Incendies et Les Amours Imaginaires primés par le public de Rotterdam

Posté par vincy, le 9 février 2011

Le Festival du film de Rotterdam a plébiscité les deux films québécois de l'année : Incendies, de Denis Villeneuve, a remporté le prix du public, tandis que Les amours imaginaires de Xavier Dolan a obtenu le prix du jeune public (15-18 ans), qu'il avait déjà reçu pour son précédent film l'an dernier, J'ai tué ma mère.

Incendies a devancé This is England et Biutiful.

Le trophée du meilleur film des Tiger Awards a été décerné à trois films :  The Journals of Musan, du Sud-Coréen Park Jung-bum, Finisterrae, de l’Espagnol Sergio Caballero, et Eternity, du Thaïlandais Sivaroj Kongsakul, qui a, en plus,  reçu l’appui du Fonds Hubert Bals.

Le Festival, essentiellement dédiés aux premiers et deuxièmes films ainsi qu'au cinéma d'auteur, a attiré 340 000 spectateurs cette année, soit une baisse 3,6% par rapport à l'an dernier. 2 472 professionnels et artistes ont été accrédité, là encore le chiffre est en baisse (2 717 en 2010).  Seul le nombre de journalistes étrangers (179 contre 163) a progressé, parmi toutes les catégories.

Barney’s Version et Incendies vont se disputer les prix Genie

Posté par vincy, le 3 février 2011

Les Oscars canadiens, les prix Genie n'ont pas su départager entre les deux grands films nationaux de l'année 2010. Barney's Version a reçu 11 nominations tandis que le québécois Incendies en amasse 10. Ils se disputeront dans six catégories. Globalement, Barney's Version a reçu ses nominations sur le plan artistique tandis qu'Incendies les cumule dans le domaine technique (même si Lubna Azabal est nommée en meilleur actrice). Cela signifie aussi que 15 catégories (hors documentaires, courts métrages et chanson) mentionnent au moins l'un de ces deux films.

Dans la catégorie meilleur film, outre les deux favoris, on retrouve Splice, Les amours imaginaires et 10 1/2. Ce sont aussi les réalisateurs de ces 5 films qui sont cités.

Par ailleurs, Resident Evil : Afterlife recevra la Bobine d'or (plus gros succès au box office, Jephté Bastien (réalisateur de Sortie 67) sera honoré par un Prix Claude Jutra, et une mention d'honneur sera décerné à Peter Stebbing (réalisateur de Defendor).

Le Festival de Toronto liste les dix meilleurs films canadiens de l’année

Posté par vincy, le 19 décembre 2010

Comme tous les ans, le Festival International du Film de Toronto liste les dix meilleurs films canadiens de l'année. deux d'entre eux risquent de tout rafler aux cérémonies des Génie (Canada), et Jutras (Québec) : Barney's Version de Richard J. Lewis et Incendies de Denis Villeneuve. Le jury de dix professionnels (réalisateurs, critiques, exploitants, producteurs) ont donc rendu le verdict, sans aucun ordre particulier. Notons d'ailleurs une certaine diversité de style, de la Science-Fiction avec Splice au mélo stylisé Les amours imaginaires en passant par le documentaire Last Train Home.

Ces films seront projetés début 2011 au Bell Lightbox de Toronto, à la Cinémathèque du Pacifique de Vancouver et à l'Institut du Film Canadien d'Ottawa.

- Les amours imaginaires, Xavier Dolan
- Barney's Version, Richard J. Lewis
- Curling, Denis Cote
- The High Cost of Living, Deborah Chow
- Incendies, Denis Villeneuve
- Last Train Home, Lixin Fan
- Modra, Ingrid Veninger
- Splice, Vincenzo Natali
- Trigger, Bruce McDonald
- Trois temps après la mort d'Anna, Catherine Martin.

The Social Network, grand vainqueur des prix du National Board of Review

Posté par vincy, le 3 décembre 2010

En attendant la super-semaine des prix (Critiques de Los Angeles, New York et nominations aux Golden Globes les 12,13 et 14 décembre), le National Board of Review (110 critiques et historiens) a décerné les siens et fait ses listes des meilleurs films de l'année.

David Fincher est le grand vainqueur de ce premier palmarès de l'année. Cela ne signifie en rien qu'il obtiendra l'Oscar, mais ses nominations semblent assurées. The Social Network emporte avec lui quatre prix, les plus importants : film, réalisateur, scénario et acteur (Jesse Eisenberg).

Le cinéma indépendant américain est aussi l'un des gagnants de cette sélection avec six prix pour des films issus de Sundance pour la plupart. Mais on note aussi de sérieux absents : Black Swan, en premier lieu.

Le cinéma français n'est pas en reste : Des hommes et des Dieux obtient le prix du meilleur film étranger, L'illusionniste reçoit un prix Spotlight (un coup de coeur) et White Material est choisi parmi les cinq meilleurs films en langue étrangère de l'année, où on croise aussi le québécois Incendies.

Les prix :

Film: The Social Network
Réalisateur : David Fincher (The Social Network)
Acteur: Jesse Eisenberg (The Social Network)
Actrice: Lesley Manville (Another Year)
Second rôle masculin : Christian Bale (The Fighter)
Second rôle féminin : Jacki Weaver (Animal Kingdom)
Film en langue étrangère : Des hommes et des Dieux
Documentaire : Waiting for Superman
Animation : Toy Story 3
Casting d'ensemble : The Town
Révélation : Jennifer Lawrence (Winter's Bone)
Nouveau talent (cinéaste) : Sebastian Junger et Tim Hetherington (Restrepo)
Prix Spotlight : Sylvain Chomet et Jacques Tati (L'Illusioniste)
Scénario original : Buried
Scénario / adaptation : The Social Network
Direction artistique : Dante Ferretti (Shutter Island)
Prix spécial pour l'ensemble de son travail : Sofia Coppola (scénario, réalisation, production de Somewhere)
Prix William K. Everson (Histoire du cinéma) : Leonard Maltin
Prix NBR de la liberté d'expression : Fair Game, Conviction, Howl

Les listes :

Top 10 films : Another Year ; The Fighter ; Hereafter ; Inception ; The King's Speech ; Shutter Island ; The Town ; Toy Story 3 ; True Grit ; Winter's Bone

Top 5 films en langue étrangère : Amore ; Incendies ; Soul Kitchen ; White Material

Top 5 documentaires : A Film Unfinished ; Inside Job ; Joan Rivers: A Piece of Work ; Restrepo ; The Tillman Story

Top 10 films indépendants : Animal Kingdom ; Buried ; Fish Tank ; The Ghost Writer ; Greenberg ; Let Me In ; Monsters ; Please Give ; Somewhere ; Youth in Revolt

Cinéma du Québec à Paris : la formule doit changer selon l’organisateur

Posté par vincy, le 22 novembre 2010

La 14e édition de Cinéma du Québec à Paris (22-28 novembre, Forum des Images à Paris) est ambitieuse, avec une multiplication des rendez-vous : marché du film, rencontres de coproduction francophone, dont un panel dédié à l'adaptation littéraire, rencontres autour de films, la Leçon de musique... Pourtant, l'organisateur de la manifestation, la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles), institution québécoise, songe à changer la formule.

Le succès de l'événement - une centaine de professionnels québécois se déplacent dans la Ville Lumière cette semaine, environ 5 000 spectateurs attendus - permet aujourd'hui de le considérer comme installé. Mais il semble aussi nécessaire pour la SODEC  d'en réévaluer les objectifs et les missions.

Aucune menace. "Il s'agit de repenser la façon de faire, mais pas la semaine en tant que telle. Elle est là pour rester, mais peut-être pas de la même manière" explique François Macerola, récent patron de l'organisme. Avec le lancement de l'application iPhone cette année, il réfléchit à de nouvelles interactions avec Internet. Ce qu'Ecran Noir leur avait proposé il y a 8 ans. Il est toujours temps..

"Au lieu de n'avoir que des projections publiques, est-ce qu'on peut imaginer une nuit du cinéma québécois sur le Web", demande-t-il.

Car le cinéma québécois peine toujours à toucher un large public français. Hormis quelques films étalés sur une décennie (les comédies de moeurs de Denys Arcand, C.R.A.Z.Y., La grande séduction), seul le jeune Xavier Dolan, par ailleurs parrain de la manifestation cette année, a réussit à se faire un nom auprès des cinéphiles. Les amours imaginaires, son dernier film, a attiré 130 000 spectateurs dans les salles en deux mois.

Cinéma du Québec à Paris va présenter 14 fictions et 4 documentaires, dont Incendies, en clôture, de Denis Villeneuve, adapté de la pièce du libano-franco-canadien Wajdi Mouawad.

Mais derrière l'écran et la volonté de combler un public acquis (canadiens expatriés, cinéphiles, amateurs de culture québécoise), la SODEC ne cache pas qu'il s'agit d'ouvrir les films à un plus large public et de trouver des financements internationaux pour alimenter une industrie qui peine à se produire elle-même, subissant la faiblesse de son marché intérieur et des restrictions budgétaires fédérales (même si le Québec continue d'investir 35 millions de $ Canadiens dans ses productions). Sans parler des sociétés de distributions locales qui ont baissé les bras pour vendre leurs films sur les territoires étrangers, faute de rentabilité. Pourtant le potentiel est là, d'autant plus avec l'explosion de la V.O.D..

Cinéma du Québec à Paris coûte aussi cher que la présence du cinéma québécois à Cannes

Or François Macerola confie ce matin au Devoir, quotidien montréalais que la stratégie est confuse actuellement. "Nous sommes en train de revoir notre participation dans les festivals et les marchés; nous sommes trop éparpillés à l'international."  "Nous allons continuer d'aller à Karlovy Vary pour le rayonnement. À Toronto, on ira pour vendre" précise-t-il.  Concernant le rendez-vous parisien, il avoue : "on veut trop en faire. Nous avons voulu, je crois, justifier notre présence, et la meilleure façon de le faire a été de multiplier les avenues. Je pense que nous devrions revenir à une approche plus puriste et minimaliste en définissant clairement nos objectifs".

Comme toujours, la vision libérale l'emporte : cela coûte 400 000 $ Canadiens aux contribuables québécois. C'est semblablement la même somme dépensée par l'institution au Festival de Cannes, avec une visibilité autrement plus importante. De quoi en effet s'interroger sur la structure et l'impact des dépenses. Une manière d'optimiser celles-ci serait de tisser des liens plus étroits et plus cohérents avec Téléfilm Canada, dont la mission est de promouvoir le cinéma canadien à l'international. Macerola ayant été DG de Téléfilm Canada durant six ans, cette piste s'avère la plus logique.

Mais le cinéma québécois ne résoudra pas tous ses problèmes sans améliorer ses performances locales. La part de marché n'excèdera pas 12% des entrées cette année dans la Belle Province. Certes, une vingtaine de films ont trouvé leur public. Certes, une dizaine de productions ont été primées dans des festivals internationaux. Mais cela ne suffit pas. D'ici au printemps, Macerola espère faire des propositions, après avoir consulté l'ensemble des acteurs de la profession, à Montréal comme à Paris (les coproductions sont indispensables pour la plupart des projets). Surtout que le modèle n'est pas si mauvais. Le cinéma canadien anglophone se porte bien plus mal, avec à peine de 2% du marché national.

La force du cinéma québécois tient en ses créateurs qui offrent des films variés : du polar à la comédie en passant par le cinéma d'auteur. Cinq films cette année ont dépassé le cap du million de $ canadiens de recettes : Piché : entre ciel et terre, Incendies, Filière 13, Les sept jours du talion et Le journal d'Aurélie Laflamme. Mais la plupart des projets vedettes en cours coûte plus de 6 millions de $ canadiens : une équation impossible à résoudre sans le développement à l'international.

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site internet de la manifestation

65 films en lice pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère

Posté par vincy, le 14 octobre 2010

65 films. 65 pays. Pour la première fois, un film du Groënland et un autre d'Ethiopie vont entrer dans la compétition. Puis il y aura une sélection de 9 films qui aboutira aux cinq nommés (le 25 janvier 2011) et à un unique gagnant (le 27 février).

La France présente Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois. Il s'agit d'un des nombreux films cannois de la liste : la Palme d'or (Oncle Boonmee), mais aussi Hors-la-Loi, Carancho, Illegal, Dogtooth, Biutiful, Life above all, Illégal, Eastern Plays...

Albanie - East, West, East, Gjergj Xhuvani

Algerie - Hors-la-Loi, Rachid Bouchareb

Argentine - Carancho, Pablo Trapero

Autriche - La Pivellina,  Tizza Covi & Rainer Frimmel

Azerbaijan - Precinct,  Ilgar Safat

Bangladesh - Third Person Singular Number,   Mostofa Sarwar Farooki

Belgique - Illegal,  Olivier Masset-Depasse

Bosnie-Herzegovine - Cirkus Columbia,  Danis Tanovic

Brésil - Lula, o filho do Brasil,   Fábio Barreto

Bulgarie - Eastern Plays,  Kamen Kalev

Canada - Incendies,   Denis Villeneuve

Chili - The Life of Fish,  Matías Bize

Chine - Aftershock,  Feng Xiaogang

Colombie - Crab Trap,  Oscar Ruíz Navia

Costa Rica - Of Love and Other Demons,  Hilda Hidalgo

Croatie - The Blacks,  Goran Devic & Zvonimir Juric

Rép. Tchèque - Kawasaki’s Rose,  Jan Hrebejk

Danemark - In a Better World,  Susanne Bier

Egypte - Messages From The Sea,  Daoud Abdel Sayed

Estonie - The Temptation of St. Tony,  Veiko Öunpuu

Ethiopie - The Athlete,  Davey Frankel & Rasselas Lakew

Finlande - Steam of Life,  Joonas Berghail & Mika Hotakainen

France - Des Hommes et des Dieux,  Xavier Beauvois

Georgie - Street Days,  Levan Koguashvili

Allemagne - When We Leave,  Feo Aladag

Grèce - Canine,  Yorgos Lanthimos

Groenland - Nuummioq,   Torben Bech & Otto Rosing

Hong Kong - Echoes of the Rainbow,  Alex Law

Hongrie - Bibliteque Pascal,   Szabolcs Hajdu

Islande - Mamma Gógó,  Friðrik Þór Friðriksson

Indie - Peepli Live,  Anusha Rizvi

Indonesie - How Funny (This Country Is),  Deddy Mizwar

Iran - Farewell Baghdad, Mehdi Naderi

Irak - Son of Babylon,  Mohamed Al-Daradji

Italie - The First Beautiful Thing,  Paolo Virzì

Israël - The Human Resources Manager,   Eran Riklis

Japon - Confessions,  Tetsuya Nakashima

Kazakhstan - Strayed, Akan Satayev

Lettonie - Hong Kong Confidential,  Maris Martinsons

Macedonie - Mothers,  Milcho Manchevski

Mexique - Biutiful,  Alejandro González Iñárritu

Pays-Bas - Tirza, Rudolph van den Berg

Nicaragua - Le Yuma, Florence Jaugey

Norvège - Angel,  Margreth Olin

Pérou - Undertow,  Javier Fuentes-León

Philippines - Noy,  Dondon Santos

Pologne - All That I Love,  Jacek Borcuch

Portugal - Mourir comme un homme,  João Pedro Rodrigues

Puerto Rico - Miente, Rafi Mercado

Roumanie - If I Want to Whistle…I Whistle,  Florin Serban

Russie - The Edge,  Aleksei Uchitel

Serbie - Besa,  Srdjan Karanovic

Slovaquie - The Border,  Jaroslav Vojtek

Slovénie - 9:06,  Igor Sterk

Africa du Sud - Life, Above All,  Oliver Schmitz

Corée du Sud - A Barefoot Dream,   Tae-gyun Kim

Espagne - Even The Rain,  Iciar Bollain

Suède - Simple Simon, Andreas Ohman

Suisse - La petite chambre,  Stéphanie Chaut & Véronique Reymond

Taiwan - Monga,   Doze Niu

Thailande - Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures, Apichatpong Weerathesakul

Turquie - Miel, Semih Kaplanoglu

Venezuela - Hermano, Marcel Rasquin

Toronto couronne The king’s speech de Tom Hooper

Posté par MpM, le 20 septembre 2010

The king's speechC'est donc le film The King’s Speech de Tom Hooper qui a reçu la récompense la plus convoitée du festival de Toronto, le prestigieux prix du public. Dans ce festival considéré comme l'un des plus importants au monde, ce sont en effet les spectateurs qui désignent leur film favori ! Parmi les lauréats des années précédentes, on retrouve d'ailleurs d'immenses succès en salles comme Slumdog millionnaire ou Precious.

Cette année, les festivaliers canadiens ont été séduits par l'histoire du roi George VI, arrivé accidentellement au pouvoir en 1936 suite à l'abdication de son frère, et qui souffrait de bégaiements. C'est Colin Firth qui incarne le souverain face à Geoffrey Rush dans le rôle du thérapeute australien Lionel Logue.

Le deuxième prix est allé à The First Grader de Justin Chadwick, un film kenyan qui raconte comment un homme de 84 ans décide de rattraper l'instruction qui lui a manqué dans sa jeunesse lorsque le gouvernement de son pays annonce la gratuité de la scolarisation.

Ont également été récompensés Stakeland de Jim Mickle et Fubar II de Michael Dowse dans la catégorie "Midnight Madness".  Côté documentaire, le public a distingué Force of Nature : The David Suzuki Movie de Sturla Gunnarsson et Nostalgie de la lumière de Patrici0 Guzman.

Les professionnels du FIPRESCI ont choisi quant à eux L'Amour Fou de Pierre Thoretton et Beautiful Boy de Shawn Ku.

Enfin, Incendies de Denis Villeneuve a été sacré meilleur film canadien ; The High Cost of Living de Deborah Chow meilleur prix film canadien et Les Fleurs de l'âge de Vincent Biron meilleur court métrage canadien.

Telluride s’emballe pour Incendies, The King’s Speech et Tabloid

Posté par vincy, le 7 septembre 2010

Coincé entre Venise et Toronto, le Festival de Telluride est néanmoins l'un des plus suivis de la saison. Cette station de ski du Colorado est considéré comme un temple du cinéma indépendant, sorte de Sundance bis estival. Créé en 1974, le Festival du film de Telluride attire tous les médias américains, 500 volontaires et des artistes prestigieux. Il est l'un des trois festivals américains les plus populaires et est toujours dans le Top 10 des festivals internationaux. La 37e édition s'est ouverte le 3 septembre pour se clore hier, 6 septembre.

Et la programmation est tentante, avec de nombreux films vus à Cannes, mais pas seulement. Telluride fait un important travail de valorisation du patrimoine cinématographique, avec des présentations spéciales de vieux films ou de copies restaurées.

Sinon on y voit les films de Martin Scorsese (A Letter to Elia), Mike Leigh (Another Year), Alejandro González Iñárritu (Biutiful), Olivier Assayas (Carlos), Fernando Trueba (Chico et Rita), Sylvain Chomet (L'illusionniste), accompagné d'un documentaire sur Jacques Tati de Michael House, Denis Villeneuve (Incendies, d'après la pièce de Wajdi Mouawad), Tom Hooper (The King's Speech, avec Colin Firth), Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux), Lee Chang-dong (Poetry), Shlomi Eldar (Precious Life), Bertrand Tavernier (La princesse de Montpensier), Stephen Frears (Tamara Drewe) et le nouveau Peter Weir (The Way Back).

Telluride remet aussi des prix spéciaux, des Médaillons. Cette année Claudia Cardinale, Colin Firth

Trois films ont suscité l'enthousiasme des professionnels et du public : The King's Speech, Tabloid et Incendies. Des films comme 127 heures de Danny Boyle ou Black Swan de Darren Aronofksy ont eut le droit à des projections spéciales servant de tests auprès des spectateurs pour les studios.