Warner Bros mise sur Harry Potter et les Légo

Posté par redaction, le 17 octobre 2014

Warner Bros ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Outre les superhéros de DC Comics (10 films entre 2016 et 2020), le studio a décidé de miser sur deux autres franchises: Harry Potter et Lego.

On savait déjà que David Yates allait réaliser Les Animaux fantastiques (lire notre actualité), premier "spin-off" de la saga Harry Potter, avec des créatures magiques et des personnages inspirés de l'univers du sorcier. Sortie en salle prévue en 2016. Mais J.K. Rowling, l'auteure de la saga, et Warner ont confirmé qu'ils travaillaient sur deux autres films, l'un qui sera en salles en 2018 et l'autre en 2020. Le casting devrait être bientôt annoncé. La trilogie se déroule à New York plus de 70 ans avant la naissance d'Harry Potter et suit les aventures de Newt Scamander, né en 1897, ancien étudiant de Poudlard avant de rejoindre le Ministère de la Magie où il a officié dans le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques.

Autre succès au box office qui va être exploité sous forme de franchise: les Légo. Trois nouveaux films sont déjà prévus. La suite de Légo, la grande aventure sortira au cinéma en 2018. Pour les deux autres projets, qui sortiront en 2016 et 2017, la Warner a décidé de piocher dans les boîtes Légo en prenant pour l'un la série Batman et pour l'autre la série Ninjago.

Reste l'hypothèse étonnement non évoquée d'un crossover Harry Potter/Légo pour les années 2020.

Cannes 2014 : Qui est Timothy Spall?

Posté par vincy, le 15 mai 2014

timothy spallL'ACTEUR NORMAL

A 57 ans, Timothy Spall est loin d'être un inconnu. Certes, il n'a toujours pas de prix BAFTA à son actif, mais en 35 ans de carrière, il a été 5 fois nommé pour la récompense. Ce britannique de 57 ans est en course pour un prix d'interprétation cannois grâce à Mike Leigh, une fois de plus. Il incarne le peintre Turner, icône de l'art anglais. Son jeu, très subtil, loin d'en faire une figure hagiographique, montre l'étendue d'un talent souvent ignoré.

Il faut dire que Spall n'a pas le physique pour être une star. Et il a du longtemps patienter avant que son heure ne vienne. Jusqu'en 1990, il ne tourne que quelques films (Gothic de Ken Russell, Le Complot d'Agnieszka Holland, Chasseur blanc, cœur noir de Clint Eastwood et Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci). Son physique banal d'anglais mal dégrossi est parfait pour incarner un fonctionnaire, bourgeois ou notable...

La télévision est plus généreuse où il enchaîne séries et téléfilms. C'est d'ailleurs pour le petit écran qu'il croise un certain Mike Leigh : un épisode du feuilleton policier Play for Today (Home Sweet Home) en 1982. Sinon il se produit au théâtre, sa passion, ses racines, là où il a pu jouer Shakespeare et Tchekhov.

En 1991, Leigh l'enrôle dans le méconnu Life is Sweet. Mais ce n'est que cinq ans plus tard que Timothy Spall va enfin pouvoir s'imposer. Mike Leigh lui offre le personnage du photographe de mariage dans Secrets et mensonges, Palme d'or en 1996. Dès lors, il va devenir une figure incontournable du cinéma anglais, souvent en second-rôle : Hamlet et Peines d'amour perdues de Kenneth Branagh, Still Crazy de Brian Gibson, Topsy-Turvy de Mike Leigh. Mais paradoxalement c'est le cinéma étranger qui va lui donner ses rôles les plus populaires. Car Spall tourne partout et de tout : Vatel de Roland Jouffé, Intimité de Patrice Chreau, Vanilla Sky de Cameron Crowe, Le Vieux qui lisait des romans d'amour de Rolf De Heer...

Fils d'un postier et d'une coiffeuse, marié depuis 33 ans à la même femme, l'acteur voit sa carrière prendre une tournure inimaginable avec un autre film de Mike Leigh, qui cette fois-ci lui offre le rôle principal d'All or Nothing. Il incarne un chauffeur de taxi proche du pétage de plomb. Anthologique. Le grand public va alors ne voir que lui : Le Dernier Samouraï, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, les deux meilleurs Harry Potter, Le Prisonnier d'Azkaban et La Coupe de feu, et tous les suivants, où il est le "rat" Peter Pettigrow, Sweeney Todd, Il était une fois..., Le Discours d'un roi où il incarnait Winston Churchill. Avec Turner, il met à son tableau de chasse les deux plus grands mythes non royaux de l'empire britannique à son tableau de chasse.

Il est formidable en Joseph Mallord William Turner. Montrant qu'un personnage se joue sur la durée et dans le moindre détail. Il aime ces hommes sombres, irrévérencieux, incorrects, presque fous. "Les gens pensent que ce sont des losers. Je considère qu'ils sont représentatifs de la vie normale" explique Spall, homme affable et acteur talentueux. Loin de tout star système.

BIFFF 2014 : Hollywood et le cinéma français selon Jean-Pierre Jeunet

Posté par kristofy, le 20 avril 2014

jean pierre jeunet © ecran noirJean-Pierre Jeunet a une étagère qui reçoit un nouveau César presque chaque décennie : 1981, César du meilleur court-métrage d'animation pour Le Manège (coréalisé avec Marc Caro), 1991, César du meilleur court-métrage de fiction pour Foutaises, 1992, César de la meilleure première œuvre et César du meilleur scénario original pour Delicatessen (avec Marc Caro), 2002, César du meilleur film et César du meilleur réalisateur pour Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain... Mais, au delà de ce palmarès officiel, sa filmographie reste un univers où le fantastique et l'enfance voisinent, lui conférant un style singulier au même titre qu'un Tim Burton.

Jean-Pierre Jeunet a été invité à donner une "master-class" au BIFFF cette année. À partir d'objet piochés dans une malle comme autant de symboles à ses films (un nain de jardin, un roman, un œuf...), il a évoqué autant son parcours que divers aspects de son métier pendant 2 heures devant une salle comble.

Les acteurs

J'ai l'amour des tronches et des rôles de composition, ce qui explique d'ailleurs pourquoi Dominique Pinon est dans tout mes films. Audrey Tautou est l'actrice parfaite comme Dominique Pinon est l'acteur parfait. Helena Bonham Carter est super aussi. Mon premier rendez-vous avec Jodie Foster pour lui proposer le rôle dans Un long dimanche de fiançailles, c'était au café des 2 Moulins où j'ai tourné Amélie Poulain, des touristes étaient là pour prendre des photos du café et ils ont demandé à Jodie de s'écarter sans la reconnaître !

La passion du cinéma

J'ai toujours eu l'envie de faire des films avant l'envie de voir des films. À des jeunes étudiants, je demande si ils ont envie de faire metteur en scène ou d'être metteur en scène, ce n'est pas pareil. L'essentiel c'est la joie de faire. Un des premiers chocs au cinéma ça a été Il était une fois dans l'ouest que j'ai dû voir à 17 ans, j'ai vu Orange Mécanique 14 fois. Mon film préféré c'est Quai des brumes de Prévert et Carné. Quand La Cité des enfants perdus a fait l'ouverture du festival de Cannes, on s'est fait descendre par les critiques. En France on lèche, on lâche, on lynche.

Alien 4

Le premier jour de tournage sur le plateau, on entend la traditionnelle annonce 'camera rolling' et puis rien, la caméra était en panne, c'est comme un symbole de ce tournage. J'ai par exemple entendu d'un "executive" du studio « fais un beau plan sur trois, ça suffira »... Maintenant les américains aiment bien le détester parce que trop arty, trop sensuel, pas assez de violence. Eux, quand il y a des centaines de coups de feu, il n'y a pas de problème, mais apercevoir un téton de femme ça leur fait peur. La version director's cut, c'est juste un truc de commerce pour ressortir le film une fois de plus en dvd: ma version c'est celle qui était au cinéma. Mathieu Kassovitz m'a fait un un jour ce compliment « on dirait un film de Jeunet mais avec des aliens dedans ».

Les relations avec les Américains

Après Alien 4, le studio de la Fox s'est montré intéressé par produire Amélie Poulain puis leur service marketing à dit non. Ils ont beaucoup regretté ensuite. On m'a proposé de faire Harry Potter 5 mais ce n'était pas très intéressant parce que tout était déjà en place, et puis j'étais sur le projet de L'Odyssée de Pi: j'ai écrit une vraie adaptation du roman avec mon co-scénariste Guillaume Laurant, ainsi que tout le storyboard. Ça aurait coûté 85 millions de dollars mais la Fox ne voulait mettre que 70 millions de budget. Et c'était aussi trop tôt pour que la technologie produise des images de synthèse de la qualité qu'il fallait, on a attendu plusieurs années. Trois ans plus tard, ils ont finalement mis un budget de plus de 100 millions de dollars et c'est Ang Lee qui l'a fait. On m'a aussi proposé à un moment Stoker que j'ai refusé, je ne regrette pas, Park Chan-Wook l'a fait et je n'ai pas trouvé ça terrible.

L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet va être distribué par à Harvey Weinstein qui va vouloir couper le montage, comme pour Grace de Monaco de Olivier Dahan et Snowpiercer de Bong Joon-ho : ça va faire scandale (lire nos actualités du 18 octobre 2013 et du 25 août 2013). Il a déjà fait le coup, il y a 22 ans avec Delicatessen.

Le test-screening : le studio appelle ça le 'focus group' mais les réalisateurs appellent ça le 'fuckers group', personnellement je fais un test-screening juste pour vérifier que telle ou telle scène est bien comprise mais le final-cut ça reste à moi.

Le cinéma français aujourd'hui

Depuis quelques temps il y a une sorte de retour à la 'nouvelle nouvelle vague' où on revient au réalisme, je n'aime pas ça. Delicatessen a pu ouvrir une porte à des gens comme Mathieu Kassovitz et à Jan Kounen, mais depuis ? J'aimerai être foutu dehors à coup de pompes pour des nouveaux réalisateurs, mais je ne vois pas vraiment de relève du cinéma français. Le cinéma français c'est 90% de laideur, on ne s'intéresse qu'aux acteurs et pas à l'image...

jean pierre jeunet helena bonham carter

Une trilogie pour les Animaux fantastiques : J.K. Rowling convaincue par Warner Bros

Posté par cynthia, le 2 avril 2014

jk rowling les animaux fantastiquesPoussée par la Warner Bros, J.K Rowling travaille sur l'adaptation cinématographique de son roman Les animaux fantastiques. Après l'arrêt de la franchise Harry Potter et la fin prochaine de celle du Hobbit, le studio n'a pas résisté à l'appel du monde des sorciers. Selon le New York Timesn J.K. Rowling, l'auteure d'Harry Potter, devenue romancière de polars, reviendra donc sur grand écran avec une adaptation des Animaux fantastiques. ce que l'on savait depuis quelques mois.

Les nombreux fans de la saga du binoclard le plus aimé de la planète – déployée en sept tomes par l'auteure anglaise et portée avec succès en huit films cinéma (entre 2001 et 2011) – peuvent sauter sur leur balais. Car en effet, le spin-off de la saga s'étendra en fait sur trois longs métrages.

Pourtant cela n'a pas été une tâche facile pour Kevin Tsujihara, le patron de la Warner. En effet, ce dernier a dû faire des pieds et des mains pour obtenir une réponse positive de la part de J.K Rowling. "Quand je dis qu'il a tout fait pour que les choses se fassent, ce ne sont pas des paroles d'attaché de presse mais la vérité littérale. Nous avons dîné ensemble une fois. Ce repas a été suivi d'un coup de fil. Après quoi, j'ai sorti le brouillon sur lequel je travaillais et me suis mise à réécrire" a confié la romancière au New York Times.

Mais qu'est-ce que Les animaux fantastiques? Il s'agit d'une sorte de dictionnaire qui recense toutes les créatures magiques rencontrées au fil des aventures du sorcier Harry Potter (hyppogriffe, centaure, phénix, manticore et on en passe). Les films devraient se dérouler à New York (on est bien loin de Poudlard), 70 ans avant les évènements de la saga Harry Potter. La trilogie sera centrée sur la trajectoire du ''magicozoologiste", Newt Scamanter.

Le premier volet est toujours en cours d'écriture. Il ne devrait pas sortir avant 2016. Alfonso Cuaron a exprimé son intérêt pour la mise en scène. Il avait déjà réalisé Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban en 2004.

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Lire aussi : Une franchise "spin-off" d'Harry Potter sur les rails

Visite du Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter (1/3)

Posté par vincy, le 24 novembre 2013

entrée des studios Warner Bros Harry Potter © vincy thomas

Déjà 2 millions de fans ont visité le Warner Bros Studio Tour entièrement dédié aux coulisses de la saga Harry Potter. Inauguré en 2012, le parcours célèbre le plus célèbre magicien, né il y a 20 ans dans l'esprit de J.K. Rowling. On connaît la suite de ce succès littéraire et cinématographique planétaire. Quelques mois après la visite du Musée Ghibli à Tokyo, Ecran Noir vous fait découvrir le Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter à Londres

A 20 minutes de train du centre de Londres puis 10 minutes de navettes, les studios de Leavesden, ancien aérodrome militaire transformé en site industriel pour les moteurs d'avion de Rolls-Royce, avaient été transformés en studios de cinéma en 1994. C'est là que le tournage de la franchise Harry Potter fut tournée. Bâtiments sans grâce posés au milieu de nulle part, à proximité d'une autoroute.

La visite commence avec une file d'attente, la découverte du cagibis du jeune Potter sous l'escalier, une citation de l'écrivaine milliardaire et en quatre panneaux l'histoire du phénomène.

C'est après ce petit prologue qu'on entre dans une salle uniquement ornée d'écrans qui diffusent des affiches des films traduites dans toutes les langues puis des interviews de ceux qui ont transformé la série de livres en blockbusters générationnels. Tout est en anglais mais des audioguides en plusieurs langues sont mis à disposition à côté du vestiaire.

Après cette séquence de glorification qui rappelle à juste titre la folie qui s'empara de chaque sortie de livre et de film, les visiteurs sont invités à entrer dans une salle de cinéma. Sur un grand écran, les trois héros - Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint - jouent les animateurs en révélant quelques anecdotes (sages), et en confiant leurs émotions d'adolescents sur le tournage. Entre images des films et scènes dans les coulisses, nous assistons à un court documentaire sur la famille qui créa Harry Potter au cinéma.

Ce n'est que l'apéritif. Le film s'achève sur le plan d'une grande porte de Poudlard, celle qui mène au réfectoire. L'écran s'enroule et révèle alors la vraie porte, qui s'ouvre. La visite peut commencer, avec le grand hall qui rappellera tant de scènes aux spectateurs. Deux longues tables, bien garnies (selon les menus de la saison) et au fond, perpendiculaire, celle des professeurs, reconstitués sous forme de mannequins.

A l'écran, la salle semble gigantesque. En réalité, elle est à dimension humaine. Certes la profondeur impressionne, mais on devine les effets visuels qu'il a fallu rajouter pour la transformer dans sa dimension cinématographique.

Nous quittons ce décor réel pour entrer dans le vif du sujet : la fabrication du film. A suivre...

warner bros harry potter © vincy thomas

Une franchise « spin-off » d’Harry Potter sur les rails

Posté par vincy, le 12 septembre 2013

La Warner Bros et J.K.Rowling ont confirmé qu'il y aurait une nouvelle franchise issue de l'univers Harry Potter. L'adaptation des Animaux fantastiques sera écrite par J.K. Rowling elle-même, ce qui constitue une première. Suite à la demande de la Warner, et plutôt que d'écrire une suite ou une préquelle d'Harry Potter, J.K. Rowling a "pensé que c'était une super idée". "Mais la perspective de voir Newt Scamander, l'auteur supposé de 'Fantastic Beasts', mis en scène par un autre écrivain (que moi) m'était difficile à concevoir", a-t-elle dit.

Ce livre (Les animaux fantastiques : vie et habitat des animaux fantastiques : la bibliothèque pour jeunes sorciers du monde de Harry Potter) qui va être réédité dans un mois en Folio, a été publié sous le pseudonyme de Newt Scamander. Il répertorie la faune fantastique - soit 75 espèces - de l'univers du sorcier à lunettes.

Le film racontera les aventures du zoologiste magicien Newt Scamander, arrière grand père de Rolf dans la série Harry Potter, à New York, 70 ans avant les aventures du jeune sorcier. Cependant, on retrouvera les lois et coutumes qui régissent la société cachée des magiciens.

Le tournage est prévu pour l'année prochaine.

Emma Watson en Cendrillon, Daniel Radcliffe chez Frankenstein

Posté par vincy, le 2 mars 2013

emma watson daniel radcliffe

Les deux stars d'Harry Potter naviguent dans des eaux très différentes depuis l'arrêt de la saga.

Emma Watson a une préférence pour les cinéastes reconnus ou les productions indépendantes, quitte à jouer les seconds-rôles. Tandis que Daniel Radcliffe opte pour des films de genre, en vedette.

Watson, cependant, grimpe d'un échelon en négociant actuellement le premier rôle d'une version de Cendrillon que doit réaliser Kenneth Branagh. Cate Blanchett devrait incarner la belle-mère. Après Alice au pays des merveilles, La belle au bois dormant et Blanche Neige, une autre héroïne de conte de fée va être "upgradée" en film contemporain.

Le film doit se tourner cet automne pour une sortie l'année prochaine. Selon Variety, Watson n'est pas le premier choix du studio : Gabriella Wilde, Imogen Poots et Alicia Vikander ont toutes été approchées mais ont du décliner le film pour des raisons de conflits d'agenda.

Celle qui fut Hermione est à l'affiche du Monde de Charlie, qui a reçu la semaine dernière le prix Independent Film Spirit Awards de la meilleure première oeuvre, après avoir joué dans My Week with Marilyn. On la verra bientôt dans le Noah de Darren Aronofsky (avril 2014), avec Russell Crowe, This is the End de Seth Rogen (septembre 2013), avec James Franco et The Bling Ring de Sofia Coppola (juin 2013), qui pourrait être sélectionné à Cannes.

Côté Harry, c'est-à-dire Daniel Radcliffe, le registre choisi est très différent. Il négocie actuellement sa participation dans un nouveau Frankenstein, où il incarnerait Igor. Réalisé par Paul McGuigan (Push, Slevin), sur un scénario de Max Landis, le film, qu'on annonce "gothique", doit être tourné cet automne. Il y a déjà plus de 35 versions du mythe créé par Mary Shelley filmées pour le cinéma. Ironiquement, la dernière en date qui a marqué l'esprit, est signée ... Kenneth Branagh (1994).

Radcliffe passe beaucoup de son temps sur les planches. Entre deux pièces, il a tourné La dame en noir, sorti l'an dernier, Kill your Darlings, biopic sur Allen Ginsberg (qu'il incarne), The F Word, comédie romantique et dramatique d'après la pièce de T.J. Dawe, et le film d'horreur Horns, d'Alexandre Aja.

Danny Boyle, Saigneur des anneaux des Jeux Olympiques

Posté par vincy, le 28 juillet 2012

Orchestrée par le réalisateur Danny Boyle, assisté par Stephen Daldry, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres n'a pas fait dans la demi-mesure : des stars, 10 000 figurants, 23 000 costumes et un budget total évalué à 34,5 millions d'euros.

Baptisé "Isle of Wonder", le spectacle n'avait pourtant rien de merveilleux. Gros barnum patriotique où les anachronismes (et oublis de l'histoire digne d'un révisionnisme positif) en faisait une pièce montée (certes verdoyante et plantée de drapeaux) souvent indigeste, le show devait être difficile à comprendre pour les spectateurs du stade. Pour les téléspectateurs (à qui ce divertissement était destiné), entre films pré-tournés, reconstitution en "live" et rituels obligatoires (le défilé des athlètes a bien plombé l'ambiance), c'était surtout très long...

Ce que l'on peut reprocher à Boyle, c'est d'avoir fait côtoyer le pire avec le meilleur, sans avoir fait le tri. La trame sonore est sans doute ce qu'il y a eu de mieux : un régal jouissif pour les oreilles. Insufflant du punk, du rock, de la pop, du hip-hop, le cinéaste était dans son élément. D'ailleurs, on reste bien plus convaincu par ses virgules audiovisuelles que par sa mise en scène pesante comme un pudding congelé. L'histoire du pays s'est ainsi transformée en foire kitsch médiévale avant de basculer dans l'ère industrielle en fer fondu. Ces anneaux incandescents dans le ciel était sans doute l'idée la moins inspirée et la plus banale qui soit. Un peu plus et on nous plaçait les sponsors au détour d'une séquence subliminale...

Toute la première partie, déroulée par un Kenneth Branagh tempêtant hors-jeu, a démontré que le Royaume Uni avec des chansons, des comédiens, mais aucun sens du bon goût artistique. Heureusement, ils ont aussi de l'humour. Rowan Atkinson, alias Mister Bean, jouant du Vangélis (Les chariots de feu) façon David Guetta (une note, toujours la même), nous a amuéé avec un sketche où la triche est autorisée. Au second degré, il y a aussi David Beckham en pilote de hors-bord sur la Tamise, style James Bond avec sa belle ou pub de parfum cheveux au vent - on hésite tellement c'était peu crédible et assez risible. Mais le summum est évidemment l'arrivée en taxi au Palais de Buckingham de 007, le "vrai", c'est-à-dire Daniel Craig. Pour la première fois, la Reine d'Angleterre a accepté d'apparaître dans une (courte) oeuvre de fiction, escortée par l'espion au service d'elle-même, sa Majesté. Une façon peu royale d'arriver au stade : un saut en parachute d'un hélicoptère. Insolite, classe et drôle.

En réutilisant tous les mythes britanniques, Boyle a montré que la culture de son pays était universelle, de Shakespeare à J.K. Rowling (présente en personne, accompagnée d'un Voldemort gigantesque) en passant par "Alice au pays des merveilles" et Mary Poppins. La séquence "enfance" n'était pas réellement séduisante ni dynamique. Boyle fut plus inspiré avec celle sur la jeunesse, avec les réseaux sociaux, la télévision et la musique en valeurs étalon. Fouillis mais pêchu.

On peut regretter que son hommage au cinéma ait été si bâclée (Chaplin, 4 mariages et un enterrement, une auto-citation avec Trainspotting), que la comédie musicale ait été oubliée. Que l'ensemble était finalement assez laid ou trop niais, selon les tableaux. Cette cérémonie boursouflée s'est cependant achevée avec une véritable belle idée : des pétales enflammés s'élevant à l'unisson vers le ciel d'un stade prêt à déclencher son feu d'artifice pour ne former qu'une seule torche, gigantesque. Révérence et référence à Mordor et Tolkien.

Hélas après trois heures de spectacle et de défilé, le téléspectateur n'avait plus le courage de s'enflammer. Comme un gros blockbuster aussi vite vu qu'oublié, Boyle nous aura plus ennuyé qu'excité.

Un troisième parc Harry Potter… au Japon!

Posté par vincy, le 13 mai 2012

Après Orlando, et en attendant Hollywood, Warner Bros a annoncé l'ouverture d'un troisième parc Harry potter au sein des studios Universal au Japon. Situés à Osaka, il s'agira de la réplique du parc à thème ouvert en Floride en 2010. Le premier parc Harry Potter a ainsi contribué à la forte hausse de revenus de Universal Florida (+24% en 2011). Les produits dérivés s'arrachent comme des petits pains.

Il faudra attendre 2016 pour que les fans nippons puissent découvrir les attractions. La franchise a attiré 78  millions de spectateurs dans l'archipel et les livres ont été vendus à 24 millions d'exemplaires.

Universal envisage également l'ouverture de parcs à Singapour, en Corée du Sud, à Dubai et en Russie.

Le cinéma régénère les vieux parcs à thèmes avec de nouveaux films. Ainsi Cars, de Pixar, va faire son entrée à Disneyland près de Los Angeles. Avatar va se mélanger à l'Animal Kingdom Park de Disney à Orlando. Seuls les parcs de Warner Bros semblent ne pas évoluer : distributeur de films comme Batman, ils n'ont pas la licence pour exploiter le catalogue de DC Comics, lié exclusivement aux parcs Six Flags Mountains. Idem pour Harry Potter.

Warner Bros inaugure l’attraction « Les coulisses de Harry Potter » à Londres

Posté par vincy, le 30 mars 2012

Ouverture des portes le 31 mars 2012. Les "moldus" sont invités à embarquer pour l'univers de leur magicien favori, Harry Potter. Warner Bros inaugure en effet l'attraction, pardon "l'expérience unique" comme insiste le communiqué de presse, "Les coulisses de Harry Potter" au sein du Warner Bros. Studio Tour. Mais attention : outre le billet de train ou d'avion, il vous faudra réserver à l'avance (sur le site WarnerBros.fr) vos tickets d'entrée : "aucun achat ne peut être effectué sur place". Le "pack" comprend un trajet aller-retour en bus de Londres aux Studios.

Le Warner Bros Studio Tour se situe au coeur des studios de Leavesden (propriété de Warner), à 34 kms au nord ouest de Londres, où se tournèrent les 8 films de la saga.

L'attraction est un parcours autoguidé et interactif qui dure 3 heures : explorer les véritables décors des films (dont la Grande Salle de l'école de Poudlard - sans les chandeliers -, la Diagon Alley, le bureau de Dumbledore), voir les costumes et accessoires des personnages (du Nimbus 2000 au Choipeau magique), découvrir les secrets de fabrication des effets spéciaux par exemple, l'agrandissement de Hagrid pour en faire un géant) ... On nous promet un souci du détail jusque dans la maquette de Poudlard qui a servi pour les vues extérieures.

5 000 visiteurs quotidiens sont attendus dans les 14 000 m2 de hangars dévolus au magicien. Ils devront débourser 33 euros pour un adulte, 21 euros pour un enfant, 83 euros pour une famille de 4 personnes. Et cela ne comprend pas les achats dans la boutique de souvenirs où les étiquettes s'envolent jusqu'à 600 euros pour une robe dupliquée de Dumbledore.

Moins chers, les livres de J.K. Rowling viennent d'être mis en vente en version électronique sur Pottermore.com (43 euros le pack de 8 bouquins téléchargeables pour presque toutes les liseuses et tablettes). La version française des e-books arrive en avril.

Les 8 films ont amassé 7,7 milliards de $ au box office dans le monde!