Netflix s’empare de Mademoiselle de Joncquières

Posté par redaction, le 10 novembre 2018

Netflix a acquis les droits de distribution internationaux (à l'exception de la France, du Benelux, de la Suisse et du Canada) du film d'Emmanuel Mouret, Mademoiselle de Joncquières.

Le film, présenté au Festival de Toronto en septembre, avait été dans la short-list pour représenter la France aux Oscars. Depuis sa sortie en salles en France, le film a séduit 530000 spectateurs, soit le plus gros succès du réalisateur.

L'adaptation d'un des récits de Jacques le Fataliste et son maître de Denis Diderot est portée par Cécile de France, connue du public anglophone pour ses rôles dans des blockbusters comme Le Tour du monde en 80 jours et Au-delà, ou des films qui ont bien voyagé à l'étranger tels L'Auberge espagnole, Quand j'étais chanteur, Un secret, Le Gamin au vélo et Django.

C'est la première fois qu'un film français va être ainsi distribué sur la plateforme au niveau mondial.

Cécile de France manipule Edouard Baer pour Emmanuel Mouret

Posté par redaction, le 12 août 2017

cécile de france casse tete chinoisLe 28 août, Emmanuel Mouret finalise la préparation de son prochain film, Mademoiselle de Joncquières, qui devrait commencer à être tourné entre Paris et Le Mans fin août. Pour ce neuvième marivaudage, il a réunit Cécile de France et Edouard Baer.  Ce sera la première fois qu'ils se donnent la réplique. Alice Isaaz (Rosalie Blum, Elle, Espèces menacées) est aussi de la partie.

La particularité du film de Mouret est qu'il s'agit d'un film en costumes. Le cinéaste a librement adapté un épisode de Jacques le fataliste et son maître de Jacques Diderot. Le film est l'histoire d'une veuve délaissée par son amant. Elle décide de se venger en le jetant dans les bras d’une courtisane.

Le film peut-être un prétendant cannois. Pyramide le distribuera.

Cécile de France a récemment été vue dans la série The Young Pope et dans Django; Elle sera bientôt à l'affiche de Ôtez-moi d'un doute, film présenté à la Quinzaine.

L’éveil d’Edoardo charme les jurys du Festival de Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2015

La cérémonie de clôture du 29ème Festival du Film de Cabourg a offert une chaleureuse standing-ovation à Michel Legrand pour lui remettre un Swann d’Or Coup de cœur, en hommage à sa carrière.

Le Swann d’Or qui récompense le romantisme de ces derniers mois au cinéma a été l’occasion de réunir à Cabourg les équipes des films A trois on y va avec la présence de Anaïs Demoustier, Sophie Verbeeck, Félix Moati, Jérôme Bonnell ; Caprice avec, encore, Anaïs Demoustier, Emmanuel Mouret et Virginie Elfira ; Un peu beaucoup Aveuglément avec Clovis Cornillac et Lilou Fogli ; Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin avec son duo Lou Roy-Lecollinet et Quentin Dolmaire…

Pour les 7 films en compétition, cette année il y a eu un rassemblement des voix en faveur de L’éveil d’Edoardo de Duccio Chiarini (dont la sortie est d’ailleurs prévue ce mercredi 17 juin) avec à la fois le prix du jury de la jeunesse et aussi le grand prix du jury présidé par Juliette Binoche.

La légèreté, parfois empreinte de gravité, était donc au rendez-vous avec ces différentes histoires de famille décomposée ou recomposée. Le couple à l’épreuve du temps ou l’évolution du sentiment amoureux ont souvent été mieux traités par les cinéastes étrangers: Cabourg a fait découvrir que nos voisins cinéastes proposent des films qui peuvent faire vibrer, sourire et pleurer comme rarement. Il faudra voir les très réussis films Pause du suisse Mathieu Urfer avec Julia Faure qui était présente (elle avait été citée le César du meilleur espoir féminin pour Camille redouble) même s'il n'y a toujours pas de date de sortie française prévue malgré des sélections aux festivals de Locarno, Namur, Arras... ; et 45 years du britannique Andrew Haigh avec Charlotte Rampling et Tom Courtenay (Ours d'argent d’interprétation pour les deux comédiens au dernier festival de Berlin) en salle le 25 novembre.

juliette binoche cabourg 2015

Voici le palmarès des Swann d'Or du Festival du Film de Cabourg 2015 :

- Swann d’Or Coup de cœur : Michel Legrand

- Grand Prix du Festival de Cabourg : L’éveil d’Edoardo, de Duccio Chiarini
- Prix Spécial : Zurich, de Sacha Polak
- Prix de la Jeunesse: L’éveil d’Edoardo, de Duccio Chiarini
- Prix du public: Lessons in love, de Fred Schepisi

- Swann d’Or du meilleur film: Caprice, de Emmanuel Mouret
- Swann d’Or du meilleur premier film: Un peu beaucoup aveuglément, de Clovis Cornillac
- Swann d’Or du meilleur réalisateur: Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse
- Swann d’Or de la meilleure actrice: Anaïs Demoustier dans A trois on y va
- Swann d’Or du meilleur acteur: Benoît Magimel dans La tête haute
- Swann d’Or de la Révélation féminine : Joséphine Japy dans Respire
- Swann d’Or de la Révélation masculine : Kévin Azaïs dans Les combattants

-Meilleur court-métrage : Copain, de Jan et Raf Roosens
-Meilleure actrice court-métrage ex-aequo : Louisiane Gouverneur et Ilys Barillot, dans A qui la faute de Anne-Claire Jaulin
-Meilleur acteur court-métrage : Benoît Hamon, dans Jeunesse des loups-garous de Yann Delattre (court qui avait été découvert à La Semaine de la Critique à Cannes)

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompensent les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un  premier grand rôle ont été donné à Sophie Verbeeck dans A trois on y va de Jérôme Bonnell et à Rod Paradot dans La tête haute de Emmanuelle Bercot.

L’instant Court : Happiness, avec Virginie Ledoyen

Posté par kristofy, le 25 janvier 2014

Virginie LedoyenComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage Le problème c’est que… avec Laurence Arné et Clément Michel, voici l’instant Court n° 127.

C’est l’histoire d’un homme qui est tenté de continuer sa vie avec celle qui est devenue sa maîtresse, mais sa femme va vouloir désirer le garder auprès d’elle… Si cela vous semble familier, il ne s’agit pourtant pas d’une rumeur affichée en couverture des magazines, mais de ce que raconte l’affiche du nouveau film de Emmanuel Mouret qui vient de sortir en salles : Une autre vie.

Deux nouveaux venus font irruption dans l'univers du cinéaste : JoeyStarr et Jasmine Trinca, et il retrouve Virginie Ledoyen déjà dirigée dans Un baiser s'il vous plaît. Cette fois Emmanuel Mouret s’intéresse en filigrane au cheminement de la compagne trompée , Virginie Ledoyen qui érige le sourire au rang d’arme de destruction massive et la gentillesse à celui de poison mortel. Jamais la douceur sexy de l’actrice n’aura été employée dans un tel contre-emploi,

Virginie Ledoyen a le chic pour jouer les amoureuses troubles, mais aussi le charme pour chanter les troubles de l’amour. Le cinéma a d’ailleurs fait d’elle à plusieurs reprises une chanteuse : 8 femmes de François Ozon, Jeanne et le Garçon formidable d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Héroïnes de Gérard Krawczyk. Avec d'autres actrices, elle chante aussi sur la compilation Madame aime.

En 2005 le chanteur Adam Cohen avait invité Virginie Ledoyen a faire un duo avec lui, et le titre Happiness est devenu un clip en noir (lui) et blanc (elle) dans les rues de Paris…

Voici donc le clip Hapiness du chanteur Adam Cohen avec Virginie Ledoyen :

… et le making-of du tournage qui montre l’envers du décor :

Arras 2011 : retour en vidéo sur le jour 3 avec l’équipe de L’ordre et la morale, Emmanuel Mouret…

Posté par MpM, le 8 novembre 2011

Invités : le producteur Christophe Rossignon et les acteurs Mathias Waneux, Dave Djoupa, Wenceslas Laveola pour L'ordre et la morale de Mathieu Kassovitz ; Emmanuel Mouret pour L'art d'aimer.

L'équipe du quotidien vidéo du Arras Film Festival : Jessica Aveline, Marion Dardé, Simon Machi, Alain Pétoux et Loïc Wattez.
Propos recueillis par Marie-Pauline Mollaret et Jovani Vasseur.
Merci à David Lesage.

Le guide de la rentrée (2) : 15 films français qui vont marquer l’automne

Posté par MpM, le 9 septembre 2011

On continue notre exploration d'un automne qui sera résolument cinématographique (voir 15 films incontournables venus du monde entier), avec ce focus (une fois encore subjectif) sur 15 films français qui vont marquer les derniers mois de 2011. Pas de doute, le cinéma français réserve lui aussi de beaux moments, avec pas mal d'auteurs confirmés, et, on l'espère, quelques jolies surprises !

La fée de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy
Sortie le 14/09
Le trio franco-belge a choisi la ville du Havre (comme Aki Kaurismaki, voir ci-dessous) pour imaginer un conte de fées ultra-moderne, poétique et hilarant, où les solitudes les plus universelles (des immigrés clandestins, un veilleur de nuit...) finissent par se rejoindre. Comme toujours, l'humour visuel des trois complices fait mouche, tandis que leur propos inhabituellement engagé justifie la mélancolie douce-amère sous-jacente.

L'Apollonide - souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello
Sortie le 21/09
Un film qui risque de partager les spectateurs, entre chronique de la fin d'une époque et étude étonnante d'un microcosme pas banal. La maison close selon Bonello est un lieu hors du monde, oppressant et fugacement sordide, mais surtout sensuel et voluptueux. Il en tire une œuvre ultra-esthétique qui déjoue les conventions narratives et plonge le spectateur dans un onirisme fascinant.

Un été brûlant de Philippe Garrel
Sortie le 28/09
La frontière de l'aube ne nous avait pas convaincus : trop esthétisant, pas assez sincère. Raison de plus pour attendre avec impatience le nouveau film, sélectionné à venise, de Philippe Garrel, cinéaste incandescent et sensible. En l'occurrence, cette nouvelle variation sur le sentiment amoureux et ses enchevêtrements sentimentaux, à défaut de nous séduire, nous envoûtera par son duo Louis Garrel et Monica Bellucci.

Notre paradis de Gaël Morel
Sortie le 28/09
Il y a de quoi être intrigué par le nouveau film de Gaël Morel, situé dans le milieu de la prostitution masculine, et suivant la cavale de deux amants criminels. L'acteur-réalisateur assume d'emblée la violence et la radicalité du film, pour lequel il ne s'est posé aucune limite. On est prévenu.

The Artist de Michel Hazanavicius
Sortie le 12/10
Le duo gagnant de la série OSS117 parviendra-t-il à convaincre son public de se déplacer en masse pour un film muet et en noir et blanc ? Bien que The artist ait fait sensation au dernier festival de Cannes, où jJan Dujardin a reçu le prix d'interprétation, pas sûr que l'aspect "premier degré" du scénario, et son absence presque totale de recul par rapport au genre auquel il veut rendre hommage, ne soit pas un handicap auprès des fans habituels d'Hazanavicius.

Polisse de Maïwen
Sortie le 19/10
Cette plongée fascinante dans le quotidien d'une brigade de protection des mineurs aborde de façon quasi documentaire les crimes les plus graves (inceste, pédophilie, exploitation...), et donne un aperçu glaçant des réalités crues d'un pays à la dérive. Misère sociale et culturelle, perte de repères, injustice... Un instantané édifiant de la France en 2011.

Hors Satan De Bruno Dumont
Sortie le 19/10
Dérangeant et brutal, le cinéma de Bruno Dumont creuse film après film la question de l'humanité. Ce nouvel opus, âpre mais plus lumineux que d'ordinaire, observe avec distance et minimalisme la relation étrange qui lie une jeune fille et celui qui devient peu à peu son ange gardien. Non sans un certain humour, le cinéaste livre une parabole radicale parfaitement ancrée dans son époque.

Poulet aux prunes de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
Sortie le 26/10
Pour leur deuxième long métrage (en compétition à Venise) réalisé en commun, Marjane Satapi et Vincent Paronnaud passent au cinéma "live", avec acteurs (entre autres Mathieu Amalric, Jamel Debbouze, Chiara Mastroianni...) et caméra, mais tout de même parsemé de séquences d'animation. Même si le propos est résolument moins politique que dans Persépolis, on est impatient de découvrir cette nouvelle évocation d'un Iran méconnu.

L'Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller
Sortie le 26/10
Dans la veine des films "politiques" sortis au premier semestre, L'exercice de l'état décortique les mécanismes du pouvoir, et son exercice rendu si difficile par le clientélisme. En ne s'inspirant ouvertement d'aucun personnage réel, Pierre Schoeller donne à son propos une portée universelle qui l'élève de la simple dénonciation à la réflexion de société. Et rend le parcours de ce ministre coincé entre ses ambitions et ses idéaux à la fois édifiant et passionnant. LE film politique de l'année.

Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine
Sortie le 09/11
Anne Fontaine réunit un homme et une femme aussi opposés que les personnages de cinéma savent l'être. D'un côté Isabelle Huppert en bourgeoise à la tête d'une fondation d'art contemporain, de l'autre Benoît Poelvoorde en paumé alcoolique. On peut ajouter André Dussollier et Virginie Efira au générique. Au-delà des stéréotypes, ces deux-là avaient peut-être une vraie raison de se rencontrer...

Toutes nos envies de Philippe Lioret
Sortie le 09/11/
Forcément, deux ans après Welcome, on attend beaucoup du retour au cinéma de Philippe Lioret. D'autant qu'après s'être intéressé à la situation des immigrés clandestins, et aux poursuites pénales contre ceux qui les aident, le réalisateur se tourne cette fois vers le drame du surendettement. S'inspirant librement du roman d'Emmanuel Carrère D'autres vies que la mienne, il semble une fois encore toucher du doigt un sujet violemment d'actualité.

L'Ordre et la morale de Mathieu Kassovitz
Sortie le 16/11
Pour son retour derrière la caméra, Mathieu Kassovitz s'empare du drame d'Ouvéa. On est en 1988, en Nouvelle Calédonie, et à quelque semaines de l'élection présidentielle, un groupe d'indépendantistes kanak prend en otage 30 gendarmes. Entre documentaire politique et film de guerre, Kasso, en grande forme, sans doute très inspiré, réalise un film où l'humanisme est broyé par un système : les sauvages ne sont pas ceux que l'on croit.

Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian
Sortie le 16/11
Nouveau conte social pour Robert Guédiguian, qui fait un bilan des consciences et des idéaux sociaux de sa jeunesse. Si le ton est désenchanté (le combat n'est pas près d'être fini), il reste malgré tout une étincelle d'optimisme qui réaffirme la solidarité et l'entraide comme valeurs inconditionnelles et non négociables. Un film qui préfigure certains débats à l'élection présidentielle, avec sa touche de poésie romanesque qui en fait son film le plus intéressant depuis des lustres.

Les Adoptés de Mélanie Laurent
Sortie le 23/11
Après plusieurs courts métrages, Mélanie Laurent passe au long, avec cette histoire de femmes et de famille. Certains n'y verront qu'une raison de relancer la polémique stérile autour de "l'hyperactivité" de la jeune femme, très exposée depuis début 2011 (plusieurs films à l'affiche, un album de chanson, un rôle prestigieux de maîtresse de cérémonie à Cannes...), mais à Ecran Noir, on se réjouit surtout de découvrir l'univers personnel de l'une des comédiennes les plus passionnantes de sa génération. Il sera présenté en avant-première à Saint-Jean-de-Luz.

L'Art d'aimer d'Emmanuel Mouret
Sortie le 23/11
De film en film, on a appris à apprécier l'univers décalé, romanesque et léger d'Emmanuel Mouret, entre marivaudages et comédie romantique. Avec ce 6e long métrage au titre évocateur, il poursuit une oeuvre atypique qui se nourrit d'un humour burlesque et d'une rigueur formelle délicieusement surannée.

Le havre d'Aki Kaurismaki
Sortie le 21/12
Le cinéaste finlandais est venu tourner en France un film chaleureux, engagé et optimiste qui croque avec justesse les contradictions (universelles) de notre pays. Avec son style inimitable, très théâtral, il offre une leçon de solidarité en même temps qu'un savoureux moment de cinéma.

Locarno 2011 : Le Havre, Super 8 et Cowboys & Aliens sur la Piazza Grande

Posté par vincy, le 3 août 2011

Le 64e Festival de Locarno ouvre aujourd'hui. Grand rendez-vous cinéphile de l'été en Europe, avant le lancement de la saison des festivals (Montréal, Telluride, Venise, Toronto, San Sebastian, Londres, New York...), il a un atout que beaucoup n'ont pas : ses projections nocturnes sur la Piazza Grande, en plein coeur de la vieille ville. Un sacré programme a été concoté cette année avec, en ouverture, Super 8 de J.J. Abrams. Les productions hollywoodiennes ne manquent pas à l'appel : ainsi Sexe entre amis, Cowboys & Aliens (leader du box office nord américain ce week-end), Drive (prix de la mise en scène à Cannes) et Red State (le nouveau Kevin Smith) seront projetés.

Pour les autres soirées, Locarno a dosé un savant cocktail de films divertissants, d'auteurs reconnus, et de curiosités.

On retrouve ainsi un film allemand (4 jours en mai, d'Achim von Borries), une comédie d'horreur britannique (Attack the Block, de Joe Cornish), un auteur culte canadien (Philippe Falardeau pour Bachir Lazhar, avec Fellag), un thriller norvégien (Headhunters, de Morten Tyldum), un film de science fiction allemand (Hell, de Tim Fehlbaum) et même des samouraïs japonais (Saya-Zamurai, de Hitoshi Matsumoto).

Les films français ne sont pas oubliés avec le nouveau Patricia Mazuy, Sport de filles, où Marina Hands, Bruno Ganz et Josiane Balasko partagent l'affiche (voir actualité du 3 mars). Emmanuel Mouret reviendra avec L'Art d'aimer, où Ariane Ascaride, Frédérique Bel, François Cluzet, Julie Depardieu, Judith Godrèche, Gaspard Ulliel et Elodie Navarre entrecroiseront leurs intrigues romanesques (voir actualité du 7 octobre 2010). Stéphane Robelin pourra frimer en clôture avec Et si on vivait tous ensemble? qui signe le retour de Jane Fonda dans le cinéma européen. Elle joue aux côtés de Géraldine Chaplin, Pierre Richard, Daniel Brühl et Guy Bedos (voir actualité du 9 juillet 2010).

Rétrospective Vincente Minelli oblige, Un Américain à Paris, avec gene Kelly et Leslie Caron, aura le droit à une projection publique sous les étoiles.

Mais l'événement sera sans aucun doute le film qui aurait du avoir la Palme d'or à Cannes : Le Havre, d'Aki Kaurismäki, émerveillera les festivaliers le 10 août.

Avec son nouveau film, Emmanuel Mouret se fait plaisir

Posté par vincy, le 7 octobre 2010

Ses comédies sentimentales et romantiques séduisent un public fidèle qui pourrait s'apparenter à une forme de culte. Le réalisateur-scénariste-acteur Emmanuel Mouret tourne actuellement son 7e film : L'art d'aimer. Encore une fois, il se fait plaisir dans le choix de ses comédiens. Outre les habitués (Frédérique Bel, Judith Godrèche, Ariane Ascaride), il a enrôlé les césarisés François Cluzet et Julie Depardieu, le sociétaire de la Comédie Française Laurent Stocker, la jolie Elodie Navarre, la souvent mal employée Pascale Arbillot et la vedette de la nouvelle pub Chanel, Gaspard Ulliel.