Festival International du Film Culte : Willy 1er et Apnée consacrés

Posté par wyzman, le 19 juin 2016

Voilà une première édition que l'on ne risque pas d'oublier ! En effet, après moult délibérations, le jury de la première édition du FIFC a choisi de récompenser deux premier longs métrages. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Willy 1er de Marielle Gautier, Ludovic et Zoran Boukherma et Hugo P. Thomas et d'Apnée de Jean-Christophe Meurisse.

Pour rappel, le premier raconte comment Willy, 50 ans, quitte ses parents pour la première fois afin de s'installer dans le village voisin après la mort de son frère jumeau. Dur et poignant, Willy 1er est le Grand Prix du Film Culte. Ecrit et réalisé à huit mains, on lui prédit d'ores et déjà une belle carrière au moment de sa sortie en salles, le 19 octobre prochain.

De son côté, Apnée n'a démérité. Projeté dans l'après-midi, le film de Jean-Christophe Meurisse n'a pas manqué de faire réagir le jury, d'interloquer les spectateurs et de susciter un réel débat sur le didactisme des conclusions au cinéma. Complètement barré et dérangeant, le film raconte comment Céline, Thomas et Maxence tracent leur route en marge des normes. Auréolé du Prix Aldo Maccione du Meilleur Réalisateur, Apnée devrait faire du bruit en octobre prochain également.

Pour le reste, on retiendra la foule présente pour (re)voir Dikkenek d'Olivier Van Hoosfadt, la projection de L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch et Les Tontons flingueurs, Prix du Public du Film Culte Vintage. Rien que ça ! Enfin, impossible de ne pas mentionner cette magnifique soirée de clôture au Casino Barrière de Trouville-sur-Seine. Open-bar, musique culte et pas de danse insensés, tout ce qu'il faut pour terminer un festival en beauté, entre premières fois sublimes et nostalgie salvatrice. La 2ème édition est d'ores et déjà dans les cartons !

Festival International du Film Culte : l’originalité finit par payer

Posté par wyzman, le 18 juin 2016

En matière de films culte, l'erreur la plus commune est de croire que c'est le film en lui-même qui est culte. Ici, il n'en est rien ! Le Festival international du film culte n'a pas pour vocation de présenter des films que l'on juge comme cultes (bien qu'il y en ait dans la programmation), mais de faire découvrir des films qui (on l'espère) susciteront un véritable intérêt. Et la deuxième journée du festival a parfaitement illustré cela.

A 10 heures, les plus courageux, ou du moins les plus assidus d'entre nous ont découvert Wonderland, un film d'anticipation écrit par non pas une ou deux personnes mais bien dix réalisateurs ! Présent pour l'occasion, Lionel Rupp (certainement le plus talentueux d'entre eux) a répondu aux questions des festivaliers avec un enthousiasme certain. Prix du jeune public au festival international du film de Locarno, Wonderland et sa tempête du siècle n'ont laissé personne indifférent. A l'inverse de Journal d'un photographe de mariage. Seul moyen métrage dans une sélection de longs, le film de Nadav Lapid a engendré de vrais questionnements sur l'impact du cadre et de la chronologie dans la réussite d'un film.

Dans l'après-midi, l'équipe de Willy 1er a pris le relais. Sélectionné par l'ACID lors du dernier festival de Cannes, ce premier long-métrage a plus que plu aux spectateurs présents puisqu'ils n'ont pas manqué d'aller les féliciter à la fin de la projection. Photos, dédicaces, conseils, Marielle Gautier, Ludovic et Zoran Boukherma et Hugo P. Thomas ont déjà tout de pros. Et pendant que Marie-Anne Chazel présentait Le Père Noël est une ordure, une interview s'imposait. L'occasion rêvée d'évoquer sans détour Xavier Dolan, Zaz et Jane Campion !

Enfin, comme une journée de festival n'est vraiment remplie qu'à partir de quatre films, impossible de ne pas évoquer Toni Erdmann de Maren Ade. D'une durée impressionnante de 2h42, ce drame allemand suit les péripéties d'un père paumé mais surtout facétieux qui s'incruste dans la vie de sa fille, fraîchement installée à Bucarest. Entre choc, gêne et euphorie, festivaliers, invités et jurés ont eu énormément de mal à se contenir !

Festival International du Film Culte : Belleville et Pont-Aven s’invitent à Trouville

Posté par wyzman, le 17 juin 2016

Sans surprise, la première journée du Festival International du Film Culte a été une franche réussite. Nous pourrions évoquer le soleil et la plage de Trouville-sur-Mer mais s'en tenir au cinéma, c'est déjà pas mal ! Entre films anciens et adorés et avant-premières très attendues, le FIFC a d'ores et déjà trouvé son créneau. Et comme le dit si bien son fondateur, Karl Zéro : "Aujourd'hui est un jour dont on se souviendra dans 40 ans. Parce que dans 40 ans, nous fêterons notre 40ème anniversaire !" Et l'animateur télé a de quoi être fier et optimiste : on a rarement vu les invités aussi contents de faire un déplacement et un public autant au rendez-vous.

Pour le premier film projeté, Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet à 10h30, il y avait déjà foule. Face à Album de famille de Mehmet Can Mertoglu, les spectateurs sont parvenus à retenir quelques soupirs. La Nuit américaine de François Truffaut a fait le boulot. Le vernissage de l'exposition Harcourt s'est fait comme sur des roulettes. Les Galettes de Pont-Aven de Joël Série a été ovationné. Et même pour Les Clefs de Bagnole en séance de minuit, les festivaliers ont gardé les yeux grands ouverts. On vous le dit, cette première journée était franchement réussie.

Tandis que les réalisateurs des films en compétition continuent à arriver, on nous souffle dans l'oreillette qu'une partie des séances serait déjà complète. Élan festif ou programmation au top, les raisons d'un succès programmé sont diverses mais toujours bienvenues. Mais en attendant de savoir quel film culte est le plus culte de tous les films, on retourne profiter de la plage !

Karl Zéro lance son Festival International du Film Culte

Posté par wyzman, le 15 juin 2016

Parce qu'il n'y a pas que le festival de Cannes dans la vie, coup de projecteur sur la première édition du Festival International du Film Culte. Créé par Karl Zéro, l'animateur veut y célébrer "le trait d'union entre le populaire et le visionnaire" propre aux films culte. Sponsorisée par Harcourt, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, l'INA et France Bleu, cette première édition qui débute aujourd'hui et  jusqu'au dimanche 19 juin à Trouville-sur-Mer accueillera compétition, rétrospective, jury, expositions, concerts et soirées. Bref, tout un programme !

Parmi les films culte, il sera possible de revoir Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet, La Nuit américaine de François Truffaut, Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré ou encore Les Tontons flingueurs de Georges Lautner. Et du côté de la compétition, sept films tenteront d'emporter le Grand Prix du Film Culte ou à défaut le Prix "Aldo Maccione" du Meilleur réalisateur. Parmi ces films, on retient déjà Toni Erdmann de Maren Ade, Album de famille de Mehmet Can Mértoglu et Willy 1er de Marielle Gautier, Zoran et Ludovic Boukherma et Hugo P. Thomas.

Vous noterez également les séances de minuit présentées par Arielle Dombasle et Laurent Baffie, les expositions Harcourt et Mademoiselle Barbie ainsi que le concert culte du Quatuor Playmobil. Enfin, nous avons gardé le meilleur pour la fin : le jury. Présidé par Jean-Pierre Marielle, il comporte Arielle Dombasle, Joey Starr, Laurent Baffie, Sylvain Chomet, Olivier Van Hoosfadt et Jacques Séguéla. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à vous rendre sur les comptes Facebook, Twitter, Instagram et YouTube du FIFC ou sur le site web de l'événement.