Jamie Foxx incarnera Spawn

Posté par vincy, le 2 juin 2018

Depuis 6 ans, la carrière de Jamie Foxx est assez inégale. En second-rôle il s'en sort bien en méchant (Amazing Spider-Man 2) ou en salaud (Baby Driver). En solo, c'est une autre histoire, il enchaîne les semi-échecs. L'acteur oscarisé espère retrouver de sa popularité avec Spawn, adaptation du célèbre comics.

Une première adaptation avait déjà été réalisée en 1997 par Mark Dippé avec Michael Jai White, John Leguizamo et Martin Sheen. Le film avait rapporté 90M$ de recettes dans le monde.

Là, le projet semble plus ambitieux. D'une part c'est le créateur de la bande dessinée, le canadien Todd McFarlane, illustrateur et auteur pour Marvel (notamment Amazing Spider-Man), qui fera ses premiers pas de réalisateur. D'autre part, le budget est modeste (aux alentours de 10-12 millions de $ selon Deadline), ce qui limitera le risque financier.

Spawn est un des personnages les plus mutiques et les plus trash dans l'univers des comics. Membre d'une unité spéciale de la CIA, trahi par son mentor, il est assassiné lors d'une mission et se retrouve aux enfers. Il pactise alors avec le Diable pour revenir sur terre.

L'idée, selon le créateur de Spawn est d'en faire un film horrifique, très noir. Todd McFarlane veut réaliser une trilogie super-surnaturelle avec son homme-fantôme, sans forcément raconter les origines du héros.

Après Ray Charles, Jamie Foxx veut incarner Mike Tyson

Posté par vincy, le 31 juillet 2014

En incarnant Ray Charles, il avait gagné un Oscar. Jamie Foxx est prêt à endosser un deuxième personnage mythique de l'Amérique contemporaine : Mike Tyson. La boxe et Hollywood c'est une grande histoire d'amour. Raging Bull, Rocky, Million Dollar Baby, Cinderella Man, Ali, Nous avons gagné ce soir, Marqué par la haine, La dernière chance, The Fighter... tous les acteurs rêvent d'un rôle de boxeur.

Jamie Foxx est donc prêt à monter sur le ring selon les informations de Variety pour un biopic écrit par Terence Winter (Broadwalk Empire, Le Loup de Wall Street).

Pour l'instant, le comédien porte le projet à bout de bras, sans studio derrière lui. Nul ne doute qu'avec un film autour d'une légende des années 80/90, à la fois champion exceptionnel et personnalité controversée, violeur condamné à six ans de prison et homme dévasté par la mort de sa fille, devrait intéresser Hollywood. Aujourd'hui, il fait des One Man Show, a publié ses Mémoires, passe au cinéma dans quelques caméos.

Jamie Foxx, récemment à l'affiche du deuxième Amazing Spider-Man en Electro, sera dans les salles avec Horrible Bosses 2 en novembre et l'adaptation de la comédie musicale Annie pour les fêtes.

Leonardo DiCaprio et la malédiction des Oscars

Posté par cynthia, le 4 mars 2014

leonardo dicaprio matthew mcconaughey oscars 2014À 39 ans, l'une des plus grandes stars hollywoodiennes (depuis près de 20 ans) et l'un des acteurs les plus respectés a (encore) vu l'Oscar lui passé sous le nez. Pour la quatrième fois, Leonardo DiCaprio n'a pas pu monter sur la scène et brandir la statuette du vainqueur. Matthew McConaughey lui a été préféré pour <Dallas Buyers Club.. Malédiction?

Tommy Lee Jones

La maudite histoire de Leonardo Dicaprio et de la (tant convoitée) statuette dorée a débuté en 1994. L'acteur, alors âgé de 19 ans fut nommé pour l'Oscar du meilleur second rôle suite à son interprétation (spectaculaire) du jeune frère intellectuellement retardé de Johnny Depp dans le film Gilbert Grape. Sa prestation était tellement forte que de nombreuses personnes s'arrêtaient dans la rue souhaitant lui venir en aide en pensant qu'il souffrait vraiment d'une déficience mentale. Malgré cette anecdote, l'académie préfère donner l'Oscar à l'acteur Tommy Lee Jones pour Les fugitifs. Le vétéran plutôt que le novice. La quête de l'Oscar ne fait que commencer...

Après plusieurs films indépendant, Leonardo Dicaprio est découvert par le grand public en 1996 dans l'adaptation moderne et originale de Romeo + Juliette. Un an plus tard, il devient une star planétaire (ainsi que le fantasme de toute une génération) en incarnant le rôle du romantique Jack Dawson dans Titanic. Si le film devient l'un des films les plus oscarisé de l'histoire, avec 11 statuettes, Leo ne reçoit aucune nomination. Premier choc et même premier scandale.

Se faisant littéralement diabolisé par les médias à cause de la Leo-mania (imaginez juste l'effet One Direction puissance 1000 et vous obtiendrez son quotidien), l'acteur poursuit sa carrière tranquillement (L'homme au masque de fer,Celebrity), puis prend une année sabbatique avant de renaître tel le phœnix. Dans les années 2000 il travaille avec les plus grands réalisateurs. Il est quand même oublié pour Gangs of New York et Attrape-moi si tu peux deux ans auparavant.

Jamie Foxx et Forest Whitaker

Il retrouve Scorsese, dont il devient l'égérie, pour The Aviator. Cette fois l'acteur est nommé dans la catégorie meilleur acteur pour avoir incarné l'un des personnages les plus emblématiques du cinéma américain, Howard Hugues. Crise de larmes, hypocondrie et jeu époustouflant ne suffiront pourtant pas à séduire la galerie face à la prestation de Jamie Foxx dans Ray. Leonardo DiCaprio repart bredouille, les larmes aux yeux, dépité, persuadé que sa notoriété et son talent suffisaient pour être oscarisé.

Entre quelques conquêtes de Victoria's secret, Leonardo Dicaprio tourne et confirme, film après film, à quelque point il est un grand acteur (incompris?). En 2007, il bluffe en incarnant le rôle d'un trafiquant de diamant dans Blood Diamond. A la Meryl Streep, il prend même l'accent africain et reçoit une troisième nomination pour l'Oscar du meilleur acteur dans un film de genre (entre action, aventure et cinéma engagé). On pourrait croire que sa double présence à l'écran cette année-là (avec Les infiltrés) serve sa cause. Mais, jamais deux sans trois : c'est l'acteur Forest Whitaker, certes impressionnant, qui l'emporte pour Le dernier roi d'Écosse. Le sortilège va-t-il prendre fin?

Leonardo Dicaprio est un immense acteur. Il est également populaire. C'est aussi un bon producteur. Mais on va bientôt finir par croire qu'il est mal aimé à Hollywood. Intense et dramatique dans Les noces rebelles, il est zappé en 2008. Sa formidable incarnation de John Edgar Hoover dans J.Edgar de Clint Eastwood en 2011 est toute autant snobée par l'Académie. Ce fut, après Titanic, un deuxième choc (médiatique). Et on pourrait évoquer Inception ou Django Unchained : il n'est même pas cité.

Matthew McConaughey

Rebelote cette année, l'acteur est nommé pour le film Le loup de Wall Street de Martin Scorsese. Cette fois on y croît en se disant qu'ils vont quand même, enfin, récompenser la star. Le jeu est ouvert : il s'agit même de l'une des rares catégories où il existe un peu de suspenses. Matthew McConaughey était le rival le plus sérieux : il a remporté la plupart des prix d'interprétation cet hiver. On sait aussi que les votants aiment les transformations physiques, les rôles qui défient le simple jeu. Et puis, il y a également Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave) qui incarne toutes les nuances d'un homme subissant la dure loi de l'esclavage. Mais on sait aussi que les Oscars, parfois, sont un peu irrationnels. On peut récompenser davantage une carrière qu'un rôle, remercier une star pour services rendus à l'industrie plutôt qu'une performance singulière. Le problème est que McCoonaughey cumulait un peu tout cela, en plus d'un statut de revenant (et Hollywood aime les come-backs).
Conscient de toutes ces "données", l'acteur décide de changer de stratégie : jusque là très distant avec le "lobbying" pré-Oscars, il n'hésite plus à donner des interviews, participer à des tables rondes professionnelles, fouler les tapis rouges des différentes cérémonies, construire une image de vainqueur potentiel. Il passe d'outsider à oscarisable. Les médias américains vont jusqu'à évoquer que c'est peut-être la bonne année pour DiCaprio.

En vain. Il manque une nouvelle fois la statuette et ne peut même pas se consoler sur le "selfie" (autoportrait) de Bradley Cooper qui a été twitté plus de 3 millions de fois à travers le monde.

Redford, Clift, Grant, Cotten, et confrères

Internet préfère en rire. Il est vrai que si l'acteur n'a toujours pas ce qu'il mérite, il n'en est pas moins devenu le roi du gif animé concernant cette malédiction autour des Oscars. Gags, parodies : des véritables perles interactives montrant avec humour cette injustice circulent sur le net depuis quelques années. Leonardo sans Oscars, c'est devenu une habitude. On se demande même si le jour où il l'aura, les quatre chevaliers de l'apocalypse ne vont pas faire une descente sur Hollywood.

On a conscience que DiCaprio n'a pas besoin d'un Oscar. Les Oscars auraient davantage besoin d'inscrire un DiCaprio dans ses annales. Après tout, ils sont nombreux à ne pas l'avoir reçu et à être restés dans le Panthéon hollywoodien : Warren Beatty, Charles Boyer, Richard Burton, Montgomery Clift, Cary Grant, Marcello Mastroianni, Peter O'Toole, Robert Redford ont tous été nominés et jamais récompensés. Certains (Pacino, Newman, Jeff Bridges, Henry Fonda) ont attendu quelques décennies avant de l'obtenir.
Et n'oublions jamais que les Oscars n'ont jamais nominé Richard Gere, Joseph Cotten, Jim Carrey, John Barrymore, Donald Sutherland, Edward G. Robinson, Danny Glover, Steve Martin, Malcolm McDowell, Dennis Quaid ou Bruce Willis.

Deauville 2013 – Roland Emmerich ne pense pas que les fiascos de l’été remettent « en question la production de ce genre de film. »

Posté par kristofy, le 2 septembre 2013

channing tatum jamie foxx roland emmerich

En l’espace de quelques mois deux films se sont  concurrencés sur le même sujet : l’attaque de la Maison Blanche et du président des Etats-Unis : La chute de la Maison Blanche (Olympus has fallen) sorti en salle en mars, avec succès (99M$), et White House Down (littéralement La chute de la Maison Blanche), lourd fiasco estival aux USA (72 M$). Il s’agit d"un pitch très similaire sur la base d'un film d’action qui reprend la bonne vieille recette du succès Die Hard (Piège de cristal) : ici un héros musclé qui était là par hasard va se battre seul contre tous pour sauver le président (et même le monde, puisque c’est du cinéma américain). Les deux films sont quasiment identiques sur le papier, mais leur idéologie diffère grandement…

Antoine Fuqua vs. Roland Emmerich

- Olympus has fallen, réalisé par Antoine Fuqua : Le héros est un acteur de catégorie B, Gerard Butler, le président est blanc (Aaron Eckhart), l’ennemi est extérieur avec des terroristes de Corée du Nord dont le plan consiste à envoyer tout l’arsenal nucléaire américain sur des cibles américaines pour détruire les Etats-Unis... Le film est orienté vers les Républicains (George W Bush) avec un scénario plutôt impérialiste, le discours de fin sur fond de bannière étoilée laisse comme dernier souvenir « Nos ennemis voulaient mettre à bas un mode de vie, ils voulaient corrompre notre foi, ils voulaient piétiner notre liberté, plus fort et plus unis notre heure est venue pour notre chance de guider le monde libre, puisse Dieu nous bénir et puisse Dieu bénir les Etats-Unis d’Amérique »… Amen.

- White House Down, réalisé par Roland Emmerich : Le héros est une star triomphante au box office, Channing Tatum, le président est noir (Jamie Foxx), l’ennemi est intérieur avec des Américains "suprémacistes" et des conglomérats militaires nationaux qui veulent un coup d’état pour ensuite détruire l’Iran… Le film est orienté vers les Démocrates (Barack Obama) avec un scénario plutôt progressiste qui débute par un discours télévisé proposant un traité de paix avec l’Iran : « Nous allons retirer toutes les troupes américaines stationnées au Moyen-Orient, ne répétons pas les erreurs que nous avons commises dans le passé, Dieu sait si j’ai fait des erreurs moi-même, si nous en finissons avec cette spirale de violence nous montrerons au monde que la plume est plus puissante que l’épée […], ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir un peu moins d’ennemis »… Alléluia.

Au-delà des considérations politiques qui sont à la base des complots qui fondent les deux films, White House Down s’impose comme un meilleur film d’action avec un maximum de scènes spectaculaires qui surprennent favorablement le spectateur. Bien entendu les ingrédients de base sont les mêmes avec des hélicoptères dans le ciel, le bunker secret du président pour les armes nucléaires, les différentes pièces de la Maison Blanche avec ses ascenseurs et ses tunnels. Roland Emmerich, déjà reconnu pour son expertise en scènes de destruction massive spectaculaire (Independence Day, Godzilla, 2012…), réalise un divertissement sophistiqué. White House Down est un nouveau film d’action assez banal malgré tout, avec autant de combats au corps à corps que d’hélicoptères explosés par des missiles ; en bonus on ajoute une dimension familiale avec l’importante place de la fillette du héros qui se révèle elle aussi une héroïne au cœur du film.

Un expert, un père, un président

roland emmerich © ecran noirRoland Emmerich : «Les effets spéciaux font maintenant partie du processus classique de fabrication d’un film. C’est important pour moi qu’il y ait un niveau de lecture en plus au-delà du divertissement, comme le réchauffement climatique dans Le jour d’après. C’est effectivement la 3ème fois que la Maison Blanche est détruite dans mes films, mais cette fois comme le film se déroule quasiment dans un lieu unique le faire dans la Maison Blanche c’était encore plus intéressant. Je n’ai rien contre le gouvernement américain mais j’ai quand même un regard critique sur certaines pratiques politiques».

Sur la série de flops cet été aux USA : «Il se dit qu’il y a eu un accueil tiède aux USA des différents blockbusters de l’été, peut-être qu’il y a eu saturation du nombre de films mais je ne pense pas du tout que ça remette en question la production de ce genre de film

channing tatumChanning Tatum : «Je suis moi-même un tout jeune père, cette relation père-fille m’a évidement intéressé autant que la dimension de ces deux hommes qui s’entraident dans le danger».

Sur ses projets : «Une suite à Magic Mike est prévue, on commence à écrire pour peut-être tourner l’année prochaine».

jamie foxx © ecran noirJamie Foxx : «Il y a deux ans j’étais un esclave pour Django Unchained et maintenant je suis le président des Etats-Unis, c’est cool. Barack Obama a vu le film, il adore et il se le repasse en boucle!»

Sur The Amazing SpiderMan 2 : «Pour le prochain Spiderman je serais le méchant Electro, j’ai apporté ma touche personnelle pour un personnage haut en couleur».

Roland Emmerich prépare la suite de Independence Day. Sortie prévue le 3 juillet 2015, 19 ans après le premier épisode.

Deauville 2013 : les stars arrivent sur les planches!

Posté par kristofy, le 29 août 2013

Le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville s'ouvre ce soir, pour célébrer encore une fois le cinéma made in USA dans sa diversité, avec à la fois les gros films de studios mais aussi les petits films indépendants. Surtout les célébrités les plus prestigieuses viendront arpenter les planches de la cité balnéaire chic et mythique.

Deauville va accueillir en grande pompe Nicolas Cage, pourtant déclinant (et qui présentera ses deux derniers films Joe et Suspect), John Travolta (Killing Season), la radieuse Cate Blanchett (Blue Jasmine, le nouveau Woody Allen qui a séduit les Américain cet été), le sulfureux réalisateur Larry Clark (avec l’intégrale de ses films, dont Marfa Girl primé à Rome l'an dernier), la productrice Gale Ann Hurd (Terminator, Armageddon, Abyss, la série "The Walking Dead"… et le nouveau Very Good Girls).

En ouverture du festival reviendront une nouvelle fois sur les planches Deauvillaises Michael Douglas et le réalisateur Steven Soderbergh, qui donnera aussi une masterclass qui reviendra sur sa carrière. Ils accompagneront Ma vie avec Liberace, en compétition au dernier festival de Cannes. L’équipe de White House Down, gros flop aux US, viendra en force avec Roland Emmerich, Jamie Foxx et Channing Tatum ; le réalisateur Lee Daniels présentera le succès du Box office US du moment, Le Majordome, biopic à Oscars, et l’actrice Jena Malone sera là pour The Wait

Snowpiercer Le transperceneigeCertains des autres films présentés en avant-première ou en compétition ont été également remarqués à Cannes (All is lost, Fruitvale Station, Les amants du Texas, We are what we are), à Berlin (Lovelace, Upstream Color), à Locarno (Wrong Cops de Quentin Dupieux), ou projetés en parallèle de leur sélection à Venise (comme Night Moves de Kelly Reichardt).

Le film de clôture sera une avant-première de Snowpiercer en présence du réalisateur Bong Joon-ho. Il s'agit de la plus importante production de Corée du Sud (qui est en train de battre en ce moment des records d’entrées au box office local). Tourné en langue anglaise, avec un casting international (Chris Evans, Tilda Swinton, Jamie Bell, Octavia Spencer, John Hurt, Ed Harris...) qui entoure le populaire Song Kang-ho, il s'agit de l’adaptation de la bande-dessinée française le Transperceneige.

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39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 30 août au 8 septembre 2013
Programme et renseignements sur le site de la manifestation

Leonardo DiCaprio et Jamie Foxx se retrouvent pour un polar

Posté par vincy, le 28 juin 2013

Warner Bros. a acquis les droits d'un roman qui n'est pas encore publié, Mean Business on North Ganson Street, de S. Craig Zahler. L'adaptation réunira Leonardo DiCaprio et Jamie Foxx, qui partageaient l'affiche de Django Unchained au début de l'année.

Le romancier écrira lui-même l'adaptation et DiCaprio produira le film. S. Craig Zahler a déjà écrit The Incident, film d'Alexandre Courtès et s'apprête à réaliser Bone Tomahawk, avec Kurt Russell.

L'histoire est celle d'un détective (DiCaprio) en disgrâce qui est transféré à Victory Missouri suite à une sale affaire ; il doit faire équipe avec un autre officier aussi peu respecté (et respectable) que lui pour combattre le crime. Une série de meurtres survient et font croire aux deux partenaires qu'un homme en veut aux autorités locales.

Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Christoph Waltz dans le nouveau Tarantino

Posté par vincy, le 23 juin 2011

Will Smith, Idris Elba, Terrence Howard et Chris Tucker ont tous rencontré Quentin Tarantino. Le premier a rejeté l'offre, trouvant le rôle trop controversé. Finalement ce sera Jamie Foxx, Oscar du meilleur acteur pour Ray, qui incarnera l'esclave affranchi Django dans Django Unchained.

L'histoire, dont le scénario circule sur Internet depuis quelques jours, suit Django et son coéquipier, un mercenaire allemand, qui ont pour cible un propriétaire de plantation et esclavagiste, Calvin Candie. Django cherche à récupérer son grand amour, Broomhilda, esclave de ce salaud.

Le mercenaire allemand est interprété par Christoph Waltz (Inglorious Basterds), le sadique proprio par Leonardo DiCaprio et la dulcinée convoitée par Kerry Washington (qui fut la partenaire de Foxx dans Ray). Samuel L. Jackson est en discussion pour jouer le bras droit de DiCaprio, Stephen.

Le film doit être tourné au plus tard cet automne pour une sortie encore non connue, même si Tarantino espère le sortir pour Noël 2012. Les Festivals de Cannes et Venise vont sans doute se disputer le morceau l'an prochain.

Que Justice soit faite: la vengeance est un film qu’on sort du frigo

Posté par geoffroy, le 21 décembre 2010

Synopsis : Dix ans après le meurtre de sa femme et sa fille, un homme se dresse contre le procureur en charge du procès des meurtriers, pour obtenir lui-même la justice. Sa vengeance menace tout aussi bien l'homme qui leur a accordé la clémence, que le système et la ville elle-même.

Notre avis: Que Justice soit faite est sorti aux Etats-Unis le 16 octobre 2009. Soit plus d’un an déjà. Une telle situation est assez rare pour ce type de film habitué, il est vrai, aux rayons des DTV (direct-to-vidéo). Mais pas ici. La faute à qui ? Aux 70 millions de dollars récoltés sur le sol américain comme aux deux stars que sont Gérard Butler et Jamie Foxx. Bon, faut pas vous le cachez, le film est très moyen. Médiocre même. Mais pas plus mauvais que certains blockbusters estivaux placardés à grand renfort de marketing. D’ailleurs on se demande toujours pourquoi le distributeur a décidé de sortir au cinéma un long-métrage calibré pour le home cinéma, une part de pizza sur les genoux et une canette de bière dans la main.

Que Justice soit faite parle de vengeance. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit d’une vengeance froide, maturée pendant dix ans, suite au massacre de la famille de Gérard Butler. Celui-ci, sous les barreaux, organisera sa propre vendetta. Elle sera sanguinaire, gratuite, violente, absurde. Prototype du film prétexte qui consiste à utiliser, bien maladroitement dans ce cas précis, un évènement perturbant pour en justifier son leitmotiv (la vengeance). Ici la loi du talion domine un métrage au ton des plus sérieux dans son approche critique d’une justice déficiente. Le réalisateur F. Gary Gray nous sert un plat réchauffé sans aucun intérêt puisque la dimension judiciaire est évincée au profit d’une accumulation de scènes grandiloquentes pour ne pas dire idiotes. Si certaines sont réussies d’un point de vue scénique elles ne portent jamais le film au-delà de l’honnête série B.

Dans ces conditions disons que Gérard Butler cabotine à qui mieux-mieux dans un rôle de sadique vengeur quasi intouchable, tandis que l’enquête, elle, patine en suivant un Jamie Fox fatigué dès les premiers plans. D’ailleurs tel n’est pas le propos d’un film défouloir n’allant pas, paradoxalement, au bout de son scénario. A défaut d’assister à un bon film on aurait pu, au moins, se réjouir devant un spectacle méchamment boursouflé et amoral. On aurait pu.

Valentine’s Day en avant-première le jour de la Saint-Valentin

Posté par vincy, le 10 février 2010

valentinesday-poster.jpgLa nouvelle comédie de Garry Marshall, Valentine's Day, débarquera sur les écrans français mercredi 17 février. Mais, à l'occasion de la saint-Valentin, Warner organisera une avant-première nationale sur presque tout le territoire "le jour des amoureux", dimanche 14 février. Le distributeur noius a fourni toutes les séances que vous pouvez consulter sur document en format PDF.

Les producteurs ont confirmé par aillers que le film aurait le droit à un "spin-off", intitulé New Year's Eve, qui devrait sortir fin 2011 et reprendra une partie du casting prestigieux. On croise en effet Jessica Alba, Bradley Cooper, Anne Hathaway, Patrick Dempsey, Hector Elizondo, Jamie Foxx, Jennifer Garner, Topher Grace, Ashton Kutcher, Taylor Lautner, George Lopez, Queen Latifah, Julia Roberts, Emma Roberts, Taylor Swift mais aussi deux absentes sur l'affiche, deux "seniors", Shirley MacLaine et Kathy Bates.

Polanski : la passion au coeur des lobbyistes (5)

Posté par vincy, le 14 octobre 2009

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"Le cinéaste est très touché de tous les soutiens qu'ils reçoit, il sait aussi que certains soutiens sont contre-productifs."

Mercredi. La justice américaine commence alors à prendre en compte la communication dans sa manière d'aborder le cas Polanski. Désormais on ne parle plus de persécution mais de processus judiciaire. Si Polanski a plaidé coupable pour un crime (sur six), c'est qu'il y a crime. la rhétorique s'installe comme arme de propagande.

David Wells, ancien procureur de Los Angeles, avait révélé dans le documentaire Roman Polanski: wanted and desired qu'il avait discuté avec le juge de l'affaire avant qu'il ne rende sa sentence, et lui avait dit que le cinéaste méritait la prison. Il revient sur ses déclarations et avoue avoir menti. Un comble pour un procureur. Ou une mauvaise blague. Il avait inventé l'histoire parce qu'il pensait que le documentaire ne serait pas diffusé aux Etats-Unis. Comment peut-on le croire?

Mais désormais, les accusateurs sont à l'attaque, et ceux qui ont défendu le cinéaste, se retrouvent sur la défensive. Et le doute est installé. Car c'est bien avec ce documentaire et ses révélations - resorti en Suisse et en France pour l'occasion, en attendant un prochain DVD - qui avait permis aux avocats de Roman Polanski de croire à la fin de la procédure.

L'opinion se divise alors en deux parts inégales. une majeure partie pense qu'il est comme tout le monde. Et doit être traité ainsi. Populisme versus élitisme. Associations contre castes. Droit des victimes contre droit au pardon. Même Hollywood est divisé : des personnalités comme Schwarzenegger ou Jamie Foxx se distinguent en prenant aprtie en faveur de la justice californienne.

Polanski devait donné 500 000 dollars à la victime en guise de dédommagement et pour mettre fin aux poursuites. L'accord signé en 1993 a été a priori conclu en 1997 (ou un peu avant). Il semble que le réalisateur ait mis du temps à payer. Mais la victime, elle, semble avoir pardonn".

Reste qu'en moins de quatre jours, le cinéaste a eu l'appui d'une pétition de 700 signatures. Mais la désagréable surprise de constater qu'il était passé dans le camp des méchants. En quatre jours de communication intensive, ceux qui le protégeaient en usant de tous leurs contacts dans les médias invoquent désormais un lynchage médiatique à l'encontre de l'artiste.

L'opinion a été renversée. Passée l'émotion autour d'un piège pathétique, elle a réagit au fond de l'affaire, en zappant ostensiblement quelques épisodes. Dans cette histoire, la justice ne sort pas indemme de cette guerre des mots, aux côtés d'une victime fatiguée et d'un cinéaste abimé.

Mais on le constate jour après jour, Polanski, en quelques jours, a perdu des soutiens. Emmanuelle Seigner se voit traquée par les paparazzis (retardant même la sortie de son album). L'avocat du cinéaste, Maître Temine veut donc re-sensibiliser l'opinion en jouant sur l'état de santé d'un vieux monsieur. "Je suis inquiet par son état de santé, je l'ai trouvé très abattu, c'est un homme de 76 ans" . Politique de la dernière chance? Si les élites l'ont défendu, le peuple ne semble pas le suivre, voire paraît choquer. Alors on rebrousse chemin : "il s'est engagé à rester en Suisse", "il ne réclamait aucune immunité artistique". Ultime aveu de faiblesse : "Le cinéaste est très touché de tous les soutiens qu'ils reçoit, il sait aussi que certains soutiens sont contre-productifs" selon son avocat.

En attendant, une autre bataille se prépare à Hollywood : qui va pouvoir finir The Ghost, son film en post-production?