Le prequel de Mad Max en préparation ?

Posté par vincy, le 19 septembre 2016

Furiosa will be back. Mad Max: The Wasteland (titre provisoire) est entré en pré-production, un an et demi après le carton en salles de Mad Max: Fury Road, où elle voulait la vedette au héros. A la fois prequel et spin-of, Mad Max: The Wasteland se centrerait sur le personnage de Furiosa plutôt que celui de Mad Max. Selon le journal australien Herald Sun, George Miller devrait réaliser ce cinquième épisode de la franchise qu'il a initié il y a 37 ans.

Il faudra patienter. Le cinéaste australien a un autre projet en cours qu'il voudrait filmer avant. Charlize Theron serait d'accord pour reprendre son rôle (elle avait avoué en avril qu'elle adorerait retrouver son personnage d'impératrice déchue et combattante). On la comprend: Fury Road a reçu six Oscars techniques (sur 10 nominations), récolté 378 millions de $ de recettes dans le monde et a été flatté par une critique dithyrambique.

Le film est quand même calé pour 2018/2019. Le scénario n'est pas encore finalisé. Et on ignore si Tom Hardy / Mad Max sera de l'aventure.

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jours 6 et 7: du glam aux larmes

Posté par cynthia, le 17 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles... et oui deux jours en un, car les journalistes aussi tombent malade. Nous ne sommes pas des stars nous... On ne peut pas se pavaner sur la Croisette en petite tenue et résister à une s****** d'angine! La maladie touche les journalistes tandis que la loi de la gravité frappe nos stars.

Première chute cette année pour (non, ce n'est pas Jennifer Lawrence) le mannequin tchèque Petra Nemcova qui s'est mangé le sol avec classe, puisque cette dernière s'est relevée en se recoiffant et en faisant comme si de rien était. Tiens, je vais suivre son délire et la prochaine fois que je rends mon déjeuner je m’essuie la bouche, me recoiffe et continue mon chemin comme si de rien était *chouette idée de glam*.

Sinon côté célébrité qui sait marcher, autant vous dire que l'actrice brésilienne Sonia Braga reflétait parfaitement l'ambiance de ces deux jours avec sa robe terne marron-bordeaux trop triste! Ce ne sera plus L'instant Glam mais L'instant larme... On ne comprend pas : Sonia est si belle, si sexy. En même temps, nos regards étaient surtout posés sur le reste du casting du film Aquarius, qui a brandi des pancartes (c'est toujours plus digne que les bras et doigts d'honneur de l'équipe de Captain Fantastic à Un certain regard) dénonçant le "coup d'Etat" par voie judiciaire et politique au Brésil.

Bien qu'il ait eu Usher et Robert De Niro sur la croisette (le baromètre de la classe était à son apogée), on ne peut pas dire que les stars nous éblouissent en ce milieu de 69e festival de Cannes. Depuis Ryan SEXling notre bassin a arrêté de faire des ronds! Nos yeux par contre tournent en rond!

Rappelons tout de même que Robert De Niro a reçu un hommage pour l'ensemble de sa carrière (sauf pour ses collaborations laborieuses avec David O'Russell et son duo débile et pas drôle avec Zach Efron)!

Frédéric Bel, dont le métier est d'amuser Facebook, est arrivée toute transparente dans une robe coquelicot... heureusement qu'il y avait les coquelicots en fleurs, sinon on était partis pour le festival du genre où on défleure les filles. Serais-ce parce que c'est la 69e édition que les stars se lâchent de la sorte? Le chiffre 69 doit pas mal titiller nos stars du red carpet! En effet, même Lady Victoria Harvey était sans soutif! (N.B: si je tente de faire ça, je crois que mes seins raclent le sol telle une truelle sur un chantier!)

Niveau nudité, Michelle Yeoh a choisi également la transparence dans une sublime robe noire en dentelle tandis que Marthe Villalonga est venue en pyjama, juste au cas où le film serait soporifique. Donc... pour résumer à Cannes, soit on en a envie de tirer son coup, soit on en a envie de se taper un roupillon... En parlant de tirer son coup Kim KardaCHIANTE est arrivée à Cannes vêtue de soie... Mais comme on s'en fout comme du premier verre de Gérard Depardieu, on ne va pas s'éterniser sur le sujet!

George Miller, quant à lui, reste classe tout en portant les mêmes lunettes depuis le début du festival. Ce n'est pas parce qu'on est président du jury qu'on doit faire des caprices de stars. Jean-Paul Gaultier portait une étrange cravate avec une lame de rasoir au bout. Vu les tonnes de fashion faux pas présent(e)s sur la Croisette, on comprend que le créateur de mode ait envie de mettre fin à ses jours... On n'a pas compris non plus Valérie Damidot sur la croisette en basket... Peut-être qu'elle voulait refaire la déco du Palais, qui sait? En tout cas si elle a besoin de maçon elle peut toujours faire appel à Agnès B qui a déboulé en combinaison de chantier. On se serait cru dans le clip Work from Home des Fifth Harmony ou plus anciennement celui des Village People.

Oh Cannes mon Cannes rend nous nos stars et notre glam...

Cannes 2016: le jury du 69e Festival

Posté par vincy, le 25 avril 2016

© festival de cannes

George Miller sera bien entouré du 11 au 22 mai pour voir les 21 films en compétition du 69e Festival de Cannes.

Arnaud Desplechin (réalisateur, scénariste), Kirsten Dunst (actrice), Valeria Golino (actrice, réalisatrice, scénariste, productrice), Mads Mikkelsen (acteur), Laszlo Nemes (réalisateur, scénariste), Vanessa Paradis (actrice, compositrice, auteure, chanteuse), Katayoon Shahabi (productrice) et Donald Sutherland (acteur) composeront ce jury cosmopolite et quasiment paritaire.

On note la présence de plusieurs primés cannois: Dunst a été prix d'interprétation en 2011, Mikkelsen a reçu le prix d'interprétation en 2012 et Laszlo Nemes fut grand prix du jury l'an dernier. Quasiment tous, hormis Paradis, ont eu un film en sélection officielle.

George Miller, Président du jury du 69e Festival de Cannes

Posté par vincy, le 2 février 2016

Ni Palme, ni Ours, ni Lion. Et pour cause, le président du jury du 69 e Festival de Cannes (11-22 mai) n'a jamais été en compétition dans l'un des trois grands festivals de la planète. Il est d'un autre monde. George Miller, réalisateur, scénariste et producteur australien, down under ,présidera donc les destinées des films en compétition du Festival. Un maître du genre, prince des blockbusters, qui a su insuffler sa touche personnelle au fil des décennies.

A Cannes l'an dernier, son Mad Max: Fury Road avait suscité, avec bruits et fureur, l'enthousiasme des cinéphiles, hors compétition. Depuis l'oeuvre pétaradante a pioché pas mal de prix auprès des syndicats et cercles de critiques et Miller a décroché une nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur. L'Oscar, il en a déjà un grâce à un film d'animation, Happy Feet, comédie musicale environnementaliste déjantée et empathique.

Recevant son invitation cannoise, George Miller a déclaré : "Quel immense plaisir ! Être au cœur de ce Festival chargé d'histoire qui dévoile les joyaux du cinéma mondial, débattre des heures passionnément avec mes compagnons de Jury, c'est un grand honneur. Je ne manquerais ça pour rien au monde !"

Visionnaire, créateur d'univers, vacillant entre le cinéma d'action et les films familiaux, entre l'apocalypse rock n'roll et la fable irrévérencieuse, Miller est l'un des grands cinéastes venus d'Australie dès la fin des années 70, aux côtés de Peter Weir, Bruce Beresford et Phillip Noyce. Il a réalisé son premier film, Violence in the Cinema, part 1, en 1971. Le court métrage remporte deux alors prix de l'Australian Film Institute.

En 1979, naît Mad Max et révèle un certain Mel Gibson: road-movie, western, science-fiction se mélangent dans un cirque ultra-violent qui donnera trois autres films, trois gros succès populaires: Mad Max 2 : le Défi en 1981, Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre en 1985 et donc le désormais culte Mad Max: Fury Road en 2015.

Oeuvre spectaculaire et jubilatoire

En 1983, aux côtés de John Landis, Steven Spielberg et Joe Dante, le cinéaste réalise le dernier segment de La Quatrième Dimension (Twilight Zone: The Movie). Et en 1987, il s'aventure dans la comédie fantastique et faustienne avec Les Sorcières d'Eastwick, là encore un succès en salles, avec Nicholson, Sarandon, Cher et Pfeiffer. Il change de registre en 1992 avec un drame intimiste et familial, Lorenzo, porté par Susan Sarandon et Nick Nolte. Il s'agit de son seul échec public mais c'est aussi sa première nomination aux Oscars (pour le scénario). Il adapte et produit en 1995 Babe - Le cochon devenu berger (réalisé par Chris Noonan,) qui récolte sept nominations aux Oscars (dont Meilleur film et Meilleure adaptation pour Miller).

Puis, Miller s'offre un immense break. On ne le revoit qu'en 2006, avec son premier film d’animation Happy Feet (Oscar du Meilleur film d’animation), où des pingouins font des claquettes sur la banquise sur des airs de pop/rock endiablée). Happy Feet 2 suivra en 2011.

L'an dernier, avec le quatrième Mad Max, il fait la synthèse entre ses préoccupations écologiques dans ce monde post-apocalyptique et ses opinions féministes et anti-totalitaristes dans un barnum visuel épatant. Le film est dix fois nominé aux Oscars 2016, notamment pour le Meilleur film et pour le Meilleur réalisateur. Au total ses films ont rapporté plus de 600 millions de $ au box office nord américain.

"A 70 ans, George Miller est internationalement plébiscité pour son œuvre spectaculaire et jubilatoire autant que pour son éclectisme, son inventivité et son audace. Avec lui, c’est la grande tradition du cinéma de genre qui sera mise à l’honneur. Et c’est aussi un cinéphile généreux et un homme d’une grande qualité que le Festival de Cannes 2016 accueillera" explique le communiqué du Festival.

C'est la première fois qu'un Australien préside le jury cannois.

La Directors Guild of America révèle ses nominations et ajoute une catégorie premier film

Posté par vincy, le 14 janvier 2016

laszlo nemesPas de Todd Haynes ni de Steven Spielberg. Les réalisateurs américains ont choisi les cinq cinéastes en course pour le Directors Guild Award, qui annonce d'assez près, généralement, les nominations dans cette catégorie aux Oscars. George Miller (Mad Max: Fury Road), Alejandro G. Inarritu (The Revenant), Tom McCarty (Spotlight), Adam McKay (The Big Short;) et Ridley Scott (Seul sur Mars) sont donc les heureux élus. La DGA a eu une envie de spectacle, assurément. Toutes ces oeuvres sont avant tout liées par un point commun: une mise en scène spectaculaire et un certain sens du découpage où différents récits de croisent.  Inarritu a gagné le prix l'an dernier pour Birdman. Tout comme Scott, c'est sa troisième nomination.

Mais la surprise est venue d'ailleurs. la DGA a décidé de récompenser les réalisateurs d'un premier long métrage. Cela signifie que les cinéastes ne sont pas obligatoirement membres de la Guilde et que les films étrangers sont éligibles dès lors qu'ils ont été distribués à New York ou/et Los Angeles. Les prétendants pour ce nouveau prix sont Fernando Coimba (A Wolf at the Door, Brésil), Joe Edgerton (The Gift, Australie), Alex Garland (Ex Machina, Royaume Uni), Marielle Heller (The Diary of a Teenage Girl, USA) et Laszlo Nemes (Le Fils de Saul, Hongrie).

Les cinq réalisateurs pour un documentaires sont Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi (Meru), Liz Garbus (What Happened, Simone?), Alex Gibney (Going Clear: Scientology and the Prison of Belief), Matthew Heineman (Cartel Land) et Asif Kapadia (Amy).

Pour la télévision, les DGA ont retenu Downton Abbey (Michael Engler), Homeland (Lesli Linka Glatter), Game of Thrones (David Nutter), The Knick (Steven Sodrbergh) et Mad Men (Matthew Weiner) en séries dramatiques, Veep (Chris Addison), Louie (Louis C.K.), Silicon Valley (Mike Judge), Modern Family (Gail Mancuso) et Transparent (Jill Soloway) en séries comiques, Whitney (Angela Bassett), The Secret Life of Marilyn Monroe (Laurie Collyer), Show Me a Hero (Paul Haggis), The Wiz Live! (Kenny Leon) et Bessie (Dee Rees) en téléfilms ou mini-séries.

Les récompenses seront remises le 6 février.

Spotlight et Mad Max: Fury Road sacrés par les critiques de Los Angeles

Posté par vincy, le 7 décembre 2015

Comme toujours, les critiques de Los Angeles regardent ce que leurs confrères de New York ont choisi avant eux-mêmes de faire leur palmarès. On constate que les critiques de Los Angeles ont souvent mis en finalistes les vainqueurs des critiques de New York (Kristen Stewart, Mark Rylance, Edward Lachman, Saoirse Ronan, The Look of Silence, Vice-Versa, Todd Haynes pour la réalisation). Manière d'approuver le tableau d'honneur new yorkais.

Mais il faut bien qu'il se distinguent et leurs vainqueurs sont du coup presque plus surprenants: Mad Max (réalisation, décors, image, et finaliste dans la catégorie meilleur film), Anomalisa, Charlotte Rampling n'étaient pas jusque là dans la liste des favoris dans leur catégorie. Désormais, ils peuvent faire campagne en vue des Oscars, avec l'adoubement des critiques angelinos. Bien sûr on imagine mal Anomalisa gagner contre Vice-Versa l'Oscar du meilleur film d'animation. Mais pour tous les autres, la compétition est ouverte.

Face à Carol, préféré par les new yorkais, les angelinos ont opposé/proposé Spotlight comme concurrent sérieux aux Oscars. Meilleur film et meilleur scénario, le film, présenté en avant-première mondiale à Venise, a déjà reçu plusieurs prix: pour son casting (Gotham Awards, Independent Spirit Awards), scénario (Hollywood Film festival), médaille de bronze du public (Festival de Toronto).

L'autre fait notable est du côté du prix du meilleur film en langue étrangère qui couronne Le Fils de Saul alors qu'il avait remporté le prix du meilleur nouveau réalisateur à NY.

Meilleur film: Spotlight
Meilleur réalisateur: George Miller (Mad Max: Fury Road)
Meilleure actrice: Charlotte Rampling (45 Years)
Meilleur acteur: Michael Fassbender (Steve Jobs)
Meilleur scénario: Tom McCarthy et Josh Singer (Spotlight)
Meilleur film d'animation: Anomalisa
Meilleur film en langue étrangère: Le Fils de Saul
Meilleur documentaire: Amy
Prix nouvelle génération: Ryan Coogler (scénariste et réalisateur de Creed: L'héritage de Rocky Balboa)
Meilleur second-rôle féminin: Alicia Vikander (Ex-Machina)
Meilleur second-rôle masculin: Michael Shannon (99 Homes)
Meilleure image: John Seale (Mad Max: Fury Road)
Meilleure musique: Carter Burwell (Anomalisa, Carol)
Meilleur montage: Hank Corwin (The Big Short - Le casse du siècle)
Meilleurs décors: Colin Gibson (Mad Max: Fury Road)
Prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière: Anne V. Coates

Mad Max Fury Road: le choix détonnant de la critique international

Posté par vincy, le 2 septembre 2015

Le grand prix de la Fipresci - qui sera remis lors de la cérémonie de clôture du festival de San Sebastian le 26 septembre - va être remis cette année à... Mad Max Fury Road. Etonnant non? C'est la première fois qu'un blockbuster américain remporte ce prix des prix, qui nous avait plutôt habitué à honorer des films d'auteurs ou du cinéma américain indépendant (Paul Thomas Anderson, Richard Linklater, Terrence Malick). Anderson, avec Almodovar et Haneke, sont les seuls à avoir été primés deux fois depuis la création du prix en 1999.

C'est la première fois aussi qu'un cinéaste australien, ici George Miller, remporte cette récompense. Et c'est surtout la 11e fois qu'un film présenté à Cannes gagne ce prix.

Pourtant face à Mad Max Fury Road (hors compétition à Cannes), le choix était pointu et appréciable:  Le fils de Saul de László Nemes (Grand prix du jury à Cannes), The Assassin de Hou Hsiao-Hsien (Prix de la mise en scène à Cannes), Taxi Téhéran de Jafar Panahi (Ours d'or à Berlin)

Cannes 2015: Carte postale d’Australie

Posté par vincy, le 23 mai 2015

cinéma en plein air à Broome en Australie

C'est loin l'Australie. Il n'y a même pas de vols directs en provenance d'Europe. Cela n'empêche pas de voir de plus en plus de films en provenance de ce pays-continent. D'autant plus qu'il souffle un vent nouveau du côté des auteurs.

Cependant, tout n'est pas rose "Down Under". Le pays est un coproducteur international important, un lieu de tournage pour Hollywood. Mais à peine 50 films (les très grandes années) y sont produits. La part de marché des films australiens est même famélique, dépassant rarement les 10%. Le dernier gros triomphe date de 1986 avec Crocodile Dundee. Bien sûr quelques films ont fait exception plus récemment, comme Australia, Happy Feet ou Moulin Rouge! Des arbres qui cachent le désert.

On est loin du faste des années 75-95, avec des succès comme Mad Max, Babe, Muriel's Wedding, Priscilla folle du désert et des auteurs exportés à Hollywood tels Peter Weir, George Miller, Phillip Noyce, Russell Mulcahy, Bruce Beresford, Alex Proyas et Fred Schepisi. Sans oublier le chef opérateur de Wong Kar-wai, Christopher Doyle (récompensé à Cannes par le Grand prix de la Commission Supérieure Technique pour In the Mood for Love).

Depuis quelques années, le cinéma australien, vieux de 109 ans, connaît une véritable renaissance et une reconnaissance internationale. Ainsi, Warwick Thornton ramène au pays une Caméra d'or en 2009 avec Samson et Delilah. Une première depuis 1996 et Love Serenade de Shirley Barrett. Le vétéran Rolf de Heer a été récompensé deux fois à Un certain regard, en 2006 et l'an dernier. De Justin Kurzel à David Michôd, d'Andrew Dominik à James McTeigue, une nouvelle génération apparaît sur les écrans, principalement dans des films de genre.

L’instant Glam’ – Jour 2: Amours, gloires et beautés (enfin presque)

Posté par cynthia, le 14 mai 2015

charize theron et sean pennSi la montée des marches de ce soir était aux couleurs du film Mad Max: Fury Road, c'est bien sous le signe de l'amour et du glamour que nos personnalités favorites ont gravi le célèbre escalier.

Crampes vaginales et autres problèmes au niveau du pantalon

Le 68e festival de Cannes a accueilli une bande d'aphrodisiaques sur pattes, à commencer par toute l'équipe du film de George Miller. Charlize Theron est arrivée aux bras de son compagnon l'acteur Sean Penn (qui a reçu récemment un César d'honneur) dans une robe jaune flamboyante. Autant vous dire que la sublime sud-africaine qu'on adore plus que Dior faisait concurrence avec le soleil Cannois... Si bien que le soleil a boudé et s'est fait la malle derrière un gros nuage pendant la montée des marches. Derrière elle, Nicolas Hoult (terriblement bandant) aux côtés de la jolie Zoë Kravitz (toute de blanc vêtu) et de l'extrêmement talentueux Tom Hardy (sexy même couvert de poils au menton). Nous avons aussi aperçu sur le tapis rouge Tahar Rahim, encore plus "hot guy" qu'hier (oui c'est possible), Jane Seymour somptueuse en robe noire - preuve que les actrices peuvent être magnifique après 40 ans (dans ta tronche Hollywood) - mais aussi le fantassin Pierre Richard, qui a gardé son sourire légendaire (mais n'a pas commis la maladresse de se planter sur les marches). Et c'est à peu près à ce moment-là que la chaleur est montée d'une vingtaine de crans, puisque Jack O'Connell est arrivé. Là s'en était terminé pour nous... nos culottes et autres bobettes sont partis pointer au chômage et nos tétons et autres zones sensibles de l'épiderme pouvaient râper du fromage. Accompagné de sa girlfriend (Zut de zut de zut!!), l'acteur est venu pour recevoir le prix Chopard (qui lui sera remis demain), vêtu d'un costard classe, mais loin d'être tiré par quatre épingles... autant vous dire que nous avons "kiffé"!

Câlins et autre mamours

Deux moments forts sont à retenir pour cette deuxième journée, deux moments mignons tout plein. Tout d'abord George Miller qui a couru dans les bras de Guillermo Del Toro pour avoir un câlin. Hier on vous le disait, ce Guillermo est un bisounours ambulant! C'en est presque dingue de ce dire que ce nounours réalise des films qui filent une insomnie de plusieurs jours (d'ailleurs on attend avec impatience son prometteur Crimson Peak avec Tom Hiddleston, Jessica Chastain et Mia Wasikowska).

Le deuxième moment fort et cute à souhait nous vient de la Charlize. Après avoir monté toutes les marches, l'actrice a fait demi-tour à la recherche de son chéri, Sean, avant de s'apercevoir qu'il était déjà en haut des marches à l'attendre. C'est en courant (plutôt en sautillant vu la taille des talons) que la jolie blonde a remonté les marches toute gênée. Ce qui nous amène à notre prochain sujet les "awkward moments" de la montée des marches.

Vents et autres awkward moments

Non les awkward moments, ce n'est pas uniquement le film dans lequel on voit les fesses de Zac Efron se contorsionnant sur une cuvette de wc pour essayer d'uriner malgré une gaule bétonnée, c'est aussi une expression qui veut dire en français: "moments gênants". Et il y en a eu ce soir (merci aux journalistes).

Le premier awkward moment nous le devons à la sublime Julianne Moore qui a dû se refaire habiller en bas des marches. Ceci est le problème typique qu'une femme peut rencontrer en soirée: la robe mal attachée ou qui glisse. Rappelez vous la bretelle de Sophie Marceau révélant son sein! Les autres moments gênant nous les devons aux journalistes de la croisette: Anne et Didier qui commentent chaque soir avec ferveur pour la TV Festival.

Alors que le tapis rouge grouillait de célébrités le mannequin Liya Kebede s'est fait confondre avec Zoe Saldana (rien à voir) par ces derniers. Pire encore, lorsque Jack O'Connell a gravi les marches personne n'a pu donner le titre du dernier film qu'il a fait et qui a été réalisé par Angelina Jolie (Invincible, ndlr). Didier, la prochaine fois que tu as un problème, nous t'invitons à nous contacter ou te connecter sur Ecran Noir. D'ailleurs nous serions ravis de te venir en aide (smiley avec un grand sourire).

La suite de ta soirée c'est un vent. Que dis-je? Au typhon, à la tornade, à l'ouragan violent que Charlize Theron et Sean Penn ont lancé au célèbre journaliste. Gentil et souriant, il s'est approché à pas feutrés de l'actrice afin de lui demander son ressenti sur Cannes. Cette dernière a préféré fixer le bout de sa robe (soleil) plutôt que de lui répondre. Désespéré et en grand professionnel, il s'est retourné vers Sean Penn afin de lui poser une question. Ce dernier s'est mis à le fixer de ses yeux de crooner avant de s'en aller vers les marches. Ah Cannes, son univers impitoyable! Espérons que demain, Didier, tu aies plus de chance... Ou que tu continues à nous faire rire par tes bourdes.

Cannes 2015: Avant-première mondiale sur la Croisette pour Mad Max: Fury Road

Posté par vincy, le 25 mars 2015

La rumeur le voyait en film d'ouverture. Finalement Mad Max: Fury Road fera bien étape à Cannes mais il sera présenté en Sélection officielle, Hors Compétition, le deuxième jour du festival soit le jeudi 14 mai. "A 30 ans d’intervalle, c’est le retour du héros de la saga mythique incarné par Tom Hardy après être entré dans la légende sous les traits de Mel Gibson" rappelle le Festival dans un communiqué.

Dans Mad Max: Fury Road, qui signe le retour de George Miller dans le film d'action, Max Rockatansky va rencontrer l’impératrice Furiosa (Charlize Theron), qui fuit une bande lancée à ses trousses…

La série a commencé en 1979, révélant Mel Gibson au monde entier. Mad Max 2, le défi (1981) et Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985) ont fait le bonheur des cinéphiles par la suite (qui ne se souvient pas du clip-vidéo de Tina Turner qui accompagnait la sortie du 3e opus?). Plus culte que phénoménal, le succès de la trilogie n'a pas empêché Warner Bros de vouloir signer un "reboot", qui sortira dans la foulée de son avant-première cannoise en France (et le lendemain aux Etats-Unis). A l'origine, il devait sortir le 13 mai, ce qui avait conduit à espérer une ouverture rock n' roll.

George Miller aussi aussi réalisé Les Sorcières d'Eastwick, Lorenzo, Babe - Le cochon devenu berger (et sa suite) et Happy Feet (et sa suite). Ul a été deux fois membre du jury à Cannes. Tom Hardy était venu présenté Des Hommes sans Loi en compétition en 2012. Et Charlize Theron n'est pas venu à cannes depuis 2004 (The Life and Death of Peter Sellers).