Philippe Faucon en tournage avec Emmanuelle Devos

Posté par vincy, le 19 septembre 2017

Hier a commencé le tournage du nouveau film de Philippe Faucon, dont le dernier long métrage, Fatima (2015), avait été récompensé par trois César (dont celui du meilleur film) et le Prix Louis-Delluc.

Amin met en vedette Emmanuelle Devos et Mustapha Mbengue, qui interpréteront respectivement Gabrielle et Amin. Ce dernier est arrivé de Mauritanie pour travailler en France, laissant au pays sa femme, Aïcha, et leurs trois enfants. Solitaire dans ce nouveau pays, il partage sa vie entre le foyer et son travail sur les chantiers. Aïcha ne voit qu’une fois l’an son mari. Elle accepte cette situation comme une nécessité : l’argent qu’envoie Amin fait vivre plusieurs personnes. Quand Amin rencontre Gabrielle, sa vie change. Une liaison commence.

Le scénario est cosigné par Philippe Faucon, Yasmina Nini-Faucon et Mustapha Kharmoudi. Cela fait près de sept ans que le cinéaste développe ce projet, qui a obtenu l'avance sur recettes en 2015. Les César de Fatima ont enfin pu débloquer la situation. Le budget d'Amin, autour de 3,7M€, est le plus important dans la filmographie du réalisateur.

Pyramide distribuera ce film sans doute l'année prochaine, en partie sous-titré, dont le tournage ira en région parisienne, autour de Lyon et au Sénégal.

Emmanuelle Devos sera à l'affiche le 11 octobre avec Numéro Une de Tonie Marshall.

Avec « Numéro Une », Tonie Marshall s’intéresse au pouvoir des femmes

Posté par vincy, le 28 octobre 2016

Deux ans après Tu veux ou tu veux pas, avec Sophie Marceau, Patrick Bruel et Sylvie Vartan, qui avait dépassé le million de spectateurs, Tonie Marshall (César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario pour Vénus beauté (institut)) repasse derrière la caméra avec Numéro Une (son projet s'appelait Le club, à l'origine).

Elle a coécrit le scénario avec Marion Doussot (La marcheuse) et la journaliste - grand reporter du Monde, spécialiste en politique, Raphaëlle Bacqué - son dernier essai, Richie, qui s'intéresse à la vie et aux réseaux du défunt directeur de Sciences-Po, Richard Descoings, est actuellement en cours d'écriture pour une adaptation au cinéma.

Numéro Une réunit Emmanuelle Devos, Carole Bouquet, Richard Berry, Sami Frey, Benjamin Biolay, la vénérable Francine Bergé et Anne Azoulay (Bird People, Tristesse Club). Le tournage a débuté il y a deux semaines pour deux mois entre Paris, Deauville et Ostende en Belgique.

Le film raconte l'histoire d'Emmanuelle, ingénieure brillante et volontaire. Elle est désormais au comité exécutif de Trident, géant français de l'énergie. Mariée depuis vingt ans à un homme attentionné et mère de deux enfants, sa réussite est totale… ou presque. Un jour, elle est approchée par un réseau de femmes d'influences pour conquérir la direction d'une énorme entreprise française. Pour arriver à ce poste et satisfaire ses ambitions, elle va devoir tout risquer. Dans des sphères encore largement dominées par les hommes, les obstacles dans sa vie professionnelle et intime se multiplient.

Numéro Une sera distribué par Pyramide.

Cabourg craque pour Catherine Deneuve, Grand Central et les Reines du Ring

Posté par kristofy, le 17 juin 2013

tahar rahim lea seydoux grand central

Le 27ème Festival du Film de Cabourg avait programmé plus d’une quarantaine de films (longs-métrages et courts-métrages confondus) d’horizons très divers.

Le premier constat est que les producteurs français viennent de plus en plus chercher par la main le public des seniors, celui qui fait le triomphe de films comme Intouchables et Paulette. Il y a les personnages qui sont dans leur soixantaine, à la retraite, et qui retrouvent les frissons de l’aventure sentimentale comme Fanny Ardant dans Les beaux jours de Marion Vernoux, François Berléand et Patrick Chesnais dans 12 ans d’âge de Frédéric Proust ou encore celui de Catherine Deneuve pour Elle s’en va de Emmanuelle Bercot ; et les personnages dans leur quarantaine en crise sentimentale tirant déjà un bilan du passé comme Noémie Lvovsky dans Chez nous c’est trois de Claude Duty ou Philippe Torreton dans La pièce manquante de Nicolas Birkenstock.

Le deuxième constat va presque à l’opposé de cette tendance. Tout d’abord le Prix du Public, qui a plébiscité une comédie, a distingué Les reines du ring ; les comédies n’étaient pas si nombreuses. Ensuite le Jury Jeunesse composé de lycéens s’est montré plus pointu que le grand jury, puisqu'ils ont préféré My sweet pepper land de Hiner Saleem tourné au Kurdistan avec l’actrice iranienne Golshifteh Farahani, sélectionné à Un certain regard. Le jury a été séduit par un autre film de la section cannoise, le français Grand Central.

Enfin Cabourg a très judicieusement sélectionné deux films flamands, Brasserie Romantique de Joël Vanhoebrouck et Alabama Monroe de Félix Van Groeningen qui a été particulièrement apprécié en sélection ‘amour de la musique’. Trop peu de films flamands sortent en salles en France, le plus récent étant Bullhead avec Matthias Schoenaerts. Des films de nos voisins belges comme Hotel swooni, Little black spiders, Weekend aan zee, Lena ne circulent malheureusement pas chez nous (mais Offline sera en salles le 19 juin).

Voici le palmarès des Swann d'Or du Festival du Film de Cabourg 2013 :

- Grand Prix du Festival de Cabourg 2012: Grand Central de Rebecca Zlotowski
- Prix de la Jeunesse: My sweet pepper land de Hiner Saleem
- Prix du public: Les reines du ring de Jean-Marc Rudnicki
- Swann d’Or du meilleur réalisateur: Jérôme Bonnell pour Le temps de l’aventure
- Swann d’Or de la meilleure actrice: Emmanuelle Devos dans Le temps de l’aventure de Jérôme Bonnell
- Swann d’Or du meilleur acteur: Pierre Niney dans 20 ans d’écart de David Moreau (l’année dernière Pierre Niney avait reçu le Swann d’Or de la Révélation masculine pour J’aime regarder les filles de Frédéric Louf)
- Swann d’Or de la Révélation féminine : Lola Créton dans Après mai de Olivier Assayas
- Swann d’Or de la Révélation masculine : Félix Moati dans Télé Gaucho de Michel Leclerc
- Swann d’Or Coup de cœur : Catherine Deneuve pour Elle s’en va de Emmanuelle Bercot
-Meilleur court-métrage : On the beach de Marie-Elsa Sgualdo
-Meilleure actrice court-métrage : Joanne Nussbaum pour On the beach de Marie-Elsa Sgualdo
-Meilleur acteur court-métrage : Olivier Duval pour L’amour bègue de Jan Czarlewski

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompense les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un  premier grand rôle ont été donné à François Civil dans Macadam Baby de Patrick Bossard et à Victoire Bélézy dans Fanny réalisé par Daniel Auteuil qui sera sur les écrans le 10 juillet.

Durant la cérémonie de clôture c’est une standing ovation qui a accueilli Catherine Deneuve. Sur le tapis rouge les habitants de Cabourg ont pu avoir des autographes de personnalités comme Marilou Berry, Benoït Magimel, Astrid Bergès-Frisbey, Patrick Chesnais, Elodie Bouchez, Xavier Beauvois, Kristin Scott-Thomas, Marie de Villepin, Natalia Vodianova ou Jonathan Rhys-Meyers…

Cannes 2012 : le jury de la compétition officielle

Posté par vincy, le 25 avril 2012

Le Jury de la Compétition du 65e Festival de Cannes présidé par Nanni Moretti (réalisateur, acteur, producteur italien) accueillera dans ses rangs :  Hiam Abbass (actrice, réalisatrice palestinienne) ; Andrea Arnold (réalisatrice et scénariste britannique) ; Emmanuelle Devos (actrice française) ; Diane Kruger (actrice allemande) ; Jean Paul Gaultier (couturier français) ; Ewan Mc Gregor (acteur britannique) ; Alexander Payne (réalisateur, scénariste et producteur américain) ; Raoul Peck (réalisateur, scénariste, producteur haïtien).

La Permission de minuit : émotion sensible et pudique

Posté par Claire Fayau, le 1 mars 2011

permissionL'histoire : C'est une amitié hors normes entre David, un médecin de 50 ans, et Romain, 13 ans, dont il s'occupe depuis sa petite enfance, l'adolescent souffrant d’une déficience génétique rare. Rien ne semble pouvoir les séparer jusqu’au jour où David obtient une mutation qu’il n’attendait plus. Comment annoncer à Romain son départ ?

Notre avis : Delphine Gleize est la troisième cinéaste  à réunir Vincent Lindon et Emmanuelle Devos devant la caméra, après Emmanuel Carrère (La Moustache) et Anne Le Ny (Ceux qui restent). Mais cette fois, ils ne forment pas le couple star du film puisque le duo fétiche, c'est  un ado malade et son médecin. Une amitié transgénérationnelle, comme les aime Delphine Gleize (voir Cavaliers seuls, coréalisé  avec Jean Rochefort).

Comme dans Cavaliers Seuls, justement, la Permission de minuit (joli titre) parle de transmission, de maladie rare , et de mort. Mais aussi de la beauté de l'échange, et de soutien inconditionnel. Car dans l'histoire , qui sauve réellement qui ?

Un film sensible et pudique, doté d'une belle émotion, mais sans mélo car " la pitié, on s'en fout !".

Premiers pas de Julien Doré au cinéma…

Posté par vincy, le 31 janvier 2009

julien dore en slipCe n'est pas une première. Benjamin Biolay est nommé aux César du meilleur espoir masculin cette année pour Stella. On verra Bénabar dans Incognito cet été. Il faudra désormais compter sur Julien Doré, gagnant de la Nouvelle Star en 2007 et auteur-compositeur-interprète de l'album à succès, "Ersatz". Carole Lambert, tout juste trentenaire, productrice (Les films de l'aiguille), réalisatrice d'un court-métrage en 2007, Les fiches Safari, s'attaque à son premier long : Reine d'Espagne. Il sera tourné sur l'île de Sein ce printemps. Comme pour son court, Lambert explore les liens entre frères et soeurs, le passé et le présent. Le film réunit Emmanuelle Devos, Hélène Fillières et Mélanie Bernier (Mes stars et moi).

On sait que Doré a toujours été intéressé par le cinéma. Deneuve apparaît en roller dans un de ses clips. Les Guignols le pastichent et en font un réalisateur d'avant-garde. Il a composé la musique du prochain film de Judith Godrèche (Toutes les filles pleurent). Il a déjà joué dans un court métrage, Les astres noirs, de Yann Gonzalez.

Dans une interview récente, Doré avoue avoir toujours voulu faire le comédien, avant même de faire les beaux-arts ou de la musique. "C'est vraiment quelque chose qui fait partie de moi depuis toujours. Et en plus, je me fous des clivages et qu'on ait envie de me mettre dans une case ! Si j'ai envie de faire du cinéma demain, ben, je le ferai si on m'en donne la possibilité ! C'est une partie de moi que j'ai vraiment envie d'explorer à un moment donné. " Le moment semble arriver.

Plus tard tu comprendras : touchant mais pesant

Posté par Morgane, le 20 janvier 2009

jeanne moreau plus tard tu comprendras« - Promets-moi de résister à l’intolérance »

L’histoire : Paris, aujourd’hui : Victor, un homme d’une quarantaine d’années, seul, se recueille devant un grand mur où l’on devine des noms gravés. Le mur à la mémoire des déportés. Paris, 1987. Alors que le procès de Klaus Barbie est retransmis en direct, on découvre Victor entouré de documents où il tente de découvrir la vérité à propos de son passé familial.

De son côté, Rivka, sa mère, s’active à préparer un repas. De la télévision, on entend très distinctement le début du même procès, le témoignage d’une rescapée. Lors du dîner, Victor tente de faire parler sa mère qui s’y refuse. Elle fait mine de ne rien entendre ou change de conversation, elle veut finir tranquillement sa vie, au milieu d’objets et de souvenirs et entourée de ses enfants et petits-enfants. Son attitude ne fait que renforcer l’agitation de Victor. Sa femme Françoise va le soutenir dans cette reconquête de la mémoire familiale.

Ce que l’on en pense : Loin des conflits armés, Amos Gitaï plonge ici au cœur d’une famille juive parisienne, dans les dédales de la mémoire et de la transmission. Il se fonde sur les Mémoires de Jérôme Clément, président de la chaîne Arte, qui diffuse, d'ailleurs le film en avant-première ce soir.

Victor (Hippolyte Girardot), petit-fils de grands-parents juifs morts dans les camps, cherche à savoir et part en quête de quelque chose d’impalpable. Espérant trouver des réponses auprès de sa propre mère Rivka, interprétée par la grande Jeanne Moreau, cette-dernière se ferme à lui et refuse de parler du passé. A ses côtés, sa femme Françoise (Emmanuelle Devos) le soutient, l’aide à comprendre tandis que sa sœur Tania (Dominique Blanc) cherche à respecter ce silence, celui de la mémoire qui a parfois nécessité de se rompre ou bien au contraire de rester enfouie, comme c’est le cas ici, afin de continuer d’avancer et surtout de pouvoir vivre.

Le sujet abordé ici est bien évidemment touchant mais également lourd et pesant. Cette sensation d’étouffement est renforcée par une mise en scène tout en sobriété. Les scènes tournées en plans-séquences, presque exclusivement dans des intérieurs plutôt sombres, symbolisent fortement l’enfermement des personnages, notamment de Rivka dans sa mémoire et de Victor dans son obsession de savoir. Même les extérieurs, rares, semblent fermés, dans des rues étroites. Les seuls moments de respiration, aussi bien pour les personnages que pour les spectateurs, se situent dans le petit village où Victor et sa famille se rendent sur les traces de ses grands-parents disparus ou lorsque, tour à tour, Victor puis Rivka ouvrent rapidement la fenêtre comme une bouffée d’air nécessaire avant de replonger en apnée en eux-mêmes.

Malheureusement, tout ceci est trop vite dissimulé par le côté beaucoup trop scolaire avec lequel Amos Gitaï peint son film et son propos. Celui-ci débute face au mur à la mémoire des déportés comme un cours d’histoire nous frappant en pleine figure. Le fil se déroule pour ensuite déboucher sur le procès de Klaus Barbie retransmis à la télévision. Puis ce dernier continue son chemin via des questions très scolaires des enfants de Victor et Françoise sur les juifs et leur grand-mère. Le côté très démonstratif, à l’image d’un cours magistral, ôte l’émotion de certaines scènes devenant alors très froides comme celle où Rivka emmène ses petits-enfants à la synagogue pour Kippour.

Amos Gitaï interroge avec pudeur la question du silence et de la mémoire ensevelie. Néanmoins, son aspect instructif en fait un film froid d’où l’émotion et les sentiments sont finalement absents là où ils devraient être à fleur de peau.

Première image pour Coco avant Chanel

Posté par MpM, le 24 septembre 2008

Audrey Tautou, Coco avant ChanelOn vous parlait il y a quelques semaines de deux projets autour de la vie de Coco Chanel. C’est le film d’Anne Fontaine, avec Audrey Tautou dans le rôle titre, qui revient dans l’actualité avec une première photo de tournage. On y découvre l’actrice dans une tenue androgyne et dépouillée, avec chapeau, cravate et gilet d’homme.

Le film, librement adapté de l’Irrégulière d’Edmonde Charles-Roux, s’intéresse en effet aux jeunes années de Gabrielle Chasnel, avant qu’elle ne devienne la couturière adulée et reconnue de la rue Cambon. Tautou y est entourée de Benoit Poelvoorde (Balsan), Emmanuelle Devos (Emilienne d'Alençon), Marie Gillain (la sœur de Coco) et Alessandro Nivola (Boy Capel).

Après 12 semaines de tournage (en région parisienne et en Normandie), Coco avant Chanel, produit par Haut et Court, devrait être prêt au Printemps 2009, avec peut-être à la clef une présentation à Cannes.

Tautou rivalisera avec Mouglalis

Posté par vincy, le 3 août 2008

audreytautou_chanel_jeunet.jpgDe tous les projets autour de Coco Chanel, seuls deux ont résisté, celui d'Anne Fontaine sur les débuts de la couturière et l'adaptation du roman de Chris Greenhalgh, "Coco and Igor" , publié en Angleterre en 2003, et toujours pas traduit en France. Le film se nommera Chanel et Stravinsky, l'histoire secrète. Un sacre au printemps 2009 est envisageable puisque le tournage débute dans quelques semaines.

Il sera réalisé par Jan Kounen, et non plus par William Friedkin, et Coco sera incarnée par une des égéries de Chanel, l'actrice Anna Mouglalis, qui remplace Marina Hands initialement prévue. Dans le rôle d'Igor, on retrouvera le très beau danois Mads Mikkelsen (Casino Royal).

L'autre projet est toujours en production chez Haut et Court. Coco avant Chanel, adaptation du best-seller de Edmonde Charles Roux, "L'irrégulière", sera tourné lui aussi cet automne. Audrey Tautou, dont ce sera le retour sur le grand écran, tiendra le rôle principal d'un film qui flirte plus avec l'art et essai qu'avec les moyens internationaux mis en branle pour celui de Kounen. Tautou aura pour soeur Marie Gillain, et partagera l'affiche avec Benoît Poelvoorde et Emmanuelle Devos.

Chanel fait les choses bien. La maison a demandé à Mademoiselle Audrey d'être sa prochaine muse pour le célèbre parfum N°5. Elle succède à Nicole Kidman. Jean-Pierre Jeunet (photo) a évidemment réalisé les spots.

Ce qui reste?

Posté par vincy, le 14 février 2008

ceuxiqrestent.jpg

Saint-Valentin oblige, il existe un Prix du meilleur scénario du film d'amour! C'est de saison, les prix qui flattent et l'amour qui flotte. Cette année, le prix a été remis à Ceux qui restent. Ecran Noir avait apprécié ce film d'Anne Le Ny, qui "réalise un film sincère louant avant tout la vie. Les deux acteurs (Lindon et Devos) sont admirables et il est réconfortant de savoir à quel point le souci d’une écriture cinématographique peut conduire vers de telle surprise. Tout simplement touchant !"
350 000 spectateurs avait été séduits par le sujet. Ce prix ne devrait pas avoir d'impact sur ce chiffre définitif : il n'est plus diffusé dans aucune salle...