2000-2009 : Les 10 films les plus populaires en Amérique du nord

Posté par vincy, le 27 décembre 2009

decennie.jpg

L'emprise des franchises, des super-héros, de l'heroic-fantasy, et finalement du spectacle, qu'il soit péplum ou animé. C'est dans les vieux pots... Mais où sont les grands auteurs, les drames universels, les comédies (romantiques ou pas)? Car ce qui frappe, hormis l'émergence des Christopher Nolan, Peter Jackson et Sam Raimi au rayon des blockbusters mondiaux, c'est bien l'absence des grands cinéastes venus des années 60/70. Mais aussi l'absence des stars. Les dix plus gros succès de la décennie ont, certes, été porté par des comédiens brillants (Maguire, Bale, Ledger, Mortensen, Neeson ...) mais, hormis Johnny Depp et les voix de Shrek (leader incontesté de l'animation), aucune vedette de catégorie  A n'est présente dans le classement.

Il faut dire que les coûts inflationnistes (notamment en marketing) et la demande abondante d'effets spéciaux ont fait exploser les budgets et ont contraint les studios à choisir des acteurs réputés mais pas trop chers. Bien sûr, une fois la franchise installée, leur cachet explose avec les recettes potentielles de ces mastodontes industriels.

Les Américains ont donc plébiscité des "héros malgré eux", des personnages qui se sacrifient pour le bien commun (ou l'intérêt général). Et ce, même pour le très individualiste Jack Sparrow. C'est d'ailleurs le plus sombre d'entre eux, le plus riche aussi (la redistribution des richesses comme ultime utopie des américains?), qui a triomphé cette décennie et se place, avec Shrek 2, parmi les trente films les plus populaires depuis 1939.

1. Batman The Dark Night (2008) - 533 millions de $
2. Shrek 2 (2004) - 510 millions de $
3. Spider-Man -(2002) - 499 millions de $
4. Pirates des Caraibes 2 (2006) - 464 millions de $
5. Le Seigneur des Anneaux : Le retour du Roi (2003) - 442 millions de $
6. Spider-Man 2 (2004) - 432 millions de $
7. La Passion du Christ (2004) - 429 millions de $
8. Star Wars Episode III (2005) - 426 millions de $
9. Le Seigneur des Anneaux : Les deux tours (2002) - 414 millions de $
10. Le monde de Némo (2003) - 405 millions de $

* recettes en dollars ajustés au niveau du prix du billet de cinéma en 2009.

Twilight, grand vainqueur des MTV Movie Awards

Posté par vincy, le 1 juin 2009

Avec cinq prix, dont celui du meilleur film, le premier chapitre de Twilight fut le grand vainqueur des MTV Movie Awards 2009.

Présentée par Andy Samberg, la soirée a rendu hommage à Ben Stiller (avec un MTV Generation Award) eta offert un mix parodique de Iron Man, Kung Fu Panda et Tonnerre sous les tropiques.

Meilleur film : Twilight

Meilleur acteur : Zac Efron (High School Musical 3)

Meilleure actrice : Kristen Stewart (Twilight)

Meilleure révélation masculine : Robert Pattinson (Twilight)

Meilleure révélation féminine : Ashley Tisdale (High School Musical 3)

Meilleure performance comique : Jim Carrey (Yes Man)

Meilleur méchant : Heath Ledger (Batman Le chevalier noir)

Meilleur baiser : Kristen Stewart et Robert Pattinson (Twilight)

Meilleur combat : Robert Pattinson et Cam Gigandet (Twilight)

Meilleur moment WTF (What the Fuck?!) : Amy Poehler pissant dans l'évier (Baby Mama)

Meilleure chanson de film : "The Climb" de Miley Cyrus (Hannah Montana: The Movie)

Cannes : les films américains attendus sur la Croisette

Posté par MpM, le 28 février 2009

Dès lors qu'il s'agit de cinéma américain, pour un festival, il s'agit de garder une juste mesure entre glamour et cinéphilie. A Cannes, les Etats-Unis ne sont jamais ni absents, ni anecdotiques, représentant à peu de choses près 20% de la compétition officielle et presque la moitié des séances de prestige, sans pourtant donner l'impression d'être la seule voie possible. Après les chocs cinématographiques du Che et de Two lovers, on compte largement sur Thierry Frémaux et son équipe pour dénicher les équivalents 2009 parmi la pléthore de longs métrages d'ores et déjà pressentis (et espérés) sur la Croisette.

ingloriousbasterds1.jpgIndéniable favori numéro 1, Quentin Tarantino, l’enfant chéri du Festival, qui avec son projet ambitieux (Inglourious basterds) et son casting de folie (Brad Pitt, Samuel L. Jackson, Maggie Cheung, Mélanie Laurent, Diane Kruger...) semble avoir une place d'ores et déjà réservée en Sélection officielle. A l'heure actuelle, la vraie question ne serait d'ailleurs pas : "le film sera-t-il à Cannes ?" mais "sera-t-il en compétition ou en séance de minuit ?". Plus compliqué qu'on ne le croit, la présidente du jury cannois, Isabelle Huppert, ayant été pressentie pour jouer dans le film avant de finalement refuser pour des raisons peu claires... On la voit mal devoir maintenant juger de la qualité finale.

D'autres habitués de la compétition cannoise pourraient être de nouveau de la partie, à commencer par les frères Coen (A serious man), Jim Jarmusch (The limits of control), Steven Soderbergh (qui a même deux films à proposer : The girlfriend experience et The informant avec Matt Damon) et Michael Moore. Mais ils devront faire face à la concurrence de cinéastes moins fréquemment sélectionnés et qui présentent peut-être l'avantage de donner une impression de changement, à défaut de renouveau. On pense ainsi à Francis Ford Coppola (Tetro) qui n'est pas venu à Cannes depuis des années ou encore à Terry Gilliam (The imaginarium of Dr Parnassus, le dernier rôle d’Heath Ledger) dont chaque nouveau film est une promesse excitante. Sans oublier Todd Solondz (Forgiveness), Neil Jordan (Ondine), Richard Kelly (The box) et George A. Romero (Island of the dead) qui font office d'alternative séduisante et non négligeable. On pense aussi à à Ang Lee (Taking woodstock, sur le concert mythique) qui a toujours préféré Venise, mais qui vient d'être nommé Président du jury à la Mostra italienne. Il est impossible qu'un président de jury présente en plus son film en compétition.

Parmi les étrangers travaillant à Hollywood, on peut enfin espérer la venue d'Alejandro Amenabar (Agora) qui met en scène Rachel Weisz dans le rôle de la philosophe antique Hypatie et de Jane Campion (la seule réalisatrice à détenir une Palme d'or) avec Bright star, un film sur le poète britannique John Keats.

Et quid des grosses machines présentées à Cannes en avant-première pour le divertissement des festivaliers ? Après Indiana Jones IV et Kung-fu panda, la barre est placée un cran plus haut que d'habitude, mais Terminator renaissance (de McG) avec Christian Bale apparait comme un choix logique. Quant à Harry Potter et le Prince de sang mêlé, ce serait indéniablement un sacré coup médiatique. En tout cas plus plausible que GI Joe, le réveil du cobra ou Transformers la revanche, les deux autres blockbusters de l'été...

On peut aussi rêver : Up de Pixar?

____________
A suivre : les autres continents en course pour la Palme d'or

Cannes : les films européens qui pourraient monter les marches

Posté par MpM, le 27 février 2009

Berlin terminé, les Oscars décernés… pour s’occuper, la profession n’a plus qu’à lorgner du côté de Cannes et des films qui, s’ils étaient prêts à temps, pourraient faire sensation sur le tapis rouge. La liste est longue et parfois fantasque, mais certains noms reviennent avec une vraie constance. Sûrement de quoi amuser Thierry Frémaux qui, comme chaque année, va au cours des deux mois qui viennent découvrir au fil des articles de journaux ce qu’il est censé aimer ou détester.

losabrazos.jpg

Aux réalisateurs français déjà cités (voir notre article du 18 janvier), se sont peu à peu ajoutés l’incontournable Bruno Dumont (Hadewijch), Marina de Van (Ne te retourne pas, déjà pressenti en 2008) et Gaspar Noe (Soudain le vide), trois réalisateurs susceptibles de susciter une vraie bonne polémique comme la Croisette en est friande. Dans un genre très différent, certains parlent du documentaire de Nicolas Hulot, The titanic Syndrome tandis qu'en outsiders, on voit bien Stéphane Brizé (Mademoiselle Chambon, adapté d'un roman de Eric Holder) ainsi qu' Albert Pereira Lazaro et son complice Emmanuel Klotz pour le film d'animation Les lascars.

Déjà venus, Tony Gatlif (Liberté), Alain Resnais (Les herbes folles) et Cédric Kahn (Les regrets) pourraient enfin faire également partie des prétendants présentés aux sélectionneurs du Festival. On l'a compris, le choix final risque d'être particulièrement complexe... d'autant que, traditionnellement, seuls trois ou quatre films français figurent en compétition.  Même avec la possibilité d'un "repêchage" en "séance spéciale" ou dans le cadre de la section "Un certain regard", la majorité des longs métrages envisagés ne fera pas le voyage, et cela indépendamment de toute considération artistique.

Almodovar, Loach, Von Trier, Mungiu...

Il ne faut pas croire que la sélection s'annonce plus facile dans le reste de l'Europe. Même parmi les "fidèles", voire les déjà palmés, un tri drastique va s'imposer. De Pedro Almodovar (Los abrazios rotos, avec Peneloppe Cruz) dont on ne compte plus les tentatives de remporter la Palme à Ken Loach (Looking for Eric, sur et avec Eric Cantonna) qui l'a reçue en 2006, ils sont tous prêts : Lars von Trier (Antichrist avec Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg), Fatih Atkin (Soul kitchen, une comédie avec Morritz Bleibtreu), Michael Haneke (Le ruban blanc), Cristian Mungiu (Palme d’or 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours qui revient avec Tales from the golden age, sur la Roumanie communiste), Marco Belloccio (Vincere), Bela Tarr (The Turin horse), Andreas Arnold (Fish tank), Danis Tanovic (Triage)...

Toutefois, la surprise pourrait aussi venir de ceux qui n'ont jamais connu les honneurs de la compétition ou même du Festival : l'Italien Michele Placido (Il grande sogno), l'Autrichienne Jessica Hausner (Lourdes), l'Islandais Dagur Kari (The good heart), l'Allemand Matthias Glasner (This is love, sur la prostitution enfantine en Thaïlande) ou encore le film d'animation nordique, Metropia, dirigé par Tarik Saleh.

__________

A suivre : les films nord-américains attendus sur la Croisette

Les Oscars, pour la gloire…

Posté par vincy, le 23 février 2009

hugh jackmanLe noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.

Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.

Pour le second rôle masculin, Kevin Kline, Christopher Walken, Cuba Gooding Jr, Alan Arkin et Joel Grey donnaient le to. Cinq ex-gagnants de la catégorie, toutes générations confondues. Pour le second rôle féminin, Whoopi Goldberg, Goldie Hawn, Anjelica Huston, Eva Marie-Saint  et Tilda Swinton se partageaient la scène. Sophia Loren, Shirley MacLaine, Marion Cotillard, Nicole Kidman et Halle Berry formaient l'actrice parfaite. Michael Douglas, Adrien Brody, Robert de Niro, Anthony Hopkins et Ben "Gandhi" Kingsley composaient le meilleur acteur.

kate winslet sophia loren marion cotillardAnna Hathaway incarne Nixon 

Côté vocal, point de Peter Gabriel.

Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann. 

A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.

ben stiller natalie portmanCôté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.

Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes"). 

En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."

penelope cruzFinalement ce fut le père de Heath Ledger qui reçu l'Oscar posthume (voir actualité du 25 janvier). Penelope Cruz ne s'est pas évanouie, mais elle en a caressé l'idée.

Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".

On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça".
sean pennDans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel  de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler :  "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."

hugh jackman anne hathaway

Des Oscars prévisibles… ou évidents?

Posté par vincy, le 23 février 2009

oscars slumdog millionaire

Pas de doute c'était l'heure du conte de fée. Celui de Slumdog Millionaire, petite production partie d'un roman indien captivant et qui faillit ne jamais sortir aux Etats-Unis... Aujourd'hui le film atteint 200 millions de $ au box office. La Fox Searchlight doit jubiler d'avoir récupéré les droits de distribution à Warner Independant Pictures. Aujourd'hui Slumdog remporte 8 Oscars (sur 10)! Il s'inscrit dans la petite histoire du 7e Art et la grande des histoires des Oscars. A cela s'ajoute la reconnaissance pour le cinéma indien et notamment, l'un de ses plus brillants artistes, le musicien A. R. Rahman.

L'Inde a même gagné, au passage, un prix en supplément : le meilleur court documentaire.

A côté de cela peu de surprises, hormis le film japonais Departures qui bat les favoris Valse avec Bashir et Entre les murs. On peut aussi considérer que le second Oscar pour Sean Penn, excellent dans Milk, a défié les pronostics qui espéraient un sacre de Mickey Rourke.

Penelope Cruz rentre dans les manuels du 7e art en étant la première actrice espagnole a gagné la statuette; Heath Ledger est le premier comédien a recevoir un Oscar posthume depuis 1977; et Kate Winslet est enfin montée sur scène, au bout de la sixième nomination... à 33 ans!

Au final, on retiendra surtout l'échec de Benjamin Button qui n'a reçu que trois oscars "techniques", mais, selon nous, les seuls qu'il méritait. Des Oscars qui sont plus évidents que prévisibles.

_______
Tout le palmarès

Slumdog en position de favori pour les Oscars

Posté par vincy, le 9 février 2009

slumdog millionaire baftaAprès les producteurs, les réalisateurs et les acteurs, c'est au tour des auteurs d'avoir récompensé le film de Danny Boyle, Slumdog Millionaire, dans la catégorie meilleure adaptation - Milk, de Gus Van Sant a reçu le prix de la Guide des scénaristes américains pour son scénario original. Autant dire qu'il a eu 100% des votes de chaque caste hollywoodienne et que l'événement est rare. L'an dernier, pareille belle aventure était survenue à No Country for Old Men ; et même Le seigneurs des anneaux en 2003 n'avait pas fait aussi bien (manquant le prix du scénario). Cela signifie aussi que Slumdog Millionaire est désormais en position de favori pour les Oscars. Ce n'est plus un outsider. Cela va contraindre le duo Warner / Paramount a faire un lobbying intense en faveur de Benjamin Button, pourtant leader en nominations.

Le problème est que Benjamin Button, beau succès en salles aux Etats-Unis, est en train de se faire rattraper par Slumdog Millionaire aux Box office. La popularité n'est donc plus son atout unique. L'autre souci réside dans la faiblesse de son palmarès : trois British Awards (maquillage, décor, effets visuels), deux prix du Bureau national des Critiques (meilleur réalisateur, meilleur scénario) et rien d'autres. les critiques plus influents de New York, Chicago et Los Angeles l'ont snobbé; les guildes ont considéré que les nominations suffisaient; les Golden globes l'ont zappé...

Même Crash (Collision) qui avait doublé sur la ligne finale Brokeback Mountain pour empocher l'Oscar du meilleur film, avait eu des reconnaissances mineures plus importantes. On voit mal Benjamin Button inverser la tendance en une semaine (les votes pour les Oscars sont terminés le 17 février).

Les jeux seraient-ils faits? Les British Awards n'ont pas hésité. Remis samedi 7 février, ils ont récompensé Slumdog Millionaire (meilleur film, réalisateur et scénario adapté), Kate Winslet (meilleure actrice), Mickey Rourke (meilleur acteur), Heath Ledger et Pénélope Cruz (meilleurs seconds rôles). Sensiblement, les vainqueurs pressentis si l'on en croit les professionnels, les bookmakers et les prix donnés ces dernières semaines.

Slumdog a aussi reçu des prix dans des catégories techniques : photo, montage, son, musique... Un triomphe pour Danny Boyle, douze ans après Trainspotting.

Les britanniques ont aussi récompensé Il y a longtemps que je t'aime (film étranger), Wall-E (film animé), Man on a Wire (film documentaire), Noel Clarke (espoir), Steve McQueen (nouveau talent pour son film The Hunger), et Wallace & Gromit (court animé).

Slumdog continue sa moisson de prix

Posté par vincy, le 26 janvier 2009

Les Guildes professionnelles remettaient leurx prix ce week end. Très bon indice de prévision dans la course aux Oscars, c'est, contre toute attente il y a encore deux mois, le film de Danny Boyle, qui a récolté le gros lot. Les producteurs ont décrété Slumdog Millionaire film de l'année, au côté de Wall-E (animation) et Man on Wire (documentaire).

De manière plus surprenante, la guilde des acteurs a élu le casting de Slumdog "meilleur ensemble de l'année". Le plus puissante des guildes annonce ainsi son favori pour l'Oscar du meilleur film. Sean Penn (Harvey Milk), Meryl Streep (Doute), Heath Ledger (Batman The Dark Knight) et Kate Winslet (Le liseur) ont été choisis dans leur catégorie respective (acteur, actrice, seconds rôles masculin et féminin).

Les réalisateurs se décideront samedi prochain. En pleine cession de votes pour les Oscars, le "petit" Slumdog aura bien besoin de toutes ces récompenses pour lutter contre le "Goliath" Benjamin Button...

« Wall-E » réussit un exploit avec les critiques de Los Angeles

Posté par vincy, le 14 décembre 2008

C'est une première en 34 ans. Annoncée le 9 décembre, la liste des récipiendaires du prix des critiques de Los Angeles couronne un dessin animé. Wall-E succède à There Will Be Blood et dépasse l'autre finaliste, Batman : The Dark Knight. Le film de Christopher Nolan finit deuxième dans deux autres catégories - réalisateur et direction artistique - et ne remporte qu'un seul prix, posthume, pour Heath Ledger. Avec leurs collègues de New York, ils partagent leur goût commun pour Pénélope Cruz,  Sally Hawkins, Sean Penn et le documentaire Man on Wire. Clairement Slumdog Millionaire, Milk et Be Happy ont séduit les élites cinéphiliques du pays.

Meilleur film : Wall-E (finaliste : Batman The Dark Knight)

Meilleur réalisateur : Danny Boyle pour Slumdog Millionaire (finaliste : Christopher Nolan pour The Dark Knight)

Meilleur acteur : Sean Penn pour Milk
(finaliste : Mickey Rourke pour The Wrestler)

Meilleure actrice : Sally Hawkins pour Be Happy (finaliste : Melissa Leo pour Frozen River)

Meilleur second rôle masculin : Heath Ledger pour The Dark Knight (finaliste : Eddie Marsan pour Be Happy)

Meilleur second rôle féminin : Penelope Cruz pour Vicky Cristina Barcelona et Elegy (finaliste : Viola Davis pour Doute)

Meilleur scénario : Mike Leigh pour Be Happy (finaliste : Charlie Kaufman pour Synecdoche, New York)

Meilleure photo : Yu Lik-Wai pour Still Life (Anthony Dod Mantle pour Slumdog Millionaire)

Meilleure direction artistique : Mark Friedberg pour Synecdoche, New York (finaliste : Nathan Crowley pour The Dark Knight)

Meilleure musique : A.R. Rahman pour Slumdog Millionaire (finaliste : Alexandre Desplat pour L'étrange histoire de Benjmain Button)

Meilleur film en langue étrangère : Still life de Jia Zhang Ke (finaliste : Entre les murs de Laurent Cantet)

Meilleur documentaire : Man on Wire (finaliste : Valse avec Bashir)

Meilleur film d'animation : Valse avec Bashir

Meilleur nouveau talent : Steve McQueen pour Hunger

Heath Ledger, joker pour Terry Gilliam ?

Posté par MpM, le 25 août 2008

Heath ledger, joker dans BatmanCa devient de plus en plus compliqué pour Terry Gilliam ! Le fameux réalisateur de Brazil a en effet des difficultés croissantes pour financer et distribuer ses films. Ainsi, The Imaginarium Of Dr. Parnassus, son dernier opus, bien qu’il réunisse Colin Farrell, Johnny Depp, Jude Law et surtout le regretté Heath Ledger, n’a toujours pas trouvé de distributeur outre-atlantique. La cause ? Une histoire peu grand public (mêlant mondes parallèles et troupe de théâtre déjantée) et surtout le passif de Terry Gilliam, abonné aux tournages interrompus (L'Homme qui tua Don Quichotte), aux dépassements de budget et aux échecs au box-office…

"Dans ce marché, à moins d’être sûr qu’un film comme ça sera un succès, je ne prendrais pas le moindre risque, même avec Heath Ledger" aurait déclaré un distributeur. Toutefois, les studios n'étant pas complément idiots, ils ont bien conscience du potentiel que peut malgré tout représenter le dernier film d’Heath Ledger, surtout après le succès de Batman… On attend donc qu’un déclic se produise, notamment chez Lions Gate qui s’occupe de la vente du film à l’étranger, et pourrait par exemple décider de le distribuer sur le territoire américain.

Notons que les trois comédiens qui ont remplacé l'acteur défunt pour interpréter le même rôle ont décidé de faire don de leur cachet à la fille de Heath Ledger et Michelle Williams.