Michael Nyqvist vient au secours d’Audrey Fleurot dans un premier film

Posté par vincy, le 30 mai 2015

Michael Nyqvist (le méchant de Mission: Impossible Ghost protocol et surtout la star de la trilogie Millenium), Audrey Fleurot (Intouchables, Sous les jupes des filles), Eriq Ebouaney (Case départ), Pascal Elbé et François-Xavier Demaison formeront le drôle d'attelage du premier film de Nathalie Marchak, L'amour qu'il nous faut.

Selon Cineuropa, le film est inspiré de faits réels vécus par la cinéaste. L'histoire est celle d'une avocate française en voyage d'affaire à Tanger. A 40 ans, l'envie d'être maman se fait pressante. Aussi, quand une clandestine nigériane lui dépose son bébé à la peau blanche durant son sommeil, l'avocate décidera de partir, avec l'aide d'un médecin humanitaire, pour rechercher la mère.

Nathalie Marchak a été comédienne, au théâtre et au cinéma (Les Parisiens de Claude Lelouch), avant de partir à New-York suivre la formation en mise en scène et réalisation de l’Université de New-York. Elle est lauréate d’une bourse du mérite "C.V. Starr" attribué par l’Université de Harvard récompensant l’écriture du scénario de son film. Elle a également travaillé en tant qu'assistante de production et directrice artistique sur des moyens et long-métrages.

Le tournage, entre la France et le Maroc, commencera à la fin de l'année. Le film sera distribué par Sophie Dulac Distribution.

Deux films sur Pier Paolo Pasolini sinon rien

Posté par vincy, le 3 juillet 2014

Pier Paolo PasoliniMardi, le tournage de La Macchinazione a débuté à Rome. Le film de David Grieco (qui fut nominé aux David di Donatello pour son film Evilenko) raconte les derniers jours du réalisateur et scénariste italien Pier Paolo Pasolini, assassiné mystérieusement en 1975. Pasolini est incarné par Massimo Ranieri (dont sa première performance dans Metello en 1970 lui valu un prix David di Donatello).

Selon Le Film français, le générique comprend également François-Xavier Demaison, Milena Vikotic (Le charme discret de la bourgeoisie, Cet obscur objet du désir) dans le rôle de la mère de Pasolini, Libero de Rienzo (Fortapàsc, Miele), Roberto Citran (Hotel Rwanda, La petite Venise) et Matteo Taranto (Le premier qui l'a dit). L'assassin présumé, Pino Pelosi, est interprété par Alessando Sardelli.

Le réalisateur et co-scénariste David Grieco a bien connu Pasolini : il fut acteur pour lui dans Teorema à l'âge de 16 ans, avant de devenir son assistant réalisateur. Pier Paolo Pasolini est mort dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, près de Rome. A cette époque, il finissait de monter son film sulfureux Salo ou les 120 Journées de Sodome.

Ce film là sortira en 2015.

Mais avant, nous devrions voir le projet d'Abel Ferrara, sobrement intitulé Pasolini. Le film s'est tourné au printemps, avec Willem Dafoe dans le rôle du cinéaste, le bello ragazzo Riccardo Scamarcio (Gibraltar, Polisse, Eden à l'Ouest, Romanzo Criminale, Nos meilleures années) dans celui de Pino Pelosi, mais aussi Maria de Medeiros.

Olivier Père, patron d'Arte France Cinéma depuis 2012 et ancien directeur artistique du Festival de Locarno, expliquait le projet dans son blog : "Le scénario a connu plusieurs réécritures mais l’idée initiale était déjà de se concentrer sur les dernières heures de Pasolini, entre la postsynchronisation de Salò et les 120 journées de Sodome, un long entretien accordé à la presse française, ses retrouvailles romaines avec ses plus proches amis (Laura Betti, Ninetto Davoli) et ses dragues nocturnes dans les bars autour de la stazione Termini, jusqu’à sa rencontre avec un jeune « ragazzo » Giuseppe Pelosi qui le conduira à la mort."

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Lire aussi Pasolini Roma, exposition à la Cinémathèque française

Neuilly sa mère! : c’est de la balle!* ( *c’est super !)

Posté par Claire Fayau, le 10 août 2009

blog_neuilly.jpg"- Ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes!"

L'histoire: Sami Benboudaoud, quatorze ans, vivait heureux avec ses copains dans sa cité de Chalon-sur-Saône. Un jour hélas, le destin l’arrache à son paradis et le propulse dans l’enfer de… Neuilly-sur-Seine ! Là, il est confié à sa tante Djamila, une jeune et belle avocate qui a épousé Stanislas de Chazelle, héritier d’une vieille famille française, un peu rigide sur les bonnes manières.
Notre avis : Neuilly sa mère ! traite avec humour du choc des cultures, avec du coeur et sans rancœur.  Le réalisateur  Gabriel Julien-Laferrière et le producteur  Djamel  Bensalah préfèrent rire des différences et inégalités sociales que d'en pleurer. Louable intention qui fonctionne plutôt bien. On sait qu'il aura un happy end pour Sami, gosse presque trop sympathique.

Alors bien sûr le trait est exagéré : la banlieue est montrée à distance. Elle est plus rose que morose. Il y a de la drogue et un dealer, mais il est gentilment maté par une maman du quartier. Ce qui laisse le temps aux enfants de créer des "nervous breakdowns" à leurs profs et de s'amuser dans les cages d'escaliers.

Le casting prestigieux remplit très bien la véritable mission du film, faire (sou)rire : Rachida Brakni qui change de registre, le stricte Denis Podalydès et la fofolle Valérie Lemercier dans leurs emplois de prédilection,   Josiane Balasko en  maîtresse d'école adepte du "travailler plus pour réussir plus!", Armelle en professeur gaffeuse mais sensible, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun, Michel Galabru, Éric et Ramzy en cameo. Il ne manque plus que Kad Merad et Le petit Nicolas était d'époque : beur. Car il y a plus de Sempé et Goscinny dans ce Neuilly sa mère! que dans l'adaptation à venir du Petit Nicolas...

Ce sont les acteurs qui tiennent le film, et les répliques qu'ils se balancent avec un plaisir et un  humour évidents. Le parallèle avec La vie est un long fleuve tranquille est inévitable , mais Neuilly sa  mère!

Mais, ici, la sociologie est pastichée, caricaturée alors que la satire politique est la partie la plus réussie du script. Dans la lignée du film Le ciel, les oiseaux... ta mère!, Les lascars et Les beaux gossesNeuilly, sa mère! n'a rien de révolutionnaire mais à l'avantage de fédérerparisiens, banlieusards et provinciaux dans un "Tous ensemble" paradoxalement sarkozyste.

Djamel Bensalah se moque de Neuilly

Posté par kristofy, le 17 juin 2009

neuillysamere1.jpgDjamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère, présenté au festival du film romantique de Cabourg, qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. 

Evidemment certains clichés ne manqueront pas d’être égratignés… Sami vivait dans une cité de Chalons-Sur-Saône dans le 7-1 là où "dans mon quartier les blondes c’est aussi rares que le pétrole", et il doit habiter chez la famille de sa tante à Neuilly-Sur-Seine dans le 9-2 où dans sa nouvelle école huppée il "ressemble à l’autre baltringue des choristes".
Une rencontre a eu lieu à l’issue d’une projection avec les producteurs Isaac Shary et Djamel Bensalah, le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière, les actrices Rachida Brakni et la jeune Joséphine Japy et avec le jeune héros Samy Seghir (Michou d’Auber c’était déjà lui).

Question : Djamel Bensalah, pourquoi n’avoir pas réaliser ce film vous-même ?

DB : " Je suis très fier de "Big City" mais il n’a pas assez rencontrer son public et comme c’était un gros budget c’est un peu un échec. Durant le tournage j’avais commencé à écrire une histoire avec deux des enfants, qui sont donc les deux héros de "Neuilly Sa Mère". Je venais déjà de réaliser un film avec des enfants alors j’ai demandé à mon talentueux assistant (avant il a même été assistant de Léos Carax) de le réaliser lui-même. Je suis devenu producteur sur "Neuilly Sa Mère", c’est travailler plus pour gagner plus… ou perdre beaucoup plus."

Question : La ville de Neuilly-Sur-Seine vous a aidé ?

DB :  "Au début la ville ne voulait pas vraiment qu’on tourne chez eux, mais on a filmé quand même. On leur a présenté le projet avec comme titre ‘Les Petits Princes’ en fait."

Question : Il y a beaucoup d’acteurs connus qui ont un petits rôles (Valérie Lemercier, Josiane Balasko, Ramzy, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun…, ndlr) en plus de Rachida Brakni et Denis Podalydès, comment vous les avez tous réunis ?

DB : "En fait que j’allais les voir je disais que j’avais l’accord de untel et de untel même si c’était pas encore vrai. Et puis le fait d’avoir Denis Podalydès et Rachida Brakni ça fait sérieux vu qu’ils viennent de la Comédie française, évidement  certains sont venus par amitié. On voulait aussi avoir Will Smith, mais bon on a Zinedine Zidane en photo aussi."