L’enlèvement de Michel Houellebecq à ne pas manquer ce soir sur ARTE

Posté par vincy, le 27 août 2014

« Pour un mec fragile, il réagit plutôt bien »

L’enlèvement de Michel Houellebecq a été présenté comme un film de cinéma au dernier Festival de Berlin. Il sera diffusé comme un téléfilm de prestige sur Arte. Le réalisateur Guillaume Nicloux a d’ailleurs imaginé d’autres formats : quatre fois trente minutes ou dix fois une minute trente.

Reste que ce film (de cinéma car c’en est vraiment un) est l’une des œuvres les plus étranges et réussies du cinéma français ces derniers mois. Mixant une esthétique et des personnages proches des documentaires de Raymond Depardon avec une atmosphère et une intrigue rappelant les polars de Georges Simenon, Nicloux parvient à traduire la philosophie de son personnage central, l’écrivain Michel Houellebecq qui joue son « propre » rôle (tout en s’autorisant quelques digressions grâce à des situations forcément fictives).

Houellebecq est un vieil homme, attachant et touchant, vivant relativement modestement, observant le monde qui tourne mal et discutant avec des gens qu’il ne méprise jamais. Ce qui frappe c’est même sa curiosité. C’est de là que l’impossible devient possible : les ravisseurs qui vont le kidnapper (le récit se fonde sur une véritable rumeur qui a fait croire que le Prix Goncourt 2010 avait été enlevé) vont devenir ses potes.

Alors évidemment, ce faux misanthrope étale ses goûts : les médias le stresse, le bois clair fait scandinave, Mozart est surfait (« Beethoven c’est autre chose »), il chante du Delpech, ne supporte pas Le Seigneur des Anneaux, reconnaît que l’art actuel est dans une sale période (mais après tous dans les années 60 la littérature était nulle et les polars avaient un bon niveau), critique les couvertures de ses livres, le milieu littéraire conformiste (hétéro, alcoolique, conformiste), Le Corbusier et ses dalles urbaines, s’amuse de sa biographie mensongère, etc.

L’humour est caustique, pour ne pas dire cocasse, et donne au film une dérision inattendue, comme un joli vernis posé sur un réalisme cru. Nicloux filme des scènes courtes, les dialogues sont parfois fugaces. Il réutilise des acteurs et des décors de ses précédents films policiers poisseux. Et Houellebecq, « comédien » qui grommelle plus qu’il ne parle, épate par un charisme qu’on ne lui soupçonnait pas. Comme quoi l’esprit peut beaucoup au milieu de losers (les géoliers sont de bons gros gentils).
On en apprend beaucoup plus sur l’écrivain et sa vision du monde qu'avec n’importe quel reportage ou interview dont il est l'objet. Mais surtout, comme pour ses livres, « le plus important ce sont les personnages ». Et Nicloux porte une attention particulière à chacun d’entre eux. Son film est comme un anti-thriller. La famille est bienveillante, les preneurs d’otage aux petits soins». Malgré le huis-clos, il y a une véritable sensation de liberté qui se dégage de cette épopée de Pieds Nickelés prenant en otage Buster Keaton .

Contrairement au film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Near Death Expérience (en salles le 10 septembre), avec Michel Houellebecq « again », il s’agit avant d’une comédie empathique et drôle, sans peur ni reproches. Un film où Houellebecq hésite entre le bodybuilding et le Freefight, et préfère finir en roulant à 280 kilomètres/heure sur l’autoroute : on n’a qu’une vie. Autant la risquer. Ce qui ne l’empêche pas de parachever sa pensée par une intéressante opinion sur la démocratie et l’Europe. Car avant tout, l’écrivain ne veut pas convaincre mais éclairer. Et Nicloux lui fait bien prendre la lumière.

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L'enlèvement de Michel Houellebecq
Sur Arte le 27 août 2014 à 22h15
Un film de Guillaume Nicloux avec Michel Houellebecq dans son propre rôle, Luc Schwarz, Mathieu Nicourt et Maxime Lefrançois.
Meilleur scénario et mention spéciale du jury au Festival de Tribeca.

Bande annonce

Sylvie Pialat reçoit le 7e Prix Daniel Toscan du Plantier

Posté par vincy, le 25 février 2014

sylvie pialat berlinale 2011Traditionnellement, le prix Daniel Toscan du Plantier est décerné quelques jours avant la cérémonie des César. Lundi 24 février, pour sa 7e édition, le prix a été remis à Sylvie Pialat.

Le prix Daniel Toscan du Plantier récompense le meilleur producteur de l'année. Sylvie Pialat, à la tête des Films du Worso, a produit L'inconnu du Lac d'Alain Guiraudie et La religieuse de Guillaume Nicloux. L'inconnu du lac a reçu le prix Un certain regard de la mise en scène et la Queer Palm au dernier festival de Cannes et il est nominé huit fois aux Césars. La religieuse était en compétition au Festival de Berlin 2013. Les films du Worso ont également coproduit Quand le soir tombe sur Bucarest ou Métabolisme de de Corneliu Porumboiu, en compétition au dernier Festival de Locarno.

Après la mort de son compagnon Maurice Pialat, Sylvie Pialat, scénariste des films du réalisateur (Police, Sous le soleil de Satan - Palme d'or et Le garçu), se lance dans la production en 2003. Depuis, les films du Worso ont produit une trentaine de fictions (principalement des long-métrages mais aussi quelques court-métrages, documentaires et téléfilms), parmi lesquelles A perdre la raison, Maman, Bouquet final ou Meurtrières.

Elle est revenue à Berlin cette année avec le film événement L'enlèvement de Michel Houellebecq, de Guillaume Nicloux, et avec l'écrivain Michel Houellebecq. Le nouveau film d'Abderrahmane Sissako, Chagrin des oiseaux, tourné durant l'automne 2013, devrait être présenté au prochain Festival de Cannes. Elle reviendra en Afrique avec le nouveau projet de Joachim Lafosse sur l'affaire de l'Arche de Zoé (lire notre actualité de décembre 2012), qui se tournera à partir de la mi-mars.

Notons enfin que Sylvie Pialat avait rencontré Maurice Pialat sur le tournage d'A nos amours, produit par Daniel Toscan du Plantier (producteur de chacun des films du cinéaste par la suite). La boucle est bouclée.

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Les précédents récipiendaires du Prix Daniel Toscan du Plantier :
- 2008 : Claude Berri
- 2009 : (ex-æquo) Pascal Caucheteux ; Thomas Langmann
- 2010 : Pascal Caucheteux et Grégoire Sorlat
- 2011 : Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez
- 2012 : Alain Attal
- 2013 : Gaëlle Bayssière et Didier Creste

Berlin 2013 : la France envoie Huppert, Binoche, Deneuve… et des films sur l’enfermement

Posté par MpM, le 13 février 2013

binocheTrio gagnant pour le cinéma français : en l'espace d'une semaine, trois de ses plus grandes ambassadrices auront foulé le tapis rouge berlinois pour le plus grand bonheur de la presse internationale et du grand public. Réunir dans une même édition Isabelle Huppert (La religieuse de Guillaume Nicloux), Juliette Binoche (Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont) et Catherine Deneuve (On my way d'Emmanuelle Bercot), même le Festival de Cannes aurait de quoi être un peu jaloux. D'ailleurs, nos trois comédiennes éclipseraient presque les (rares) Américaines à avoir fait le déplacement.

Curieusement, le hasard de la sélection et du planning font que les deux films français présentés jusqu'à présent en compétition ont beaucoup en commun. D'abord, tous deux s'inscrivent presque malgré eux dans l'histoire du cinéma français. La religieuse de Guillaume Nicloux arrive en effet après celle, magistrale, de Jacques Rivette. Pauline Étienne marche donc dans les pas d'Anna Karina, inoubliable Suzanne Simonin, à laquelle on ne peut cesser de penser. La jeune actrice est convaincante, apportant à la jeune religieuse une vitalité et une modernité très spontanées. Elle n'efface pas Anna Karina et son masque de douleur muette, martyr opprimée dans sa chair comme dans les tréfonds de son âme, mais offre une relecture sensible du personnage.

Bruno Dumont, lui, situe son film après celui de Bruno Nuytten dont il est en quelque sorte la suite et la conclusion. Juliette Binoche reprend quasiment le rôle là où Isabelle Adjani l'avait laissé, interprétant une Camille Claudel mature et presque apaisée dont le visage est le théâtre de toutes les émotions humaines. Sa composition est aussi habitée que la précédente, mais dans un registre totalement différent, incomparable. Le scénario exige d'elle une immense retenue corporelle, voire une douceur qui se mâtine parfois d'angoisse ou de douleur. Son regard semble alors le dernier siège du feu intérieur qui la brûlait. Ce regard qu'elle porte sur le monde et sur ceux qui l'entourent, observatrice insatiable de la réalité et des merveilles qu'elle peut engendrer.

Toutefois, au-delà du clin d'œil cinématographique, La religieuse et Camille Claudel 1915 sont surtout deux histoires de femmes empêchées, deux destins contrariés, contraints à l'enfermement, et aspirant à la liberté. Dans les deux cas, la foi catholique sert de caution morale, si ce n'est de prétexte, au confinement dans lequel on les tient. Une foi bafouée par ceux-là mêmes qui prétendent la défendre : d'un côté la mère supérieure du couvent qui veut inculquer vocation et amour de Dieu par la force et la violence, de l'autre l'écrivain Paul Claudel tout infatué de sa foi profonde et mystique, mais incapable de faire preuve envers sa sœur de la plus élémentaire charité chrétienne.

La folie dont on accuse les deux femmes trouve systématiquement son reflet hideux et déformé dans le comportement de ceux qui les dénoncent. La cruauté vengeresse de la première mère supérieure, la passion échevelée de la deuxième, l'exaltation mystique de "l'illuminé" Paul Claudel sont autant de manifestations d'une instabilité mentale bien plus dangereuse et néfaste que celle d'une religieuse cloîtrée contre son gré ou d'une grande artiste que l'on enferme arbitrairement avec des malades mentaux. L'atteinte impardonnable que l'on fait à leur liberté, et donc à leur existence, le climat d'oppression dans lequel on les maintient, l'injustice criante qui les frappe les condamnent donc à mourir à petit feu, ne serait-ce que de désespoir.

Curieux, comme deux films aux ambitions esthétiques, stylistiques et même cinématographiques aussi dissemblables en arrivent au final à créer le même climat anxiogène et presque claustrophobe. Peut-être est-ce là la grande universalité du cinéma. Car bien que les époques et les circonstances soient différentes, bien que le rapprochement entre les deux histoires ne soit dû qu'au hasard, les destins de Suzanne Simonin et de Camille Claudel demeureront désormais intimement et inextricablement liés.

Juliette Binoche, Catherine Deneuve et Isabelle Huppert en compétition à Berlin

Posté par vincy, le 11 janvier 2013

Berlin a ajouté 9 films à sa compétition. Les Français Dumont, Bercot et Nicloux vont faire venir Binoche, Deneuve et Huppert dans la capitale allemande. On note aussi les présences de cinéastes reconnus comme Danis Tanovic, Steven Soderbergh et surtout le dernier film de Jafar Panahi, toujours condamné à résidence en Iran.

Ils s'ajoutent aux 5 films déjà annoncés parmi lesquels les derniers Gus Van Sant, Hong Sansoo et Ulrich Seidl.

La 63e édition du festival du film de Berlin se déroulera du 7 au 17 février 2013.

Camille Claudel 1915, de Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent

Elle s'en va, d'Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve

Epizoda u životu bera?a željeza (An Episode in the Life of an Iron Picker), de Danis Tanovic, avec Senada Alimanovic, Nazif Mujic

Gold, de Thomas Arslan, avec Nina Hoss, Marko Mandic

La Religieuse, de Guillaume Nicloux, avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin

Layla Fourie, de Pia Marais, avec Rayna Campbell, August Diehl,

The Necessary Death of Charlie Countryman, de Fredrik Bond (premier film), avec Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen

Parde (Closed Curtain), de Jafar Panahi, avec Kambozia Partovi, Maryam Moghadam

Effets secondaires (Side Effects), de Steven Soderbergh , avec Jude Law, Rooney Mara, Catherine Zeta-Jones, Channing Tatum

Michel Duchaussoy (1938-2012) : le comédien se meurt

Posté par vincy, le 13 mars 2012

Un comédien subtil, séducteur à sa façon, capable de capter les moindres nuances d'un personnages, quelque soit le registre ou le genre de son texte. Décédé d'un arrêt cardiaque ce mardi 12 mars, Michel Duchaussoy, 73 ans, n'était peut-être pas un comédien de premier plan au cinéma, mais il appartenait à la race de ces seigneurs du métier en explorant toutes ses facettes : théâtre, télévision, grands noms du cinéma comme films populaires. Il a eu toutes les audaces sans jamais se fourvoyer. Duchaussoy avait même cette élégance qui le rendait à la fois familier et distant.

Au début, il y a le théâtre. Prix d'excellence au Conservatoire national d'art dramatique, il intègre la Comédie-Française en 1964 (il devient sociétaire en 1967 pour la quitter en 1987), passant de Molière à Feydeau, mais aussi Marivaux, Pirandello, Ionesco, Corneille, Shaw, Racine... "Un même jour, je jouais un vieillard en matinée dans 'Le Cardinal d'Espagne' et, en soirée, le jeune groom de 18 ans dans 'Le Dindon'" expliquait-il. Duchaussoy fut mis en scène par Jean-Louis Barrault, Jean Piat, Bernard Murat, Roger Planchon et Patrice Chéreau qui lui permet enfin d'entrer de plein pieds dans la tragédie... Il reçut deux Molières pour des seconds rôles (Pygmalion en 1993 et Phèdre en 2003) et un de meilleur comédien (Le refuge en 1996).

50 pièces de théâtre environ mais 75 films. Il débuta avec Louis Malle (Vie privée, 1961) qui lui offrit aussi un magnifique rôle dans Milou en Mai qui lui valut le César du meilleur second-rôle masculin. Éternel second rôle, certes, mais inoubliable le plus souvent. Il tourna sous la direction des plus grands cinéastes français : Claude Chabrol (Que la bête meure, La rupture, La femme infidèle, Nada, La demoiselle d'honneur), Patrice Leconte (La Veuve de Saint Pierre, Confidences trop intimes), Costa Gavras (en cardinal dans Amen), Alain Corneau (Fort Saganne, Le môme), Michel deville (Bye Bye Barbara), Edouard Molinaro (L'homme pressé), Jacques Deray (Les bois noirs), Bertrand Tavernier (La vie et rien d'autre), Patrice Chéreau (Persécution)...

Juge, général, capitaine, flic, prêtre, directeur d'école, mari, grand père... il partage l'affiche avec les plus grands : Delon, Girardot, Depardieu, Audran, Bouquet, Yanne, Noiret, Marielle, Galabru, Binoche, Auteuil, Poelvoorde, Bonnaire, Marceau, Deneuve,  Dalle, Piccoli, Gainsbourg, Duris, Scott-Thomas ... Sans oublier qu'il était la voix française de Marlon Brando dans Le Parrrain.

En 1967, Alain Jessua lui offre son premier rôle sur grand écran dans Jeu de massacre, prix du meilleur scénario à Cannes. L'un des rares premiers rôles dans la carrière du comédien.

Depuis les années 2000, il acceptait de nombreux films, comédies, drames ou polars de la nouvelle génération du cinéma français : Le plus beau jour de ma vie, Poltergay, Tricheuse, L'âge de raison, Mères et filles, L'Autre Dumas, Le petit Nicolas, Elle s'appelait Sarah... Il était le mari de Deneuve, le père de Cassel (le diptyque Mesrine), la voix d'Archibald (Arthur de Luc Besson) ...

Le grand public se souvient évidemment de son rôle de capitaine peureux des services secrets dans Le grand blond avec une chaussure noire d'Yves Robert, coincé entre le gaffeur Pierre Richard et le tordu Jean Rochefort.

Très présent à la télé (grandes séries de l'été, "Braquo", "Palace", "Maigret"), il était capable de s'adapter à n'importe quel univers. En 2006, ce comédien, engagé, se livrait sur son métier d’acteur dans Lettre de l’Adami : « Il y a sans doute un certain masochisme à poursuivre un métier comme celui de comédien où la part de souffrance est si importante ».

On le reverra en Abraracourcix dans le prochain Astérix (Astérix et Obélix: God Save Britannia) et en François Mitterrand dans le téléfilm L'Affaire Gordji réalisé par Guillaume Nicloux.

Isabelle Huppert et Louise Bourgoin entrent dans les ordres de Guillaume Nicloux

Posté par vincy, le 7 octobre 2011

Guillaume Nicloux, réalisateur de polars poisseux et décalés, va adapter La religieuse, de Diderot, à partir de janvier, selon le site Cineuropa. Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Pauline Etienne (Elève libre, Le bel âge, Qu'un seul tienne et les autres suivront) et Martina Gedeck (La vie des autres) rentreront dans les ordres.

Pauline Etienne (photo) incarnera Suzanne Simonin, jeune bourgeoise charmante au destin tourmenté et tragique, qui sera cloîtrée contre son gré dans un couvent. Elle se réconforte auprès de la mère supérieure hélas remplacée par une femme sadique (Louise Bourgoin). Suzanne est transférée dans un autre couvent dirigée par une autre mère supérieure, ambigüe (Isabelle Huppert). Suzanne prépare alors son évasion…

Le film sera tourné en Allemagne et près d'Aix-les-Bains, en Savoie. La musique sera composée par Max Richter. La production est assurée par Sylvie Pialat (Les films du Worso) et la distribution en France par Le Pacte.

L'histoire de Diderot avait déjà inspiré Jacques Rivette en 1966. La religieuse, sélectionné à Cannes et sorti en 1967, mettait en scène Anna Karina et Micheline Presle.

Arras 2010 : Pierre Schoendoerffer, Jacques Perrin, Gilles Porte, Guillaume Nicloux… dans le quotidien vidéo

Posté par MpM, le 15 novembre 2010

Défilé de stars pour cette nouvelle édition du magazine vidéo réalisé par l'équipe du BTS audiovisuel du Lycée Jean Rostand de Roubaix en partenariat avec Ecran Noir. A découvrir :

- Pierre Schoendoerffer, qui était venu présenter la version restaurée de La 317e section,

- Gilles Porte (Quand la mer monte) et son nouveau film, Dessine-toi, un projet d'envergure internationale impliquant de jeunes enfants invités à se dessiner,

- Guillaume Nicloux présent avec Holiday, une comédie policière réunissant Jean-Pierre Darroussin, Josiane Balasko et Judith Godrèche,

-  Jacques Perrin, accompagné d'Eric Deroo, pour L'empire du milieu du sud, un film de montage cherchant à retrouver les "traces" du Vietnam à l'époque coloniale...

sans oublier les différents échos du Festival !