Kev Adams sur tous les fronts

Posté par vincy, le 4 août 2017

kev adamsOui nous parlons bien de Kev Adams. Même s'il a subit un écrasant bide avec Gangsterdam en mars dernier avec seulement 370000 spectateurs, l’acteur reste encore "bankable".

Il a trois projets en route, dont une comédie d'action américaine. The Spy who Dumped Me, réalisé par Susanna Fogel réunira deux meilleures amies, interprétées par Mila Kunis et Kate McKinnon (SOS Fantômes, #Pire soirée), qui se retrouvent, malgré elles, piégées dans une conspiration internationale lorsque l’une des deux découvre que son ex est un espion. Justin Theroux, Gillian Anderson, Hasan Minhaj et Ivanna Sakhno, en plus de Kev Adams, sont au générique de ce film programmé pour une sortie le 6 juillet 2018.

Après ce tournage, au printemps 2018, l'acteur tournera l'adaptation de Kid Paddle, la bande dessinée créée par Midam en 1993. Il vient d'achever l'écriture du scénario avec Jean Luc Cano et David Soussan. Selon Le Film Français, le comédien jouera dans le film. Sortie prévue en 2019.

Rappelons que Kid Paddle est le héros de 14 albums, en plus des 15 volumes de la série Game Over. Dans le film, le héros affrontera Maxine "Max" Lapointe, une canadienne au caractère bien trempé lors d’un concours de jeu vidéo en réalité virtuelle. Face à elle, il perd tous ses moyens, et de star de son collège, il va se retrouver au bas de l’échelle. Tout l'enjeu est de redevenir le meilleur joueur...

Et puis enfin, depuis le début de la semaine il tourne la suite des Nouvelles aventures d'Aladin (son plus gros succès avec 4,4 millions d'entrées en 2015), intitulée Alad 2. Tourné en France et au Maroc, réalisé par Lionel Steketee (qui remplace Arthur Benzaquen), le film ajoutera un autre humoriste de marque, Jamel Debbouze, en plus de Vanessa Guide, Éric Judor et Ramzy Bedia, déjà du premier film.

Le pitch est assez simple: le prince Aladin s'ennuie en son palais. Nostalgique de son ancienne vie, illégitime dans sa tête de monarque, il doit se confronter à l'affreux dictateur Shah Zaman (Debbouze), qui veut épouser la princesse et s’empare donc de Bagdad et du palais. Aladin doit s’enfuir et va chercher son ancien Génie. Mais à son retour, rien ne se passe comme prévu: la Princesse a des doutes et Shah Zaman a de sérieux atouts dans sa manche.

Ce sera l'un des plus gros budgets de l'année. Le film sortira début octobre 2018.

Omar Sy, acteur français le mieux payé du cinéma français

Posté par vincy, le 26 février 2016

Deux ans après la polémique sur les salaires disproportionnés des comédiens français, les cachets et rémunérations annexes se sont stabilisés. Depuis un an, les aides publiques sont liées à la proportion de ses salaires de "stars" dans le budget (voir le barème retenu par le CNC). Résultat, les cachets sont moins monstrueux mais les bonus se multiplient en cas de succès. Et nombreux sont ceux qui entrent en coproduction. Sans oublier ceux qui multiplient les casquettes: scénario, réalisation, ...

Le Parisien, après avoir interrogé les agents artistiques, a dressé un Top 15 "à la louche" des acteurs et actrices ayant touché le gros lot ces douze derniers mois. "L'époque où les stars du stand-up comme Gad Elmaleh ou Franck Dubosc exigeaient 1 M€ pour des comédies au scénario indigent est bien finie" parait-il. Comme on le sait depuis de nombreuses années les Depardieu, Deneuve, Marceau, Baye peuvent être à l'affiche pour des cachets assez "modestes", surtout si le film n'est pas une grosse production. Dujardin, Boon et Merad s'adaptent aussi aux budgets de films qu'ils veulent absolument faire (respectivement Un + Une, Lolo et Bis).

Au total, une quarantaine de comédiens et comédiennes peuvent réclamer plus de 500 000 euros. On notera dans ce top 15 qu'on ne trouve que deux femmes, deux acteurs issus de la diversité, un rescapé du Splendid, et au total trois ayant commencé leur carrière avant 1980),un sociétaire de la comédie française, neuf qui se sont fait connaître en tant que "comiques", cinq qui ont tourné avec un cinéaste américain.

  1. Omar Sy - 1,8M€ (2,2 millions d'entrées en moyenne)
  2. Dany Boon - 1,5M€ minimum (2,9 millions)
  3. Kev Adams - 1,5M€ (2,3 millions)
  4. Jean Dujardin - entre 1 et 1,5M€ (1,5 million)
  5. Fabrice Luchini - 1M€ (860 000)
  6. Franck Dubosc - 1M€ (1,4 million)
  7. Jamel Debbouze - 1M€ (2,6 millions)
  8. Sandrine Kiberlain - entre 800K et 1M€ (670 000)
  9. Catherine Frot - entre 700K et 1M€ (845 000)
  10. Kad Merad - 800K€ (1,6 million)
  11. Christian Clavier - 800K€ (2,2 millions)
  12. Vincent Cassel - 600K€ (875 000)
  13. José Garcia - 600K€ (1,2 million)
  14. Gérard Depardieu - 500K€ (1,4 million)
  15. Laurent Lafitte - 500K€ (1 million)

Léon l’Africain, Les échelles du levant: deux livres d’Amin Maalouf en cours d’adaptation

Posté par vincy, le 1 août 2015

A quelques jours d'écart, deux livres de l'écrivain Amin Maalouf sont arrivés dans le fil d'actualités cinéma. Deux adaptations, l'une en préparation, encore à l'état de projet, l'autre dont le tournage est déjà prévu.

Debbouze chez Sissako?

Jamel Debbouze aurait ainsi accepté d'être Léon l'Africain, selon Deadline. Le best-seller de Maalouf, paru en 1986, est l'autobiographie imaginaire inspirée d'une histoire vraie. Le livre débite au Maroc, dans la ville sainte de Fez où Hassan al-Wazzan a grandit avant de fuir l'Inquisition espagnole. En 1518, un ambassadeur maghrébin, revenant d'un pèlerinage à la Mecque, fut capturé par des pirates siciliens qui l'offrent en cadeau au pape Léon X. Hassan al-Wazzan va alors devenir le géographe du pape sous le nom de Jean-Léon de Médicis dit Léon l'Africain, écrivant des traités de géographie et enseignant l'arabe. Apr!s son hajj à La Mecque, il se convertit à la chrétienté avant de retrouver la foi musulmane à la fin de sa vie. Le livre traverse la méditerranée, de Grenade à l'Egypte, en passant par la Rome des Medicis.

Jamel Debbouze est tellement fan du roman qu'il aurait nommé son fils Léon en hommage à ce personnage. On ne sait toujours pas qui sera le réalisateur de cette production franco-libanaise (avec Rachid Bouchraeb parmi les producteurs) mais Screen International a révélé en mars dernier qu'Abderrahmane Sissako (Timbuktu) voulait adapter l'histoire de Maalouf au cinéma.

Farahani, Niney et Garrel chez Rahimi

Atiq Rahimi s'attaquera cet hiver à l'adaptation d'un autre roman d'Amin Maalouf, Les échelles du Levant. Le Film Français indique que le film s'intitulera Ports of Call. Au générique on retrouvera Golshifteh Farahani, Pierre Niney et Louis Garrel. Farahani était déjà l'actrice principal du précédent film de Rahimi, Syngué Sabour - Pierre de patiences, adapté de son propre roman éponyme, Prix Goncourt en 2008.

Les échelles du Levant, autre best-seller de Maalouf, publié en 1996, raconte une histoire qui traverse le XXe siècle. Un Libanais et sa femme, une jeune juive expatriée de Vienne ont combattu le nazisme durant la seconde guerre mondiale. Mais le conflit israélo-arabe en 1948 va les séparer...

Le tournage est prévu en janvier 2016.

La Préhistoire au cinéma: 12 films où personne ne mange son père

Posté par redaction, le 7 avril 2015

Cette semaine, on remonte le temps du côté des Néandertaliens et autres Cro-Magnons. En salles, Jamel Debbouze remonte aux Simiens et à la découverte du feu avec Pourquoi j'ai pas mangé mon père, qui sort dans les cinémas français demain. Vendredi, le président de la République inaugurera la Caverne du Pont d'Arc, réplique de la Grotte Chauvet Pont d'Arc. Inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juin dernier, la Grotte (36000 ans avant notre ère) est la plus ancienne trace d'art pariétal de l'Histoire, avec notamment des dessins d'animaux qui donnent l'impression d'être en mouvements si l'on joue avec la lumière (le cinéma avant l'heure). La réplique ouvre le 25 avril au public (voir le site officiel).

Le cinéma, étrangement, s'est relativement peu intéressé à nos ancêtres. Il y a de nombreux films sur les dinosaures, des fantaisies où ces mêmes dinos croisent l'homo sapiens (hérésie historique) et quelques délires (science-fiction, comédies, aventures) où l'homme des cavernes se retrouvent propulser à l'époque moderne.

Nous avons choisi une variété de 12 films, classés par ordre chronologique, qui s'intéressent à ces temps immémoriaux où l'homme commençait à jouer avec le feu, à peindre des parois de grotte et ne pensait pas (encore) à construire des maisons.

1914. His Préhistorical Past (Charlot nudiste), de Charlie Chaplin. Court métrage d'une vingtaine de minutes. Charlot rêve qu'il est revenu à l'âge de pierre, qui ressemble davantage à la vision d'une île de "sauvages". Un Roi entretient un harem. Et le personnage de Chaplin tombe amoureux de la favorite du souverain. La guerre va commencer. Quand le Roi tombe d'une falaise, Charlot se proclame Roi (rien ne change finalement). Malheureusement, le Roi n'est pas mort... Evidemment, ce n'est qu'un rêve. On peut voire le film sur Internet Archive.

1923. Three Ages (Les trois âges), d'Eddie Cline et Buster Keaton. Un film d'une heure, muet, en noir et blanc. La préhistoire du cinéma pour ainsi dire. Buster Keaton y décrit une rivalité amoureuse autour d'une femme à travers trois grandes périodes de l'Histoire, l'âge de pierre, la Rome antique et l'ère moderne. De quoi prouver que l'amour a toujours existé et suscité les mêmes réactions chez l'Homme. C'est le premier long métrage que Keaton écrit, dirige, produit et interprète. MK2 l'a intégré dans un coffret paru en 2004, dans une version restaurée mise en musique par Jeff Mills. On peut voir le film sur Internet Archive.

1958. Pre-Hysterical Hare, de Robert McKimson. Un Bugs Bunny chez les Cro-Magnons, avec Elmer pour faire mauvaise figure. Le célèbre lapin découvre un documentaire "Un film documentaire micronésien en Cro-Magnoscope. Couleur par Neanderthal Color". Un vestige du passé qui va nous plonger 10000 avant J.C., où déjà les lapins (aux dents plus longues) cherchaient à échapper aux chasseurs (cette phrase est à dire avec des billes dans la bouche). En 12000 ans, les choses évoluent peu... C'est l'une des rares incursions des Looney Tunes dans la préhistoire, dinosaures compris. A voir sur YouTube.

1981. La Guerre du feu, de Jean-Jacques Annaud. Le film emblématique par excellence. Avec son souci d'authenticité (langage créé par Anthony Burgess, nudité, aucun effets visuels, mais des heures de maquillages...), ce film, adapté du roman de J.H. Rosny Sr., se déroule 80000 ans avant notre ère, en pleine époque paléolithique. La guerre de deux tribus (dont ces pauvres Néandertaliens dont on ignorait le destin tragique au moment du tournage) sert de trame dramatique. Il fut l'un des films événements de l'année 1981 (très préhistorique puisque L'homme des cavernes et La folle histoire du monde de Mel Brooks sont sortis cette année-là). Oscar des meilleurs maquillages, César du meilleur film et du meilleur réalisateur, La guerre du feu a traversé le temps et servi de référence (sans compter les clins d'oeil) par la suite. Le film a attiré près de 5 millions de spectateurs en France. Enfin, notons que c'est la première fois que Ron Perlman apparaît à l'écran.

1981. Caveman (L'homme des cavernes), de Carl Gottlieb. Ringo Starr (Les Beatles) et Dennis Quaid dans un film qui ressemble plus à RRRrrrr!!! qu'à La guerre du feu. Avec son propre vocabulaire (on distribuait même un tract avec les traductions avant l'entrée en salles), ce pur navet (avec malgré tout des dinosaures, ce qui aurait du l'exclure de notre liste) a quand même dominé le box office nord-américain deux week-ends de suite, rapportant 15M$ à l'époque (près de 50M$ aujourd'hui). Et surtout, il vient tout juste de sortir en Blu-ray aux Etats-Unis.

1986. The Clan of the Cave Bear (Le clan de la caverne des ours), de Michael Chapman. Une jeune femme Cro-magnon (Darryl Hannah tout de même) se fait élevée par des Néandertaliens. L'histoire n'est pas si étrange que cela: c'est même sans doute arrivé, tant les deux espèces se sont chassés-croisés au fil des siècles (le Cro-magnon aura le dessus). Le scénario de John Sayles est adapté du roman de Jean M. Auel et le film a reçu une nomination aux Oscars (maquillages). Le film était sous-titré pour cause d'usage de langage des signes. Sans doute une des raisons de son énorme fiasco financier. La suite, qui était prévue, n'a jamais été tournée.

1994. The Flintstones (La famille Pierrafeu), de Brian Levant. Adaptation d'une série animée cultissime des années 60 de Hanna-Barbera, cette comédie plus parodique qu'historique a attiré dans son casting John Goodman, Elizabeth Perkins, Rick Moranis, Rosie O'Donnell, Kyle MacLachlan, Halle Berry et Elizabeth Taylor. Malgré ses deux Razzie Awards, le film a quand même quelques qualités (notamment le clip des B 52's qui en est issu). Entre acteurs pieds nus et effets spéciaux (le premier personnage en image de synthèse du cinéma), le film a été N°1 au box office en Allemagne, N)5 aux Etats-Unis cette année-là. Au total il a récolté plus de 340M$ dans le monde. En France, avec 656000 spectateurs, ce fut un flop. Une suite a été tournée. Sorti en 2000, Les Pierrafeu à Rock Vegas a été un échec.

2004. RRRrrrr!!!, d'Alain Chabat. La troupe des Robins des bois par un ex-Nul, avec Depardieu et Rochefort en bonus. Ça aurait du faire des étincelles. Ce fut un relatif succès populaire (1,7 million d'entrées) mais un four critique. Situé 37000 ans avant J.C., il s'agit de la confrontation entre les Cheveux propres, qui possèdent le Shampoing, et les Cheveux sales, qui aimerait avoir le secret de ce produit qui nettoie les poils de la tête. C'est aussi la première enquête criminelle de l'Histoire. Le film n'a pas marqué les esprits. Trop décalé sans doute.

2008. 10,000 BC (10 000), de Roland Emmerich. Pas de stars dans cette histoire épique qui suit un jeune chasseur de mammouth, contraint, pour assurer l'avenir de sa tribu, de s'aventurer dans un territoire inconnu. Historiquement, il prend quelques aises. Malgré son coût astronomique (plus de 100M$), le film rapporte quand même 280M$ dans le monde. Cette "fantaisie" tournée dans plusieurs pays en Afrique, Asie et Océanie a préféré mélangé des langues existantes plutôt que d'utiliser des langages primitifs. Bref du spectacle à la Emmerich.

2010. Ao, le dernier Néandertal, de Jacques Malaterre. Adapté du roman de Marc Klapczynski et réalisé par l'auteur des docu-fictions L'Odyssée de l'espèce, Homo sapiens et Le Sacre de l'homme, le film (un échec au box office avec 235 000 entrées) raconte la fin des Néandertaliens, sur la base de récentes découvertes à l'époque. Le clan d'Ao ayant été anéanti par des Homo sapiens, il commence à errer, et se fait capturer par une tribu d’Homo sapiens hostiles où il fait la connaissance d’Aki, une femme Homo sapiens prisonnière. Comme dans La Guerre du feu, les personnages utilisent des langages imaginés pour le film et sans sous-titres. Des voix off traduisent leur pensée.

2013. The Croods (Les Croods), de Kirk DeMicco et Chris Sanders. Nominé à l'Oscar du meilleur film d'animation, sélectionné à Berlin, ce gros hit de DreamWorks (590M$ dans le monde) devait, à l'origine, être un film en stop motion signé Aardman Animations. Finalement en images de synthèse, le film d'animation signé des créateurs de Lilo & Stitch, fait sortir une famille de sa caverne pour qu'elle explore le monde qui l'entoure. Cave sweet Cave... La suite est programmée pour 2017.

2015. Pourquoi j'ai pas mangé mon père, de Jamel Debbouze. Le roman de Roy Lewis a été librement adapté. Du livre, Jamel Debbouze n'a gardé que deux personnages et le ton humoristique. Pour son premier film, la star a préféré utilisé un langa emodernepour accentuer la métaphore avec notre époque. Il s'agit du premier film tourné en Europe utilisant intégralement la performance-capture, qui permet de faire revivre Louis de Funès. Édouard, fils aîné du roi des Simiens, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian,. Incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et l’espoir. En voulant tout partager, il révolutionne l’ordre établi. Ainsi naît la véritable humanité, celle où on ne mange pas son père. Bref le monde moderne.

Catherine Deneuve et Jamel Debbouze entrent à la Monstres Academy

Posté par vincy, le 28 mai 2013

catherine deneuve jamel debbouze monstres academy monsters university pixarWalt Disney a annoncé son casting vocal pour son prochain dessin animé, Monstres Academy, en salles le 10 juillet prochain. La préquelle de Monstres et Cie aligne des recrues de choix avec Catherine Deneuve, Jamel Debbouze, Malik Bentalha et Eric Metayer.

Deneuve sera la voix de la doyenne Hardscrabble, redoutable directrice du Programme Terreur de la Monstres Academy. Dans la version anglo-saxonne, le personnage est assurée par Helen Mirren! C'est la première fois que Peau d'âne s'invite dans l'univers Disney. Deneuve a déjà prêté sa voix dans un dessin animé, Persépolis (elle y était Mme Satrapi), en 2007.

Debbouze prêtera son talent vocal au personnage de Art, monstre velu, atypique et mystérieux au passé obscur. Il a déjà été la voix d'un cochon d'inde (Dr Dolittle), de Zini (Dinosaure), et de Manuel (Le chihuahua de Beverly Hills). Dans la version originale, Art est interprété par Charlie Day (qu'on verra dans Pacific Rim).

A ces deux stars s'ajoutent l'humoriste Malik Bentalha pour la voix de Squishy, timide étudiant en deuxième année, naïf, doux et gentil qui vit encore chez sa maman, Eric Metayer qui reprend la voix de Bob Razowski, et Xavier Fagnon qui remplace Jacques Frantz pour la voix de Sulli. En VO, Billy Crystal et John Goodman ont repris les voix respectives des deux héros.

Aux origines des Monstres

Chronologiquement ce deuxième épisode se déroule antérieurement à la première aventure. En effet, le film commence avec l'entrée de Bob en première année d’études à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres aussi bizarres que mal assortis…

Cela fait 8 ans que Disney prévoit un deuxième film avec ces héros. Le projet a été confirmé par Pixar en 2010. Sorti en 2001, Monstres & Cie est le 4e plus gros succès de Pixar en Amérique du nord, derrière Nemo et Toy Story 2 et 3. Mondialement, le film a cumulé 530 millions de $ de recettes. En France, le film a attiré 3,5 millions de spectateurs en 2002.

Le prochain film de Pixar n'est pas prévu avant mai 2014 avec The Good Dinosaur. Dinsey a programmé entre temps deux autres films d'animation : Planes en août et Frozen en novembre.

Cannes 2013 : Né quelque part, avec Jamel Debbouze, s’ajoute en séance spéciale

Posté par vincy, le 14 mai 2013

Jamel debbouze dans né quelque partLe Festival de Cannes a ajouté un film en séance spéciale, en dernière minute. Né quelque part, le premier film de Mohamed Hamidi, sera projeté dans le cadre de la séance réservée aux lycéens de la Région PACA le 21 mai dans la salle du Soixantième, succédant ainsi au Magasin des suicides de Patrice Leconte l'an dernier. Mais cette année, la presse aura le droit à sa projection "privée" pour découvrir le film qui met en vedette Jamel Debbouze, aux côtés de Tewfik Jallab, Malik Bentalha et Fatsah Bouyahmed. Jamel accompagnera le réalisateur à l'occasion de la projection.

Né quelque part raconte l'histoire de Farid, jeune Français de 26 ans, qui doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. Parmi eux, son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France...

Le film sort le 19 juin en France.

Césars 2013 : le fabuleux destin de Noémie Lvovsky

Posté par vincy, le 25 janvier 2013

Avec 13 nominations, Camille redouble, comédie honnête et touchante de Noémie Lvovosky (un peu surestimée à notre goût) égale Cyrano, Un prophète et Polisse ! Surtout, la réalisatrice-actrice-scénariste se rajoute 4 nominations sur son nom ce qui porte son total de nominations à 10 (dans 5 catégories) pour toute sa carrière. Le film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, part ainsi comme le grand favori de la 38e cérémonie des César. Mais n’est pas Cyrano ou Prophète qui veut, et le film pourrait repartir quasi bredouille à l’instar de Polisse l’an dernier (2 sur 13).

C’est d’ailleurs l’étrange paradoxe de ces César. Un mix entre films « populaires », aux budgets moyens, et des œuvres plus dramatiques de grands auteurs (voir la liste des nominations). Un grand écart qui fait cohabiter Carax avec Le prénom, des styles aussi différents que ceux d’Ozon, Jacquot ou Audiard, et un multi-nommé aux Oscars, Amour.

Amour, le film à battre

Car Haneke, avec dix citations, reste le mieux parti, a priori. Une Palme d’or, une razzia de prix internationaux, cinq nominations aux Oscars. Difficile de battre un tel poids lourd. A l’instar du Pianiste, il pourrait rafler les prix majeurs : film, réalisateur, acteur et actrice. Comment croire que Bruel, dans un rôle honnête, mais pas transcendant, peut côtoyer Trintignant, immense et rare ? Chez les actrices, Riva a davantage de rivales avec Cotillard, Vincent et Masiero, qui pourrait créer la surprise.

Seul Audiard (9 nominations pour De rouille et d’os) pourrait jouer le chien dans ce jeu de quilles. Mais le cinéaste, déjà très césarisé dans sa carrière, pourrait faire les frais de cette concurrence acharnée entre des chéris de la profession. Il est le seul, à deux occasions, à avoir reçu plus de 8 Césars pour un film depuis Cyrano. Outre Lvovsky et Haneke, on peut remarquer 10 nominations pour Les adieux à la Reine (Prix Louis-Delluc) et 9 pour Holy Motors.

Des films divertissants et des chouchous de Festivals

Mais on note aussi que les professionnels ont voulu s’ouvrir à des films plus distrayants comme celui de Lvovsky. Le Prénom, qui n’en demandait pas tant, Populaire, Cloclo, Cherchez Hortense reçoivent plusieurs honneurs.

Notons cependant qu’hormis le Carax, tous ont touché un large public. Beaucoup ont aussi profité de leurs sélections dans les grands festivals : Locarno (Quelques heures de printemps), San Sebastian (Dans la maison), Berlin (Les adieux à la reine)… il n’y a bien que Venise qui est snobé. Tandis que Cannes fait une vaste OPA sur la liste : Camille redouble, Amour, De rouille et d’os, Holy Motors, Ernest et Célestine, Augustine, Rengaine, Laurence Anyways, Oslo 31 août, La part des anges, A perdre la raison

Puisqu’on évoque les films étrangers, on remarquera qu’hormis l’hollywoodien Argo et le québécois Laurence Anyways, tous les films retenus proviennent d’Europe du nord, dont deux de nos voisins belges. C’est sans doute la seule catégorie où il y a un sans faute. Dans l’animation la guerre fera rage tant la sélection oppose des courts et des longs, des succès au box office et des films que personne n’a vu.

Quelques perdants, beaucoup d'oubliés

Et puis il y a des perdants : Adieu Berthe, 38 témoins, Augustine ; et surtout il y a des des oubliés : Mains dans la main, Les bêtes du sud sauvage, La désintégration, La taupe, Le sommeil d’or, Two Days in new York, Take Shelter, Une bouteille à la mer, Du vent dans les mollets… Plus étonnant, le film d’Alain Resnais n’a reçu aucune citation. Un camouflet pour le cinéaste le plus nommé de l’histoire dans la catégorie réalisateur.

Cela n’empêche pas Isabelle Huppert de récolter sa 14e nomination (un record pour une actrice). Seul Depardieu a fait mieux (avec 16 nominations).

Jamel présidera. Tranches de rire assurées. Simone Signoret parrainera, grâce à l'affiche nostalgique de la cérémonie. Les gagnants seront connus le 22 février.

Le jour le plus court pour survivre à la fin du monde

Posté par vincy, le 12 octobre 2012

Le 21 décembre 2012, selon le calendrier Maya, marque la fin d'une ère (et non pas l'apocalypse finale comme on le pense). Point de bug de l'an 2012 en perspective. Mais une fête joyeuse est prévue : la célébration du court métrage.

Pour la deuxième année consécutive, le CNC promeut le court métrage à travers sa manifestation Le jour le plus court. Dans les gares, les médiathèques, sur Internet, dans les entreprises, dans les bars, à la télévision, dans les salles de cinéma ou ailleurs, le format court volera la vedette au long. La nuit la plus courte de l'année mais peut-être la plus remplie. C'est à vous de participer!

Eric Garandeau, hier soir, au siège du CNC, a fait l'éloge de cette histoire élargie du cinéma.  Celle où des grands comme Chaplin, Bunuel, Pasolini, Resnais, Godard, et tant d'autres ont mis leur talent au service d'une brève histoire. "Le court, c'est pas chiant, le court c'est bandant, le court c'est excitant" s'est enthousiasmé le président du CNC, qui, improvisant son discours, a montré qu'on avait (enfin) changé d'époque.

Exhortant les professionnels et les créateurs à donner "du plaisir, du rêve, de l'espoir et de la poésie", il a malgré tout rappelé les difficultés actuelles du secteur et notamment l'absence d'avant-programmation dans les salles.

Isabelle Massot, directrice artistique de l'événement, a d'ailleurs rappelé que 60% des réalisateurs de courts métrages avaient moins de 40 ans : l'objectif est donc de faire accéder la jeunesse à ce format, très en vogue sur internet, dans un contexte difficile à bousculer. Pour cela, a été mis en place cette année un réseau de structures associatives régionales (Alsace Cinémas, Clair-Obscur, Association des Cinémas du Centre, La Pellicule Ensorcelée, Festival Cinébanlieue, Côté Court, Rencontres Henri Langlois parmi d'autres) permettant une plus grande proximité avec le public et des actions durant toute l'année.

Avec Internet et les supports nomades, tout le monde veut croire à un futur âge d'or du court.

L'Agence du court métrage met à disposition un catalogue de 250 titres en vue de la manifestation. Avec l'Institut français, le développement international se poursuit. Du Sénégal au Japon, du Québec à la Géorgie, d'Allemagne à la Belgique, les organisateurs espèrent faire adhérer de plus en plus de pays à la manifestation.

L’édition 2012 sera «marrainée» par Agnès Varda et parrainée par Nathalie Baye, Xavier Beauvois, Carole Bouquet, Jamel Debbouze, Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Julie Gayet, Hamé, Michel Hazanavicius, Mylène Jampanoï, Kyan Khojandi ("Bref"), Aïssa Maïga, Firmine Richard, Émilie Simon et Elsa Zylberstein.

A l'issue de la présentation de cette fête, une série de courts ont été projetés : un haïku animé, un drame absurde avec Nathalie Baye, un foutage de gueule "vintage" avec Jamel et Lorant Deutsch, une année 69 revue en rock, une virée maritime d'émigrés clandestins qui tourne mal avec Salim Kechiouche, un épisode de "Bref", un délire monstrueux et drôle avec un poulpe-killer, et un sublime conte amoureux d'Abel et Gordon.

Et souvent, ça vaut largement de médiocres longs projetés dans les salles...

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Tous les renseignements, informations pour participer

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Idées d’événements que vous pouvez organiser
• Cette année, le 21 décembre nos enfants ne sont pas en vacances.
Profitez-en pour organiser des ‘ciné goûters’, dans une salle ou au sein
même de l’établissement scolaire, avec une programmation adaptée.
Regardez bien le catalogue de l’Agence du court métrage, il y a des films
pour tous les âges.
• Proposez aux lycéens d’organiser leur événement :
choix du lieu de projection, invitations et bien sûr programmation.
• Et pour les adultes, organisez des « ciné apéro ».
• Invitez de jeunes réalisateurs de votre territoire à venir présenter
leur film.
• Organisez des projections ‘happenings’ sous forme de séances courtes
au moment du déjeuner par exemple (une séance de court métrage
peut durer moins de 10 minutes. C’est l’avantage du format court !).
• Accompagnez votre séance de projection de performances artistiques
(danse, magie, comédiens qui lisent un scénario… etc.).
• Pour les exploitants de salle, projetez un court avant le long à chaque
séance du 21 décembre.
• Utilisez des lieux extérieurs en projetant des films sur une façade.
Eh oui ! Le court aime aussi les cours (d’école par exemple).
• Créez un parcours de projection de courts métrages dans différents
lieux de votre ville.
• Faites une journée « portes-ouvertes » dans votre entreprise avec
des projections pour vos salariés et le public.
• Présentez vos propres films en organisant des séances publiques
dans des lieux insolites.

Omar Sy et Jean Dujardin sur le podium des personnalités préférées des Français

Posté par vincy, le 4 août 2012

Deux fois par an, le Journal du Dimanche révèle le Top 50 des personnalités préférées des Français. La livraison estivale (réalisée dans la seconde quinzaine de juillet) vient de tomber. Plus de 1009 personnes ont été interrogées sur une liste de noms proposés.

Si Yannick Noah conserve la première place du classement habituellement très consensuel, on voit bien que la réussite est privilégiée. Omar Sy (Césarisé, en partance pour Hollywood, préféré des femmes et des jeunes) et Jean Dujardin (Oscarisé, déjà à Hollywood, préféré des électeurs de droite) complètent le podium. Les phénomènes mondiaux d'Intouchables et de The Artist n'expliquent pas tout. Les deux acteurs ont des années de carrière derrière eux, notamment sur le petit écran où ils ont déjà consolidé une relation avec les Français à travers des séries humoristiques populaires. Mais Hollywood fait rêver : Marion Cotillard est également l'actrice la plus populaire après Florence Foresti, battant ainsi l'indétrônable Sophie Marceau.

Mais les hommes restent toujours plus populaires que les femmes. Tous en progression (le cinéma est sans aucun doute le divertissement le plus populaire de ces derniers mois), Omar Sy (2e), Jean Dujardin (3e), Gad Elmaleh (4e) dominent ainsi largement Florence Foresti (6e), Marion Cotillard (11e) et Sophie Marceau (13e). La comédie est aussi un facteur empathique : peu de comédiens dramatiques sont cités (Huppert, Deneuve, Adjani ne sont même pas dans la liste).

Logiquement, on retrouve Jamel Debbouze (7e) et Dany Boon (12e) devant Jean Reno (21e), Richard Bohringer (23e), Muriel Robin (31e), Alain Delon (32e), Franck Dubosc (33e), Jean-Paul Belmondo (34e), Gérard Jugnot (35e), Thierry Lhermitte (36e). Charlotte Gainsbourg (37e) et Vanessa Paradis (38e) profitent aussi de leurs casquettes de chanteuse et de stars "people". Les deux femmes ont commencé leur carrière en même temps il y a moins de 30 ans.

Car il y a aussi une prime aux "vieux routards". Hormis une poignée ayant débuté dans les années 2000, tous ont plus de 20 ans de carrière et donc d'habitudes auprès des Français. Ainsi, Daniel Auteuil (44e), Gérard Depardieu (47e) et Line Renaud (49e) continuent d'être appréciés sans que leur actualité ait été particulièrement brillante ces derniers mois, subissant même quelques fours aux box office ou à l'audimat.

A noter que depuis la création du classement en 1988, aucun(e) acteur/actrice n'a été choisi(e) comme personnalité préférée des Français.

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classement du JDD

Jamel Debbouze réinvente la théorie de l’évolution en motion capture

Posté par cynthia, le 7 juillet 2012

À peine a-t-il chassé du Marsupilami dans le jungle (avec succès puisque le film de Chabat est pour l'instant le leader annuel du box office) que l'humoriste Jamel Debbouze avait repris le chemin des plateaux de tournage dès le 7 mai.

Mais attention, ce film n'est pas un film comme les autres puisque Jamel en est le réalisateur. Le dernier clap de Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père a été donné le 30 juin, il y a une semaine. Il a été entièrement tourné en motion capture, qui n'est autre que le procédé utilisé pour Avatar de James Cameron et pour le Tintin de Steven Spielberg. Il s'agira du premier film tourné intégralement de cette façon en Europe.

Adapté de l'œuvre littéraire de Roy Lewis, The Evolution Man, Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père traitera avec humour de la parution des inventions à l'époque des Homo sapiens, il y a deux millions d'années. C'est à travers le personnage d'Edouard, incarné par Jamel Debbouze, que tout va se jouer : après s'être cassé une patte de devant en tombant de son arbre, le cher homo sapiens se redresse (question de survie), invente la bipédie et part en escapade tout en inventant d'autres procédés afin de convaincre les siens de partir à ses côtés : le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même l’espoir.

Cette comédie loufoque et originale est produite par Fred Fougea, sous l'oeil bienveillant d'Olivier De Funès (le fils de), qui, inspiré par son père, a écrit l'un des personnages du film, Vladimir, alter-ego d'Edouard. Le scénario est co-signé par Fougea, Debbouze et Jean-Luc Fromental.

Distribué par Pathé, le film devrait être dans les salles en 2014.