvent condamné par différentes institutions pour une politique peu respectueuse des traités européens.

L’ARP élit Jean-Paul Salomé à sa présidence

Posté par vincy, le 5 juillet 2011

Le conseil d'administration de l'ARP (Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs) du 4 juillet a élu Jean-Paul Salomé (Belphégor) au poste de président. Il avait déjà occupé cette fonction entre 2007 et 2009 et succède ainsi à Radu Mihaileanu. Claude Lelouch est toujours président d'honneur et Michel Hazanavicius devient vice-président aux côtés de Dante Desarthe et Jean-Jacques Beineix.

Le bureau est composé de Michel Ferry, Costa Gavras et Cécile Telerman , tandis que les autres membres du Conseil d’Administration sont Patrick Braoudé, Christian Carion, Dominique Crèvecœur, Lionel Delplanque, Gérard Krawczyk, Jeanne Labrune, Philippe Muyl, Raoul Peck, Artus de Penguern, Jacques Richard, Coline Serreau et Abderrahmane Sissako

Parmi les nouveaux noms qui ont rejoint la société, il y a Julie Bertuccelli, Mathieu Amalric, Thomas Langmann, Olivier Nakache et Eric Tolédano, Julien de Casabianca, Cyril Gelblat, Stéphane Kazandjian, Emmanuel Laurent mais aussi quelques figures hors de nos frontières comme Cristian Mungiu, Frédéric Sojcher, Jaco van Dormael,  Vladimir Perisic et Gao Xingjian.

Mediator, Edouard Stern : le cinéma français s’empare de l’actualité

Posté par vincy, le 7 janvier 2011

Après le tournage de l'ascension de Nicolas Sarkzoy (La conquête, qui devrait être présent à Cannes) et alors que deux pré-productions sur l'Affaire Bettencourt sont en cours, le cinéma français va s'intéresser à deux autres faits d'actualité.

Tout d'abord le Médiator. Ce médicament des Laboratoires Servier qui aurait empoisonné au moins 500 victimes fait l'objet d'un scandale sanitaire depuis la publication d'une document du Dr Irène Frachon en juin dernier, inspire Jean-Paul Salomé qui envisage l'écriture d'un "thriller médical". La médecin qui a étudié les risques du médicaments serait interprété par Sophie Marceau, avec qui il a déjà tourné Belphégor et Les femmes de l'ombre.

Ensuite, l'affaire Edouard Stern, du nom de ce banquier de l'élite qui a été assassiné par sa maîtresse après une longue liaison érotique sado-masochiste. Hélène Fillières (la série télévisée Mafiosa) en fera son premier film, qui sera tourné en octobre.  Sévère, adapté du roman homonyme de Régis Jauffret (attaqué en justice pour atteinte à la vie privée par la famille du banquier), sera interprété par Benoit Poelvoorde et Laetitia Casta.

Le CNC a un nouveau Président, la Commission de l’avance sur recettes aussi

Posté par vincy, le 15 décembre 2010

Véronique Cayla, Présidente du CNC, a procédé à l'un de ses derniers actes (il restera les voeux fin janvier) de son mandat, qui s'achèvera en mars, quand elle remplacera Jérôme Clément à la tête d'ARTE.

Elle a nommé l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens (P.O.L.), ancien président de la SCELF (Société Civile des Editeurs de Langue Française), qui initia le Marché des droits (audiovisuels et littéraires) au salon du livre de Paris, à la présidence de la commission d’avance sur recettes pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2011. Il succède ainsi à Florence Malraux, nommée depuis juillet 2009.

La commission d’avance sur recettes est composée de trois collèges siégeant séparément, de trois vice-présidents et de 25 membres titulaires. Le président est commun aux trois collèges.

Selon le communiqué du CNC, le premier collège est compétent pour examiner les demandes d’avances avant réalisation présentées pour une première œuvre cinématographique de longue durée d’un réalisateur. Le deuxième collège est compétent pour examiner les demandes d’avances avant réalisation pour des œuvres de réalisateurs ayant réalisé déjà au moins un long métrage. Le troisième collège est compétent pour examiner les demandes d’avances après réalisation. (Liste en fin d'article).

Parmi les nouveaux entrants, on note l'écrivain cinéaste Virginie Despentes, le producteur Charles Gillibert (MK2), les réalisateurs Jean-Paul Salomé et Laetitia Masson, la productrice distributrice Fabienne Vonier ainsi que son confrère Michel Saint-Jean, les actrices Marilou Berry et Julie Delpy.

Le même jour, le Conseil des Ministres a entériné la nomination d'Eric Garandeau pour remplacer Cayla à la Présidence du CNC. Conseiller culture de Nicolas Sarkozy depuis 2008, inspecteur des finances, il est aussi un ancien du CNC où il avait exercé comme directeur financier.

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Au titre du premier collège : Vice-Président : Mme Miléna Poylo
M. Malik Chibane
Mme Florence Colombani
M. Charles Gillibert
M. Yannick Kergoat
Mme Laïla Marrakchi
M. Jean-Bernard Pouy
Mme Régine Vial

Au titre du deuxième collège : Vice-Président : M. Michel Saint-Jean
M. Karim Boukercha
Mme Virginie Despentes
M. Christophe Honoré
Mme Laetitia Masson
M. Jean-Paul Salomé
Mme Fabienne Vonier
M. Ariel Zeitoun

Au titre du troisième collège : Vice-Président : Mme Christine Gozlan
M. Sébastien Beffa
Mme Marilou Berry
M. Emmanuel Burdeau
M. Dante Desarthe
Mme Maïla Doukouré
Mme Alante Kavaïte
Mme Laura Koeppel
M. Eric Lagesse
M. Olivier Lorelle
Mme Anne Wiazemsky
Mme Françoise Widhoff

De nouveaux membres suppléants (en gras dans la liste) font également leur entrée au sein de la commission pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2011 :

Mme Caroline Champetier
M. Olivier Charvet
Mme Emilie Deleuze
Mme Julie Delpy
M. Jérôme Dopffer
Mme Laetitia Fèvre
Mme Marie Genin
Mme Fabienne Godet
M. Olivier Gorce
M. Benoît Graffin
Mme Baya Kasmi
Mme Anna Novion
Mme Claire Paoletti
M. Benoît Quainon
Mme Axelle Ropert
Mme Céline Sciamma

Grondin, Janssen et Barkin dans Le Caméléon

Posté par vincy, le 22 février 2009

marc andre grondinJean-Paul Salomé a choisi son trio de comédiens pour son premier thriller en langue anglaise. L'adaptation du livre de Christoph D'Antonio, Le Caméléon (publié en 2005 chez Télémaque), sera aussi le premier film en anglais pour Marc-André Grondin, révélé dans C.R.A.Z.Y. et adoré dans Le premier jour du reste de ta vie, pour lequel il est nommé meilleur espoir masculin aux César. Il sera entouré de Ellen Barkin (Sea of Love, Ocean's 13), qui jouera sa mère, et de Famke Janssen (GoldenEye, X-Men, Taken), en agent du FBI.

L'histoire raconte la vie de Frédéric Bourdin, né en 1974, qui assumait 39 identités différentes, et usurpées. Il adorait emprunté les dientités d'adolescents disparus. Il a été condamné aux Etats-Unis (6 ans) puis en France (6 mois). Depuis il s'est rangé.

Salomé a notamment réalisé Belphégor, Arsène Lupin et Les femmes de l'ombre.