L’instant Court : A day in Tokyo réalisé par Katya Mokolo

Posté par kristofy, le 29 janvier 2011

A day in TokyoComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Adrift réalisé par Peter Naylor et Paul Joy, voici l’instant Court n° 17.

La réalisatrice d’origine espagnole Isabelle Coixet a choisi Tokyo pour faire se rencontrer l’exotisme et l’érotisme entre Sergi Lopez et Rinko Kikuchi : le pouls de la ville et l’immense solitude qu’elle entretient, filmant des personnages mélancoliques et secrets... Après avoir été présenté à Cannes, son film Map of the sounds of Tokyo est en salles depuis mercredi.

En parallèle de cette Carte des sons de Tokyo, voici une promenade en images dans Tokyo vue par Katya Mokolo. Quand elle était jeune, elle a appris un peu le japonais, langue qu’elle a étudié ensuite au lycée jusqu’à avoir une bonne note dans cette matière au bac et partir ensuite un mois découvrir le Japon. Depuis elle y retourne régulièrement et profite de ses séjours pour filmer divers sujets. Katya Mokolo est devenue directrice de production pour de nombreux clips, publicités et films institutionnels divers, qu'elle réalise parfois, tout en développant de son côté quelques courts-métrages personnels.

Voila donc le court-métrage A day in Tokyo réalisé par Katya Mokolo. Ce parcours a été réalisé durant une journée (en partant de sa chambre pour y revenir la nuit après être passé par un restaurant, un cimetière, le métro, un centre commercial, une avenue d’enseignes lumineuses…), cela représente des milliers de photographies qui ont été ensuite animées en 6 minutes. Soyez attentif et vous verrez à Tokyo un clochard, un jeu-vidéo avec des tambours, un pigeon, et des japonais déguisés en musiciens péruviens avec des ponchos…

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film A day in Tokyo.

Glamour et paillettes : qui croisera-t-on à Berlin ?

Posté par MpM, le 3 février 2009

clive owen naomi wattsLe rêve de tout festival, c’est probablement le doublé réussi par la Mostra de Venise en août dernier : s’offrir en même temps Brad Pitt et George Clooney sur le tapis rouge. Mais ce n’est pas mal non plus de créer l’événement quotidiennement en proposant une ronde continuelle de vedettes et de célébrités. De ce côté-là, le pari risque de s’avérer fructueux pour la 59e Berlinale qui pourrait voir défiler du 5 au 15 février prochains Naomi Watts et Clive Owen (L’enquête de Tom Tykwer, en ouverture), Sean Penn et Gus van Sant (Milk, cité dans huit catégories aux Oscar), Kate Winslet (The reader de Stephen Daldry), Gael García Bernal et Michelle Williams (pour Mammoth de Lukas Moodysson), Zhang Ziyi (Forever Enthralled de Chen Kaige), Keanu Reeves, Julianne Moore et Robin Wright Penn (The Private Lives Of Pippa Lee de Rebecca Miller), on en passe et pas des moindres.

Le glamour français ne devrait pas être en reste, puisque La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld, qui compte Isabelle Adjani dans son casting, est présenté en section Panorama. Kate winslet La présence de la star dans les rues de Berlin pourrait faire considérablement grimper la température… On attend également Julie Delpy qui présente The countess, son nouveau film, Chiara Mastroianni et Agathe Bonitzer réunies par Sophie Fillières dans Un chat, un chat ou encore Roschdy Zem qui joue, aux côtés de Brenda Blethyn (Secrets et mensonges), dans le dernier Rachid Bouchareb, London river.

Enfin sont assurés d’être là Tilda Swinton (dite : "Madame la Présidente du Jury") qui aux côtés notamment du cinéaste Wayne Wang et de la réalisatrice Isabelle Coixet aura la lourde tâche de décerner l’Ours d’or, Arta Dobroshi, l’impressionnante Lorna du Silence de Lorna (jury des courts métrages), Maurice Jarre, qui recevra un ours d’or d’honneur venant couronner toute sa carrière et Claude Chabrol récompensé par la "Berlinale camera" (prix décerné à une personnalité ou une institution auquel le festival est particulièrement attaché) en même temps que le producteur allemand Günter Rohrbach.

Certes, tout cela réjouit avant tout les journalistes, que la célébrité attire en masse (on se souvient de la quasi émeute lors de la présence de Madonna ou encore le duo Natalie Portmann / Scarlett Johansson l’an dernier), mais également le public berlinois qui a la possibilité d’assister aux différentes projections et même de rencontrer certaines équipes de film. Un festival d’envergure internationale qui pense aux simples spectateurs de proximité, ce n’est pas si courant ! Pendant dix jours, c’est certain, Berlin va être la capitale du cinéma, du glamour mais aussi de la cinéphilie.