Claude Miller, Ettore Scola, Maïwenn, Jamel Debbouze, Céline Sciamma, Joann Sfar primés par la SACD

Posté par vincy, le 20 juin 2012

Comme chaque année, le Conseil d’administration de la SACD fête tous les auteurs et décerne ses prix dans plusieurs disciplines, dont le cinéma. Les 24 prix de la SACD ont été remis aux 31 lauréats lors de la soirée du 18 juin par les 28 membres du Conseil d’administration présidé par Sophie Deschamps

Décédé en avril, Claude Miller reçoit un Grand prix pour l'ensemble de son oeuvre. Les femmes sont les grandes gagnantes de ce palmarès.

Palmarès des Prix SACD 2012

GRAND PRIX : ex-aequo: Claude Miller et Bartabas

PRIX EUROPÉEN : Ettore Scola

PRIX CINÉMA : Maïwenn (Polisse)
PRIX NOUVEAU TALENT CINÉMA : Céline Sciamma (Tomboy)

PRIX SUZANNE BIANCHETTI qui récompense une jeune comédienne de théâtre débutant une carrière cinématographique prometteuse: Marie Kremer (Louise Wimmer)

PRIX ANIMATION : Joann Sfar (Le chat du rabbin)
PRIX NOUVEAU TALENT ANIMATION : Émilie Mercier (Bisclarvet)

PRIX HUMOUR/ONE MAN SHOW: Jamel Debbouze

Le CNC confirme la 2e édition du Jour le plus court le 21 décembre 2012

Posté par vincy, le 25 mai 2012

La première édition du Jour le plus court, le 21 décembre dernier, avait séduit 1,5 million de participants. Le CNC, lors d'un déjeuner entre les différents partenaires de l'événement hier midi à Cannes, a lancé la deuxième édition.

Plusieurs parrains encadreront la manifestation : Xavier Beauvois, Jamel Debbouze, alérie Donzelli, Aïssa Maïga, Firmine Richard, Julie Gayet et Kyan Khojandi.

A noter que cette année, Le jour le plus court s'exportera dans plusieurs pays, dont la Chine.

Cannes 2012 : Qui est Nabil Ayouch ?

Posté par MpM, le 19 mai 2012

Issu du milieu du théâtre, Nabil Ayouch se tourne vers la publicité au début des années 90. Il réalise ainsi une cinquantaine de spots publicitaires qui lui offrent un bon aperçu du fonctionnement d’un tournage professionnel et une vraie expérience dans le domaine de l’image.

En 1992, il met en scène son premier court métrage, Les Pierres Bleues du Désert, avec un jeune comédien nommé Jamel Debbouze. Suivent deux autres films courts, Hertzienne Connexion et Vendeur de Silence, qui remportent différents prix dans des festivals internationaux. Mais c’est avec son premier long métrage, Mektoub, tourné en 1997, qu’il remporte un véritable succès public et critique. Le film, qui raconte la course folle d’un jeune couple au Maroc, dont il donne à voir les réalités sociales et économiques, cavale en tête du box-office marocain et représente le pays aux Oscars.

Trois ans plus tard, son deuxième long métrage Ali Zaoua prince de la rue s’intéresse aux enfants des rues de Casablanca et connaît globalement le même parcours que Mektoub, avec une razzia de prix dans les festivals (prix du public au Festival d’Amiens, grand Prix du Festival de Stockholm, grand prix du Fespaco…) et une sélection pour les Oscars.

Très engagé dans le dynamisme cinématographique du Maroc, Nabil Ayouch crée au début des années 2000 le Prix Mohamed Reggab qui récompense les meilleurs scénarios. Il produit également les premiers courts métrages de jeunes cinéastes ainsi que des séries pour la télévision marocaine. Il crée ensuite plusieurs entités (Groupement des auteurs réalisateurs producteurs, Coalition marocaine pour la Diversité Culturelle, Film Industry Made in Morocco, Meda Films Developpement …) dont le but est de favoriser la production audiovisuelle locale et méditerranéenne.

En parallèle, le cinéaste poursuit son œuvre avec Une minute de soleil en moins (dans le cadre de la collection Masculin / Féminin d’Arte), Whatever Lola wants (sur une jeune Américaine venue en Egypte pour apprendre la danse orientale) et My land (un documentaire sur des réfugiés palestiniens ayant fui dans des camps libanais depuis 1948).

Avec son dernier long métrage de fiction, Les chevaux de Dieu, adapté du roman Les Etoiles de Sidi Moumen de l’écrivain Mahi Binebine, il poursuit son exploration de la société marocaine et ses contradictions, en abordant la question du terrorisme via le prisme des violents attentats de Casablanca en 2003. Ce film engagé et ancré dans son époque lui vaut sa première sélection officielle à Cannes, dans la section Un certain regard.

Omar Sy remplace Jamel Debbouze dans L’Ecume des jours

Posté par vincy, le 3 mars 2012

Intouchable, a priori. Le roman culte de Boris Vian, L'écume des jours, est réputé inadaptable autant que sacré. Cette description d'une relation amoureuse absolue qui rétrécit jusqu'à l'étouffement n'a été transposée au cinéma qu'une seule fois : en 1968, par Charles Belmont, avec Marie-France Pisier, Jacques Perrin, Sami Frey, Alexandre Stewart et Bernard Fresson.

Michel Gondry a décidé de s'y attaquer. Le projet a été annoncé fin 2011. On imagine le film aussi visuel que romantique. Il a déjà fait ses preuves dans ce style de bricolage. L'un des cinéastes français les plus côtés à Hollywood a réuni la fine fleur du cinéma français. Romain Duris retrouvera Audrey Tautou (ils ont tourné ensemble L'auberge espagnole, Les poupées russes) dans les rôles de tourtereaux (Colin et Chloë), accompagnés de Gad Elmaleh et Léa Seydoux.

A l'origine Jamel Debbouze devait être de la partie. Son rôle - celui de Nicolas - sera finalement interprété par Omar Sy, césarisé la semaine dernière comme meilleur acteur. Autant dire, sollicité, plus cher, et poids lourd du box office.

Le tournage débutera le 10 avril, pour 15 semaines.

Boris Vian a publié L'écume des jours en 1947.

Jamel Debbouze, Jude Law, Rachel Weisz et Anthony Hopkins dans le nouveau Meirelles

Posté par vincy, le 11 février 2011

Trois ans après l'ouverture du Festival de Cannes avec Blindness, 9 ans après sa révélation, hors-compétition, sur la Croisette avec La cité de Dieu, Fernando Meirelles revient avec un film cosmopolite, 360.

Le film observera les conséquences de relations amoureuses et sexuelles entre des personnages ayant des profils sociaux différents.

Il retrouvera son actrice de The Constant Gardener (2005), Rachel Weisz, qui donnera la réplique Jude Law, Anthony Hopkins, Ben Foster et ... Jamel Debbouze. Le comédien actuellement sur la scène du Casino de Paris pour son nouveau One-Man Show, a déjà tourné en anglais chez Spike Lee en 2004, et s'apprête à le faire dans Belleville Cop, de Rachid Bouchareb, face à Queen Latifah (voir actualité du 8 février).

360, au budget relativement modeste de 11 millions de $, a été scénarisé par Peter Morgan, à qui l'on doit le récent film de Clint Eastwood, Au-delà, mais aussi Frost/Nixon l'heure de vérité, Deux soeurs pour un roi, The Queen et Le dernier roi d'Ecosse. Le script est riré de la pièce La Ronde de l'Autrichien Arthur Schnitzler parue en 1900. La pièce a été de nombreuses fois adaptées, par Max Ophüls notamment, mais aussi Roger Vadim, ou encore Alan Rudoph, ...

Le tournage débute en mars et la sortie aura lieu en 2012.

Rachid Bouchareb ne manque ni de projets ni de stars pour les faire

Posté par vincy, le 8 février 2011

Hors-la-Loi a été snobé par les César, par le public aussi, d'une certaine manière (430 000 entrées), mais il a donné à Rachid Bouchareb une troisième nomination aux Oscars (après Poussières de vue et Indigènes). Fait assez rare pour être souligné. Le cinéaste franco-algérien ne se décourage pas : il réalisera sans aucun doute le dernier épisode de sa trilogie sur les relations franco-algériennes.

Mais, d'ici là, son agenda est chargé. Au printemps, il tournera Just like a Woman, avec Sienna Miller, road-movie qui s'étire du Michigan au Nouveau-Mexique. Il s'agit d'un voyage où une américaine coexiste avec une jeune maghrébine.

Début 2012, il retrouvera Jamel Debbouze, face à Queen Latifah, dans Belleville Cop, une comédie bilingue de type "buddy movie". Duo (d)étonnant pour ce scénario coécrit avec Larry Gross, habitué au genre (48 heures mais aussi Prozac Nation et le remake de Master Class).

Enfin, il travaille sur French Connection, qui contrairement à ce qu'indique son titre, est un film en français, qui se déroulera dans les années 70, et traitera des relations complexes entre le Vietnam et la France, en remontant à la Guerre d'Indochine et l'histoire de l'opium. Le scénario devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

Le Marsupilami avance. Houba Houba!

Posté par vincy, le 31 août 2010

Alain Chabat est à quelques jours du début du tournage du Marsupilami, qui devrait commencer le 20 septembre (en Belgique et au Mexique). Projet en gestation depuis six ans, le cinéaste, qui n'a rien tourné depuis RRRrrrr !, a trouvé son animal, et aussi ses acteurs.

On devrait ainsi croiser Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Chabat lui-même, et, dans un petit rôle, Gérard Depardieu.

Rappelons que le Marsupilami est un animal (imaginaire) découvert dans les jungles de Palombie par Spirou et Fantasio, sous le trait dessiné de Franquin. Chabat clame depuis quelques mois qu'il a trouvé LE bon Marsupilami, qui ne serait donc pas une créature animée (l'ex-Nul refuse les images de synthèse).

Chabat utilisera une caméra stéréoscopique et le film sortira en 3D, fin 2011 ou début 2012.

Cannes 2010 – la phrase du jour : Jamel Debbouze

Posté par vincy, le 21 mai 2010

Il fallait qu'il en sorte une en conférence de presse du Festival de Cannes après la première projection de Hors-la-Loi. Jamel Debbouze a rebondit sur l'affaire Polanski, qui traîne depuis septembre. "Dernière chose que j'aimerais déclarer à la presse entière: moi aussi je me suis fait violer par Roman Polanski quand j'avais 16 ans ! Je voudrais que tout le monde le sache. Si vous voulez les détails, voyez avec mon avocat Mouloud Debbouze."

Rachid Bouchareb se met Hors-la-Loi

Posté par vincy, le 13 août 2009

Alors que son prochain film, London River, sort le 23 septembre prochain, doté d'un prix d'interprétation masucline au dernier festival de Berlin, Rachid Bouchareb (Indigènes) vient de s'attaquer au tournage de Hors-la-Loi. Pour ce film, il retrouve quatre de ses cinq acteurs d'Indigènes : Jamel Debbouze, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Bernard Blancan. Les autres comédiens qui les entourent sont Ahmed Benaïssa (Mon colonel, Inland), Larbi Zekkal (Beur Blanc Rouge), Mourad Khen (Mascarades) et Chafia Boudraa (Le thé à la menthe, Beur blanc rouge).

Il s'agit du récit, de 1945 à 1962, de trois frères dont la famille a survécu aux massacres de Sétif., jusqu'à la bataille de l'indépendance de l'Algérie. Un budget confortable (près de 20 millions d'euros) accompagnera ce tournage qui se déplacera aussi en France, Tunisie, en Belgique, en Allemagne et à New York.

Les 50 ans du cinéma marocain : Ouarzazate (2)

Posté par vincy, le 27 septembre 2008

ouarzazate-clastudios.jpgEntre Marrakech et le Sahara, par delà les monts de l'Atlas, l'oasis de Ouarzazate, au bord d'un lac artificiel causé par un barrage, est devenu le "Hollywood (sur sable)" du Maroc. Ouarzazate est d'ailleurs jumelée à Hollywood (et à Maubeuge aussi). La ville - de larges avenues qui étendent le tissu urbain le long des grands axes - est devenue un carrefour pour tout le sud du pays. Avec le cinéma, le tourisme, et finalement une clientèle anglo-saxonne, Ouarzazate a perdu du charme marocain. L'accueil s'est uniformisé.

Ici, un musée du cinéma fait face à la Kasbah, dédale de vieilles baraques en pisé, où la pauvreté s'est installée. Les studios de production sont à l'extérieur. Ils appartiennent à Dino de Laurentiis, propriétaire des fameux studios de Cinecitta à Rome. Ils sont visitables. Un vaste enclos au milieu de nulle part. A proximité, la région offre toutes sortes de paysages : gorges, désert, vieilles villes arabes... De quoi combler un chef opérateur.

ourazazate-monument.jpgAinsi Lawrence d'Arabie a planté ses tentes ici, en profitant de la proximité (à peine 200 kilomètres) des dunes de sables sahariennes. Mais les studios ont surtout accueillis de grosses productions comme Gladiator, la chute du faucon noir, Kingdom of Heaven, le segment marocain de Babel, Un thé au Sahara, Troie, Sahara, Alexandre le Grand, Hidalgo, la première et la deuxième Momie

Plus étonnant comme "délocalisation" géographique : Kundun, de Martin Scorsese. Le Tibet au Maroc... Mais aussi >James Bond, Tuer n'est pas jouer. Le plus impressionnant reste la liste des cinéastes venus dans ce coin d'Afrique du nord. Il n'y a rien d'étonnant. Les coûts sont 30 à 50% moins élevés qu'en Europe. Le pays est sécurisé. Pour cette région très pauvre, les 100 millions d'euros de retombées économiques (les bonnes années) sont une aubaine.

C'est Michael Douglas, producteur et interprète du Diamant du Nil, qui a lancé l'activité cinématographique dans le pays, plus de 20 ans après Lawrence d'Arabie. Douglas a profité des infrastructures mais aussi du village voisin d'Ait Ben Haddou pour servir de décor à son blockbuster. Grâce à cela, le village s'est transformé en lieu touristique incontournable, et bien entretenu. aitbenhaddou.jpg

C'est aussi en venant tourner ici Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, l'une des productions françaises les plus dispendieuses, que Jamel Debbouze a décidé d'investir dans le cinéma au Maroc...

crédit photo : Studio CLA de Ouarzazate (c) Laurent Jourdren ; Ait Benhaddou (c) vincy thomas