Ryan Gosling et Chris Evans pour lancer une nouvelle franchise sur Netflix

Posté par vincy, le 18 juillet 2020

Malgré le coronavirus et l'arrêt de l'exploitation dans de nombreux marchés majeurs, Hollywood prépare quand même l'après-crise. Enfin Netflix surtout, qui est le grand vainqueur du confinement mondial. La plateforme va investir 200M$ dans The Gray Man, adaptation de la série de best sellers de Mark Greaney. L'auteur est connu pour avoir été un collaborateur de Tom Clancy, et a d'ailleurs repris la série Jack Ryan pendant un temps. Les dix romans d'espionnage de The Gray Man sont inédits en français.

A l'origine Christopher MacQuarrie avait pris une option sur ce projet il y a quatre ans.

Finalement, le film sera réalisé par Joe et Anthony Russo (Avengers), avec un match au sommet entre Chris Evans (Captain America) et Ryan Gosling. Ce dernier incarnera un ancien agent de la CIA devenu tueur à gages, poursuivi par un ancien collègue devenu justicier (Evans). Dans le style des Jason Bourne, les réalisateurs imaginent une grosse franchise à plusieurs épisodes, avec Gosling au centre de la saga.

Le tournage est prévu pour le début 2021.

[On va tous au cinéma] The King’s Man : Première Mission (23 septembre)

Posté par vincy, le 15 juin 2020

Le pitch: Lorsque les pires tyrans et génies criminels de l’Histoire se réunissent pour planifier l’élimination de millions d’innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans. Découvrez les origines de la toute première agence de renseignement indépendante.

Le cast: Réalisé par Matthew Vaughn, avec Ralph Fiennes, Aaron Taylor-Johnson, Gemma Arterton, Matthew Goode, Stanley Tucci, Daniel Brühl, Djimon Hounsou, Harris Dickinson, Tom Hollander, Charles Dance, Rhys Ifans et Alexandra Maria Lara.

L'atout: Deux films qui ont attiré 3,3 millions de spectateurs à eux d'eux: la Fox n'allait pas échapper cette nouvelle franchise (box office mondial 835M$ tout de même). Le risque est bien sûr le changement de cast auxquels les spectateurs se sont attachés, puisqu'il s'agit d'un prequel. L'avantage c'est le nouveau cast, diablement sexy et cosmopolite.

« A couteaux tirés » aura une suite

Posté par vincy, le 8 février 2020

C'est à la fois attendu et inattendu. A couteaux tirés (Knives Out), hommage aux films à énigmes de Rian Johnson, aura une suite. C'est assez logique puisque le film a été très rentable avec un box office mondial de 300M$ (1,1 million d'entrées rien qu'en France), pour un coût relativement modeste de 40M$ hors frais de marketing, devenant la 12e plus grosse recette historique du studio Lionsgate. Le film a aussi reçu trois nominations aux Golden Globes et une aux Oscars, pour son scénario. C'est plus surprenant si on considère qu'il s'agit d'un "one shot" à l'origine, et qu'aucun élément dans le scénario n'appelait une suite.

Mais voilà, Lionsgate a vu ses résultats financiers explosés l'an dernier grâce à ce film et John Wick 3 (le 4e opus est déjà calé pour le 21 mai 2021). Et Daniel Craig qui va abandonner son personnage de James Bond peut ainsi s'assurer une nouvelle franchise, plus modeste mais néanmoins populaire, avec Benoit Blanc en héros. D'ici là, Craig doit tourner The Creed of Violence de Todd Field, adaptation du roman de Boston Teran, Le credo de la violence.

Rian Johnson a confirmé qu'il était intéressé pour écrire et réalisé une nouvelle enquête de Benoît Blanc. Il a déjà déclaré qu'il s'agirait d'une autre histoire autour du détective, avec un casting entièrement renouvelé. Il n'a aucun autre projet en cours, hormis, éventuellement la nouvelle trilogie de Star Wars. Il est toujours en discussion avec Lucasfilm.

En lançant une suite à ce film "who dunnit", Lionsgate s'assure une nouvelle série, en attendant l'éventuelle reprise de The Hunger Games. Un roman, qui se déroule avant la trilogie The Hunger Games, The Ballad of Songbirds and Snakes, doit être publié en mai, et fera sans doute l'objet d'une adaptation. Le studio indépendant peut aussi compter sur la saga horrifique Saw (dont le spin-off Spirale : L'Héritage de Saw sortira en mai), et d'autres franchises comme Insaisissables et Hitman & Bodyguard. D'autant, que Lionsgate a essuyé quelques gros fiascos ces derniers mois : Midway, Robin des Bois, Rambo: Last blood, Séduis-moi si tu peux ou Hellboy.

L’empire Disney, le jedi Scorsese et la guerre des toiles

Posté par vincy, le 14 novembre 2019

Les années se suivent et se ressemblent. Depuis 2010, Disney a dominé le box office nord américain annuel sept fois dont les trois dernières années grâce à Pixar, Star Wars et Marvel. Cette année, on prend peu de risques à se dire que l'année terminera sur le triomphe de La Reine des neiges 2, Star Wars épisode IX ou le dernier Avengers qui surclasse tout le monde pour le moment. La domination en 2019 est indéniable: les quatre premières places du box office avec Avengers:Endgame, Le Roi Lion, Toy Story 4, Captain Marvel (et un peu plus loin Aladdin dans le Top 10. Toutes les licences du groupe cartonnent. Disney c'est 40% des recettes en salles en Amérique du nord.

Dans le monde, sept films ont dépassé le milliard de dollars de recettes, dont cinq sont distribués par le groupe. La domination est totale. Maléfique 2 s'offre même une place dans le Top 15, effaçant le semi-échec de Dumbo. Moins de sorties, mais elles cartonnent toutes ou presque.

Une entrée sur cinq est pour Disney en France

La France ne fait pas exception. Le groupe s'arroge une part de marché de 22%. Une entrée sur cinq est pour Disney. Le plus gros succès de l'année c'est Le Roi Lion. Trois des cinq plus gros succès sont des films du groupe. Ils sont 8 dans le Top 20 (tous au dessus de 2 millions d'entrées).

Ce n'est pas terminé puisque, aux USA, Star Wars est déjà le film le plus demandé pour les fêtes si on prend en compte les achats de tickets pré-réservés. Et La Reine des Neige 2 est deuxième, battant tous les records, déjà détenus par les films d'animation de Disney (remakes en "prises de vues réelles" inclus).

En rachetant Pixar, Marvel et Star Wars au prix fort, puis la Fox en début d'année, Disney n'a quasiment plus de concurrents. Enfin presque. Warner Bros a prouvé qu'elle pouvait jouer à jeu égal côté comics avec le Joker. Universal peut compter sur la franchise Jurassic Park/Jurassic World. Et Sony a Spider-Man. Mais aucun groupe n'a la panoplie de blockbusters/franchises de Disney.

10 millions d'abonnés à Disney +

En se lançant la semaine dernière sur le marché du streaming avec Disney +, elle affronte désormais Netflix sur un créneau plus familial et en voulant séduire les fans des sagas propriétaires. Fort de son catalogue et de quelques nouveautés, Disney + a annoncé hier avoir eu déjà 10 millions d'abonnés aux USA (ça reste six fois moins que Netflix sur les Etats-Unis). Le réchauffement climatique a pris cher avec une demande plus forte que prévue, qui a même provoqué un bug paralysant le système. Disney + vise de 60 à 90 millions d'abonnés d'ici cinq ans aux USA. La plateforme sera lancée en Europe fin mars.

D'un côté, on peut être admiratif de cette industrialisation du divertissement, qui conquiert toute la planète (hormis la Chine, puisque le plus gros succès n'est que 14e du box office annuel). De l'autre, on peut s'agacer d'une telle emprise de l'empire sur le cinéma.

Scorsese attaque

On a beaucoup glosé sur les propos de Martin Scorsese à propos des films Marvel. "J’ai dit que j’avais essayé d’en regarder quelques uns et qu’ils n’étaient pas pour moi, qu’ils me semblaient plus proches des parcs d’attraction que des films tels que je les ai connu et aimé au cours de ma vie, et qu’au final je ne pensais pas que c’était du cinéma." A-t-il vraiment tort? Bien sûr qu'il y a de bons films dans l'écurie Marvel (Thor: Ragnarok, Black Panther...). Or, ce qu'il dit est ceci : "Le fait que les films eux-mêmes ne m’intéressent pas relève du goût personnel et du tempérament. Je sais que si j’étais plus jeune, si j’avais grandi plus tard, je serais sans doute excité par ces films, et peut-être que j’aurais envie d’en réaliser un moi-même. Mais j’ai grandi quand j’ai grandi et j’ai développé un sens des films (ce qu’ils étaient et ce qu’ils pouvaient être) aussi éloignés de l’univers Marvel que ne peut l’être la Terre par rapport à Alpha du Centaure."

Notre culture du cinéma se forge avec les films que l'on va voir. Dans les années 1980, on pouvait mettre Le dernier empereur de Bernardo Bertolucci ou L'Ours de Jean-Jacques Annaud en couverture des magazines de cinéma. Des films comme Le nom de la rose, Out of Africa, Amadeus attiraient près de 5 millions de spectateurs (ce que peu d'adaptations de comics réussissent). Hormis Indiana Jones, les Belmondo et Star Wars, il n'y avait aucune franchises qui dépassaient les 4 millions d'entrées. Les années 1990 ont sensiblement connu le même faste pour la diversité du cinéma (y compris américain). Les cinéastes étaient les stars, voire des marques, à l'instar d'Hitchcock.

Les auteurs en perdition

Ces cinéastes n'ont pas disparu. Prenons la définition de Scorsese: "le cinéma était une histoire de révélation (révélation esthétique, émotionnelle et spirituelle). Il s’agissait de personnages, de la complexité des gens et leurs contradictions, et parfois leurs natures paradoxales, la façon dont ils peuvent se blesser et s’aimer les uns les autres et se retrouver soudainement face à eux-mêmes." On peut coller à cette définition des noms comme Pedro Almodovar, Ken Loach, Bennett Miller, Paul Thomas Anderson, Steve McQueen, Wes Anderson, Hirokazu Kore-eda, Bong Joon-ho... Mais force est de constater, qu'ils dépassent rarement les deux millions d'entrées en France et les 30M$ de recettes aux USA.

En revanche, la définition de Scorsese ne correspond en effet pas trop aux films Marvel (mais davantage à Star Wars ou aux Pixar ou même à La Reine des neiges 2), dont les relations interpersonnelles sont assez superficielles le plus souvent, toujours très chastes, et prévisibles à coup sûr. Divertir n'est pas le problème. Spielberg en a toutes les compétences. Hitchcock savait très bien le faire. Bong Joon-ho maîtrise parfaitement l'alliage entre récit, discours et formalisme sans ennuyer le spectateur.

"60 ou 70 ans plus tard, on regarde toujours ses films en s’émerveillant. Mais est-ce qu’on y retourne pour les frissons et les chocs ? Je ne le pense pas. Les décors de La Mort aux trousses sont incroyables, mais ils ne seraient qu’une succession de compositions dynamiques et élégantes et de coupes sans les émotions douloureuses qui sont au centre de l’histoire ou l’absolu perdition du personnage de Cary Grant" explique Scorsese. Ce qui pose la question: Marvel sera-t-il regardable dans vingt, trente ans? Ce n'est pas l'objectif. Disney fabrique une machine à rêves, et les réinventent au gré des époques et des technologies (confère Le Roi Lion, double triomphe à 25 ans d'intervalle dans deux formats).

Prêt à la consommation

"Beaucoup des éléments qui définissent le cinéma tel que je le connais se retrouvent dans les films Marvel. Ce qu’on n’y trouve pas, c’est la révélation, le mystère, ou un véritable danger émotionnel. Rien n’est en danger. Les films sont faits pour satisfaire des demandes bien précises, et ils sont conçus comme des variations autour d’un nombre de thèmes fini. On appelle ça des suites, mais en réalité ce sont des remake, et tout ce qu’il y a dedans a été officiellement autorisé parce qu’on ne peut pas faire autrement. C’est la nature d’un film de franchise moderne : études de marché, tests auprès du public, validations, modifications, nouvelles validations, et nouvelles modifications jusqu’à ce que ce soit prêt à être consommé" explique le réalisateur de Taxi Driver.

On est alors loin d'une expérience inattendue, d'une histoire que le cinéma va "grandir", d'un style singulier qui peut nous émerveiller. Ce que pointe Scorsese c'est l'uniformisation. "Pourquoi ne pas laisser les films de super-héros et les autres films de franchise tranquille ? La raison est simple. Dans beaucoup d’endroits dans ce pays et autour du monde, les films de franchise sont désormais le choix principal quand vous choisissez d’aller voir quelque chose sur grand écran. C’est un temps périlleux pour l’expérience cinéma, et il y a de moins en moins de salles indépendantes. L’équation s’est retournée et le streaming est devenu le premier canal de distribution. Cela dit, je ne connais pas un réalisateur qui ne veut pas créer des films pour le grand écran, qui soient projetés en salle devant un public."

La série, nouveau territoire des auteurs

Son dernier film, The Irishman, n'a été rendu possible que grâce à l'argent de Netflix. Il ne sera pas forcément vu en salles. Tous les films d'auteurs accusent une baisse de fréquentation régulière depuis des années. On parle davantage des séries que des films, à l'exception de quelques phénomènes ou dans le contexte d'une actualité chaude. Mais finalement, nos esprits, notre culture, notre vision du monde et des gens, se construisent avec des films spectaculaire, coûteux, dont on connait la fin, et avec des séries, bien plus audacieuses, plus riches, plus imprévisibles, qui, d'ailleurs, attirent de plus en plus d'auteurs et de réalisateurs.

"Certaines personnes dans ce business sont totalement indifférents à la question de l’art et à la prise en compte de l’histoire du cinéma, ce qui est à la fois dédaigneux et confiscatoire : une combinaison létale. La situation, malheureusement, c’est ce que nous avons maintenant deux champs séparés distinctement : d’un côté le divertissement audiovisuel mondial, de l’autre le cinéma. Ils se croisent encore de temps en temps, mais ça devient de plus en plus rare. Et je crains que la domination financière de l’un est utilisée pour marginaliser et même rabaisser l’existence de l’autre" rappelle le cinéaste.

La détestation du risque

Il est inquiétant que The Irishman n'ait pas trouvé de studio et de distributeur en salles, pas même la Warner capable de signer un chèque pour n'importe quel Eastwood et un chèque en blanc pour n'importe quel Nolan. The Irishman était trop long, trop cher. Difficile à rentabiliser car , "peu importe avec qui vous faites vos films, le fait est que les écrans de la plupart des multiplexes sont occupés par les films de franchise" explique Scorsese. La "disparition du risque" et celle de l'artiste devraient nous inquiéter.

Car Disney, aussi imposant soit son succès, n'est pas à l'abri des attaques. Les récents déboires sur Star Wars - les réalisateurs de Solo évincés en plein tournage, les auteurs de Game of Thrones qui quittent le navire... -, les échecs de la Fox - X-Men notamment - et les tergiversations autour de Spider-Man - le studio, trop gourmand, a failli laisser lui échapper le super-héros pour ses franchises Marvel - montrent que le Royaume n'est pas invincible. Mais aussi que la machinerie peut se gripper au contact des artistes et des visionnaires. C'est un peu la parabole de Le Mans 66 quand les cadres dirigeants de Ford veulent imposer leur système industriel à la "start-up" ingénieuse et inventive de Carroll Shelby qui sait que, sans prise de risques et sans un pilote génial, on ne gagne pas une course. (Nota bene: le film produit par la Fox est distribué par... Disney).

A cela s'ajoute des retours dubitatifs sur certaines productions. La version en prises de vues réelles de La Belle et le Clochard (pour Disney +) n'a pas séduit la critique américaine. Et la série Le Mandalorian ne les a pas plus convaincus. Mais ces deux "produits" suffisent à séduire pour attirer des millions de foyers sur la plateforme. Et Disney produit de bons films, parmi les plus attendus chaque année. Ce désir de cinéma "populaire" n'est pas négligeable, alors que jeux vidéos et séries TV prennent de plus en plus de temps dans la consommation de produits culturels. C'est ce qui explique les synergies/convergences dans les contenus (une marque déjà connue est plus facile à vendre) et une démultiplication des supports (streaming, salles, etc...). La belle facture de La Reine des Neiges 2 le prouve encore. Le savoir-faire du groupe est indéniable et ses succès démontrent qu'il a opté pour la bonne stratégie. Pour combien de temps?

Guillaume Canet s’attaque à Astérix

Posté par redaction, le 28 octobre 2019

13 ans après avoir adapté Harlan Coben (Ne le dis à personne), Guillaume Canet s'attaque à univers autrement plus mythique (et sensible): Astérix. Pour sa 7e réalisation, l'acteur-cinéaste retrouvera la comédie (Rock n'Roll) avec un scénario qui n'est pas adapté d'une des bandes dessinées du héros gaulois.

Le scénario original est écrit par deux anciens de Canal + et coscénaristes des Tuche, Philippe Mechelen et Julien Hervé, en collaboration avec Guillaume Canet. On savait depuis trois ans, par Anne Goscinny qu'il y avait peu de chances de retrouver Christian Clavier, Clovis Cornillac ou Edouard Baer dans le rôle d'Astérix. Même Gérard Depardieu n'était plus vraiment partant à l'idée de reprendre son personnage d'Obélix (il s'en moque d'ailleurs franchement dans Thalasso).

Sur son compte Instagram, Guillaume Canet a révélé qu'il incarnerait Astérix et que son compère Gilles Lellouche serait Obélix (on lui conseille de prendre un peu de poids).

Le tournage sera lancé au printemps 2020.

Astérix & Obélix - L'empire du milieu fera le voyage en Chine. C'était d'ailleurs la seule précision qu'on savait depuis le lancement du projet il y a deux ans. Entre temps, de nombreuses rumeurs sur le réalisateur avaient circulé. Il s'agira d'un film en prises de vues réelles, le premier depuis Astérix et Obélix: au service de sa majesté, en 2012. La franchise a attiré 34,14 millions de spectateurs en quatre films en France et récolté 400M$ de recettes dans le monde.

Canet aura la lourde responsabilité de faire rire (ce qui n'était pas forcément le cas de trois de quatre films précédents) et de renouer avec un succès large et international (le 4e opus n'a rapporté que 63M$ dans le monde (presque trois fois moins que les trois autres films).

Astérix et Obélix restent une valeur sûre. Le dernier film d'animation, a href="http://ecrannoir.fr/films/filmsa.php?f=6172">Astérix, le secret de la potion magique, sorti en décembre dernier, a séduit 3,9 millions de spectateurs en France (un record pour un Astérix animé). Le 38e album, La fille de Vercingétorix, vient de sortir en librairie, avec un tirage mondial de 5 millions d'exemplaires. Astérix fête ses 60 ans cette année.

Jurassic World 3 caste les « anciens » de Jurassic Park

Posté par vincy, le 25 septembre 2019

Des dinosaures et des vétérans. On apprend aujourd'hui que Laura Dern, Jeff Goldblum et Sam Neill, le casting d'origine du premier Jurassic Park, allaient s'inviter dans le troisième film de la saga Jurassic World. Histoire de faire le lien et de reprendre la bonne recette récemment éprouvée par Star Wars. Ils reprendront leurs rôles respectifs.

Rappelons que Jeff Goldblum, dans le rôle du Pr Malcolm, a joué dans les deux premiers films (Jurassic Park et Jurassic Park 2: Le monde perdu) et a réapparu dans Jurassic World 2 (Fallen Kingdom)). Sam Neill a incarné le Pr Grant dans le premier et le troisième Jurassic Park, tout comme Laura Dern, qui interprète le Pr Sattler.

A noter que le seul autre acteur qui a été au générique des deux trilogies est B.D. Wong (Dr Wu), qu'on a pu voir dans le premier Jurassic Park et les deux premiers films de la franchise Jurassic World.

Jurassic World 3 sera de nouveau réalisé par Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard dans les rôles principaux. Le scénario est coécrit par Emily Carmichael (Pacific Rim: Uprising) et le réalisateur.

Le film sera dans les salles le 21 juin 2021. Les cinq films de la série lancée en 1993 par Steven Spielberg ont rapporté près de 5 milliards de dollars de recettes dans le monde.

L’agent OSS 117 envoyé en mission en Afrique

Posté par vincy, le 13 septembre 2019

Le Film Français annonce la mise en production du troisième volet de la franchise française OSS 117. Jean Dujardin avait déjà révélé il y a quelques mois que le projet était en préparation lors de l'émission "Quotidien" sur TMC.

Selon l'hebdomadaire professionnelle, Hubert Bonnisseur de la Bath se verra confier une mission en Afrique cette fois-ci. Le film s'intitulera OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire. Le tournage débutera le 18 novembre, près de dix ans après la sortie du deuxième film. Il se déroulera d'abord en France puis durant l'hiver au Kenya. La sortie est prévue pour février 2021.

La société Mandarin cinéma, accompagnée de Gaumont, Canal+ et M6, aura en charge l'un des plus gros budgets de l'année (19M€). Il sera confié à Nicolas Bedos. Michel Hazanavicius n'a pas rempilé, occupé à d'autres projets, notamment l'adaptation en film d'animation du livre de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises. Son prochain film, Le prince oublié, sortira le 29 janvier prochain.

Nicolas Bedos (dont le dernier film, la belle époque a été présenté en avant-première à Cannes en mai dernier) a écrit le scénario avec Jean-François Halin, qui avait participé à l'écriture des deux premiers films. L'histoire se situerait cette fois dans les années 1980 OSS 117 serait associé à un nouveau et jeune agent.

Wladimir Yordanoff (Un air de famille) remplacera le défunt Pierre Bellemare à la tête des renseignements français et le casting comprendrait aussi Fatou N’Diaye ("Engrenages").

Le Caire nid d’espions (2006) et Rio ne répond plus (2009) ont cumulé plus de 4,8 millions d'entrées en France.

Marvel Studios perd Spider-Man

Posté par vincy, le 21 août 2019

Dans un premier temps, Marvel a annoncé sa phase IV au dernier Comic-con en juillet, avec Black Widow, Les Eternels, un nouveau Docteur Strange et un Thor au féminin, etc.... Puis Disney a révélé il y a quelques jours que les super-héros de la Fox passaient sous l'autorité de Marvel Studios. Pourtant, là c'est le plus populaire de ses super-héros qui va échapper à la galaxie Disney/Marvel.

En effet, Sony, propriétaire de Spider-Man a rejeté l'accord proposé par Disney. Par conséquent, Spider-Man n'intègrera aucun des films à venir de Marvel, et devra se concentrer sur ses nouveaux super-héros.

Ce n'est pas si affolant pour Disney, qui, avec le producteur Kevin Feige, a rendu Marvel leader du box office après son acquisition en 2009. Spider-Man n'a intégré le Marvel Cinematic Universe que depuis 2016, quand Sony a choisi Tom Holland pour succéder à Tobey Maguire et Andrew Garfield. Et, dans la phase IV, on voyait mal comment le jeune homme allait éventuellement s'intégrer aux projets confirmés. Enfin, l'absence de Spider-Man ne sera pas plus importante que celles d'Iron Man ou de Captain America.

Pour Sony, l'enjeu était différent. Les 8 films de la saga depuis le premier Sam Raimi de 2002 ont rapporté près de 6,5 milliards de dollars dans le monde. Tous les films ont récolté plus de 190M$ aux USA. Le dernier Spider-Man est le seul film du studio avec Skyfall (James Bond) a avoir cumulé plus d'un milliard de dollars dans le monde. Quant au film d'animation Spider-Man: New Generation, il a récolté un Oscar face aux Pixar en février. Autant dire que Sony ne va pas lâcher ses droits cinématographiques de si tôt.

Mais depuis 2015, Sony et Marvel ont signé un accord historique pour permettre à Spider-Man d'intégrer l'univers Marvel: il apparaît sous les traits de Tom Holland dans le dernier Captain America, les deux derniers Avengers et les deux Spider-Man de Sony ont intégré l'histoire du MCU dans la chronologie des faits. Le tout contre 5% des recettes qui vont à Marvel Studios.

Une franchise étendue chez Sony

Disney a été sans doute trop gourmand. En demandant à Sony de participer davantage au financement des futurs films de Spider-Man et de recevoir la moitié des recettes, et en voulant se mêler beaucoup plus des histoires de super-héros, le studio a froissé son concurrent, qui entend garder le contrôle de sa pépite. Sony profite aussi de l'arrêt de la saga Avengers. Disney a donc décidé brutalement de rompre le contrat en cours, en guise de "représailles".

Les deux prochains films prévus contractuellement avec le réalisateur John Watts et l'acteur Tom Holland se feront donc à l'écart de Marvel. Et Sony a d'autres projets (notamment la suite de Venom et un film sur Morbius).

Officiellement, Sony est déçu de ce désaccord public. La question est de savoir si, sans Kevin Feige aux manettes, et sans l'expertise Marvel, Spider-Man va continuer d'être aussi rentable, alors que le reboot et sa suite avec Andrew Garfield ont été décevants au box office. Sony plaide que la véritable raison est l'emploi du temps surchargé du dirigeant de Marvel Studios, qui va devoir gérer la phase IV du MCU, l'intégration de la Fox et les séries TV pour Disney +.

Marvel Cinematic Universe: 6 films et 5 séries pour la phase IV

Posté par vincy, le 21 juillet 2019

Week-end faste pour les fans de Marvel. En recettes courantes (et non pas en nombre d’entrées), Avengers : Endgame a surclassé le record de recettes mondiales d’Avatar. Le dernier épisode des Avengers a récolté 2,79 milliards de dollars dans le monde dont 853 millions en Amérique du nord et 629 millions en Chine.

Au Comic-Con de San Diego, le studio a révélé sa phase IV, et son lot de surprises. Notamment l’absence d’une suite (immédiate) pour Deadpool. Cependant le 3e volume des Gardiens de la Galaxie est en préparation, tout comme les suites de Black Panther et Captain Marvel et un reboot des Quatre Fantastiques (ex Fox). Pour l’instant aucun croisement avec les X-Men, qui sont absents du programme. Tout cela sera après 2021.

Marvel a aussi annoncé de nouvelles séries pour Disney + : The Falcon and the Winter Soldier, avec Anthony Mackie, Sebastian Stan et Daniel Brühl dans le rôle du méchant, Wanda Vision, avec Elizabeth Olsen et Paul Bettany, Loki, avec Tom Hiddleston (forcément), What if… (en série animée) et Hawkeye avec Jeremy Renner et Kate Bishop. De quoi prolonger l'aventure avec les personnages secondaires (mais primordiaux) de la phase III).

Black Widow.
Cate Shortland réalisera l’un des films les plus attendus par les fans depuis au moins dix ans. Quid du script sachant que le personnage (spoiler) se sacrifie dans Avengers :Endgame. Toujours est-il que Scarlett Johansson a fait sensation au Comic-con. Elle reprendra son rôle, aux côtés de Florence Pugh, qui incarne sa sœur, Rachel Weisz, David Harbour, et O.T. Fagbenie. On sait juste que le film racontera l’histoire de Black Widow. Mais comment cela s’articulera-t-il avec les autres films prévus par Marvel ? Sortie le 1er mai 2020, peut-être pour faire le lien avec la suite.

Les Eternels.
Ce sera la nouvelle saga qui fera le lien entre tous les autres films. Angelina Jolie, applaudie comme une reine, Salma Hayek, Richard Madden, Brian Tyree Henry, Kumail Nanjiani, Lauren Ridloff et Don Lee incarneront les aliens débarqués sur la Terre il y a 35000 ans. Le film sortira le 6 novembre 2020. On pourra y découvrir les origines de Thanos (Avengers) comme celles des Celestials (dont on connaît Ego, le vilain des Gardiens de la Galaxie 2). Le premier film de cette nouvelle franchise révèlera surtout les origines des Eternals et des Deviants.

Shang-Chi and the Legend of Ten Rings.

Nouveau super-héros de la galaxie Marvel, et première star d’origine asiatique de l’univers Marvel. Simu Liu en sera la star, accompagné de Awkwafina et de Tony Leung (loin de In the Mood for Love) en super vilain nommé Le Mandarin. Réalisé par Destin Cretton, le film est programmé pour le 12 février 2021.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
Benedict Cumberbatch et Elizabeth Olsen seront à l’affiche de cette suite du seul super-héros d’Avengers qui n’avait pas eu de franchise dans la phase III (mais qui est apparu dans deux Avengers et un Thor). Marvel a annoncé qu’il s’agirait aussi du premier film horrifique de son histoire, tendance gothique. Sortie prévue le 7 mai 2021 pour ce film réalisé par Scott Derrickson.

Thor Love and Thunder.
On ne l’attendant pas celui-là. Un quatrième épisode autour d’un super-héros, c’est inédit dans l’histoire du MCU. Natalie Portman, qui incarnait Jane Foster dans le premier film de la franchise du viking sera un Thor au féminin, aux côtés de Tessa Thompson, sous la direction de Taika Waititi. Le film, qui sera centré sur les Walkyries, est planifié pour le 5 novembre 2021. On attend de savoir ce qu’il adviendra de Chris Hemsworth, parti (spoiler) avec les Gardiens de la Galaxie à la fin d’Avengers :Endgame. Mais comme il était sur scène, il y a peu de doutes sur sa présence au générique.

Blade.
Un reboot de Blade (ancienne propriété de la Fox). Avec le doublement oscarisé Mahershala Ali. C’est la surprise que réservait Marvel. Blade a eu le doit à une trilogie, avec Wesley Snipes, avant la construction du MCU. Pas de date annoncée.

James Bond 25 : Lashana Lynch succède à Daniel Craig dans le rôle de 007

Posté par wyzman, le 15 juillet 2019

Ce week-end, le tabloïd britannique Daily Mail a révélé que le prochain James Bond actuellement en tournage entre l’Italie, la Norvège, la Jamaïque et le Royaume-Uni devrait être marqué par l’introduction d’un nouvel agent 007 incarné par l’actrice britannique Lashana Lynch.

Un remplacement logique

Si pendant des années la possibilité que James Bond soit joué par un acteur noir (pensez Idris Elba), c’était sans compter sur la remarquable audace de la scénariste Phoebe Waller-Bridge. Déjà à l’œuvre sur ses propres séries Crashing, Fleabag et Killing Eve, Phoebe Waller-Bridge a été appelée à la rescousse pour participer à la réécriture du scénario de James Bond 25.

Si l’on en croit la source du Daily Mail, Lashana Lynch n’a pas été engagée pour faire suite à Daniel Craig et devenir le visage de la franchise mais bien pour lui succéder en tant que 007 pendant que celui-ci profite d’une retraite largement méritée. Après tout s'il n'y a qu'un James Bond, le matricule 007 peut être incarné par n'importe qui (pensez Docteur Who).

Rappelé par M (Ralph Fiennes), Daniel Craig sera rapidement confronté tôt dans le film à sa "remplaçante", celle qui porte désormais son matricule.

La source en question précise que James Bond tentera sans surprise de séduire Lashana Lynch et que le terme "Bond girls" est désormais interdit sur le plateau et au niveau de la production de la saga. Il est désormais fait mention de "Bond women" pour être plus précis.

L’effet d’une bombe ?

Si pour beaucoup l’annonce d’un nouveau 007 incarné par une femme a un arrière-goût de féminisation d’une franchise qui reposait jusque-là sur la virilité et la masculinité de son héros, Phoebe Waller-Bridge a déjà clarifié son point de vue sur la saga : "On a beaucoup parlé de la pertinence de Bond à cause de qui il est et de la façon dont il traite les femmes. Je pense que c'est des c*******s. Je pense qu'il est absolument pertinent maintenant. [La franchise] doit juste grandir. Il faut que ça évolue, et l'important, c'est que le film traite bien les femmes. Il n'a pas à le faire. Il doit être fidèle à son caractère.»

De son côté, concernant le casting de Lashana Lynch sur James Bond 25, la source du Daily Mail est également très claire : "Lashana est absolument géniale et le scénario de Phoebe est aussi précis et drôle que vous pouvez vous y attendre. Ce Bond rend hommage avec beaucoup d'humour à certains des films précédents. C'est un Bond pour l'ère moderne qui séduira la jeune génération tout en restant fidèle à ce que nous attendons tous d'un film Bond. Il y a des séquences de course-poursuites et des combats spectaculaires, et Bond est toujours Bond, mais il doit apprendre à gérer le monde de post-#MeToo."

A 31 ans, Lashana Lynch pourrait bien avoir décroché le rôle qui va marquer un tournant dans sa carrière. Née à Londres, on a déjà pu la voir dans la mini-série de la BBC The 7.39, dans la série sud-coréenne Doctors ou en tête d'affiche de Still Sar-Crossed, une série produite par Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy, Scandal). Cette année, elle jouait la meilleure amie perdue de vue de Carol Danvers (Brie Larson) dans Captain Marvel.

Après une mise en route particulièrement lente, le remplacement de Danny Boyle par Cary Joji Fukunaga à la réalisation, des incidents et la blessure à la cheville de Daniel Craig, le film, déjà deux fois reporté, est pourtant toujours attendu pour le 8 avril 2020. Et on a appris avec délectation que Christoph Waltz reprenait son personnage de Blofeld, qui finissait défiguré et arrêté (mais pas mort) dans SPECTRE.

De même on retrouvera (sans doute plus fugacement) Léa Seydoux. Ben Whishaw et Ralph Fiennes sont aussi de retour. Rami Malek devrait être le vilain de l'histoire. David Dencik, Ana de Armas, Billy Magnussen, Jeffrey Wright, Rory Kinnear et Dali Benssallah sont aussi au générique.