Cannes 2019: Les films hors-compétition et en séances spéciales

Posté par vincy, le 18 avril 2019

Les plus belles années d'une vie de Claude Lelouch
Rocketman
Rocketman de Dexter Fletcher
Too Old to die Young (ép. 4 et ép. 5) de Nicolas Winding Refn
Diego Maradona de Asif Kapadia
La belle époque de Nicolas Bedos

Séances de minuit
The Gangster, the cop and the devil de Lee Won-Tae

Séances spéciales
Share de Pippa Bianco
For Sama de Waad Al Kateab & Edward Watts
Family Romance, LLC de Werner Herzog
Tommaso de Abel Ferrara
Être vivant et le savoir d'Alain Cavalier

Cannes 2018 : Ex-Palmes d’or, films d’animation et productions Netflix parmi les absents de la Sélection officielle

Posté par wyzman, le 12 avril 2018

Il y a quelques minutes seulement, Pierre Lescure et Thierry Frémaux ont dévoilé les noms des films qui font partie de la sélection officielle du 71e Festival de Cannes. Et si le second a évoqué un "renouvellement de cinéaste", il faut bien admettre que l'on ne s'attendait pas à retrouver Jean-Luc Godard en compétition. Inattendue et rafraîchissante, la liste des films en compétition est également marquée par les présences de Spike Lee (Blackkklansman), David Robert Mitchell (Under the Silver Lake) et Christophe Honoré (Plaire, aimer et courir vite). Ceci dit, il y a de nombreux absents... Avec pas mal de primo-arrivants en Compétition, et peu "'habitués", cette sélection est assurément surprenante.

Où sont les acteurs et réalisateurs stars ?

Parmi les réalisateurs qui n'ont pas été cités, il y a les petits nouveaux dont les derniers projets nous ont bluffés  : Lenny Abrahamson (The Little Stranger), Claire Burger (C'est ça l'amour), Luca Guadagnino (Suspiria), Barry Jenkins (If Beale Street Could Talk), Harmony Korine (The Beach Bum), Pierre Schoeller (Un peuple et son roi), Felix Van Groeningen (Beautiful Boy). Mais ce n'est pas tout ! De manière surprenante, les sélectionneurs ont fait l'impasse sur des cinéastes établis et habitués du festival : Alfonso Cuaron (Roma, à cause de Netflix), Laszlo Nemes (Sunset), Pablo Trapero (La quietud), Brian De Palma (Domino), Carlos Reygadas (Where Life is Born), Claire Denis (High Life), Terry Gilliam (The Man Who Killed Don Quixote, même si on peut espérer un rebondissement grâce à al justice), Paolo Sorrentino (Loro), Naomi Kawase (Vision), et les quatre palmés Jacques Audiard (The Sisters Brothers), Mike Leigh (Peterloo), Nuri Bilge Ceylan (Le poirier sauvage) et Lars von Trier (The House That Jack Built, qui pourrait quand même s'ajouter à la liste). On apprécie néanmoins la présence de Wim Wenders dont le film Le Pape François - un homme de parole, distribué par Universal, sera projeté en séances spéciales.

Quant aux stars, c'est la pénurie. Hormis Everybody Knows d'Asghar Rafhadi (avec Pénelope Cruz et Javier Bardem), Under the Silver Lake de David Robert Mitchell (avec Andrew Garfield), En guerre de Stéphane Brizé (Vincent Lindon), Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré (avec Vincent Lacoste et Pierre Dalondonchamps) et Blackkklansman de Spike Lee (avec Adam Driver), les films en compétition sont loin d'être portés par des grosses têtes d'affiche. A Un Certain regard, on croisera quand même Marion Cotillard (Gueule d'ange), Riccardo Scamarcio (Euphoria, Clovis Cornillac et Karin Viard (Les chatouilles)... En séances spéciales, Mads Mikkelsen sera présent pour Arctic. Hors compétition, Solo, A Star Wars Story (Alden Ehrenreich, Emilia Clarke, Thandie Newton, Woody Harrelson, Paul Bettany, Donald Glover) et Le grand bain (Guillaume Canet, Leïla Bekhti, Mathieu Amalric, Virginie Efira, Jean-Hugues Anglade, Marina Foïs, Benoît Poelvoorde, Mélanie Doutey, Jonathan Zaccaï) devraient donc être les plus gros événements people d'un Cannes qui s'annonce radical. La proposition est en soi intéressante (et stimulante pour la critique).

Une diversité relative

Les plus attentifs l'ont déjà noté : dans cette sélection officielle, il n'y aucun long-métrage d'animation ! Une triste nouvelle lorsque l'on sait que 4 courts-métrages d'animation ont été sélectionnés et que l'offre était foisonnante cette année.

A défaut de s'émerveiller devant des personnages dessinés, notons tout de même la présence de films libanais (Capharnaüm de Nadine Labaki), polonais (Cold War de Pawel Pawlikowski) et égyptien (Yomeddin, premier film de A.B. Shawky) en compétition. Un certain regard compte six premiers films! Globalement, l'Amérique latine est la grande absente de la compétition, qui manque aussi pas mal de films nord-américains. Le cinéma asiatique compense...

L'épineux cas Netflix

Quant à Netflix, les choses semblent plus claires depuis la nuit dernière. Ted Sarandos, le responsable des contenus de Netflix, s'est entretenu hier avec le magazine américain Variety, rappelant au passage les désirs du géant du streaming : "Nous voulons que nos films soient mis au même niveau que tous les autres cinéastes. Il y a un risque que nous y allions et que nos films et nos réalisateurs soient traités de manière irrespectueuse au festival. Ils ont donné le ton." Tout cela avant de lancer un cinglant "Je ne pense pas que ce serait bien pour nous d'être là." Résultat : Netflix retire tous ses films suite à la nouvelle règle du festival. Celle-ci veut que les films qui ne sont pas distribués dans les salles françaises au moment de leur sortie ne soient plus acceptés en compétition.

Bien qu'il soit toujours possible pour Netflix de les proposer hors-compétition, la firme américaine semble s'être fait une raison. Car il faut reconnaître qu'après le tollé provoqué par les présences en compétition d'Okja et The Meyerowitz Stories l'an dernier, Thierry Frémaux n'a pas choisi d'y aller par quatre chemins, visant directement les plateformes de streaming. D'après lui, ces dernières empêchent les films d'appartenir "à la mémoire cinéphile" à cause de leurs algorithmes. Malgré des critiques vives et incessantes, Netflix s'était montré favorable à l'idée que les deux films soient diffusés dans des cinémas en France. Malheureusement, la chronologie actuelle des médias exige que les films ne soient disponibles sur des plateformes domestiques que 36 mois après leur sortie en salle, un contre-sens total pour le modèle économique de Netflix !

the other side of the wind orson welles john hustonOrson Welles le grand absent

Visiblement très remonté contre Thierry Frémaux, Ted Sarandos n'a donc pas hésiter à le mentionner dans les colonnes de Variety. Concernant une potentielle présence de Netflix hors-compétition, le cadre de 53 ans explique : "Je ne pense pas qu'il y ait de raison pour que l'on soit hors-compétition. La [loi] était implicitement à propos de Netflix et Thierry l'a rendue explicite quand il annoncé la nouvelle règle." Au sujet de leur passage mouvementé à Cannes l'an dernier, il constate : "Le festival a choisi de célébrer la distribution plutôt que l'art du cinéma. Nous sommes à 100% du côté de l'art du cinéma. Et au fait, tous les autres festivals du monde le sont aussi." Interrogé sur sa présence sur la Croisette en mai prochain, il botte en touche : "Nous aurons des gens du secteur de l'acquisition de films parce que beaucoup de films seront là sans distributeur." Enfin, à propos de l'avenir, Ted Sarandos est néanmoins assez confiant : "Thierry partage mon amour pour le cinéma et serait un héros en changeant [la règle] quand il réalisera à quel point celle-ci est punitive pour les cinéastes et les cinéphiles."

Pour rappel, Netflix devait amener jusqu'à la Croisette Norway de Paul Greengrass, Hold the Dark de Jeremy Saulnier, le nouveau film d'Alfonso Cuaron, Roma, le film inédit d'Orson Welles, The Other Side of the Wind, ainsi que They'll Love Me When I'm Dead, le documentaire de Morgan Neville sur Orson Welles ! La non-présence du dernier film de son père a d'ailleurs bouleversé Beatrice Welles qui a supplié Ted Sarandos dans un e-mail de "laisser le travail de [son] père être le film qui fait le pont entre Netflix et Cannes".

Cannes 2016 : Nos retrouvailles avec Kim Basinger

Posté par MpM, le 15 mai 2016

Il suffit de prononcer son nom pour se sentir envahi par la nostalgie. Kim Basinger a incarné, durant une grosse décennie, le revival d’un glamour made in Hollywood dont on avait cru qu’il était définitivement enterré. Sublime, sexy, magnétique, les qualificatifs n’ont jamais manqué pour décrire celle qui fut révélée en 1983 dans Jamais plus jamais, atteignit le sommet de sa carrière en 1989 dans Batman, et connut un sursaut magnifique en 1997 avec L.A. confidential, en compétition à Cannes cette année-là.

Dans l’intervalle, elle a donné de sa personne dans 9 semaines et demi et joué avec son image dans Boires et déboires, mais a surtout fait quelques mauvais choix (elle refuse Basic Instinct, se désengage de Boxing Elena). Probablement trop souvent réduite à son physique et ne parvenant pas à se défaire des rôles iconiques que l’on voudrait lui faire endosser en boucle, l’actrice vacille et s’éloigne peu à peu d’Hollywood. On l’adore malgré tout dans Wayne’s World II, Prêt-à-porter ou encore 8 mile.

La suite des années 2000 ressemble à une traversée du désert. Les vrais fans continuent de guetter ses (trop rares) apparitions, parfois récompensés par une composition habitée (elle est extrêmement touchante dans le pourtant raté Loin de la terre brûlée), parfois déçu par le manque d’imagination des réalisateurs qui lui font jouer les utilités… On finit par la ranger dans la case "actrices à la retraite", voire l’oublier un peu.

Et voilà qu’elle réapparaît à Cannes, par le tapis rouge, pour une séance hors compétition où elle sera entourée de Russell Crowe, Ryan Gosling et Matt Bomer. Comme elle, on attend forcément beaucoup de The nice guys de Shane Blake, réalisateur connu pour avoir ressuscité Robert Downey jr en 2005 avec Kiss kiss Bang bang, et qui a lui aussi bien besoin de relancer une carrière en dents de scie. A à peine plus de soixante ans, l’actrice n’a rien à perdre à s’offrir enfin un vrai grand retour, avant de la revoir dans Cinquante nuances plus sombres l'an prochain.

Cannes 2016 : Qui est Matt Bomer ?

Posté par wyzman, le 15 mai 2016

A 38 ans, Matt Bomer a presque déjà tout fait. On le découvrait en 2001 dans le plus long soap opera de l'histoire de la télévision américaine, Guilding Light. Trop beau pour être pris au sérieux, il lui faudra attendre quelques temps avant d'exploser, d'enchaîner les rôles et d'être de tous les projets qui comptent à Hollywood.

On vous le dit, Matt Bomer a presque déjà tout fait : le soap opera niaiseux (All My Children), la série trop vite annulée (True Calling), la série de vacances (North Shore), la série de nerds (Chuck), la comédie policière (White Collar) la série populaire à souhait (Glee), le film de stripteaseurs (Magic Mike), un passage à Broadway ("8" de Dustin Lance Blake), la comédie SF (Space Station 76), la comédie romantique (Winter's Tale) ou bien la série d'épouvante (American Horror Story). Matt Bomer est partout et cela n'est pas pour nous déranger.

Mais il va de soi que son plus grand fait d'armes, c'est son rôle de jeune homosexuel atteint du sida dans The Normal Heart, l'un des plus beaux films jamais produits par HBO. Aux côtés de Mark Ruffalo, Taylor Kitsch, Jim Parsons et Julia Roberts, ce beau gosse né dans le Missouri a eu le plaisir de prouver qu'il était autre chose qu'un beau gosse. Et cela semble avoir marché puisqu'en 2015, il finissait une certaine soirée de janvier avec le Golden Globe du meilleur second rôle dans un téléfilm. Rien que ça !

Mais en attendant de le retrouver dans le prochain film d'Antoine Fuqua, The Magnificent Seven, Matt Bomer fera sans doute une apparition à Cannes, histoire de présenter hors compétition la comédie The Nice Guys. Réalisée par Shane Black (le papa d'Iron Man 3), on retrouve dedans Russell Crowe, Ryan Gosling et Kim Basinger. A en voir la bande annonce, s'il y a un film qui devrait détendre les milliers de critiques venus sur la Croisette, c'est bien celui-là ! Avec ou sans chemise, il affolera même le tapis rouge...

Cannes 2015: Nicloux, Mendoza, Weerasethakul, Kawase, Guédiguian, Noé complètent la Sélection officielle

Posté par redaction, le 23 avril 2015

La Sélection officielle du 68e Festival de Cannes est complétée par l'ajout de plusieurs films dans toutes les sections. Il y a donc 19 films en sélection au Certain Regard et 19 films en Compétition. Et dans l'ensemble une présence française très forte.

Compétition (Les autres films de la Compétition)

Cronic de Michel Franco, avec Tim Roth, Bitsie Tulloch, Tate Ellington

The Valley of love de Guillaume Nicloux, avec Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Dan Warner

Un Certain regard (Les autres films d'Un Certain regard)

Alias Maria de José Luis Rugeles Gracia

Taklub de Brillante Mendoza

Lamb de Yared Zeleke - 1er film et la première fois de l’Ethiopie en Sélection officielle

Cemetery of Splendour de Apichatpong Weerasethakul

AN de Naomi Kawase - film d'ouverture

Séance spéciale (Les autres films hors compétitions, en séances spéciales et en séances de minuit)

Une histoire de fou de Robert Guédiguian

Séance de minuit

Love de Gaspar Noé

Cannes 2015: les films hors-compétition et en séances spéciales

Posté par redaction, le 16 avril 2015

Il manque le film de clôture, qui est connu mais pas annoncé, en rapport avec l'environnement, a déclaré Thierry Frémaux. Constatons quand même des documentaires, un blockbuster hollywoodien, le nouveau Woody Allen et les deux films d'animation les plus attendus : Le Petit Prince et le nouveau Pixar.

Séances de minuit

O Piseu (Office) de Hong Won-Chan

Amy d'Asif Kapadia

Séances spéciales

Asphalte de Samuel Benchetrit

Oka de Souleymane Cisse

L'esprit de l'escalier d'Elad Keidan

Panama de Pavle Vuckovic

Amnesia de Barbet Schroeder

A Tale of Love and Darkness de Natalie Portman

Hors-compétition

La tête haute d'Emmanuelle Bercot (lire notre article)

Mad Max: Fury Road de George Miller (lire notre article)

Irrational Man de Woody Allen

Vice-Versa de Pete Docter et Ronaldo del Carmen (Pixar)

Le Petit Prince de Mark Osborne

Venise 2014 : des « maestros » hors-compétition

Posté par vincy, le 24 juillet 2014

affiche venise 2014
La sélection Hors-compétition de ce 71e Festival de Venise pourrait presque être une compétition très honorable. Oliveira (le vénérable), Im Kwontaek (le grand retour), Seidl, Peter Chan, Gitai, Ann Hui ... ces cinéastes ont déjà reçu les prix les plus prestigieux du monde du cinéma. On peut ajouter les très hollywoodiens James Franco, Joe Dante et Barry Levison et des italiens très populaires dans leur pays. L'Europe se taille la part du lion (qui pour ces films ne sera que sur leur affiche).Mais, il est évident qu'avec de tels morceaux, cette sélection "hors-compet" risque de concurrencer la compétition côté paparazzi et médias...

The Golden Era, Ann Hui (China, Hong Kong) - film de clôture

Words with Gods, Guillermo Arriaga, Emir Kusturica, Amos Gitai. Mira Nair, Warwick Thornton, Hector Babenco, Bahman Ghobadi, Hideo Nakata, Alex de la Iglesia
She’s Funny That Way, Peter Bogdanovich
Dearest, Peter Ho-sun Chan
Olive Kitteridge, Lisa Cholodenko
Burying the Ex, Joe Dante
Perez, Edoardo De Angelis
La zuppa del demonio, Davide Ferrario
The Sound and the Fury, James Franco
Tsili, Amos Gitai
La trattativa, Sabina Guzzanti
Make Up, Im Kwontaek
The Humbling, Barry Levinson
Le vieil homme de Belem, Manoel de Oliveira
Italy in a Day, Gabriele Salvatores
In the Basement (Dans la cave), Ulrich Seidl
The Boxtrolls, Anthony Stacchi & Annable Graham
Nymphomaniac Volume II Director’s Cut, Lars Von Trier

Cannes 2013 : Hors compétition et séances spéciales

Posté par MpM, le 18 avril 2013

Des documentaires, un film "perdu" signé Roman Polanski, le retour de Johnnie To sur la croisette... Voilà de quoi équilibrer les deux compétition phares de la sélection officielle tout en attisant notre plaisir de spectateur.

Hors Compétition

All is lost de J.C Chandor

Blood ties de Guillaume Canet

Séances de minuit

Moonsoon shootout d'Amit Kumar

Blind detective de Johnnie To

Hommage à Jerry Lewis

Max Rose de Daniel Noah

Séances spéciales

Muhammad Ali's greatest fight de Stephen Frears

Stop the pounding heart de Roberto Minervini

Week-end of a champion de Roman Polanski

Seduces and abandoned de James Toback

Bite the dust de Taisia Igumentseva

Séance de gala en l'honneur de l'Inde

Bombay talkies d'Anurag Kashyap, Dibakar Banerjee, Zoya Akhtar et Karan Johar

Venise 2012 : un programme chargé (et varié) hors-compétition

Posté par vincy, le 27 juillet 2012

Mira Nair en ouverture. Jean-Pierre Améris en clôture. Venise 2012 saura satisfaire également les paparazzis, les cinéphiles et les journalistes avec des stars, des oscarisés et des grands noms du cinéma mondial. Et un film de 270 minutes (4h30 donc) de Kiyoshi Kurosawa dans le menu! (* 3 films ont été ajoutés le 7 août)

L'homme qui rit de Jean-Pierre Ameris. Avec Gérard Depardieu, Marc-André Grondin, Christa Theret, Emmanuelle Seigner. Clôture.

Love is All You Need de Susanne Bier. Avec Pierce Brosnan, Trine Dyrholm, Sebastian Jessen, Molly Blixt Egelind.

Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer. Avec Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré, Kristin Scott Thomas.

Sur un fil de Simon Brook. Avec Peter Brook, Yoshi Oida, Shantala Shivalingappa, Marcello Magni

Enzo Avitabile Music Life (docu) de Jonathan Demme.

Tai Chi de Stephen Fung. Avec Yuan Xiaochao, Angelababy, Eddie Peng, Tony Leung Ka-fai, William Feng, Shu Qi.

Lullaby to My Father de Amos Gitai. Avec Yael Abecassis, Jeanne Moreau, Hanna Schygulla, Keren Gitai, Ben Gitai.

Shokuzai (Penance) de Kiyoshi Kurosawa. Avec Kyoko Koizumi, Yu Aoi, Eiko Koike, Sakura Ando, Chizuru Ikewaki.

Bad 25 (documentaire) de Spike Lee.

The Reluctant Fundamentalist de Mira Nair. Avec Riz Ahmed, Kate Hudson, Kiefer Sutherland, Liev Schreiber, Martin Donovan. Ouverture.

O Gebo e A Sombra de Manoel de Oliveira. Avec Michael Lonsdale, Claudia Cardinale, Jeanne Moreau, Leonor Silveira, Ricardo Trêpa, Luís Miguel Cintra.

The Company You Keep de Robert Redford. Avec Robert Redford, Shia LaBeouf, Julie Christie, Richard Jenkins, Susan Sarandon, Stanley Tucci, Nick Nolte.

Shark (Bait 3D) de Kimble Randall. Avec Xavier Samuel, Sharni Vinson, Julian McMahon, Adrian Pang.

Disconnect de Henry-Alex Rubin. Avec Alexander Skarsgård, Michael Nyqvist, Jason Bateman, Andrea Riseborough.

Du hast es versprochen (Forgotten) d'Alex Schmidt.

The Iceman de Ariel Vromen. Avec Michael Shannon, Winona Ryder, Chris Evans, Ray Liotta, James Franco.

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Séances spéciales :

Anton's Right Here (docu) de Lyubov Arkus.

It was better tomorrow (docu) de Hinde Boujemaa.

Clarisse (docu) de Liliana Cavani.

Sfiorando Il Muro (docu) de Silvia Giralucci et Luca Ricciardi.

Carmel (2009) de Amos Gitai.

El Impenetrable (docu) de Daniele Incalcaterra et Fausta Quattrini.

Witness : Libya (docu) de Michael Mann.

Medici con l'Africa (docu) de Carlo Mazzacurati.

Come voglio che sia il mio futuro ? de Ermanno Olmi.

Convitto Falcone de Pasquale Scimeca.

La nave dolce (docu) de Daniele Vicari.

Cannes 2012 : Philip Kaufman, hommage et Leçon de cinéma

Posté par vincy, le 19 avril 2012

Le réalisateur Philip Kaufman, 75 ans, fera la leçon de cinéma du 65e Festival de Cannes,, en dialoguant avec Michel Ciment.

Scénariste, cinéaste et producteur américain, Kaufman a commencé sa carrière en 1965 avec Goldstein, Prix de la nouvelle critique au Festival de Cannes. Il signe deux westerns emblématiques des années 70 : La légende de Jesse James qu'il réalise en 1972 et le scénario de Josey Wales hors-la-loi réalisé par Clint Eastwood en 1976. Kaufman aime l'exploration. Dans The White Dawn (1974), il film les Inuits  confrontés à la civilisation occidentale. C'est en faisant le remake de L'invasion des profanateurs en 1978 qu'il rencontre pour la première fois le grand public. Le film est un succès. Il enchaîne ensuite avec Les Seigneurs, histoire d'un gang de jeunes italo-américains à New York. En 1981, il écrit l'histoire des Aventuriers de l'Arche perdue, le premier épisode de la franchise Indiana Jones, avec George Lucas. Et deux ans plus tard, il monte son projet le plus ambitieux, et le plus cher à ce jour, avec L'Etoffe des héros, qui retrace la conquête spatiale américaine. Le film entre vite dans le panthéon des grands films du genre, et obtient 4 Oscars (montage et mixage sonore, montage, musique et son) parmi ses 8 nominations (second rôle masculin, direction artistique, image et film). En 1988, il adapte le roman de Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, avec Juliette Binoche dans un de ses premiers grands rôles. A partir des années 90, ses films marquent moins les esprits cinéphiles : Henry & June (1990), le thriller Soleil levant (1993), Quills la plume et le sang (2000) et le polar Instincts meurtriers (2004).

Attiré par le souffre (Quills a pour héros le Marquis de Sade, Henry & June a été classé comme un film pornographique aux USA), le cinéaste de San Francisco a souffert, à Hollywood, de son goût pour la nudité, les tabous et les romans inadaptables.

Cannes lui rendra également hommage en projetant hors-compétition Hemingway & Gellhorn, son dernier film, produit par la chaîne HBO, avec Clive Owen dans le rôle de l'écrivain et Nicole Kidman dans celui de la correspondante de guerre (et troisième épouse).