Pour les enfants, y’a des films au pied du sapin…

Posté par Morgane, le 17 décembre 2008

simpsons noelDes Flocons tombent de-ci de-là, la fumée est à la bouche de chacun, les rues se sont parées de mille feux, les magasins se remplissent de gens furetant les bonnes idées cadeaux… Pas de doute, décembre est bel et bien là, les fêtes approchent à grands pas et avec elles leur lot annuel de films pour petits et grands.

Pour les amateurs de films d’animation, le choix est large. Ils pourront s’envoler en Afrique sur les traces de nos quatre amis, Alex, Mortie, Gloria et Melman échappés du zoo de New York (Madagascar 2) ou bien suivre les aventures de Mia en Amérique Latine, petite fille de 10 ans qui part à la recherche de son papa et croise un Migou, personnage fantastique protecteur de la Nature (Mia et le Migou). Les plus petits seront ravis de découvrir Laban le petit fantôme qui raconte les histoires d’un fantôme qui se morfond de ne pas faire peur. Noël oblige, ils pourront également s’envoler aux côtés de Niko, le petit renne qui rêve de rencontrer son père appartenant à la célébrissime Brigade du Père Noël. Et pour ceux qui souhaitent se plonger dans un univers un peu plus sombre, ils auront alors l’occasion de voir Igor, bossu rêvant de devenir un savant fou réputé en donnant la vie à une créature horrible et maléfique ! Et toujours dans quelques salles 3D, dont la Géode, Fly me to the Moon.

Pour les (un peu) plus grands, même si Harry Potter ne fait pas partie de la hotte du Père Noël d’autres sont au rendez-vous. Il y a donc le choix entre un voyage en Thaïlande à dos d’éléphant (Sunny et l’éléphant), une excursion au cœur de La Cité de l’Ombre qui se lance à la recherche de ses lumières perdues, l’expérience étrange de se retrouver dans un village d’où tous les adultes, Carole Bouquet et Gérard Depardieu en tête, ont pris la fuite (Les enfants de Timpelbach) ou celle d’histoires imaginaires prenant forme dans la vie réelle grâce à Adam Sandler (Histoires enchantées).

Et pour les contemplatifs et les amoureux des grands espaces, direction l’Afrique à la rencontre d’un million de flamants roses (Les Ailes pourpres). De quoi se dépayser, sans violence et loin du monde virtuel.

Vivement les vacances…

L’Age d’Or d’Igor

Posté par Morgane, le 15 décembre 2008

igor« -Lui, c’est Rapidos, une de mes inventions les plus réussies. Je l’ai rendu immortel, ce qui est plutôt dur pour lui vu qui l’a aucune envie de vivre. »

L’Histoire : Le Roi Malbert règne sur le pays de Malaria où les Inventions Maléfiques sont à l’honneur. Les savants fous du pays sont tous assistés de leur Igor, mais notre Igor n’est pas comme les autres. Il rêve de devenir savant fou lui-même et d’inventer un monstre féroce et gigantesque…

Ce que l’on en pense : Igor est une sorte de Frankenstein pour enfants. A l’image du Dr Frankenstein, et des savants fous qui l’entourent, Igor se prend pour Dieu et désire réaliser la plus machiavélique des inventions : donner la vie à un véritable monstre ! Mais tout ne se déroule pas comme prévu et le monstre se révèle très rapidement être une femme au physique, certes spécial, mais une femme douce qui elle n’a qu’un seul rêve, brûler les planches et devenir une véritable star.

L’histoire de ce nouveau film d’animation, sorti ni des studios Pixar ni de ceux de Dreamworks qui font habituellement notre bonheur mais tout droit de l’imagination d’Anthony Leondis et de son équipe, renferme des idées plutôt originales. Les dessins et l’animation sont loin d’un Wall-e ou d’un Ratatouille (en cause, un budget beaucoup moindre) mais les idées sont belles et bien présentes. Et même si le film est inégal dans sa longueur et erre parfois au milieu de baisses de rythme, Igor reste une belle réussite, notamment grâce à ses personnages, tous plus dingues les uns que les autres, et à ses dialogues très aiguisés qui font mouche le plus souvent. En effet, plus que sur son scénario, le film repose essentiellement sur le couple que forment Igor et Violette ainsi que sur les deux acolytes du bossu, Brain et Rapidos, un cerveau fort peu malin et un lapin immortel aux fortes tendances suicidaires. De plus, les décors terrifiants d’un monde aux prises du mal conjugués à l’humour noir et au côté trash de certaines répliques (« allons tabasser des vieux pour fêter ça ») octroie à Igor son côté sombre lui donnant ainsi le caractère de certains films dont Tim Burton serait le chef de file. Un bonbon acide à déguster durant les fêtes…

Mon Premier Festival : Igor

Posté par Morgane, le 1 novembre 2008

Les vacances s’égrènent et Mon Premier Festival avec. Pour son sixième jour, le festival à destination des enfants a présenté au cinéma l’Entrepôt et en avant-première le film Igor (en salles le 17 décembre), petit cadeau de noël d’Anthony Leondis, réalisateur du deuxième opus de Lilo et Stitch.

Dans cette nouvelle aventure, le héros n’est autre qu’un igor, un de ces nombreux bossus qui vivent pour servir les autres et principalement les savants fous de Malaria. Mais Igor n’est pas un Igor comme les autres car il rêve de devenir lui-même un de ces fameux inventeurs… L’idée est plutôt intéressante et les deux compagnons qui accompagnent Igor dans ses (més)aventures –un lapin immortel suicidaire et un cerveau en bocal pas très malin- sont les personnages assez drôles qui donnent la touche d’humour nécessaire au film. Quant à l’idée d’une invention maléfique qui n’incarne finalement que gentillesse et bonté, celle-ci donne la touche tendre au récit. Les gentils affrontent les méchants, le héros au grand cœur trouve l’âme sœur et la beauté intérieure se révèle bien plus belle que celle que l’on voit. Tous les ingrédients sont alors réunis pour faire d’Igor un film d’animation certes d’une originalité pas si flagrante mais dont l’histoire reste touchante et bien menée. On reviendra donc vous parler d’Igor courant décembre et d’ici là, bonne fin de festival.