Les Emmys couronnent quelques stars…

Posté par vincy, le 21 septembre 2009

glennclose-emmy.jpgLes Emmys, les Oscars de la télévision américaine, ont récompensé deux séries principalement : Mad Men et 30 Rock. Et donc aucune surprise. la plupart des émissions primées ont commencé leur carrière il y a au moins deux ans.

Pour ce qui concerne le 7e Art on notera six vainqueurs. Et d'abord la séquence de Hugh Jackman lors de son entrée en scène aux Oscars dans la catégorie meilleure musique ou chanson! De quoi renouveler le contrat? Surtout en tant que meilleurs comédiens, on remarque les noms de Glenn Close (photo), Alec Baldwin et Toni Collette. Comme quoi on peut réussir une reconversion sur le petit écran, ou même, pour le cas de l'actrice de Little Miss Sunshine, une tentative de séduction. Close ne tournait plus rien d'intéressant au cinéma avant que la série "Damages" ne prouve à tous quelle grande tragédienne manipularice elle pouvait jouer. Baldwin et Collette en avaient sans doute assez de jouer les seconds rôles...

Dans la prestigieuse catégorie des miniséries / téléfilm, le meilleur acteur est le grand Brendan Gleeson (The General, Harry Potter) et la meilleure actrice est Jessica Lange (Tootsie, Big Fish), qui est désormais plus célèbre sur le petit que sur le grand écran.

Les Emmys s'étaient offerts un superbe casting de nommés. William Hurt, Andy Sirkis, Kevin Bacon, Kiefer Sutherland, Kenneth Branagh, Michael C. Hall, Steve Carrell, Charlie Sheen, Gabriel Byrne, Kevin Kline (en Cyrano de Bergerac) et Sir Ian McKellen du côté masculin. Vanessa Williams, Elisabeth Perkins, Drew Barrymore, Sigourney Weaver, Holly Hunter (La leçon de Piano), Sally Field, ou encore Shirley MacLaine (en incarnant Coco Chanel) du côté féminin.

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la liste complète des nommés et des gagnants

Conséquence du succès de Wolverine : une suite et un spinoff

Posté par vincy, le 6 mai 2009

Avec 160 millions de $ récoltés de mercredi à dimanche dans le monde entier, Wolverine a gagné un pari difficile : faire exister un personnage en dehors de sa franchise. Du coup, la Fox a confirmé qu'il y aurait une suite à Wolverine, coproduite là encore par Hugh Jackman.  La suite permettra de révéler l'histoire japonaise du héros, où il se bat contre des Yakuzas, apprend les méthodes des Samouraïs et tombe amoureux de Mariko Yashida.

Plus discrètement, la Fox a aussi annoncé le développement d'un film autour du personnage de Deadpool (Wade Wilson, qui maîtrise le sabre comme personne). Dans Wolverine, il est incarné par Ryan Reynolds. L'acteur devrait donc reprendre le rôle.

 La Fox pense aussi produire un film sur le vilain de X-Men, Magneto (avec Ian McKellen?).

Wolverine a peur de la grippe porcine

Posté par vincy, le 28 avril 2009

Trop fort, le porc. Cette bête a la grippe, menace la planète entière avec son virus et même le superhéros mutant, Wolverine, a préféré ne pas l'affronter... Si la pandémie est réellement dramatique, on reste toujours surpris de voir des nouvelles insolites se glisser entre les décès, les mesures et la panique entretenue par pur goût du sensationnalisme. La sortie de Wolverine au Mexique, là où la grippe a démarré et compte le plus grand nombre de victimes, a été retardée. Le film devait sortir jeudi et la Fox a préféré la décaler sans précision. Les cinémas de Mexico City étant fermés actuellement, il ne servait à rien de sortir le film dans le pays, sans le diffuser dans la capitale.

L'avant-première qui devait avoir lieu mercredi a aussi été annulée. Le communiqué de la Fox est un modèle de douceur pour un super-héros censé être assez sauvage : "Nous ne sommes pas seulement inquiets du bien-être de Hugh (Jackman), et nous n'enverrions jamais quelqu'un dans une zone de danger (...) cela n'avait pas de sens d'organiser (la première) dans ces conditions."

De quoi gâcher le début de la saison des blockbusters. Car rien ne dit que cette grippe ne touchera pas les états frontaliers du Mexique comme la Californie ou le Texas. Pour l'instant, les autres studios concernés n'ont rien annoncé concernant Star Trek (prévu le 8 mai) ou Anges & Démons (le 15 mai). Si la grippe se propage dans le pays, le Festival international de cinéma d'Acapulco (3-9 mai) pourrait aussi être menacé.

« X-Men Origins : Wolverine » tronqué sur le web

Posté par MpM, le 3 avril 2009

Le nouveau volet de la franchise X-Men, qui raconte la naissance du personnage incarné par Hugh Jackman, Wolverine, vient de rejoindre la longue liste des blockbusters pris de vitesse par le web. Alors que le film ne doit sortir que dans quatre semaines (le 29 avril exactement sur les écrans français), il est déjà disponible (dans une version incomplète, volée et bien évidemment illégale) sur de nombreux sites de peer-to-peer.

Le studio Twentieth Century Fox Films, qui produit Wolverine, procède à un marquage numérique de ses films, ce qui lui permet de les suivre s'ils sont diffusés en ligne. C'est ainsi que la fuite a été immédiatement remarquée et dénoncée par le Studio. Même si l'on peut comprendre l'irrépressible impatience des fans, il faut quand même avouer que l'on voit mal le plaisir que les internautes l'ayant téléchargée pourront retirer de cette version tronquée et inachevée dans laquelle manquent nombre d'éléments visuels et sonores...

Toujours est-il que ce nouvel incident prouvre qu'il faudra sans doute plus qu'une loi de plus pour trouver une solution intelligente à la diffusion de films et chansons en ligne. Le FBI est sur la piste de ces "esprits criminels" (ou rebelles). De quoi faire un scénario de cinéma?

Jackman reprend en main Wolverine

Posté par vincy, le 9 mars 2009

wolverineEntre le 29 avril (en france) et le 1er mai (aux USA), un spin-off (film extrait d'une franchise) de X-Men devrait faire l'événement, tout au moins en terme de marketing. X-Men Origins : Wolverine ne reprend en effet qu'un seul des personnages mutants de la BD de Marvel, mais non des moindres puisqu'il s'agit du plus populaire. Hugh Jackman qui s'est fait connaître du grand public avec ce personnage en 2000, a attendu que la trilogie s'épuise un peu pour lancer son propre projet. Produit par sa nouvelle société, Seed Productions, il a davantage contrôlé le processus artistique du blockbuster.

Car, s'il est reconnaissant, l'acteur est aussi critique. Dans un récent entretien à USA Today, Jackman a avoué qu'il était en désaccord avec les évolutions de son personnage au fil des épisodes. "Je pense qu'il est devenu trop sage, qu'on s'est éloigné de son essence, de qui était vraiment Wolverine : un sale type  qui veut vivre sa propre vie." Pour la star, cet anti-héros ressemble surtout à des "Inspecteur Harry et des Han Solo." De là, il a décidé de prendre la responsabilité de ce personnage, d'y mettre davantage sa propre personnalité.

Il a aussi recruté son vieux copain, Liev Schreiber, qui voulait jouer Stryker, qui hérite de Sabertooth (Dents de Sabre), le demi-frère de Wolverine. C'est finalement Danny Huston qui reprend le rôle de Stryker (joué par Brian Cox dans X-Men : The Last Stand).

On y croisera aussi une bande de beaux mâles comme Ryan Reynolds, Daniel Henney,  Taylor Kitsch, Kevin Durand et Dominic Monaghan ("Lost"). L'histoire débutera 20 ans avant la réunion des X-Men.

Plusieurs cinéastes s'y sont cassés les dents (Brett Ratner, Len Wiseman), Zack Snyder, intéressé, a préféré se consacrer à Watchmen, et Bryan Singer a choisi de faire Walkyrie. Chacun son film commençant avec W. Du coup, c'est le sud-africain Gavin Hood, qui avait rééalisé le fabuleux Tsotsi et l'intriguant Rendition, qui a été choisi. Cela peut donner un blockbuster plus profond qu'espéré même si d'inévitables tensions sont apparues entre le studio (la Fox) et le cinéaste. En pleines répétitions durant les Oscars, Jackman a du refaire quelques prises...

En tout cas, ce sera la première fois depuis Christopher Reeve en Superman, que l'on verra un acteur interprété le même super-héros dans quatre films.

Après cela, Jackman mettra en route, avec sa boîte, Drive, un film d'action très noir réalisé par Nel Marshall, ) partir du roman de James Sallis, publié en France en 2006.

Oscars, audimat en hausse

Posté par vincy, le 24 février 2009

boyle spielbergHugh Jackman peut être satisfait. Sa mission est remplie. Après son désastreux audimat de 2008, la cérémonie a relevé la tête, enregistrant une hausse de 13%. 32 millions de spectateurs américains en 2008, 36 millions cette année.  C'est le meilleur chiffre depuis le record de la décennie en 2007 (40 millions). On reste loin des 55 millions de captivés cathodiques en 1998 (Titanic). Les Oscars ont donc bénéficié, comme les Grammy Awards et le Super Bowl plus tôt dans le mois, d'une tendance conjoncturelle : l'intérêt pour les événements hors-normes.

Les spectateurs de New York (avec 49% de part de marché sur la métropole), Chicago (46%) et Los Angeles (44%) ont représenté 20% de l'audience totale de la soirée. Preuve que le public urbain est plus sensible. La différence entre les deux Côtes tient essentiellement eau décalage horaire. Les Oscars commencent en pleine soirée à New York, en fin d'après midi à Los Angeles.

Comparativement, ils ont fait aussi bien que le championnat de Football, bien mieux que American idol (La nouvelle Star version US a culminé à 30 millions de spectateurs) et dépasse largement la série la plus regardée du moment (CSI attire 23 millions de spectateurs).

La nouvelle formule (voir actualité du 4 février) a donc enrayé un déclin qu'on pouvait juger inéluctable.

Les Oscars, pour la gloire…

Posté par vincy, le 23 février 2009

hugh jackmanLe noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.

Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.

Pour le second rôle masculin, Kevin Kline, Christopher Walken, Cuba Gooding Jr, Alan Arkin et Joel Grey donnaient le to. Cinq ex-gagnants de la catégorie, toutes générations confondues. Pour le second rôle féminin, Whoopi Goldberg, Goldie Hawn, Anjelica Huston, Eva Marie-Saint  et Tilda Swinton se partageaient la scène. Sophia Loren, Shirley MacLaine, Marion Cotillard, Nicole Kidman et Halle Berry formaient l'actrice parfaite. Michael Douglas, Adrien Brody, Robert de Niro, Anthony Hopkins et Ben "Gandhi" Kingsley composaient le meilleur acteur.

kate winslet sophia loren marion cotillardAnna Hathaway incarne Nixon 

Côté vocal, point de Peter Gabriel.

Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann. 

A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.

ben stiller natalie portmanCôté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.

Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes"). 

En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."

penelope cruzFinalement ce fut le père de Heath Ledger qui reçu l'Oscar posthume (voir actualité du 25 janvier). Penelope Cruz ne s'est pas évanouie, mais elle en a caressé l'idée.

Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".

On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça".
sean pennDans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel  de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler :  "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."

hugh jackman anne hathaway

Les Oscars à l’ère du zapping…

Posté par vincy, le 4 février 2009

oscars 2009Les Oscars doivent subir au minimum une cure de botox, au mieux, un sérieux lifting. L'enrôlement de Hugh Jackman comme Maître de cérémonie donne le La. La période humoriste est, pour l'instant, révolue. Le comédien, que l'on verra bientôt dans Wolverine dont il vient de tourner quelques nouvelles scènes, a fait appel à Baz Luhrman, son réalisateur sur Australia, pour le "coacher".

Changement de producteurs (ceux de la comédie musicale Dreamgirls sont aux commandes), de présentateur, mais pas seulement. Avec son plus bas niveau d'audience en 34 ans en 2008, le déclin est amorcé : l'enjeu des gagnants n'est plus si dramatique. Souvent les favoris se retrouvent bredouilles. Et l'absence de blockbusters dans les principales nominations détournent le grand public, qui désormais zappe à chaque moment ennuyeux, notamment quand les remerciements n'ont aucune intensité.

Ainsi, le président de l'Académie des arts et des sciences du cinéma, Sid Ganis, a assuré que "le spectacle prendra des risques audacieux".

Le New York Times a ainsi divulgué quelques pistes : l'abandon du monologue d'introduction (oh non!!!!), la diminution du nombre dépisodes déjà en boîtes au profits de numéros en direct. Les remettants ne seraient pas connus avant la cérémonie, afin de préserver le suspens. Et surtout les Oscars, trois semaines après le Superbowl, pourraient devenir une rampe de lancement pour des films à venir (des blockbusters évidemment) en passant au cours de la soirée des extraits exclusifs.

Les organisateurs espèrent aussi que les nommés auront des discours "brefs, personnels, sincères", c'est-)-dire mémorables, émus, dramatiques. de quoi retrouver les 40 millions de spectateurs que les Oscars attiraient il y a encore quelques années.

Pourquoi n'étaient-ils que 32 millions l'an dernier? Selon les deux journaux spécialisés d'Hollywood, le format est trop long, inadapté à l'ère du web, incitant au zapping. Et surtout, parmi les films sélectionnés pour l'Oscar du meilleur film, il n'y avait qu'un hit (Juno). Hélas cette année, si deux films (Benjamin Button et Slumdog) peuvent être considérés comme populaires, les trois autres ont des box offices très confidentiels. Espérons que les stars brilleront pour attirer le téléspectateur.

Hugh Jackman, Maître de cérémonie des Oscars

Posté par vincy, le 19 décembre 2008

hugh jackmanIl vient d'être nommé "l'homme le plus sexy du monde", il sait danser (il a souvent joué dans des comédies musicales sur scène), chanter, évidemment jouer. Hugh Jackman présentera les Oscars le 22 février prochain. L'acteur, que l'on va verra en salles durant les fêtes en très beau cowboy dans Australia, succèdera aux humoristes subversifs que sont Jon Stewart, Ellen de Generes, Billy Crystal, Whoopi Goldberg, Chris Rock, David Letterman et Steve Martin.

Pourquoi un tel changement? Les audiences déclinaient légèrement avec le concept du comique qui passe les plats. Pourquoi ne pas essayer un comédien qui sait tout faire, et qui en plus a la classe? On l'imagine déjà en Wolverine si les gagnants dépassent leur temps de parole... plus sérieusement, les Oscars changent tout : nouveaux producteurs, réalisateur, décorateur et même chef d'orchestre. Pour la première fois, la cérémonie sera présentée par un non-américain, même s'il réside à New York ces derniers temps.

Pour Jackman, ce ne sera pas une première fois. Il avait présenté les 58e Tony Awards (les Molières américains) en 2004 et avait été récompensé d'un prix Emmy (les Oscars de la télévision) pour sa prestation. Il avait aussi gagné un Tony Award pour sa performance dans "The Boy from Oz". En revanche, il n'a jamais été nommé aux Oscars...