Deux nouveaux projets pour Vincent Lacoste

Posté par vincy, le 8 novembre 2016

Vincent Lacoste sera la tête d'affiche du premier film de l'acteur Felix Moati, Les deux fils. Lacoste avait déjà été filmé par Moati dans le court métrage Après Suzanne, qui avait été en compétition à Cannes.

Le tournage débutera à l'été 2017. Le comédien incarnera le grand frère dans un trio familial très uni, avec son père et son petit frère âgé de 13 ans.

Il tournera ensuite Amanda de Mikhael Hers (Ce sentiment de l'été), un mélo où il interprétera le rôle d'un jeune homme qui vient de perdre sa sœur et se voit contraint de prendre soin de sa jeune nièce. Le film prendra place entre Bordeaux, Paris et Londres.

Les deux films seront produits par Pierre Guyard (Nord-Ouest films).

Lacoste a été récemment à l'affiche d'Hippocrate, Journal d'une femme de chambre, La vie très privée de Monsieur Sim, Lolo, Tout de suite maintenant, Saint-Amour et Victoria.

Cannes 2016 : le court métrage en cinq rendez-vous incontournables

Posté par MpM, le 11 mai 2016

Bonne figure

Même si les stars, les paillettes et les films attendus ont tendance à monopoliser le devant de la scène, le Festival de Cannes n’en est pas moins un carrefour important pour le court métrage. Que ce soit pour découvrir de jeunes auteurs qui débutent, prendre des nouvelles de réalisateurs confirmés, ou tout simplement parce que l’on aime ce format qui, quoi qu’on en dise, existe pour lui-même, il serait dommage de faire l’impasse sur les temps forts qui lui sont consacrés au cours de la Quinzaine.

Short Film Corner : le paradis du format court

C’est évidemment le lieu le plus évident pour voir des courts métrages sur la croisette. En 2015, près de 2500 étaient inscrits, venus de 105 pays, et accessibles au visionnage sur l’un des 56 postes de consultation. Cette année, ce véritable marché du film court prendra place du 16 au 22 mai et devrait proposer un panorama plus que complet de la production mondiale.

Compétition officielle : la course à la Palme d’or

Qui succédera à Waves'98 de Ely Dagher ? Les concurrents sont au nombre de dix, et certains d’entre eux sont précédés d’une certaine notoriété : Simon Mesa Soto (Colombie) a déjà remporté cette distinction prestigieuse en 2014 avec Leidi et revient avec Madre, un film sur la pédo-pornographie ; João Paulo Miranda Maria (Brésil) était en compétition à la Semaine de la Critique en 2015 avec Command Action et propose A moça que dançou com o diablo ; le metteur en scène Lofti Achour présente La laine sur le dos… Quant à l’acteur Felix Moati, il montera les marches avec Après Suzanne qui réunit notamment Vincent Lacoste, Antoine de Barry et François Morel.

La Cinéfondation : étudiants sur tapis rouge

Ils sont encore à l’école, et leurs films (parfois le tout premier) auront les honneurs d’une sélection officielle dans l’un des plus prestigieux festivals du monde. De quoi présager du meilleur pour 14 réalisateurs sélectionnés cette année, et qui marchent dans les traces de Nadav Lapid et Deniz Gamze Ergüven (sélectionnés en 2006) ou de Claire Burger, présente en 2008. A priori, on a envie de tout voir, mais on suivra avec une attention particulière les films qui représentent deux pays sélectionnés pour la première fois : la Bosnie-Herzégovine (Dobro de Marta Hernaiz Pidal) et le Venezuela (La culpa, probablemente de Michael Labarca) ; ainsi que le documentaire d’animation Bei Wind und Wetter de Remo Scherrer (Suisse).

La Quinzaine des Réalisateurs : un grand maître, des débutants et de jeunes talents à suivre

Sélection gourmande pour la 48e Quinzaine des réalisateurs qui réunit de tout jeunes talents et un cinéaste réputé, pour un panorama éclectique et passionnant du court métrage contemporain. Ainsi, on retrouvera avec beaucoup de plaisir le nouveau film du réalisateur russe Gari Bardine, grand maître de l’animation de retour avec Listening to Beethoven. A ses côtés, les débuts derrière la caméra de Romane Gueret, qui coréalise Chasse royale avec Lise Akoka, la première fiction de Damien Ounouri (Fidaï en 2012) et même un film de fin d’étude, Happy end de Jan Saska. On surveillera également Léthé, le nouveau film de Dea Kulumbegashvili qui concourait pour la Palme d’or du court métrage en 2014 avec Invisible spaces, Hitchhiker de Jero Yun, réalisateur sélectionné à la résidence de la CInéfondation en 2012 et participant de la Taipei Factory en 2013, et Decorado de Alberto Vásquez, cinéaste espagnol qui vient de terminer son premier long métrage, Psiconautas.

La Semaine de la Critique : des courts à tous les étages

A la Semaine de la Critique, le court fait quasiment jeu égal avec le long, et s’octroie pas moins de quatre séances. Pour prendre des nouvelles de la jeune création, on privilégiera la compétition et ses dix films qui proposent un petit tour du monde de la fiction contemporaine (Europe, Asie, Amériques). Côté français, il faudra suivre Le soldat vierge, nouveau film d’Erwan Le Duc déjà découvert aux festivals de Vendôme et Angers, et L’enfance d’un chef, une comédie signée Antoine de Barry avec Vincent Lacoste et Felix Moati. On surveillera également l’intrigant dynamisme du cinéma portugais qui a lui-aussi deux films en course : Ascensão de Pedro Peralta et Campo de víboras de Cristèle Alves Meira. A noter que les 10 films de la selection seront disponibles gratuitement sur le site FestivalScope du 20 au 27 mai.

Plus people, mais tout aussi intrigante, la clôture réunit le premier court métrage de trois actrices passées pour la première fois derrière la caméra : Sandrine Kiberlain (Bonne figure, avec Chiara Mastroiani, notre photo), Chloé Sevigny (Kitty) et Laetitia Casta (En Moi avec Yvan Attal). Quant à la séance spéciale 50 + 5, elle donne des nouvelles de deux cinéastes révélés par la Semaine : Nadav Lapid (Myomano shel tzalam hatonot) et César Augusto Acevedo (Los pasos del agua).

Les 34 révélations en lice pour un César du meilleur espoir 2016

Posté par kristofy, le 17 novembre 2015

cesarOn avait retenu de la cérémonie des César 2015 une jeunesse triomphante avec des statuettes pour Kristen Stewart et Reda Kateb (meilleurs seconds rôles) ainsi que Pierre Niney et Adèle Haenel (meilleurs interprétations) ; et en même temps une omniprésence de récompenses pour les films passés par le Festival de Cannes (Timbuktu, Mommy, Les combattants…).

Pour les prochains César 2016 ? Il se pourrait bien que la situation soit presque inverse. Pour la meilleure actrice Emmanuelle Bercot (récompensée à Cannes) pourrait bien être doublée par Catherine Frot (qui triomphe avec Marguerite), pour le meilleur acteur Vincent Lindon (récompensé à Cannes) et Fabrice Luchini (primé à Venise) seront concurrencés par Alban Lenoir (Un Français), et Dheepan malgré sa palme d’or ne serait pas le favori pour le César du meilleur film puisque Mustang est le candidat français aux Oscar et Marguerite pourrait faire consensus… Cette année, aucun favori ne se détache vraiment. Alors la compétition est plus ouverte que jamais.

L’année cinéma est bien entendu loin d’être finie, mais déjà les César 2016 se profilent avec la liste des 32 noms (proposés aux 4276 électeurs qui eux établiront la short-list des nominés en pouvant y rajouter d’autres) pour les catégories Meilleur Espoir Féminin et Meilleur Espoir Masculin. Pour mémoire ces prix avaient été remis lors de la précédente édition à Louane Emera (La famille Bélier) et à Kévin Azaïs (Les combattants)…

[Mise à jour le 18 novembre suite au communiqué de l'Académie des César ajoutant Camille Cottin et Mathieu Spinosi à la liste]

Les Révélations 2016 – Comédiennes :

Mathilde Bisson dans Au plus près du soleil
Camille Cottin dans Connasse, Princesse des coeurs
Lucie Debay dans Melody (qui devrait être aussi nominée pour un Magritte belge pour ce film, aussi dans Un Français avec Alban Lenoir cité ci-dessous)
Sara Giraudeau dans Les Bêtises
Zita Hanrot dans Fatima
Stacy Martin dans Taj Mahal (révélée par Nymphomaniac de Lars Von Trier)
Freya Mavor dans La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil
Baya Medhaffar dans À peine j'ouvre les yeux
Lena Paugam dans L'Ombre des femmes
Diane Rouxel dans La Tête haute
Lou Roy-Lecollinet dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Georgia Scalliet dans L'Odeur de la mandarine (pensionnaire de la Comédie-Française)
Noémie Schmidt dans L'Étudiante et Monsieur Henri
Pauline Serieys dans Une famille à louer
Sarah Suco dans Discount
Lily Taieb dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Sophie Verbeeck dans À trois on y va

Les Révélations 2016 – Comédiens :

Swann Arlaud dans Les Anarchistes (déjà dans cette liste en 2014 pour Crawl)
Jules Benchetrit dans Asphalte
Mehdi Djaadi dans Je suis à vous tout de suite
Quentin Dolmaire dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Khereddine Ennasri dans Nous trois ou rien
Aurélien Gabrielli dans Quand je ne dors pas
Kheiron dans Nous trois ou rien
Karim Leklou dans Coup de chaud
Alban Lenoir dans Un Français
Martin Loizillon dans Fever
Sâm Mirhosseini dans Ni le ciel ni la terre
Félix Moati dans À trois on y va (déjà cité au César du meilleur espoir masculin pour Télé Gaucho)
Finnegan Oldfield dans Les Cowboys
Harmandeep Palminder dans Bébé Tigre
Rod Paradot dans La Tête haute
Syrus Shadidi dans Une histoire de fou
Mathieu Spinosi dans Les Souvenirs

On se doute que les favorites seront Lou Roy-Lecollinet,  Sophie Verbeeck, Georgia Scalliet, Pauline Serieys… Les heureux distingués pourraient bien être Quentin Dolmaire, Alban Lenoir (avec en plus une nomination comme meilleur acteur ?), Félix Moati, Rod Paradot… Kheiron tout comme Orelsan seront-ils dans cette catégorie acteur ou meilleur premier film pour Nous trois ou rien à l’affiche depuis le 4 novembre et pour Comment c’est loin qui sort le 9 décembre ?

Rendez-vous dans les salles de cinéma pour les nouveaux films français à venir, et revoir les autres de cette année. La Cérémonie de la 41ème Cérémonie des César aura lieu le vendredi 26 Février 2016.

Cabourg craque pour Catherine Deneuve, Grand Central et les Reines du Ring

Posté par kristofy, le 17 juin 2013

tahar rahim lea seydoux grand central

Le 27ème Festival du Film de Cabourg avait programmé plus d’une quarantaine de films (longs-métrages et courts-métrages confondus) d’horizons très divers.

Le premier constat est que les producteurs français viennent de plus en plus chercher par la main le public des seniors, celui qui fait le triomphe de films comme Intouchables et Paulette. Il y a les personnages qui sont dans leur soixantaine, à la retraite, et qui retrouvent les frissons de l’aventure sentimentale comme Fanny Ardant dans Les beaux jours de Marion Vernoux, François Berléand et Patrick Chesnais dans 12 ans d’âge de Frédéric Proust ou encore celui de Catherine Deneuve pour Elle s’en va de Emmanuelle Bercot ; et les personnages dans leur quarantaine en crise sentimentale tirant déjà un bilan du passé comme Noémie Lvovsky dans Chez nous c’est trois de Claude Duty ou Philippe Torreton dans La pièce manquante de Nicolas Birkenstock.

Le deuxième constat va presque à l’opposé de cette tendance. Tout d’abord le Prix du Public, qui a plébiscité une comédie, a distingué Les reines du ring ; les comédies n’étaient pas si nombreuses. Ensuite le Jury Jeunesse composé de lycéens s’est montré plus pointu que le grand jury, puisqu'ils ont préféré My sweet pepper land de Hiner Saleem tourné au Kurdistan avec l’actrice iranienne Golshifteh Farahani, sélectionné à Un certain regard. Le jury a été séduit par un autre film de la section cannoise, le français Grand Central.

Enfin Cabourg a très judicieusement sélectionné deux films flamands, Brasserie Romantique de Joël Vanhoebrouck et Alabama Monroe de Félix Van Groeningen qui a été particulièrement apprécié en sélection ‘amour de la musique’. Trop peu de films flamands sortent en salles en France, le plus récent étant Bullhead avec Matthias Schoenaerts. Des films de nos voisins belges comme Hotel swooni, Little black spiders, Weekend aan zee, Lena ne circulent malheureusement pas chez nous (mais Offline sera en salles le 19 juin).

Voici le palmarès des Swann d'Or du Festival du Film de Cabourg 2013 :

- Grand Prix du Festival de Cabourg 2012: Grand Central de Rebecca Zlotowski
- Prix de la Jeunesse: My sweet pepper land de Hiner Saleem
- Prix du public: Les reines du ring de Jean-Marc Rudnicki
- Swann d’Or du meilleur réalisateur: Jérôme Bonnell pour Le temps de l’aventure
- Swann d’Or de la meilleure actrice: Emmanuelle Devos dans Le temps de l’aventure de Jérôme Bonnell
- Swann d’Or du meilleur acteur: Pierre Niney dans 20 ans d’écart de David Moreau (l’année dernière Pierre Niney avait reçu le Swann d’Or de la Révélation masculine pour J’aime regarder les filles de Frédéric Louf)
- Swann d’Or de la Révélation féminine : Lola Créton dans Après mai de Olivier Assayas
- Swann d’Or de la Révélation masculine : Félix Moati dans Télé Gaucho de Michel Leclerc
- Swann d’Or Coup de cœur : Catherine Deneuve pour Elle s’en va de Emmanuelle Bercot
-Meilleur court-métrage : On the beach de Marie-Elsa Sgualdo
-Meilleure actrice court-métrage : Joanne Nussbaum pour On the beach de Marie-Elsa Sgualdo
-Meilleur acteur court-métrage : Olivier Duval pour L’amour bègue de Jan Czarlewski

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompense les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un  premier grand rôle ont été donné à François Civil dans Macadam Baby de Patrick Bossard et à Victoire Bélézy dans Fanny réalisé par Daniel Auteuil qui sera sur les écrans le 10 juillet.

Durant la cérémonie de clôture c’est une standing ovation qui a accueilli Catherine Deneuve. Sur le tapis rouge les habitants de Cabourg ont pu avoir des autographes de personnalités comme Marilou Berry, Benoït Magimel, Astrid Bergès-Frisbey, Patrick Chesnais, Elodie Bouchez, Xavier Beauvois, Kristin Scott-Thomas, Marie de Villepin, Natalia Vodianova ou Jonathan Rhys-Meyers…

Arras 2012 : retour en vidéo sur la cérémonie d’ouverture

Posté par MpM, le 12 novembre 2012

Avec : Eric Miot et Xavier Leherpeur pour la cérémonie d'ouverture ; Sara Forestier, Michel Leclerc et Félix Moati pour Télégaucho.

Merci à l'équipe du quotidien vidéo du Arras Film Festival et à David Lesage.

Arras 2012 : Télé gaucho ouvre la 13e édition du Festival

Posté par MpM, le 9 novembre 2012

La 13e édition du Arras Film Festival s'est ouverte avec la première projection publique du nouveau film de Michel Leclerc, Télé gaucho. Le réalisateur avait fait le déplacement en compagnie de deux de ses acteurs principaux, Sara Forestier et Félix Moati, pour présenter cette comédie joyeusement foutraque qui s'inspire de ses années de participation à la télé libre Télé Bocal.

Avec le ton qui le caractérise, burlesque et décalé, le cinéaste dresse le portrait critique mais bienveillant d'une petite bande de doux rêveurs  bien décidés à inventer leur propre télé, à contre-courant des chaînes commerciales et lénifiantes. Mi-nostalgique, mi-satirique, le cinéaste évoque ainsi une "parenthèse enchantée" de son existence, faite d'idéalisme, d'engagement sincère et d'action collective, mais aussi de système D délirant et de grandes causes à défendre.

"Je faisais partie de l'équipe qui a démarré Télé Bocal, explique-t-il. Je n'étais pas là tout le temps mais j'ai fait ça pendant quatre ou cinq ans pendant les années 90. Le film est inspiré de ces moments-là. C'est vraiment un film de groupe sur ce que c'est de fonder une télé libertaire, engagée  et bordélique à cette époque-là. Mon implication était réelle parce que j'ai adoré ça. On a tous envie à un moment donné de partager quelque chose de collectif. C'est un peu ce qu'on vit sur un film, d'ailleurs... Mais c'est quelque chose que l'on garde, surtout lorsque l'on est encore jeune."

"Je voulais aussi parler d'une certaine forme de cinéphilie, continue-t-il. Surtout quand on ne fait pas encore de films, il y a une espèce de plaisir à sortir des noms de cinéastes rares ou au contraire très connus. Je voulais aussi parler de quelque chose d'un peu ridicule, et là pour le coup c'est de l'autodérision : quand on a 20 ans et qu'on a l'impression de vivre dans un film, qu'on sort tout le temps des citations de tel ou tel film parce qu'on a l'impression que ça nous fait exister. Mais l'ironie n'empêche pas la sincérité, c'est-à-dire que les cinéastes dont parle le personnage de Victor, ce sont des cinéastes qu'en général j'aime bien. Mais on peut quand même se moquer de cette manière de se faire valoir en passant par les oeuvres des autres."

"J'espère que je porte un regard tendre sur l'époque, et que c'est un regard juste. En tout cas je ne crois pas que ce soit un regard méchant. Il faut être lucide sur les travers... mais il me semble quand même que la tendresse domine", conclut-il.

Assez tendre en effet, Télé gaucho s'inscrit dans la lignée du Nom des gens, à la fois engagé et bourré de fantaisie, souffrant parfois de vouloir trop en dire et de manquer de cohésion, mais plein d'une vitalité et d'une finesse qui en font une comédie intelligente plutôt qu'un pensum prêt-à-penser. Extrêmement bien accueilli par le public arrageois, preuve qu'il ne heurte finalement aucune sensibilité politique, le film pourrait connaître un joli succès en salles et marcher sur les pas de son prédécesseur... Réponse le 12 décembre prochain.

Crédit photo : Marie-Pauline Mollaret