Murder Mystery : Dany Boon tourne avec Jennifer Aniston et Adam Sandler pour Netflix

Posté par wyzman, le 18 juin 2018

Très bavard, Dany Boon s'est laissé aller ce matin même à quelques savoureuses déclarations ce matin au micro de Stéphane Boudsocq, à l'antenne de RTL. Après avoir fait passer sa carrière cinématographique avant le reste, l'acteur-réalisateur de La Ch'tite famille fera prochainement son retour sur les planches.

Un programme chargé

Il jouera en effet dans "Huit euros de l'heure", une pièce écrite par Sébastien Thiery et au cours de laquelle il pourra compter sur Valérie Bonneton. Dans cette histoire autour d'un couple qui subit en même temps qu'elle tous les malheurs qui arrivent à sa femme de ménage, Danny Boon retrouvera sa partenaire de Eyjafjallajökull. A partir du 11 janvier 2019, 80 représentations exceptionnelles de "Huit euros de l'heure" auront lieu au théâtre Antoine à Paris.

Par la suite, l'acteur de 51 ans sera visible sur tous les écrans ! Eh oui, il s'apprête à tourner dans une grosse production signée Netflix. Dans Murder Mystery, un couple (Jennifer Aniston et Adam Sandler) part en lune de miel en Europe. Ils retrouvent témoins d'un meurtre. Si peu d'infos sur son rôle ont fuité jusque-là, Dany Boon assure qu'il ne s'agira pas d'un "Français méchant". Nous voilà rassurés !

Et comme il ne s'arrête jamais, le comédien n'a pas manqué d'évoquer Le Dindon, le nouveau film de Jalil Lespert (d'après la pièce de George Freydeau) dont le tournage aura lieu cet été. Dans cette comédie, Dany Boon pourra compter sur l'inégalable Guillaume Gallienne ! Tout un programme.

Dany Boon et Guillaume Gallienne: qui sera Le Dindon?

Posté par vincy, le 8 mars 2018

Jalil Lespert va tourner l'adaptation de la pièce de Georges Feydeau, Le dindon. C'est sa première comédie. Le réalisateur de Yves Saint Laurent tournera l'été prochain cette comédie avec Dany Boon et Guillaume Gallienne dans les rôles principaux.

Le Dindon, jouée en 1896 pour sa première, n'en est pas à sa première adaptation. Henri Pouctal (en court métrage en 1913), Claude Barma (1951, où l'on croisait Louis de Funès dans un petit rôle) et Pierre Badel (pour la télévision en 1986, avec Pierre Mondy, Robert Lamoureux, Nicole Calfan) avaient déjà transposé la pièce, aux multiples personnages.

La comédie tourne autour de Lucienne, épouse de Vatelin, courtisée par Rédillon, un ami du couple, harcelée par Pontagnac, coureur de jupons notoire et ami du mari. Mais quand revient Maggy, une ancienne maîtresse anglaise de Vatelin, les affaires se compliquent: elle menace de se suicider s’il lui refuse un rendez-vous. Or, Lucienne a toujours juré qu’elle prendrait un amant sitôt prouvée l’infidélité de son mari. Qui sera le dindon de la farce ? (spoiler: c'est Pontagnac).

Jalil Lespert a réalisé quatre longs métrages (24 mesures, Des vents contraires, Yves Saint Laurent et Iris) et une série télévisée (Versailles).

Un roman du Premier ministre Edouard Philippe sur grand écran?

Posté par vincy, le 27 juin 2017

C'est assez rare pour être signalé. Avant d'être Premier ministre, Edouard Philippe avait écrit quelques livres et notamment Dans l'ombre. Paru en 2011, ce roman a été pris en option pour une adaptation au cinéma selon l'éditeur JC Lattès.

On n'en saura pas plus de la part de l'éditeur. Mais selon Le Figaro Magazine, Elzévir Films aurait acquis les droits pour Guillaume Gallienne, (Les Garçons et Guillaume, à table!), afin qu'il le réalise.

Ce polar politique, coécrit avec Gilles Boyer, et vendu à quelques milliers d'exemplaires, est le récit fictif d'une campagne présidentielle par le premier conseiller d'un candidat. Face à des soupçons de fraude, il s'interroge sur l'honnêteté de son patron et le sens de sa vie militante.

Edito: Guillaume Gallienne se met à table

Posté par redaction, le 9 mars 2016

Guillaume Gallienne s'est épanché sur RTL. On se demande bien d'ailleurs pourquoi lancer une controverse sur le sujet: "Je m’interroge quand même sur le choix du cinéma français, en tout cas de la famille du cinéma français, à vouloir, tout le temps, euh, prôner la diversité, euh, culturelle et tout ça, parfois je ne sais pas à quel point le moteur de ça est artistique ou politique, voilà."

On peut toujours croire qu'une question est légitime une fois posée. Celle-là est complètement absurde. N'accusons pas le sociétaire de la Comédie Française d'être insidieusement raciste en visant ainsi Fatima et sûrement Timbuktu, César du meilleur film cette année et l'an dernier. Le comédien consacre beaucoup de ses émissions radiophoniques aux minorités.

Mais on trouve le Sieur un peu gonflé et on ne peut pas voir de la part d'un homme de textes une simple maladresse oratoire.

Petit rappel. Son film à lui, Les garçons et Guillaume à table!, "comédie" assez mal filmée adaptée d'une son "one-man-show" plutôt brillant, a récolté 5 César: Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleur acteur et Meilleure adaptation pour Guillaume Gallienne, en plus du Meilleur montage pour Valérie Deseine. Le plus gênant dans cette histoire ait qu'il a reçu le trophée suprême face à L'inconnu du lac et La vie d'Adèle. Sachant quand même, avouons-le, que Les garçons et Guillaume à table! est sournoisement assez homophobe (entre clichés sur les gays, homo ou bi sexualité non assumée et happy end hétéro-outé), on peut s'interroger, puisque Gallienne nous ouvre la porte du placard en grand, sur ces votants aux César qui voterait "politiquement" mais qui rejetteraient les films où l'on aborde l'homosexualité, que ce soit sous un genre thriller ou romanesque, au profit d'un premier film maladroit et pas gay-friendly...

Car, on est bien d'accord que ceux qui ont voté pour Fatima ou Timbuktu sont les mêmes, à peu de choses près, qui ont choisi Les Garçons et Guillaume à table!, face à Asghar Farhadi et Abdellatif Kechiche, issus de la fameuse "diversité culturelle". Non franchement, Guillaume Gallienne, tu aurais mieux fait de te taire, et pas seulement à table. Parce que là on pourrait te répondre: "On s’interroge quand même sur le choix du cinéma français, en tout cas de la famille du cinéma français, à vouloir, tout le temps, euh, prôner l'hétérosexualité, euh, la norme et tout ça, parfois je ne sais pas à quel point le moteur de ça est artistique ou politique, voilà."

En tout cas une chose est sûre, ton film, Billy, n'était pas une grande oeuvre artistique, ni un brûlot politique. C'était une séance de psy, qui part de ton psyché (troublé) pour arriver à ta queue (qui se demande pour qui elle bande), en passant par ton nombril. Regarde un peu le palmarès des César, et tu compteras: très peu de films césarisés abordent la question des minorités et de la diversité (même si on prend cette thématique au sens large).

En revanche, c'est un fait, les César aime les grandes causes sociales. Et pas seulement l'immigration chez Fatima ou le terrorisme chez Timbuktu: Le SIDA, les banlieues, l'euthanasie, la religion, l'Occupation, l'Holocauste, les prisons, la précarité sociale, la monoparentalité sont autant de thèmes abordés par les vainqueurs depuis 41 ans. Ne vous en déplaisent oh brillant Sociétaire: ce sont quand même des sujets autrement plus actuels que "j'essaie de coucher avec un beau blond friqué ou je le tente avec deux beurs du XIXe dans leur piaule miteuse?". Tout ça pour finir avec une jolie femme, sur une terrasse chic et bourgeoise de la capitale. Alors oui, Billy, on s'interroge quand même sur le choix du cinéma français d'avoir sacré ton film, parce qu'on n'a toujours pas capté le moteur artistique et politique de ta "comédie narcissique" qui atteint son summum avec un toucher rectal - mais, thanks God!, ton cul n'a été en contact qu'avec des doigts féminins!

Gallienne et Canet vont faire revivre l’amitié entre Paul Cézanne et Emile Zola

Posté par vincy, le 28 novembre 2014

zola cezanneGuillaume Canet et Guillaume Gallienne seront les têtes d'affiche du prochain film de Danièle Thompson, selon les informations du Film Français.

Le tournage du film Les Inséparables se déroulera durant l'été 2015. Guillaume Canet incarnera l'écrivain Emile Zola tandis que Guillaume Gallienne interprétera le peintre Paul Cézanne. Il s'agit d'un scénario original qui retrace l'amitié entre les deux homme depuis leurs années collège à Aix-en-Provence. Cézanne a initié Zola aux arts graphiques. Et Zola a fait de Cézanne l'un de ses premiers lecteurs. C'est Zola qui a incité Cézanne à venir sur Paris. Mais leur relation de plus de trente ans s'est brutalement s'interrompue en 1886 quand l'écrivain a publie son roman L'Oeuvre, dans lequel le peintre croit se reconnaître à travers le personnage du peintre maudit et raté Claude Lantier. Zola ne peut démentir puisqu'il rédigea: "Paul peut avoir le génie d'un grand peintre, il n'aura jamais le génie de le devenir." Ils ne se revoient plus. Le peintre est réellement affecté et chaque tentative de rapprochement s'est soldée par un échec.

Lorsque leur relation s'arrête, Zola a déjà écris quelques uns de ses plus grands romans (Thérèse Raquin, L'assomoir, Nana, Au bonheur des dames, Germinal...). Il écrira avant sa mort son célèbre J'accuse, La Bête humaine et L'Argent. De son côté, Cézanne a déjà peint quelques grands tablaux comme le Pont à Maincy, L'Estaque, Le Jas de Bouffan. Mais c'est à partir de l'année de leur séparation que ces peintures vont devenir des chefs d'oeuvre : Nature mortes aux pommes, Les baigneurs, La Montagne Sainte Victoire...

De nombreux livres sont parus sur cette relation passionnelle. Un film, la vie d'Emile Zola, de William Dieterle, a rapproché les deux hommes sur le grand écran, en 1937.

Pedro Almodovar, Prix Lumière 2014 : « Ça, c’est ma Palme d’Or! »

Posté par Morgane, le 18 octobre 2014

pedro almodovar juliette binocheComme chaque année, le festival Lumière atteint son sommet lors de la remise du Prix Lumière, qui se déroule à l'Amphithéâtre du Centre des Congrès. Cette année, le prix est décerné à Pedro Almodovar, aussi logique qu'évident. Véritable défilé de personnalités du 7e Art sont de plus en plus nombreuses d'édition en édition. Beaucoup de figures du cinéma français sont là (Juliette Binoche, Jean-Pierre Marielle, Gilbert Melki, Tahar Rahim, Guillaume Gallienne, Brigitte Fossey, Bérénice Béjo etc.) ainsi que plusieurs personnalités étrangères telles que Keanu Reeves et Christopher Kenneally, Franco Nero (le Django originel), Michael Cimino, Valeria Golino, Isabella Rossellini, John McTiernan (arrivé à Lyon aujourd'hui pour une visite surprise) ainsi que Xavier Dolan et le grand Paolo Sorrentino qui filmeront tous deux un "remake" de la sortie des usines des frères Lumière rue du Premier Film.

Almodovar et la musique

Connaissant l'importance de la musique dans les films d'Almodovar, l'hommage a grandement été chanté ce soir. Que ce soit par Agnès Jaoui ("grâce à toi ou à cause de toi, je ne m'arrête pas de chanter en espagnol car j'aime à me prendre pour une héroïne de tes films") qui a repris Piensa en mi. Puis Camelia Jordana, avec une maîtrise de voix impeccable, a admirablement interprété C'est irréparable de Nino Ferrer puis Cucurucucu paloma de Caetano Veloso, chanson que l'on retrouve dans Parle avec elle. Et pour clore l'épisode musical était invité Miguel Poveda, très grand interprète espagnol, qui a entonné A ciegas, chanson du film Les étreintes brisées, puis deux morceaux de flamenco. La soirée s'est même finie en karaoké géant sur Resistiré!

Hommages multiples

Elena, Marisa, Rossi, trois de ses muses féminines étaient présentes ce soir pour lui rendre un bel hommage. Elena Anaya a pris le micro en premier et a ainsi déclamé, en français s'il-vous-plait: "Mon Pedro chéri, voici ma déclaration d'amour. Je te le dis en français, c'est plus romantique. Je t'aime! (…) Merci de me laisser faire partie de ta vie et de vous faire rêver grâce à ton cinéma." Rossy de Palma n'a rien préparé pour son "Pedrito" mais comme elle le dit elle-même, ce n'est pas grave car elle a plein d'anecdotes à raconter et en effet c'est ce qu'elle a fait! Quant à Marisa Paredes de conclure par cette phrase: "Son aventure fait partie de mon aventure et j'ai envie de continuer à avoir des aventures avec toi!".

Agustin Almodovar a également pris la parole pour parler de ce cinéaste exceptionnel qu'est son frère et proclamer en public haut et fort: "Viva Pedro y viva el Cine!!!"

Des messages vidéos de certains absents ont ajouté leur pierres aux discours comme ce fut le cas de Javier Camara (depuis Amsterdam), Antonio Banderas et Penelope Cruz.

Puis Xavier Dolan, Tahar Rahim et Guillaume Gallienne (avec son timbre de voix sublime et si particulier, parfait pour "lire" une histoire) ont lu tour à tour un texte publié dans plusieurs journaux que Pedro Almodovar avait rédigé à la mort de sa mère, "Le rêve de ma mère".

Le Prix Lumière comme un Prix Nobel

Cette année, c'est des mains de Juliette Binoche que Pedro Almodovar recevra son Prix. On peut se questionner quant à ce choix sachant qu'habituellement il y a un lien plus que direct entre le lauréat et la personne qui lui remet le prix (Fanny Ardant pour Gérard Depardieu, Éric Cantona pour Ken Loach et Uma Thurman pour Quentin Tarantino)… mais pas cette fois. "De la vie, de la vie, de la vie… jusqu'à la mort, voilà ce que tu cries dans tes films. (…) Au nom de tous, MERCI!!!"

Puis c'est au tour de Bertrand Tavernier, qui s'est de nouveau paré de son inséparable écharpe, de dire quelques mots au grand maître du cinéma espagnol. Hommage sublime et émouvant, véritable déclaration d'amour qui ne laissera pas Almodovar de marbre. "Pedro, tu as été la fortune de beaucoup de coeurs."

Et c'est finalement au tour du héros du jour de prendre la parole, commençant par dire que cette soirée a été "une vraie montagne russe". Beaucoup d'émotions l'ont submergé. Il remercie tout le monde en essayant de n'oublier personne, ceux qui ont rendu cette soirée si belle pour lui, ceux qui ont permis ce festival et les spectateurs qui remplissent les salles obscures. Avant de venir il avait demandé à Thierry Frémaux quel type de discours on s'attendait qu'il fasse pour le Prix Lumière. Ce dernier lui a répondu, le plus sérieusement du monde, "fais comme si c'était un Nobel!" Et de conclure avec ces mots: "Thierry, ça c'est MA Palme d'or…"

Almodovar ça pétille, ça explose, ça se chante, ça se danse, ça se boit, ça s'écoute beaucoup, ça se regarde aussi. Bref, Almodovar nous remue l'intérieur, interpelle tous nos sens et ne laisse certainement pas indifférent! Chapeau bas señor Pedro, ton cinéma, c'est certain, a déjà laissé son empreinte dans le monde infini du 7e Art.

Césars 2014 : 10 nominations pour le premier film de Guillaume Gallienne

Posté par vincy, le 31 janvier 2014

La liste des nominations

guillaume gallienne les garçons et guillaume à table

Dix nominations pour Les Garçons et Guillaume, à table!. Voilà le verdict des nominations aux Césars, dont on connaîtra les gagnants le 28 février au soir. Il devance La vie d'Adèle et L'inconnu du lac (8 nominations), La Venus à la fourrure (7 nominations), 9 mois ferme et Michael Kohlhaas (6 nominations) et Suzanne (5 nominations). Hormis Neuf mois ferme, tous les films ont été présentés au Festival de Cannes. Un jack-pot pour les sélectionneurs de la Croisette. Notons que Catherine Deneuve obtient sa douzième nomination comme meilleure actrice, égalisant le record d'Isabelle Huppert (qui cumule 14 nominations au total).

Le 2e tour de vote commencera le 10 février. La soirée des Césars rendra hommage à Patrice Chéreau et à Henri Langlois (à l'occasion du centenaire de la naissance de la Cinémathèque française).

Peu de surprises émaillent de cette liste des nominations. Dans certaines catégories, aucun favori ne se détache (documentaire, second rôle masculin comme féminin, film étranger, long métrage d'animation). Cela relèvera un peu le suspense d'une soirée qui devrait couronner La Vie d'Adèle dans au moins quatre catégories : film, réalisateur, actrice, espoir féminin. Kechiche a déjà été césarisé deux fois. S'il gagnait, il égaliserait le record de Polanski (trois fois césarisé). Gallienne devrait repartir avec au moins deux Césars : acteur et premier film.

François Ozon et son Jeune & Jolie, Quai d'Orsay et Grand Central ont été snobés et ne récolte que quelques cacahouètes. De même Le Loup de Wall Street, Au bout du conte, Möbius, Le géant égoïste, Lincoln ou encore Tip Top, pour n'en citer que quelques uns ont été complètement zappés. Le scandale est évidemment du côté d'Adèle Exarchopoulos, oubliée dans la catégorie de la meilleure actrice (et reléguée en simple espoir féminin).

On peut se féliciter de la variété des genres qui ont été reconnus par les professionnels de la profession. Comédie, drame, polar, les Césars vont faire l'éloge de la diversité du cinéma français, même si l'avantage est donné à un certain type de films, ceux du milieu, qui coûtent entre 4 et 10 millions d'euros.

Les six nominés pour les Prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2014

Posté par vincy, le 22 janvier 2014

Pour la 30e édition du Prix Romy Schneider et la 33e du Prix Patrick Dewaere, qui récompensent un jeune espoir du cinéma français, le jury composé de journalistes n'a pas forcément été très original. On peut aussi s'interroger sur la présence de Léa Seydoux (7 ans de carrière, et déjà quelques succès) ou de Guillaume Gallienne, 38 ans et 20 ans de métier.

Passons. Cette année trois comédiennes sont en lice pour le Prix Romy Schneider : Adèle Exarchopoulos (La vie d'Adèle), Léa Seydoux (La vie d'Adèle, Grand Central) et Marine Vacth (Jeune & Jolie). Trois filles dont les films étaient en sélection à Cannes. Seydoux vient de recevoir le Prix Lumière de la meilleure actrice tandis qu'Exachopoulos a reçu le Prix Lumière de la meilleure révélation féminine. Les deux jeunes femmes ont également partagé la Palme d'Or de La vie d'Adèle avec leur réalisateur, Avdellatif Kechiche.

Trois comédiens font la course pour le Prix Patrick Dewaere. Guillaume Gallienne (Guillaume et les garçons à table!, Yves Saint Laurent), Pierre Niney (20 ans d'écart, Yves Saint Laurent), déjà nominé l'an dernier, et le prolifique Reda Kateb (Zero Dark Thirty, Une histoire d'amour, Le jour attendra, Les garçons et Guillaume..., Les petits princes, Gare du Nord). Par ailleurs, Gallienne vient de recevoir le Prix Lumière du meilleur acteur.

Si la compétition est ouverte entre la novice Exarchopoulos et la déjà vedette Seydoux, côté garçons, on voit mal comment un prix comme le Dewaere échapperait à Niney.

Le Festival du Cinéma Américain de Deauville décerne déjà deux prix

Posté par vincy, le 13 juillet 2013

Le 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville ne commence que le 30 août mais on connaît déjà deux noms du palmarès : Guillaume Gallienne et Richard Ford.

Le premier est récompensé par le Prix Michel d'Ornano, honorant un premier film français dans le but "d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation". Les garçons et Guillaume, à table!, gros succès à la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier, a été écrit, réalisé, interprété par Gallienne, qui recevra son prix le 7 septembre, en plus de 3 000 euros dans sa poche, 3 000 euros dans celle de la production et 10 000 euros pour aider le distributeur, Gaumont à promouvoir le film. Le film a déjà reçu le prix CICAE (Art et Essai) et le prix SACD à Cannes. Il sort le 20 novembre dans les salles.

L'an dernier c'est l'excellent Rengaine qui avait été primé.

Richard Ford reçoit l'autre prix connu à ce jour, le prix littéraire Lucien Barrière, attribué à un écrivain américain ou français qui parle de l'Amérique avec "humour, dérision ou gravité".  Ford a été distingué pour son roman Canada, qui paraîtra fin août en France.

Cannes 2013 : La bordélique Quinzaine des réalisateurs délivre un palmarès consensuel

Posté par redaction, le 24 mai 2013
La Qunzaine vu par Kak dans Le film français

La Quinzaine vue par Kak dans Le film français

Si quelques films de la Quinzaine des réalisateurs ont fait parler d'eux cette année à Cannes, on a surtout évoqué, festivaliers comme professionnels, la désastreuse organisation de cette éminente sélection parallèle. Une heure trente d'attente en moyenne (parfois deux heures donc) sous la pluie parfois, pour aller voir des films qui débutaient en retard. Quand ce n'était pas un réalisateur qui faisait des caprices sur la technique, c'était la copie qui s'arrêtait à 5 minutes de la fin (Henri, ce midi, le film de Yolande Moreau, qui a constaté le carnage). Les longues files d'attente ne se désengorgeaient parfois qu'à 5 minutes du début de la séance ; arbitrairement, la Quinzaine ne laissait plus rentrer personne (journalistes, acheteurs, cinéphiles) même s'il restait dix, vingt, trente places dans la salle (c'était le cas avec la soirée d'ouverture comme avec la projection du soir du film de Gallienne). On imagine la frustration de festivaliers qui patientaient pour voir un film et se retrouvaient face à des barrières alors que le distributeur tentait de les faire rentrer...

Tout cela ne donnait pas vraiment envie de traverser la foule de la Croisette pour aller perdre son précieux temps à attendre, avec le risque d'être refoulé. On a vu mieux comme façon de "promouvoir" et faire découvrir des films. On pourrait ajouter enfin que cette Quinzaine des réalisateurs a un sérieux problème de sécurité. Si le Palais est devenu un bunker, au règlement variable selon les jours, le Marriott qui héberge la sélection parallèle ne prend aucune précaution (comment le pourrait-on en faisant rentrer au dernier moment des centaines de spectateurs?). De manière surréaliste, on a ainsi vu chaque soir les badauds de la Croisette marcher sur la rue, où circulaient des voitures, faute de pouvoir utiliser le trottoir, bondé par la queue qui s'étendait devant l'entrée d'un palace accueillant des artistes de la compétition : les limousines manquaient à chaque fois d'écraser des pieds ou de heurter des popotins pour aller chercher les vedettes...

Non, franchement cela montre un amateurisme qui donne plutôt envie de voir les films au Forum des images à Paris... On suggère que les organisateurs prévoient désormais des projections séparées pour les professionnels et les cinéphiles (qui sont les premières victimes) et revoient leur façon d'occuper l'espace public (ou de réguler les flux, par exemple en utilisant les grands vestibules à l'entrée de la salle).

Les garçons et Guillaume, à table !En attendant, la Quinzaine des réalisateurs a révélé son palmarès ce soir. Les films primés seront projetés demain (on vous conseille un gros pavé à lire et un litre d'eau pour patienter). Cette année, c'est la comédie française du moment qui a raflé les deux prix principaux. Les garçons et Guillaume, à table!, premier film de l'hétérosexuel le plus gay, Guillaume Gallienne, a reçu le prix Art Cinema Award de la Confédération Internationale des Cinémas d'Art et d'Essai (CICAE) et le prix SACD. Pas de prise de risque formelle, ni même de volonté d'explorer un cinéma plus aventureux. Ce qui ne retire rien aux qualités du film qui, selon la Gaumont, pourrait être l'un des gros succès de fin d'année.

Notons que le loufoque Tip Top de Serge Bozon, plus audacieux mais plus bancal également, a reçu une mention spéciale dans le cadre du prix SACD.

Par ailleurs, le film britannique Le géant égoïste (The Selfish Giant), une histoire tendue entre deux ados signée Clio Barnard, s'est vu honoré du prix Label Europa Cinemas.

Côté courts métrages, le prix Illy a été attribué à Gambozinos de João Nicolau et une mention spéciale a été décernée à Un peu plus d'un mois de André Novais Oliveira.