L’instant Glam’: Kit Harington, Cate Blanchett, Naomi Watts, Kev Adams, Clotilde Courau…

Posté par cynthia, le 16 mai 2014

kit harrington cannes 2014Oyé oyé cinéphiles! Entre glamour, chaleur et scandale, ce troisième jour du Festival de Cannes a senti la température monter d'un cran sur les marches.

Fan de Game of Thrones, on se calme s'il vous plaît! On arrête de se frotter à sa télévision et on inspire un grand coup... et on expire... on inspire... et on expire! Oui, oui, c'est bien Kit Harington qui a gravit les escaliers "royaux" du Palais pour représenter Dragons 2. Non ce n'est pas le titre du prochain épisode de Game of Thrones, mais bel et bien la suite du dessin animé signé des studios Dreamworks qui fêtent leurs 20 ans. Aux côtés du bellâtre (qui aime poser biceps, torse et abdos dénudés dans les magazines), Cate Blanchett, plus radieuse que jamais, en robe dévoilant son magnifique dos, America Ferrera toute de blanche vêtue et un dragon pour la première fois sur les marches : du jamais vu! L'histoire ne dit pas s'il a pu passer la sécurité s'en s'enflammer...

Du jamais vu aussi, cet homme qui a foulé sans autorisation le tapis rouge et qu'on a dû évacuer de force (non, non ce n'était pas Nabilla, c'était bien un monsieur). L'homme (vêtu comme il se doit par ailleurs) a voulu monter les marches avec l'équipe de Dragons 2! D'accord, c'est normal, on gravit les marches de Cannes, comme on monte dans le métro. Mais il faut savoir que ce n'est pas la ligne 13! Tout le monde ne peut pas monter cet escalier! Il faut montrer patte blanche en smoking noir.

Autre représentant pour ce film d'animation tant attendu, Kev Adams, qui fait la voix française du personnage principal. Voilà. Aux USA, ils ont Kit. Nous, on a Kev. Et d'après vous qui a été le plus glamour des deux mâles?

Kit Harington avait troqué sa peau de loup pour un costume noir classique (mais toujours efficace) et arborait son opulente et soyeuse chevelure d'un noir corbeau avec fierté. Kev Adams, quant à lui, portait avec style un costume classique noir et a montré, une nouvelle fois, qu'il s'était battu dans sa salle de bain avec son peigne. Bon, ayant souvent des crises capillaires de ce type, je suis la mieux placée pour comprendre son désarroi face aux brosses à cheveux. Mais tout de même Kev - tu permets que je t'appelle par ton prénom? - pour Cannes, on fait un effort ! En plus il y a des coiffeurs officiels à disposition. Et si tu demandais des conseils à Kit pour dompter ta tignasse ?

Dompter c'est ce que les Cannois voulaient justement faire du visage de l'acteur de Game of Thrones. Si, sur le tapis rouge le selfie règne habituellement en maître, ici, ce fut le matraquage photographique à coup de portables. L'acteur a été pris de tous les côtés (au sens photographique du terme) lors de son passage sur les marches et même en conférence de presse. Et oui à Cannes, on est fan de Kit Harignton et on le montre. On doit quand même leur rappeler que Cate Blanchett, ce n'est pas sa mère qui l'accompagnait?

Puisqu'on parle d'Australiennes, l'actrice Naomi Watts a littéralement sublimé la Croisette dans une robe bleue grise à couper le souffle. Sublime, c'est également le terme qui définirait Clotilde Courau dans sa robe noire aux motifs colorés. Une vraie princesse ruisselante de glamour et de beauté venue avec le reste de l'équipe du film Babysitting, qui a soulevé fièrement son compère Gérard Jugnot tel un joueur de foot qui venait de marquer. Une petite dédicace à la coupe du Monde qui approche sans doute. On aurait peut-être préféré que le perroquet du film monte les marches. Mais les Français ne savent pas faire le show comme les Américains. Nous, ça fait tout de suite beaufs sans moyens.

Ceci dit, les stars sont de plus en plus en mode "What the fuck?" sur le tapis rouge cannois. Attention à ne pas déraper. C'est si facile avec une robe longue...

Film avec Jean Reno et Gérard Jugnot ch. jeune acteur pour incarner Benoît Brisefer

Posté par vincy, le 19 mars 2013

benoit briseferIl fallait s'y attendre : 5,5 millions d'entrées pour Le Petit Nicolas, bientôt 2 millions pour Boule & Bill, et on n'oublie pas les récents (relatifs) succès de Garfield, Astérix, Lucky Luke, Tintin, Les Schtroumpfs, Titeuf, Adèle Blanc-Sec, Le Marsupilami, Largo Winch, L'élève Ducobu, que ce soit sous forme animée ou en prises de vues réelles, pour les ados ou les enfants... Bref, la BD devient une source inépuisable de sujets pour le cinéma. Les Profs débarquent bientôt tout comme Aya de Yopougon ou Quai d'Orsay. On parle de faire revivre Valérian.

Dernier en date, Benoît Brisefer, l'un des héros imaginé par Peyo (Les Schtroumpfs) pour le magazine Spirou. Un mélange de poésie, d'espionnage et de fantastique. Les taxis rouges, nom du film et du premier album de la série, aura pour vedettes Jean Reno et Gérard Jugnot. Thierry Lhermitte fera également parti de l'aventure. L'album a été publié en 1962 (chez Dupuis). 12 autres ont suivi (le dernier date de 2004). Peyo (1928-1992) n'a participé qu'à 7 des 13 albums, soit au dessin, soit au scénario, ou les deux. 9 millions d'albums se seraient vendus au totale. Les albums ont été traduits dans une vingtaine de langues.

Walt Disney Company France a mis la main sur le projet et annonce déjà une sortie en 2014. A condition de trouver le jeune comédien qui jouera Benoît Brisefer. Le casting est ouvert : castingbenoitbrisefer@gmail.com.

Le film sera réalisé par Manuel Pradal (Marie Baie des anges, Un crime, La blonde aux seins nus) qui a un an pour boucler le tournage et la post-production avec de nombreux effets spéciaux. Les Taxis rouges racontent l'histoire d'une nouvelle compagnie de taxis, dotée de splendides voitures neuves, qui vient d'être lancée à Vivejoie-la-Grande, où réside Benoît Brisefer. C'est une rude concurrence pour le brave monsieur Dussiflard (Gérard Jugnot), qui avait le monopole dans la ville. Mais le directeur de cette nouvelle compagnie, le bandit Poilonez (Jean Reno), ne s'occupe pas que de taxis. En informant la population de l'arrivée imminente d'un nuage toxique, il espère faire fuir tous les habitants du village. Mais heureusement, il y a, pas loin, le solitaire Benoît Brisefer, jeune garçon intrépide qui possède de super pouvoirs et une force surhumaine, auxquels personne ne croit. Cependant il perd ses dons quand il s'enrhume, ce qui peut entraîner de fâcheuses situations.

Premier clap pour Astérix et Obélix : God save Britannia en 3D

Posté par kristofy, le 2 avril 2011

Vendredi 1er avril : quelque part à Malte a commencé le premier tour de manivelle du tournage du 4ème film adapté des bandes dessinées de René Goscinny et Albert Uderzo, 'Les aventures d'Astérix le gaulois'. Après Christian Clavier les deux premières fois et ensuite Clovis Cornillac, le héros gaulois aura les traits d'Edouard Baer (qui jouait d’ailleurs un autre personnage dans le second film). Le choix paraît étranger tant le poète excentrique Edouard n'a rien à voir avec l'obstiné combattif gaulois....

Après les jeux olympiques, l’histoire de Astérix et Obélix : God Save Britannia est inspirée de deux albums qui sont ‘Astérix chez les Bretons’ et ‘Astérix chez les Normands’. Comme dans Potiche (dont les producteurs sont ceux de ce nouvel Astérix), Fabrice Luchini en César va retrouver Catherine Deneuve en Cordélia, reine des Bretons, et Gérard Depardieu toujours en Obélix.

Après avoir envahit la Gaule (sauf le célèbre village d’irréductibles gaulois…), l’empereur romain traverse la Manche pour envahir la Bretagne, la reine envoie un émissaire (Guillaume Gallienne), Jolitorax, cousin d'Obélix, chercher de l’aide : Astérix et Obélix, avec Goudurix, snobinard frimeur et couard, le neveu du chef (Vincent Lacoste révélé avec Les beaux gosses) et de la fameuse potion magique. Malheureusement le tonneau est perdu et le jeune Goudurix est enlevé par les valeureux Normands (parmi lesquels le frêle Dany Boon qui remplace François Damien dans le rôle de Popcornbaf) à la solde de César…

En plus de ce casting prestigieux, la liste des autres seconds rôles ressemblent à un  bottin mondain du cinéma. Il y aura ainsi l’allemand Götz Otto (un géant de deux mètres) et les débuts de la miss météo de Canal + Charlotte Le Bon (Ophélia, qui tournera la tête à Goudurix) ; mais on verra surtout Valérie Lemercier (en gouvernante anglaise, Miss Macintosh, qui séduira Obélix) et Jean Rochefort (dont on ne sait pas vraiment s'il sera le romain Lucius Fouinus ou un britannique typique) ; Bouli Lanners alias Grossebaf (lui aussi avait un autre rôle dans le film précédent) sera le chef des méchants Normands ; Gérard Jugnot, qui devait réaliser le troisième Astérix (à l'époque en Hispanie), en capitaine des pirates ; et aussi la participation de Simon Astier, Yves Jacques (en psy de César) et de Stéphane De Groodt.

C’est le réalisateur Laurent Tirard (Le petit Nicolas, Molière) qui est derrière la caméra avec un budget confortable d’environ 50 millions d’euros, la nouveauté sera la 3D qui devrait mettre en relief les effets de la potion magique (voir aussi l'actualité du 2 février 2010). Astérix et Obélix : God save Britannia devrait comporter de multiples gags (y compris sémantiques) entre Gaulois, Bretons et Normands (il suffit de relire les albums).

Le tournage va durer tout l’été et se promènera jusqu’en Irlande pour les décors naturels, les scènes d’intérieur seront filmées en studio en Hongrie. Il faudra ensuite patienter jusqu’en octobre 2012 pour la sortie du film en France.

2000-2009 : Les 10 films les plus populaires en France

Posté par vincy, le 26 décembre 2009

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La France n'a pas échappé à trois phénomènes mondiaux : les franchises (y compris locales), Harry Potter et Pixar. On devrait rajouter une donnée spécifique : la nostalgie d'une France fantasmée.

Car du service public de Bienvenue chez les Ch'tis aux cartes postales et polaroïds d'Amélie Poulain, du retour des Bronzés au remake passéiste des Choriste, quatre des plus gros succès de la décennie sont un écho sociologique et psychologique rassurant et hors du temps. Taxi ferait presque exception. Mais grâce à la production Besson, version moderne des Gendarmes à St Tropez, la France capte la majorité des places de ce top 10. Hollywood n'a réussit à séduire qu'avec deux dessins animé de Pixar et les deux premiers épisodes d'Harry Potter. Rien ne vaut finalement une oeuvre transgénérationnelle (enfants/parents ou ados/adultes...). La preuve c'est que le 11e est L'âge de glace 3, à quelques milliers de spectateurs de Ratatouille, et qui empêche l'année 2009 d'être représentée.

Au delà, on peut préciser : un césar du meilleur flm (seulement ou quand même?), deux Gérard Jugnot, deux Kad Merad et deux Jamel Debouzze ...

Reste que la décénnie aura été marquée par quatre films ayant séduit plus de 10 millions de fans, dont l'un aura battu l'historique succès de la Grande Vadrouille, à peu de distance de Titanic. Bienvenue chez les Ch'tis aura au moins eu le mérite de relancer la fréquentation en salles en France. Autrement dit le goût du cinéma dans le pays qui se vante d'être le plus cinéphile de la planète.

1. Bienvenue chez les ch’tis. (2008) - 20 478 523 entrées
2. Astérix Mission Cléopâtre (2002) – 14 559 509 entrées
3. Les bronzés 3 (2006) – 10 355 928 entrées
4. Taxi 2 (2000) - 10 349 454 entrées
5. Harry Potter à l’école des sorciers (2001) - 9 470 090 entrées
6. Le monde de Nemo (2003) – 9 387 283 entrées
7. Harry Potter et la chambre des secrets (2002) – 9 144 701 entrées
8. Les choristes (2004) - 8 669 186 entrées
9. Le fabuleux d’Amélie Poulain (2001) - 8 636 041 entrées
10. Ratatouille (2007) – 7 845 210 entrées

Disparition de Simon Berryer, dit Sim (1926-2009)

Posté par vincy, le 6 septembre 2009

sim.jpgComédien de seconds-rôles dans le cinéma français, l'humoriste populaire Simon Berryer, connu sous le nom de Sim aura touché à tout : télévision, radio, scène, chanson ("Où est ma chemise grise?", pastiche de la comédie musicale Grease) et donc 7e Art.

Il a effectué ses dernières apparitions dans les Astérix (le premier et le troisième volet) où il incarnait le doyen du village, Agecanonix. Il fut aussi joueur de flute chez Fellini (La voce della luna), photographe chez Jugnot (Pinot simple flic), ou commissaire chez Philippe Clair (La brigade en folie). On ne peut pas faire plus ecclectique. Le cinéma n'a pas su utiliser son physique si spécifique. Souvent fourbe, lâche, ou victime, il tourna quand même chez Rappeneau (Les mariés de l'an II), De Broca (Cartouche) et Audiard (Elle boit pas, elle fume pas... où il chantonna "La libellule").

Dans les années 70, il tourna un nombre incroyable de navets. Il avait surtout inventé le célèbre personnage de ma Baronne de la Tronche en biais. Mais son érudition peu connue en avait fait une star des Grosses têtes sur RTL. Il avait rédigé ses mémoires en 1983 : "Elle est chouette, ma gueule!" (Flammarion).