Cannes 2018: La Fabrique cinéma s’offre Cristian Mungiu pour ses 10 ans

Posté par vincy, le 29 mars 2018

La Fabrique Cinéma de l'Institut français sera parrainée par le cinéaste et producteur roumain Cristian Mungiu pour sa 10ème édition.

Palme d'or en 2007 pour 4mois, 3 semaines, 2 jours, Prix du scénario et prix d'interprétation féminine pour Au-delà des collines, Prix de la mise en scène pour Baccalauréat , il est l'un des cinéastes de son pays les plus récompensés à Cannes. Il est aussi responsable du festival Les Films de Cannes à Bucarest qu'il a créé, et initiateur du film collectif Contes de l'âge d'or.

"C'est un passeur qui a "un rôle central dans le cinéma de son pays" explique la directrice de l'Institut français Anne Tallineau.

Pour son dixième anniversaire La Fabrique Cinéma a sélectionné dix projets, dont quatre africains, continent souvent à l'écart des circuits de financement. Cinq nouveaux pays présents pour la première fois à la Fabrique : l'Ukraine, la Thaïlande, la République dominicaine, la Côte d'Ivoire et le Tchad.

AU MILIEU DE NULLE PART de Samantha Nell - Fiction 1er long métrage - produit par Bongiwe Selane / Blingola Media (Afrique du sud). Une comédie douce amère sur les conséquences de l'apartheid dans une maison de retraite.

LOUVE de Kiro Russo - Fiction 2ème long métrage - produit par Kiro Russo / Socavon Cine (Bolivie). Une fable fantastique.

LA MEUTE de Andrés Ramirez Pulido - Fiction 1er long métrage - produit par Johana Agudelo Susa / Valiente Gracia (Colombie). L'évasion d'un adolescent d'un camp de redressement en Amazonie pour retrouver sa mère, atteinte d'un cancer.

LA NUIT DES ROIS de Philippe Lacôte - Fiction 2ème long métrage - produit par Ernest Konan / Wassakara Productions (Cote d'Ivoire). Un huis-clos dans une prison où les détenus s'évadent à travers des récits. (photo)

CHEVALIER NOIR de Emad Aleebrahim Dehkordi - Fiction 1er long métrage - produit par Babak Aleebrahim Dehkordi / E.A.D Films (Iran). Deux frères lancés dans une spirale infernale dans les bas-fonds de Téhéran.

ZINDER de Aïcha Macky - Documentaire 1er long métrage - produit par Ousmane Samassekou / Tabous Production (Niger). Un documentaire sur les bandes de cette ville nigérienne infiltrée par les terroristes.

CANDELA de Andrés Farias - Fiction 1er long métrage - produit par Pablo Lozano / Monte y Culebra SRL (République dominicaine). Thriller politique sur la corruption et les addictions au sexe et à la drogue.

DIA (LE PRIX DU SANG) de Achille Ronaimou - FIction 1er long métrage - produit par Faissol Gnonlonfin / Merveilles Production (Tchad). DUne escroquerie interethnique et religieuse autour d'un délit qui n'a pas été commis.

REGRETFULLY AT DAWN de Sivaroj Kongsakul - Fiction 2ème long métrage - produit par Pimpaya Towira / Extra Virgin Company (Thaïlande). Un soldat à la fin de sa vie qui rêve que sa petite fille aille danser en France.

SERAPHYMA de Marysia Nikitiuk - Fiction 2ème long métrage - produit par Igor Savychenko / Kristi Films (Ukraine). Le parcours initiatique d'une adolescente serial-killer à la recherche de sa mère...

En 10 ans, La Fabrique a sélectionné 91 projets et invité 167 réalisateurs et producteurs de 61 pays (dont 23 francophones). Près de 40% des films ont été terminés, 20% sont en tournage. Si les délais entre la présentation à La Fabrique et la diffusion en salles sont toujours longs, ils ont tendance à se raccourcir. Adieu Mandalay de Midi Z avait été sélectionné en 2012 et était sorti en 2016. La Familia de Gustavo R. Cordova avait été sélectionné en 2014 et finalement projeté à la Semaine de la critique en 2017. La même année, Les initiés de John Trengrove, a terminé son parcours dans les salles l'an dernier et avec une nomination aux Oscars cette année. La belle et la meute, sélectionné en 2015, a été retenu à Un certain regard en 2017. La sélection de 2016 a déjà vu un film achevé et deux en tournage.

En étant présent au Pavillon des cinémas du monde, les producteurs et réalisateurs ont ainsi davantage de facilités à obtenir des aides publiques ou privées. Le Pavillon, qui accueille des sessions artistiques et des rencontres professionnelles, proposera de nombreux événements cette année pour célébrer son dixième anniversaire, et notamment une masterclass du compositeur Amine Bouhafa (Timbuktu, La belle et la meute), en partenariat avec la Sacem. L'ensemble de l'opération coûte environ 500000 euros.

L'Institut français est l'unique opérateur culturel transversal à l'extérieur de l'Europe. Outre La Fabrique cinéma, elle intervient sur la diffusion du cinéma français (notamment la diffusion du cinéma européen et l'Education à l'image avec CinEd), la coopération (l'Aide aux cinémas du monde avec 5M€ de budget annuel pour une cinquantaine de projets soutenus, soit 300 films de 76 pays depuis sa création), la Cinémathèque Afrique (1600 films en catalogue, 6000 projections dans 80 pays, et désormais une volonté stratégique de numériser, avec des partenaires, ce patrimoine),

Cannes 2017: La Fabrique Cinéma sélectionne 10 projets

Posté par vincy, le 4 avril 2017

La Fabrique Cinéma (anciennement La Fabrique des Cinémas du Monde), organisé par l’Institut français a annoncé les dix projets de sa sélection pour le prochain Festival de Cannes.

Depuis 2009, La Fabrique des Cinémas du Monde a aidé 148 réalisateurs et producteurs, en provenance de 56 pays, dont 21 pays francophones, pour 81 projets. En 2017, un film de La Fabrique Cinéma a fait l'ouverture de la section Panorama au Festival de Berlin (le Sud-Africain John Trengove), et cinq nouveaux films sont prêts à être distribués en salle et en festival.

On compte six projets de premier film et quatre projets de deuxième film. Un film d'animation et un documentaire complètent huit fictions. Les dix projets seront représentés par 7 productrices, 3 producteurs, 7 réalisateurs et 3 réalisatrices.

Les réalisateurs et producteurs profiteront du Festival de Cannes pour promouvoir leur projet.

The Sovereign, de Wim Steytler et produit par Cait Pansegrouw (Urucu Media) – 1er long métrage (Afrique du Sud) ;
Amanda and caio, de Daniel Ribeiro (photo) et produit par Diana Almeida (Lacuna Filmes) – 2e long métrage (Brésil) ;
Shock labor, de Marcos Diaz Sosa et produit par Maria Carla Del Rio (Marinca Filmes) - 1er long métrage (Cuba) ;
The Bridge, de Hala Lotfy et produit par Mohamed Samir (Day Dream Art Production) - 2e long métrage (Egypte) ;
Hawa Hawaii, de Amirah Tajdin et produit par Wafa Tajdin (Seven Thirty Films)- 1er long métrage (Kenya) ;
The Maiden’s Pond, de Bassem Breche et produit par Jana Wehbe (The Attic) - 1er long métrage (Liban) ;
A Love Of Boluomi, de Kek-Huat Lau et produit par Stefano Centini (Hummingbird Studio) - 1er long métrage (Malaisie) ;
Renaissance, de Andrey Diarra et produit par Awa Traoré (DS Production) - 2e long métrage (Mali) ;
One Summer Day, de Zay Yar Aung (We Ra) et produit par Aiess Alonso (Green Age Film) – 1er long métrage (Myanmar) ;
Nuna: The Last Myth Of The Wamani, de Jimy Carhuas Tintaya et produit par Diego Lòpez Mobilia (Origami Studio) – 1er long métrage (Pérou).

Cannes 2017: l’ACID dévoile son affiche et une nouvelle « sélection »

Posté par vincy, le 3 avril 2017

Double cadeau de la part de l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion): d'abord le dévoilement de son affiche pour son édition 2017, signée Sébastien Laudenbach, réalisateur du long métrage d’animation La jeune fille sans mains (nommé aux César, et présenté l'an dernier à l'ACID au festival de Cannes). Ensuite une extension de sa programmation cannoise, "offerte à une association étrangère de cinéastes indépendants impliquée dans les problématiques de diffusion des œuvres et de formation des publics" comme l'indique le communiqué.

L’association de cinéastes serbes Bande à part inaugurera donc ACID TRIP les 19, 20 et 21 mai avec une carte blanche de trois séances (un programme de courts, un long métrage de fiction et un long métrage documentaire).

"En ces temps où les horizons politiques dessinent partout le retour des frontières et des refrains nationalistes, le cinéma a plus que jamais son rôle à tenir : celui de décloisonner les regards, de franchir les lignes, pour cultiver ce que Serge Daney décrivait comme « un sentiment d’appartenance à l’humanité à travers un pays supplémentaire ». Ce sentiment d’appartenance se déploie depuis longtemps dans les films et avec les films. Mais pas seulement. Il s’affine aussi dans la chaîne de solidarité internationale inventée entre ceux qui font les films" précise l'ACID.

Depuis 2015, l’ACID a initié une collaboration avec le Festival du Film d’Auteurs de Belgrade, "dont la programmation est faite depuis 2010 par un groupe de jeunes cinéastes, des auteurs qui ont grandi avec ce festival né en 1984 pendant la guerre en ex-Yougoslavie". De nombreux films ACID ont été programmés et achetés en Serbie et en novembre 2016 les premiers Rendez-vous franco-serbes autour de la production et de la diffusion de films indépendants ont été lancés.

ACID TRIP se fera en partenariat avec ce festival serbe mais aussi l’Institut Français de Serbie, l’Institut Français, le Centre du Cinéma Serbe, le CNC et Cannes Cinéma.

La 25e programmation cannoise de L’ACID sera dévoilée le 25 avril. La sélection la plus "off" du Festival de Cannes se déroulera du 18 au 27 mai.

Le cinéma s’invite dans la Nuit des idées

Posté par vincy, le 26 janvier 2017

Pour la 2e Nuit des Idées, qui se déroule ce soir en France et dans 40 pays , le cinéma s'invite dans cet événement festif et philosophique. De Tokyo (pour l'ouverture) à Los Angeles (pour la clôture), les débats auront pour thème "Un monde commun". Initiée par l’Institut Français, ce sont plus de 70 événements qui auront lieu.

Unifrance et MK2 proposeront ainsi une Nuit des Nouvelles Images pour débattre du futur du cinéma. À 18h, au mk2 Bibliothèque (Paris), on y discutera de l’émergence de nouvelles images et de nouveaux modes de diffusion, à l’heure où mk2 ouvre une nouvelle salle consacrée à la Réalité virtuelle et où UniFrance organise la 7e édition de son festival en ligne MyFrenchFilmFestival. Cette soirée se déroulera en présence des cinéastes Rebecca Zlotowski et Clément Cogitore, du DG de mk2 Agency Elisha Karmitz et du commissaire de l'exposition à la Cinémathèque française Laurent Mannoni. Le public sera invité à intéragir avec les intervenants sur Twitter avec le hashtag #NDNI. l'éntre est libre et le débat sera retransmis sur Facebook Live.

Au Forum des Images, l'écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière, le photographe Vasantha Yogananthan, l'ethnoscénologue Amiane Béranger et la conteuse et danseuse Nathalie Le Boucher évoqueront  "Ramayana et Mahabharata : a persistance des mythes au coeur de la culture indienne", deux grands textes indiens sacrés. La soirée est accompagnée de la projection Gita Govinda du réalisateur expérimental Amit Dutta, transposition cinématographique du poème hindou (2014), présentée à Cinéma du réel en 2015.

A Nantes, au Lieu unique, dans le cadre de la programmation Doc a LU - focus  sur le cinéma allemand, sera projeté le film de Philip Scheffner, Révision (2012), qui rouvre une sordide affaire de l'été 1992 où deux roumains ont été retrouvés morts à la frontière germano-polonaise. A travers ses films, le documentariste "met en œuvre une pensée politique qui opère une redistribution entre ce qui est manifeste et ce qui ne l’est pas".

La cinémathèque de Grenoble et le cinéma Le Dietrich à Poitiers participeront aussi à cette Nuit pas comme les autres.

A l'étranger, l’Institut National Audiovisuel polonais (NINA) à Varsovie projettera la projection du dernier film (en exclusivité en Pologne) d'Andrzej Wajda Les fleurs bleues (sortie en France le 22 février), le Cinéma Andorra à Helsinki diffusera le documentaire Human de Yann Arthus-Bertrand, en plus d'un débat en sa présenceet à Pinamar en Argentine, le vieil hôtel d'Ostende programmera des fictions et documentaires en continu en plus d'une séance de cinéma sur la plage.

Le Prix Institut français de la critique en ligne récompense un court de Bertrand Bonello

Posté par vincy, le 19 juillet 2016

Décerné dans le cadre du 27e Festival International de Cinéma de Marseille, le Prix Institut français de la critique en ligne a récompensé Sarah Winchester, Opéra fantôme de Bertrand Bonello. Une mention spéciale a été remise à Atlal de Djamel Kerkar.

Le prix décerné hier par un jury international de trois critiques de cinéma en ligne - Michael Pattison (Royaume Uni), Mohamed Ismail Louati, (Tunisie) et Francisco Ferreira (Portugal) - veut favoriser le développement des réseaux et des nouvelles écritures numériques, du repérage et de la promotion de jeunes talents et plus largement de la promotion culturelle du cinéma français à l’étranger. E

Sarah Winchester, Opéra fantôme est la réponse de Bertrand Bonello à une proposition de l’Opéra de Paris. Le réalisateur L’Apollonide, Saint Laurent et de Nocturama, qui sort en septembre, revient au court métrage, en reprenant les codes d’une riche et longue tradition cinématographique, celle, initiée par le roman éponyme de Gaston Leroux, Le fantôme de l'opéra. Ici, en 24 minutes, il explore les coulisses, le plateau, ces lieux magiques de l'Opéra, hantés par l’histoire de Sarah W., héritière richissime sous l'emprise de la folie ayant vécue de 1839 à 1922. Dans cette coproduction entre Bonello et l'Opéra de Paris, on croise quand même Reda Kateb.

Atlal, premier film de Djamel Kerkar se déroule dans la bourgade de Ouled Allal. Un paysage où prennent corps, un à un, des visages et des récits d’hommes, de la décennie noire qui a meurtri l’Algérie des années 90 à aujourd’hui.

Charles Tesson nommé Président de la Commission des Aides au Cinémas du Monde

Posté par vincy, le 30 mai 2016

Frédérique Bredin, Présidente du CNC, et Bruno Foucher, Président de l'Institut français, ont nommé Charles Tesson comme nouveau Président de la commission des aides aux cinémas du monde. Il succède au cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako. Le délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes et auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, prend ainsi la tête d’une commission "qui est le symbole du rapport particulier qu’entretient le cinéma français avec les auteurs du monde entier, dans le cadre d’une politique volontariste de promotion de la diversité culturelle."

L’aide aux cinémas du monde (ACM), cogérée par le CNC et l’Institut français, est une aide sélective aux films de long métrage réalisés par des cinéastes de toutes nationalités, dans le cadre d‘une coproduction avec la France. Créée en 2012, elle a d’ores et déjà permis de soutenir 208 films de 72 nationalités différentes, dont Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan (Palme d’Or à Cannes en 2014), The Lunchbox de Ritesh Batra, Le procès de Viviane Amsalem de Ronit et Shlomi Elkabetz, Mustang de Deniz Gamze Ergüven (nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2016 et César du meilleur premier film), The Lobster de Yorgos Lanthimos (Prix du jury à Cannes 2015), Ixcanul de Jayro Bustamante (Ours d’Argent à Berlin en 2015) et Les délices de Tokyo de Naomi Kawase. On peut aussi y ajouter les films de Nanni Moretti, Carlos Reygadas, Amat Escalante, et quelques films récemment sélectionnés à Cannes comme Cristi Puiu (Sieranevada), Mohamed Diab (Clash), Davy Chou (Diamond Island), Boo Junfeng (The Apprentice), Bogdan Mirica (Dogs), Pablo Larrain (Neruda) et Shahrbanoo Sadat (Wolf and Sheep). Au total, 12 films étaient présents dans les différentes sélections du festival de Cannes en 2016.

78 films soutenus par l’ACM (soit plus de la moitié des films tournés à ce jour) ont été sélectionnés dans l’un des trois festivals internationaux les plus prestigieux (Cannes, Berlin, Venise).

La commission siège en deux collèges, l’un ouvert aux premiers et seconds films, l’autre aux projets portés par des réalisateurs confirmés. L’examen des projets s’organise en plusieurs étapes : comité de lecture, commission plénière, comité de chiffrage et décision des présidents du CNC et de l’Institut français. Le budget total de l’aide s’élève, en 2015, à 6 millions d’euros (maximum: 250000 euros par film). Chaque année, 4 sessions sont organisées et une cinquantaine de projets ainsi soutenus.

La prochaine session aura lieu mi-juillet.

Jia Zhang-Ke parraine la Fabrique des Cinémas du Monde 2016 à Cannes

Posté par vincy, le 6 avril 2016

Jia Zhang-Ke a été choisi comme parrain de la Fabrique des Cinémas du Monde 2016 au prochain festival de Cannes. "À travers ce choix, l’Institut français a souhaité réaffirmer son attachement à la diversité culturelle et au dialogue des cultures qui sont au coeur de son action" explique le communiqué de l'institution.

Succédant à Claire Denis, le réalisateur chinois accompagnera les réalisateurs et producteurs de la Fabrique des cinémas du monde pendant leur séjour à Cannes, pour les soutenir dans le développement et la réalisation de leur premier ou second film.

Primé pour le scénario de Touch of Sin et en compétition l'an dernier avec Au delà des montagnes, Jia Zhang Ke sera présent durant plusieurs séances de travail et d'échange, à la fois collectifs et individuels autour de leurs projets, dans un esprit de dialogue enrichi par son exceptionnel parcours de cinéaste.

La Fabrique des Cinémas du Monde est un programme qui soutient la jeune création du 7e art. 10 projets de premier ou second long métrage sont choisis chaque année et invités durant le Festival de Cannes. Depuis 2009, La Fabrique des Cinémas du Monde a sélectionné 124 réalisateurs et producteurs en provenance de 56 pays, pour 72 projets de 1er ou 2nd long-métrage. En 2016, 6 nouveaux films finis de La Fabrique des Cinémas du Monde sont prêts à être distribués en salle et en festival.

Cette année, la Fabrique des cinémas du monde présentera:

ANGOLA : Girlie de Pocas Pascoal. Produit par Pocas Pascoal – Omboko (2ème long métrage)
AZERBAIDJAN : Basket de Imam Hasanov. Produit par Imam Hasanov – Free Art (2ème long métrage)
BRESIL : La Fièvre de Maya Da-Rin. Produit par Leonardo Mecchi – Enquadramento Produçoes. (1er long métrage)
COSTA RICA : Rivière Sale de Gustavo Fallas. Produit par Gustavo Fallas – Centrosur (2 ème long métrage)
EGYPTE : Amal (documentaire) de Mohamed Siam. Produit par Mohamed Siam– Artkhana (2ème long métrage)
GEORGIE : Citizen Saint de Tinatin Kajrishvili. Produit par Lasha Khalvashi – Gemini (2ème long métrage)
IRAN : Yalda de Massoud Bakhshi. Produit par Mahmoud Bakhshi – Bon Gah (2ème long métrage)
MAROC : Saint Inconnu de Alaa Eddine Aljem. Produit par Francesca Duca – Le Moindre Geste (1er long métrage)
PHILIPPINES : Une Mauvaise Saison de Carlo Francisco Manatad. Produit par Armi Rae Cacanindin –Quantum Films (1er long métrage)
ZIMBABWE : The Other half of the African sky (documentaire) de Tapiwa Chipfupa. Produit par Benjamin Mahaka - Mahaka Media (1er long métrage)

Cannes 2015: Visions sociales côté Maghreb, l’Acid à l’export, Claire Denis à la Fabrique des Images et Netflix à Next

Posté par vincy, le 4 mai 2015

Dernières nouvelles du front avant la migration annuelle, dans quelques jours, vers le Festival de Cannes...

- La 12e édition de Visions Sociales, dont la marraine est Corinne Masiero (Louise Wimmer, Discount), mettra le cinéma du Moyen-Orient à l'honneur. En partenariat avec le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient et avec l’aide de la biennale Proche-Orient, onze films venus d’Iran, du Liban, de Syrie, du Kurdistan, de Palestine et d’Israël seront présentés en présence des réalisateurs invités.

Visions Sociales diffusera également un programme sept longs-métrages et six œuvres issues du 68e festival de Cannes (ACID, Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs et Un Certain Regard)

- L’Institut français et l’ACID annoncent un partenariat à l'occasion d’une rencontre le 18 mai prochain. L'Institut Français présentera des films sélectionnés par l'ACID dans son réseau et lors de manifestations dont il partenaire. L'ACID sera associé à certaines projections "afin de favoriser les échanges sur les œuvres mais aussi sur la distribution du cinéma indépendant."
Au programme : 2 automnes 3 hivers de Sébastien Betbeder, La Bataille de Solférino de Justine Triet, Brooklyn de Pascal Tessaud, Les Règles du jeu de Claudine Bories et Patrice Chagnard, Qui vive de Marianne Tardieu, Au bord du monde de Claus Drexel et Je suis le peuple d’Anna Roussillon.

- La 7e Fabrique des cinémas du monde a choisit sa marraine: Claire Denis. La réalisatrice effectuera une Master Class animée par Jean-Michel Frodon au pavillon des Cinémas du monde, dans le village international. Par ailleurs dix projets de longs métrages (sur 124 candidatures) ont été sélectionnés:

1922 de Martin Mauregui – Argentine
Lotus Position de Shu Liu - Chine
Fleur de cactus d’Hala Elkoussy - Égypte
Venice de Rusudan Chkonia - Géorgie
Liberation de Tushar Prakash - Inde
Miguel’s War d’Eliane Raheb - Liban
L’Afrique un vrai cinéma ! d’Haminiaina Ratovoarivony - Madagascar
Tous marins de Miguel Angel Moulet, – Pérou
Playground de Wesam Mousa – Palestine
La belle et la meute de Kaouther Ben Hania – Tunisie

- Enfin, la 2e édition du programme Next (Marché du film) dédié aux cinémas de demain aura comme special-guest le directeur des acquisitions de Netflix, Ted Sarandos. Le débat sera introduit par Thierry Frémaux et évoquera les nouveaux modèles de distribution. Next affiche un programme ambitieux avec une session sur le transmedia, un débat sur le crowdfunding, un atelier Vidéo à la demande, une conférence autour des exploitants innovateurs et un débat sur Les festivals à l'ère du numérique.

Le cinéma dakarois en vedette à Paris

Posté par vincy, le 7 octobre 2013

Des étoiles de Dyana GayeA partir du 15 octobre, dans le cadre du Tandem Dakar-Paris, le cinéma de la capitale du Sénégal sera à l'honneur dans la Ville Lumière. Le Tandem est une programmation de plus de 50 événements culturels (du cirque au numérique, de la danse à la photographie, de la mode à la musique) organisé par l'Institut français cet automne.

Côté cinéma, la programmation cinéma fera le grand écart entre les grands classiques sénégalais et la nouvelle garde du cinéma dakarois.

Ainsi, le cinéma les Cinq Caumartin près de Saint-Lazare diffusera tous les mardis du 15 octobre au 5 novembre des films consacrés à la ville de Dakar, des rencontres avec des réalisateurs et deux ciné-concerts. On pourra y voir Ramata de Léandre-Alain Baker, Madame Brouette de Moussa Sene Absa, Mossane de Safi Faye, Un transport en commun de Dyana Gaye, La noire de... et Moolaade d'Ousmane Sembène et enfin en avant-première, L'absence de Mama Keïta.

En novembre, un hommage à Djibril Diop Mambety (1945-1998) sera rendu au nouveau cinéma le Louxor (Barbès). 3 films seront projetés : Touki Bouki, le voyage de la hyène (1973) le 12 novembre, La petite vendeuse de Soleil (1998, son dernier film) le 17 novembre et Hyènes (1991) le 24 novembre.

L’association Clap Noir proposera le temps d’un week-end, les 22 et 23 novembre, un panorama du cinéma dakarois au Nouveau Latina (dans le Marais), avec des films anciens et récents signés Augustin N'Dong, Djibril Diop Mambétu, Samba Félix Ndiaye, Ismaël Thiam, Angèle Diabang, Alice Diop (en sa présence), Oismane Sembène et Serine Mbodj.

Enfin l’Institut des Cultures d’islam (Goutte d'or) proposera le 19 décembre une avant-première du film Des étoiles (photo) en présence de sa réalisatrice Dyana Gaye.

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Tandem Dakar-Paris toutes les informations sur le site officiel

Le jour le plus court pour survivre à la fin du monde

Posté par vincy, le 12 octobre 2012

Le 21 décembre 2012, selon le calendrier Maya, marque la fin d'une ère (et non pas l'apocalypse finale comme on le pense). Point de bug de l'an 2012 en perspective. Mais une fête joyeuse est prévue : la célébration du court métrage.

Pour la deuxième année consécutive, le CNC promeut le court métrage à travers sa manifestation Le jour le plus court. Dans les gares, les médiathèques, sur Internet, dans les entreprises, dans les bars, à la télévision, dans les salles de cinéma ou ailleurs, le format court volera la vedette au long. La nuit la plus courte de l'année mais peut-être la plus remplie. C'est à vous de participer!

Eric Garandeau, hier soir, au siège du CNC, a fait l'éloge de cette histoire élargie du cinéma.  Celle où des grands comme Chaplin, Bunuel, Pasolini, Resnais, Godard, et tant d'autres ont mis leur talent au service d'une brève histoire. "Le court, c'est pas chiant, le court c'est bandant, le court c'est excitant" s'est enthousiasmé le président du CNC, qui, improvisant son discours, a montré qu'on avait (enfin) changé d'époque.

Exhortant les professionnels et les créateurs à donner "du plaisir, du rêve, de l'espoir et de la poésie", il a malgré tout rappelé les difficultés actuelles du secteur et notamment l'absence d'avant-programmation dans les salles.

Isabelle Massot, directrice artistique de l'événement, a d'ailleurs rappelé que 60% des réalisateurs de courts métrages avaient moins de 40 ans : l'objectif est donc de faire accéder la jeunesse à ce format, très en vogue sur internet, dans un contexte difficile à bousculer. Pour cela, a été mis en place cette année un réseau de structures associatives régionales (Alsace Cinémas, Clair-Obscur, Association des Cinémas du Centre, La Pellicule Ensorcelée, Festival Cinébanlieue, Côté Court, Rencontres Henri Langlois parmi d'autres) permettant une plus grande proximité avec le public et des actions durant toute l'année.

Avec Internet et les supports nomades, tout le monde veut croire à un futur âge d'or du court.

L'Agence du court métrage met à disposition un catalogue de 250 titres en vue de la manifestation. Avec l'Institut français, le développement international se poursuit. Du Sénégal au Japon, du Québec à la Géorgie, d'Allemagne à la Belgique, les organisateurs espèrent faire adhérer de plus en plus de pays à la manifestation.

L’édition 2012 sera «marrainée» par Agnès Varda et parrainée par Nathalie Baye, Xavier Beauvois, Carole Bouquet, Jamel Debbouze, Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Julie Gayet, Hamé, Michel Hazanavicius, Mylène Jampanoï, Kyan Khojandi ("Bref"), Aïssa Maïga, Firmine Richard, Émilie Simon et Elsa Zylberstein.

A l'issue de la présentation de cette fête, une série de courts ont été projetés : un haïku animé, un drame absurde avec Nathalie Baye, un foutage de gueule "vintage" avec Jamel et Lorant Deutsch, une année 69 revue en rock, une virée maritime d'émigrés clandestins qui tourne mal avec Salim Kechiouche, un épisode de "Bref", un délire monstrueux et drôle avec un poulpe-killer, et un sublime conte amoureux d'Abel et Gordon.

Et souvent, ça vaut largement de médiocres longs projetés dans les salles...

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Tous les renseignements, informations pour participer

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Idées d’événements que vous pouvez organiser
• Cette année, le 21 décembre nos enfants ne sont pas en vacances.
Profitez-en pour organiser des ‘ciné goûters’, dans une salle ou au sein
même de l’établissement scolaire, avec une programmation adaptée.
Regardez bien le catalogue de l’Agence du court métrage, il y a des films
pour tous les âges.
• Proposez aux lycéens d’organiser leur événement :
choix du lieu de projection, invitations et bien sûr programmation.
• Et pour les adultes, organisez des « ciné apéro ».
• Invitez de jeunes réalisateurs de votre territoire à venir présenter
leur film.
• Organisez des projections ‘happenings’ sous forme de séances courtes
au moment du déjeuner par exemple (une séance de court métrage
peut durer moins de 10 minutes. C’est l’avantage du format court !).
• Accompagnez votre séance de projection de performances artistiques
(danse, magie, comédiens qui lisent un scénario… etc.).
• Pour les exploitants de salle, projetez un court avant le long à chaque
séance du 21 décembre.
• Utilisez des lieux extérieurs en projetant des films sur une façade.
Eh oui ! Le court aime aussi les cours (d’école par exemple).
• Créez un parcours de projection de courts métrages dans différents
lieux de votre ville.
• Faites une journée « portes-ouvertes » dans votre entreprise avec
des projections pour vos salariés et le public.
• Présentez vos propres films en organisant des séances publiques
dans des lieux insolites.