Le 13 juin, passez une journée à Téhéran à la Cinémathèque

Posté par Claire Fayau, le 11 juin 2010

une journee a teheran cinematheque francaiseAvec Une journée à Téhéran, la Cinémathèque vous propose un voyage en Iran et plus précisément une journée à Téhéran. Le cinéma iranien, vivant et créatif, est souvent le reflet d'une actualité brûlante (voir nos articles sur les réalisateurs Panahi ou Ghobadi). Kiarostami, la famille  Makhmalbaf, sont des réalisateurs internationalement connus. Une nouvelle vague de réalisateurs commencent à se faire remarquer.

La Cinémathèque nous propose une sélection de douze films (parmi lesquels Persépolis, Les Chats Persans ou encore le tout récent Téhéran ...). Mais l'événement sera incontestablement la rencontre entre l'avocate  et prix Nobel de la paix Shirin Abadi et  le scénariste Jean-Claude  Carrière (qui fait une apparition dans Copie Conforme dAbbas Kiarostami).

Il ne faudra pas manquer la table ronde "le cinéma iranien aujourd'hui" en présence des réalisateurs Sou Abadi, Bahman Ghobadi, Nader T. Homayoun, Rafi Pitts et Marjane Satrapi.

Les enfants ne seront pas oubliés avec la projection du  film Le Miroir de Jafar Panahi, et des ateliers.

Un déjeuner persan sur l'herbe et des animations musicales sont aussi prévues.  Le 13 juin , ce sera  l'occasion de (re)découvrir des œuvres d'art et d'en savoir un peu plus sur la culture iranienne. Et de célébrer l'Iran qu'on aime, celui qui aspire à la liberté en qui résiste à son régime illuminé par l'art, les manifestations et la communication.

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Tout le programme sur le site de la Cinémathèque française

Revoir Borsalino : le film sort enfin en dvd

Posté par MpM, le 20 novembre 2009

Borsalino, Delon et BelmondoPresque quarante ans après sa sortie, Borsalino est enfin disponible en dvd ! Le film de Jacques Deray, qui n'avait jamais été commercialisé sur support VHS pour des raisons de droits, est célèbre pour réunir à l'écran les deux méga-stars de l'époque, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo.

Les deux acteurs y sont Siffredi et Capella, deux petites frappes qui font leur chemin dans le milieu Marseillais des années 30. Malgré une rivalité bien réelle (le contrat stipulait qu'ils auraient chacun un rôle strictement équivalent, avec un nombre de scènes identique), leur duo fonctionne à merveille : d'un côté Delon, costume impeccable, raie au milieu, air plus félin que jamais, l'élégance et la froideur incarnées ; de l'autre Belmondo et sa gouaille inimitable, insouciant et léger, comme un enfant à qui l'on offre le monde.

Il faut revoir le film rien que pour eux, et aussi parce qu'il semble n'avoir pas pris une ride.Borsalino dvd

En plus, pour marquer le coup, la Paramount a réalisé une édition collector proposant aussi bien des images d'archives (reportage sur le tournage en 1969, interviews des acteurs à la sortie du film...) que des bonus tournés spécialement pour l'occasion.

Jean-Claude Carrière (co-scénariste) et Eugène Saccomano (auteur du roman Bandits à Marseille dont est tiré le scénario) y racontent la genèse de Borsalino ; Michel Bouquet, Nicole Calfan ou encore Catherine Rouvel se souviennent du tournage ; Claude Bolling (compositeur) parle du thème musical qui a fait le tour du monde ; Michel Drucker (qui avait assisté au tournage) et Agnès Vincent-Deray (compagne du réalisateur) rendent hommage à Jacques Deray et enfin Alain Delon livre ses souvenirs sur l'aventure du film, qu'il produisit.

Soit deux heures de documents inédits pour prolonger le plaisir, et la nostalgie qui va avec...

Une leçon pas comme les autres

Posté par Morgane, le 4 juillet 2008

pariscinema_carriere.jpgHier, Paris Cinéma s’est offert rien moins que Jean-Claude Carrière dans le rôle du professeur. Face à Michel Ciment (critique de cinéma et directeur de la publication de la revue Positif), le débat fut fort intéressant et très riche en anecdotes.

La discussion débute de manière très détendue sur les différences entre l’adaptation d’un roman ou d’une pièce de théâtre au cinéma. Pour Jean-Claude Carrière, la différence majeure réside dans le fait que « le dialogue d’un roman est fait pour être lu alors que le dialogue de théâtre est fait pour être entendu » comme le disait si bien Mankiewicz. Dans le cadre de l’adaptation d’une pièce de théâtre, contrairement à un roman, un travail de dramaturgie a déjà été fait. De plus, la lecture en est bien distincte. « Lorsqu’on lit un roman pour en faire un film, on cherche le film en transparence ».

Michel Ciment a, par la suite, dirigé la conversation vers le métier de scénariste et les différents types de scénaristes. Il y en aurait donc trois : celui qui envoie un scénario à un studio, celui qui reçoit une commande de scénario de la part d’un producteur et celui qui travaille main dans la main avec le metteur en scène. Vous l’aurez deviné, Jean-Claude Carrière appartient à cette dernière catégorie. Selon lui, « un scénariste doit être un cinéaste [car le scénario] n’est pas la dernière étape d’un travail littéraire mais la première étape d’un travail cinématographique ».
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Marion, future Marianne?

Posté par vincy, le 1 juillet 2008

Triplé gagnant pour l'actrice Marion Cotillard. Elle rentre dans Le Petit Larousse 2009, aux côtés de Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Pierre Arditi, Brad Pitt et même Al Gore.

Elle entre aussi dans le collège électoral des Oscars (6 000 membres). 105 personnalités y font leur entrée, de Josh Brolin à Jet Li, de Sergei Bodrov à Jason Reitman. Jean-Claude Carrière, Philippe Pollet-Villard, Didier Lavergne rejoignent aussi ce collège qui compte, entre autres, Deneuve, Adjani, Aimée...

Enfin selon un sondage paru dans Sélection du Reader's Digest, elle est la personnalité féminine qui incarne le mieux la France (selon 27% des 1000 personnes interrogées, de 15 à 64 ans). Elle devance ainsi les comédiennes Sophie Marceau et Catherine Deneuve. Côté hommes, c'est Dany Boon qui arrive en tête, largement devant Jamel Debbouze, Gérard Depardieu et Alain Delon.

Paris fait son cinéma

Posté par MpM, le 30 juin 2008

Paris cinéma

Pour la 6e année consécutive, la capitale s’apprête à vivre dix jours durant au rythme de 24 images par seconde. Le Festival Paris cinéma, qui a attiré l’an dernier plus de 66 000 spectateurs uniques, est en effet de retour avec toujours plus de films, de séances en plein air, d’hommages, de rétrospectives, de débats et de rencontres. Parisien ou de passage, petit ou grand, cinéphile ou néophyte, à chacun sa manière de vivre le festival.

Ainsi les festivaliers les plus exigeants et les plus curieux se régaleront avec la compétition internationale, véritable panorama de la production cinématographique actuelle. Pour compléter, ils ne manqueront sous aucun prétexte la rétrospective du cinéma philippin (méconnu et pourtant extrêmement dynamique) qui propose en tout une quarantaine d’œuvres pour la plupart inédites en France.

Plutôt désireux de faire le plein de films avant l’été et de découvrir avant tout le monde les sensations des semaines à venir ? Les nombreuses avant-premières (qui comptent énormément de films sélectionnés à Berlin ou Cannes) sont prévues pour vous ! Au programme, la palme d’or 2008, Entre les murs de Laurent Cantet, la caméra d’or, Hunger de Steve McQueen, Les bureaux de Dieu de Claire Simon, prix de la SACD ou encore Be Happy (Happy-go-lucky), le pétillant dernier opus de Mike Leigh, qui a valu à son actrice Sally Hawkins un ours d’argent bien mérité.

Et ce n’est pas tout ! Ceux qui aiment faire le tour d’un artiste seront comblés par les intégrales Brillante Mendoza (réalisateur philippin dont le dernier film, Serbis, était en sélection officielle à Cannes) et Aki Kaurismäki ainsi que par les rétrospectives consacrées à Nathalie Baye (en 23 films), Ronit Elkabetz (ses 9 rôles les plus marquants), Jean-Claude Carrière (15 films et une leçon de cinéma) et Joseph Kuo (2 soirées exceptionnelles; dont une leçon de cinéma). Sans oublier l’un des temps forts principaux,  la soirée hommage rendue à David Cronenberg à l’occasion de la création mondiale de l’opéra The fly au théâtre du Châtelet.

Et les enfants dans tout ça ? Paris cinémômes leur propose "un été au vert", un programme de quinze films leur permettant de se sensibiliser de manière ludique aux questions écologiques d’aujourd’hui ainsi que des ateliers autour du film U, du conte ou encore de la bande-son de cinéma. Mais il n’est pas non plus interdit de les emmener à l’un des différents ciné-concert organisés autour d’Ernst Lubitsch (quatre films rares du cinéaste accompagnés par une musique interprétée live).

Et enfin, pour les plus studieux, Paris cinécampus, l’université d’été du festival, propose chaque jour des tables rondes, des rencontres ou encore des ateliers sur des thèmes aussi différents que les coproductions en Europe, la restauration de Lola Montès, le cinéma sur internet, les seconds rôles... Pour tous les goûts, on vous dit !

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Du 1er au 12 juillet
Tarifs, horaires et programmation sur www.pariscinema.org