Cinq ans de réflexion et une heure et demi de déjà vu

Posté par cynthia, le 1 août 2012

L'histoire : À première vue, Tom et Violet sont faits l'un pour l'autre. Célébrité gastronomique pour monsieur et brillante chercheuse pour madame, ce couple vit d'amour, de rire et de romance jusqu'à ce que les péripéties de la vie s'en mêlent: Tom veut réaliser son rêve d'avoir son propre restaurant, alors que Violet se voit offrir une mutation.

Notre (très bref) avis : Réaliser par le réalisateur d'Americain Trip, cette comédie romantique est si prévisible que l'on finit par s'ennuyer même si les gags sont au rendez-vous. Le couple qui se forme avec un train de retard sur le spectateur, les situations loufoques déjà vues dans d'autres comédies, le changement de comportement de l'un et de l'autre face aux épreuves... tout porte à croire que cinq ans de réflexion n'est qu'un ersatz de comédies américaines.

Registre très connu pour Jason Segel qui se comporte d'ailleurs à peu près comme son personnage dans How I met your mother (et toutes ses autres comédies) : jeu linéaire sans aucun relief particulier. Heureusement, le charme britannique et la douceur de la talentueuse Emily Blunt sauve la donne et fini même par nous faire oublier ce navet. Cependant, après une série de déconvenues au Box office, il ne faudrait pas que l'actrice enchaîne trop longtemps les mauvais films romantiques. Sinon elle risque de lasser ses plus fervents fans.

On est très loin des standards minimums du genre...

I Love You Man, ou comment faire ami-ami

Posté par Morgane, le 29 juillet 2009

iloveyouman.jpg«- Et je fais comment moi pour me faire des amis ? »

L’Histoire : Peter Klaven se fiance avec Zooey et réalise alors qu’il n’a aucun ami assez proche pour être son témoin. Toujours entouré de filles, Peter se lance donc à la recherche d’un ami…jusqu’au jour où il croise le chemin de Sydney Fife…

Ce qu’on en pense : Le duo Paul Rudd/Jason Segel, qui s’était déjà croisé dans le film Sans Sarah, rien ne va, se reforme ici et se transforme en véritable couple d’amis. Après avoir écumé plusieurs rendez-vous masculins infructueux donnant lieu à certaines scènes censées être drôles, le film se met véritablement en marche lorsque Peter, agent immobilier sérieux, rencontre Sydney, adulescent extraverti.

Les comédies de ce type nous ont jusqu’alors habitué à parler de sexe, de couple, de mariage et d’amitié entre filles… Ici, I love you man nous entraine sur les traces délicates de l’amitié masculine. Les clichés sont toujours présents mais John Hamburg a su mêler et bien doser l’aspect parfois grivois et drôle avec le côté touchant de cette amitié virile. On est alors loin des geeks célibataires d’En cloque mode d’emploi. I love you man, à l’inverse, se propose de dépeindre l’amitié entre deux hommes que l’on pourrait qualifier de « sensibles », qui s’autorisent à communiquer leurs sentiments et à parler d’autre chose que de cul.

Néanmoins, la pente savonneuse rattrape certaines scènes qui passent alors du drôle au lourd et l’on regrette le manque d’épaisseur des personnages. L’idée d’origine aurait mérité plus d’approfondissement. Mais I love you man reste un bon moment, au sujet quelque peu original et se finissant par une très belle déclaration…d’amitié (ça change !).