17 ans encore : hélas, pas assez « Efronté »

Posté par vincy, le 18 avril 2009

17again.jpg « Tu es trop précieux pour être promu. »

L'histoire : Mike O'Donnell a 37 ans, nage dans un divorce qu'il ne voulait pas, n'a aucune autorité sur ses deux adolescents, et n'a pas eu la promotion qu'il estimait mériter après tant d'années de bons résultats. Il vit donc chez son meilleur ami, milliardaire grâce à ses logiciels informatiques, mais complètement barré, croyant vivre dans un monde de science fiction. Par un mystérieux sortilège, il devient du jour au lendemain Mike O'Donnell, beau gosse de 17 ans, doué en basket-ball... Il se décide à ne plus répéter ses erreurs, ses choix, mais en fait va être conduit à réparer tout ce qu'il a détruit... Il devient l'ami de sa femme, le plus proche confident de son fils, et la cible séductrice de sa fille.

Notre avis : Trop prévisible avec ses grosses ficelles, cette comédie se laisse regarder grâce à son rythme. Lointain cousin de Big, anecdotique sur le fond comme sur la forme, 17 ans encore n’a que deux choses à réaliser : séduire les fans de Zac Efron et véhiculer sa morale conservatrice.

Commençons par Zac. Dès la première scène, il fait des paniers, torse nu, luisant de sueur, musclé, allumeur. D’ailleurs il sait tout faire : danser avec les Pom Pom Girls, s’exhiber (en short, restons décent) devant son public conquis le consacrant dieu vivant du Lycée. Puis l’histoire bascule, la gloire disparait, il devient vieux con et loser. Bref il a les traits de Matthew Perry. Là, le spectateur se dit : si Zac Efron devient Matthew Perry, en effet, c’est un loser (qui n’existe qu’à travers son personnage dans Friends, ce qui commence à dater). Ne parlons pas du physique de l’acteur. Imaginez le jeune playboy frimeur devenu beauf gras du bide… Non vraiment, on ne souhaite pas ça même à une tête à claques. Le jeune comédien mérite mieux.

Car le film, hélas, préfère emprunter la voie moraliste au délire subversif. Plus confortable de prôner l’abstinence que de rejouer Le Lauréat ou de lui faire commettre un inceste malgré lui. L’amour se doit d’être unique, une valeur plus forte que toute réussite personnelle ou professionnelle, etc… Cela nous emmène à un final attendu et surjoué, avec musique au piano et yeux rougis par les larmes.

Pour le reste, le divertissement est plaisant, avec des seconds-rôles distrayant. Le passage dans le monde parallèle est peu inspiré pour nous marquer. Il nous conduit dans un univers un peu binaire, opposant les adultes qui ne grandissent pas (fans de SF) et ceux qui déclinent très vite après l’adolescence (mais qui ont la cool attitude). Autrefois âge ingrat, il a surtout mué en cible glorieuse des producteurs. Après Risky Business et Ferris Bueller, 17 ans encore nous apprend que si l’on doit refaire sa vie et la réussir ce n’est que dans le but d’être un bon père et un bon mari. La mèche faussement sage, le sourire craquant, Zac Efron devient alors une publicité pour un American Way of Life complètement ringard.

Histoires enchantées : le désenchantement

Posté par Morgane, le 21 décembre 2008

histoires enchanteesSynopsis : Skeeter Bronson travaille comme homme à tout faire dans un hôtel. Pour aider sa sœur, il accepte sans enthousiasme sur son neveu et sa nièce pendant une semaine. Avant qu’il ne s’endorme, il leur raconte des histoires inventées de toutes pièces, mélangeant sa propre vie et celle de son entourage. Mais lorsque mystérieusement elles deviennent vraies, Skeeter prend soudain conscience de l’importance des enfants de sa vie…

Ce que l’on en pense : Il est bien difficile de se laisser porter par l’univers "fantastique" dans lequel Adam Sandler et ses deux petits conteurs (en l’occurrence, son neveu et sa nièce) tentent de nous entrainer. Les mondes féeriques semblent en réalité très pauvres et collent bien souvent aux clichés du genre. Le héros finit inévitablement avec la belle jeune femme tandis que les gentils réussissent, in extremis, à prendre le dessus sur les méchants.

De plus, les contes ici présentés ont une morale parfois douteuse. L’argent y règne en maître ainsi que le leitmotiv "si on veut réussir on peut". Les hamburgers deviennent le repas des rois détrônant ainsi la détestable "malbouffe" à base de germe de blé, de soja et de riz. Puis peu à peu, le film se révèle être une véritable publicité géante à l’effigie de Disney (Buzz l’éclair par ci, Le Roi Lion par là…).

Mais ce qui rend Histoires Enchantées encore plus inaccessible réside dans l’univers froid de l’hôtellerie où se déroule l’action et l’aspect fade des parties imaginaires. Les mondes "rêvés" se situent dans l’Antiquité, au Moyen Age ou bien chez les cow-boys et les Indiens et manquent cruellement d’imagination. De plus, ces mondes, au lieu d’être un moyen magique de s’évader se révèlent avoir une utilité concrète dans le monde réel. En effet, Skeeter s’aperçoit bien vite de leurs répercussions dans sa vie et va les utiliser pour servir ses propres ambitions. Le rêve se trouve vite brisé et la magie s’envole loin, très loin du film.

Il n’y a guère qu’Adam Sandler et son jeu (même si on est bien loin de sa prestation dans Punch Drunk Love) ainsi que Globule, le cochon d’Inde des enfants, avec ses yeux exorbités et sa découverte des hamburgers et des chamallows, qui nous font sourire. La Monica (Courtney Cox), maniaque de la propreté dans Friends, fait également une impression cocasse et reprend ici du service en maman poule ne jurant que par la nourriture macrobiotique. Ces quelques aspects donnent un peu de pep’s au film mais il n’en reste pas moins que les histoires de l’Oncle Skeeter sont bien loin de nous enchanter.

Jennifer Aniston nue…

Posté par vincy, le 20 décembre 2008

jennifer aniston nue dans gqParfois, il faut se mettre à nu pour faire parler de soi. La carrière de Jennifer Aniston, sans être en péril (de tout le casting de Friends, c'est même sans doute elle qui s'en sort le mieux), faisant un peu de surplace, elle n'a pas hésité à se dénuder pour un magazine destiné aux hommes. Non ce n'est pas Playboy. Il s'agit du très sérieux GQ, ciblé hommes de 30/50 ans, cadres supérieurs urbains. Un Vogue pour mâles.

Ceci dit, les photos sont plutôt réussies. Et finalement, il n'y a rien de choquant. Cela fait longtemps que les stars s'amusent avec les clichés, leur corps, et cherchent à émoustiller leur public. Rappelez-vous la couverture de Elle, avec Emmanuelle Béart...

Pour Noël, Jennifer sera à l'affiche de Marley & Me, une comédie où elle partage l'affiche avec Owen Wilson. Le film sort au printemps en France. Trois films supplémentaires devraient sortir en salles en 2009. Elle fait aussi la une de l'actu "people" avec sa liaison récente et exhibée (pas le genre à être discrète) avec le musicien John Mayer, dix ans plus jeune qu'elle et collectionneur de comédiennes (Jennifer Love Hewitt, Jessica Simpson...).

jennifer aniston nue dans gq