Cannes 2019: Le Jury des Courts Métrages et de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 4 mai 2019

Le Jury des Courts Métrages et de la Cinéfondation, présidé par Claire Denis, désignera la Palme d’or du court métrage parmi les 11 films sélectionnés en Compétition, mais aussi les trois prix parmi les 17 films d’étudiants d’écoles de cinéma présentés dans la Sélection Cinéfondation.

On connaissait déjà la présidente du jury, la réalisatrice et scénariste française Claire Denis. Elle sera entourée de l'actrice franco-américaine Stacy Martin (Le redoutable, Amanda), le réalisateur et scénariste israélien Eran Kolirin (La visite de la fanfare), le réalisateur et scénariste grec Panos H. Koutras (Xenia) et le producteur, réalisateur et scénariste roumain Catalin Mitulescu (Comment j'ai fêté la fin du monde).

Berlin 2018: tous les prix parallèles de la 68e Berlinale

Posté par vincy, le 24 février 2018

FIPRESCI (critique internationale)

Compétition
Meilleur film: Las herederas (The Heiresses) de Marcelo Martinessi

Panorama
Meilleur film: River’s Edge de Isao Yukisada

Forum
Meilleur film: An Elephant Sitting Still de Hu Bo

Prix des lecteurs du Berliner Morgenpost

Meilleur film: Dovlatov d'Alexey German Jr

Prix des lecteurs du Tagesspiegel

Meilleur film: L'empire de la perfection (In the Realm of Perfection) de Julien Faraut

Guild Film Prize

Meilleur film: In den Gängen de Thomas Stuber

CICAE Art Cinema Award

Panorama
Meilleur film: Tinta Bruta (Hard Paint) de Marco Reolon et Filipe Matzembacher

Forum
Meilleur film: Teatro de guerra (Theatre of War) de Lola Arias

Jury œcuménique

Compétition
Meilleur film: In den Gängen de Thomas Stuber
Mention spéciale: Utøya 22. juli (U – July 22) d'Erik Poppe

Panorama
Meilleur film: Styx de Wolfgang Fischer

Forum
Meilleur film: Teatro de guerra (Theatre of War) de Lola Arias

Label Europa Cinéma

Meilleur film: Styx de Wolfgang Fischer

Section Panorama

Prix du public (fiction): Profile de Timur Bekmambetov
2e place: Styx de Wolfgang Fischer ; 3e place: L‘Animale de Katharina Mueckstein
Prix du public (documentaire): The Silence of Others d'Almudena Carracedo et Robert Bahar
2e place: Partisan de Lutz Pehnert, Matthias Ehlert et Adama Ulrich ; 3e place: O processo de Maria Augusta Ramos

Teddy Awards

Meilleur film: Tinta Bruta (Hard Paint) de Marco Reolon et Filipe Matzembacher
Meilleur documentaire: Bixa Travesty (Tranny Fag) de Claudia Priscilla et Kiko Goifam
Meilleur court métrage: Three Centimetres (Generation) de Lara Zeidan
Prix du jury: Obscuro Barocco d'Evangelia Kranioti
Prix Nouveau Talent: Retablo d'Alvaro Delgado-Aparicio
Prix des lecteurs (Mannschaft Magazin): Las Herederas (The Heiresses) de Marcelo Martinessi

Caligary Film Prize

Meilleur film: La casa lobo (The Wolf House) de Cristóbal León and Joaquín Cociña

Peace Film Prize

Meilleur film: The Silence of Others d'Almudena Carracedo and Robert Bahar

Heiner Carow Prize

Meilleur film: Styx de Wolfgang Fischer

Section Generation 14Plus

Jury jeunes
Ours de cristal du meilleur film: Fortuna de Germinal Roaux
Mention spéciale: Retablo d'Alvaro Delgado-Aparicio
Ours de cristal du meilleur court métrage: Kiem Holijanda de Sarah Veltmeyer
Mention spéciale: Je fais où tu me dis (Dressed for Pleasure) de Marie de Maricourt

Jury international
Grand prix du jury: Fortuna de Germinal Roaux
Mention spéciale: Dressage de Pooya Badkoobeh
Prix spécial du jury pour un court métrage: Juck d'Olivia Kastebring, Julia Gumpert et Ulrika Bandeira
Mention spéciale: Na zdrowie! (Bless You!) de Paulina Ziolkowska

Section Generation KPlus

Jury enfants
Ours de cristal du meilleur film: Les rois mongols (Cross My Heart) de Luc Picard
Mention spéciale: Supa Modo de Likarion Wainaina
Ours de cristal du meilleur court métrage: A Field Guide to Being a 12-Year-Old-Girlde Tilda Cobham-Hervey
Mention spéciale: Snijeg za Vodu (Snow for Water) de Christopher Villiers

Jury international
Grand prix du jury: Sekala Niskala (The Seen and Unseen) de Kamila Andini
Mention spéciale: Allons enfants (Cléo & Paul) de Stéphane Demoustier
Prix spécial du jury pour un court métrage: Jaalgedi (A Curious Girl) de Rajesh Prasad Khatri
Mention spéciale: ena d’aragoste (Lobster Dinner) de Gregorio Franchetti

Section Perspektive Deutsches Kino

Meilleur film: Überall wo wir sind (Everywhere We Are) de Veronika Kaserer
Kompagnon Fellowships: When a Farm Goes Aflame, the Flakes Fly Home to Bear the Tale de Jide Tom Akinleminu ; Blutsauger de Julian Radlmaier

Berlinale Co-Production Market

Eurimages Co-Production Development Award: The War Has Ended de Hagar Ben Asher
VFF Talent Highlight Award: Tropical Memories de Shipei Wen
ARTE International Prize: The War Has Ended de Hagar Ben Asher

Des nez qui saignent, des forêts, de l’amour et des morts… florilège de ce qu’on a vu à Cannes 2015

Posté par vincy, le 25 mai 2015

Cannes est un portfolio où des cinéastes venus du monde entier nous proposent une photographie du monde. Si la compétition était tiède, l'ensemble des sélections étaient quand même d'un niveau assez élevé pour ne pas sortir déprimé de cette quinzaine. De Vice-Versa à Mad Max, de Miguel Gomes à Naomi Kawase, d'Apitchapong Weerasethakul à Arnaud Desplechin, il y avait de quoi satisfaire pleinement l'appétit cinéphile.

Cette année, pour sa 68e édition, l'album de la compétition est peu joyeux, même si on ajoute les films hors compétition.

Des arbres

Qu'avons-nous vu finalement lors de ce marathon cinématographique? Des forêts. Ah du bois, du sous-bois et des arbres, il y en avait. Japonaise et morbide dans La forêt des songes, mythologique et remplie de secrets dans Tale of Tales, chemin vers la liberté ou vers la mort dans l'épilogue du Fils de Saul, abritant la maison chic de la famille de Plus fort que les bombes, entourant l'hôtel non moins chic de Youth, lieu de chasse à l'homme dans Macbeth, résidence des "Célibataires" dans The Lobster... Mais si on ne devait en retenir qu'une, ce serait celle de The Assassin, sublimée par Hou Hsiao-hsien, et où l'on y livre un combat magnifique, avec une musique mixant sons électroniques et mélodies folkloriques.

Du sang

Il y a aussi eu beaucoup de nez qui saignent. Symptôme qui traduirait quelques angoisses. Et plus généralement, il y a eu du sang: sur les mains, les visages, les corps... La mort n'était jamais très loin. Ainsi, sur les 19 films en compétition, seuls La Loi du marché, Mon roi et Carol n'ont aucun mort sur la conscience. Des films comme Notre petite soeur, La forêt des songes, Plus fort que les bombes, Dheepan, Macbeth et Valley of Love amorcent leur histoire avec des fantômes, hantées par un enterrement. Le Fils de Saul, film sur les camps de concentration, est un portrait de l'horreur humaine quand il s'agit d'industrialiser la mort. A Cannes on meurt bouffée par les chiens (The Lobster), de maladie ou d'accident (Notre petite soeur, Mia Madre, La forêt des songes, Plus fort que les bombes, Mountains May Depart, Chronic), de décapitation, égorgement ou autres homicide volontaire et peine capitale (Marguerite et Julien, Macbeth, The Assassin, Tale of Tales), à coups de flingues (Sicario), à coups de machettes (Dheepan), ou en se suicidant (Youth, Valley of Love).

De l'amour

Mais rassurez-vous, il y a aussi de l'amour. Si la chair a manqué (on comprend mieux la programmation de Love en séances spéciales), au point de ne retenir que deux scènes de sexe, dans le Haynes et le Donzelli, l'amour était présent. De l'amour passionnel à l'amour parental, de l'amour filial à l'amour intergénérationnel, qu'il soit déviant ou dérangeant, les variations ont été multiples. Il conduit à la folie, la possession, la démence, la déprime, la jalousie dans Tale of Tales, Macbeth, Youth, Mon roi, The Lobster, The Assassin, Marguerite et Julien et même Mia Madre... Qu'il soit entre soeurs, mère et fils, père et fille, roi et reine, frère et soeur, parents divorcés, prof et élève, deux femmes, père et fils handicapé, etc... l'amour a pris toutes les couleurs. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est rarement serein et que les happy ends sont loin d'être la norme. L'amour est donc plus fort que tout, au point d'être dévastateur le plus souvent.

De la noirceur

Thanatos, Eros (et psyché), cette compétition était aussi un portrait sombre et pessimiste de notre société. Dans Notre petite soeur, les dettes s'accumulent pour la propriétaire du restaurant, dans The Lobster, les individus n'ont d'autres choix que d'être célibataires ou mariés, avec des règles tyranniques dans les deux cas, dans Carol, une femme doit choisir entre la convention et la marginalité, dans La loi du marché, l'emprise de l'entreprise se confronte au chômage et à la précarité qui rendent vulnérables et faillibles les individus, dans Sicario, le trafic de drogue conduit à la guerre et à des actes illégaux de la part des hommes de Loi, dans Mountains May Depart, les mines ferment et les profiteurs du régime s'exilent, dans Dheepan, les cités sont en feu et les immigrants sont malheureux, dans Chronic, les malades sont dépendants de traitements ou choisissent une fin de vie hors périmètre légal... L'Homme est ainsi fragilisé, prisonnier des autres, d'un système ou de la société. Qu'on trouve un rare bonheur dans l'exil, le divorce, une démission, l'amour ou un peu de gloire, l'amertume n'est jamais loin.

Des femmes

On s'attendait à une édition véritable féminine et même féministe. En fait il n'en est rien. Enfin, n'exagérons pas. Mais, à l'instar de la Palme d'or, la compétition était surtout virile, pleine de testosérone. Mettons de côté Woody Allen, Mad Max, Le petit prince et Vice-Versa, qui ont mis au coeur de leur histoire une femme ou une fillette, le sexe faible reste encore affaiblit ou parfois, pire, amoché, par les cinéastes.

Il y a quelques exceptions. Notre petite soeur, Tale of Tales, The Lobster, Mia Madre, Carol, Mountains May Depart, Dheepan, The Assassin et Valley of Love proposent tous un ou plusieurs personnages féminins forts: des décideuses, des dirigeantes, des déterminées, des dominantes. Mais à l'inverse on va continuer de se désoler de voir qu'une femme est forcément hystérique (Mon roi), alcoolique (La forêt des songes), suicidaire (Plus fort que les bombes) quand ses amours vont mal. Ne parlons pas de Lady Macbeth, réduite au rôle de simple conseillère dans Macbeth. Quand elle n'est pas tout simplement malade et dépendante des hommes (Chronic, La forêt des songes). La femme forte de Sicario se mue en observatrice passive qui regarde les hommes jouer aux soldats sans elle. Même chez Sorrentino, elle n'est qu'un faire valoir des désirs masculins: Miss Univers (qui en a dans la tête quand même), fille de (qui ne semble pas avoir d'existence autre) ou égérie.

La femme reste souvent l'épouse d'un mâle, névrosée la plupart du temps. En cela, les jeunes femmes de Notre petite soeur, les célibataires de The Lobster, la réalisatrice de Mia Madre, les amoureuses de Carol, la super flic de Sicario, les héroïnes de Mountains May Depart, la combattante de The Assassin font exception. La vie dans l'ombre d'un homme n'est pas forcément signe d'une aventure heureuse. Au moins, ici, les personnages féminins ne tombent pas dans un cliché d'une autre époque.

Cannes 2015: Création du Prix France Culture Cinéma des étudiants

Posté par redaction, le 24 avril 2015

France Culture ajoute un nouveau prix au palmarès cannois. Le Prix France Culture Cinéma des étudiants sera choisi par 1000 étudiants de toute la France, inscrits dans 27 universités * et écoles ** souvent spécialisées en cinéma et audiovisuel.

La présélection de 5 films a été révélée, choisie parmi les 40 dont la radio est partenaires sortis entre septembre 2014 et mars 2015.

Chante ton bac d'abord de David André

Of men and war de Laurent Bécue-Renard

Mange tes morts de Jean-Charles Hue

Hope de Boris Lojkine

Les Merveilles de Alice Rohrwacher

Les 5 films présélectionnés sont proposés en visionnage aux étudiants via un lien vidéo protégé à partir du 15 avril 2015.

Le Prix France Culture Cinéma des étudiants sera remis au réalisateur du film primé le samedi 16 mai à 11h, au Pavillon Unifrance Films – Village International – Pantiero à Cannes.

Il s'ajoutera au Prix France Culture Cinéma Consécration, décerné par le jury de France Culture, et au Prix France Culture Cinéma Révélation.

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* 17 Universités

Paris Ouest Nanterre la Défense - Panthéon Assas - Sorbonne Nouvelle - Paris-Sorbonne - Paris 8 Vincennes- Saint-Denis

Université de Lorraine - Paris Diderot - Paris 13 Est Marne la Vallée

Université de Strasbourg -Université Montpellier 3 - Université Rennes 2 - Université Lille 3 - Université de Nice Sophia Antipolis - Université d'Avignon - Université d'Aix Marseille - Université de Bordeaux 3 - Université Lumière Lyon 2

** 10 Ecoles

La Fémis - Le Fresnoy - Louis Lumière - Ecole Supérieure d'Audio Visuel de Toulouse - Ecole Supérieure de réalisation audiovisuelle - Ecole Supérieure d'études cinématographiques - Conservatoire libre du Cinéma Français - L'Ecole des métiers de l'audiovisuel et du cinéma - L'Institut International de l'image et du son - Ecole de la Cité du Cinéma

Cannes 2015: Nicloux, Mendoza, Weerasethakul, Kawase, Guédiguian, Noé complètent la Sélection officielle

Posté par redaction, le 23 avril 2015

La Sélection officielle du 68e Festival de Cannes est complétée par l'ajout de plusieurs films dans toutes les sections. Il y a donc 19 films en sélection au Certain Regard et 19 films en Compétition. Et dans l'ensemble une présence française très forte.

Compétition (Les autres films de la Compétition)

Cronic de Michel Franco, avec Tim Roth, Bitsie Tulloch, Tate Ellington

The Valley of love de Guillaume Nicloux, avec Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Dan Warner

Un Certain regard (Les autres films d'Un Certain regard)

Alias Maria de José Luis Rugeles Gracia

Taklub de Brillante Mendoza

Lamb de Yared Zeleke - 1er film et la première fois de l’Ethiopie en Sélection officielle

Cemetery of Splendour de Apichatpong Weerasethakul

AN de Naomi Kawase - film d'ouverture

Séance spéciale (Les autres films hors compétitions, en séances spéciales et en séances de minuit)

Une histoire de fou de Robert Guédiguian

Séance de minuit

Love de Gaspar Noé