Pierre Jolivet commence le tournage des « Hommes du feu »

Posté par vincy, le 9 septembre 2016

Lundi 12 septembre, Pierre Jolivet commencera le tournage de son 16e long métrage, un an et demi après la sortie de Jamais de la vie avec Olivier Gourmet et Valérie Bonneton. le film avait été un échec cinglant au box office (75 000 entrées). Le réalisateur de Force majeure et Ma petite entreprise s'attaque au milieu des pompiers avec Les hommes du feu.

Le tournage aura lieu dans l'Aude jusqu'au 4 novembre. Roschdy Zem et Emilie Dequenne partagent l'affiche, aux côtés de Michaël Abiteboul (Papa ou maman), Guillaume Labbé (La French), Grégoire Isvarine ("Lune jaune" au théâtre) et Guillaume Douat.

L'histoire sera celle de Philippe, 45 ans, capitaine d’une caserne de pompiers dans le Sud. L’été est chaud. Les feux partent. Criminels ou pas. Arrive dans l’équipe, Bénédicte, nommée adjudant-chef. Et cela provoque quelques tensions sur le terrain. Incendies, accidents, attentats, alertes ou accouchements inopinés composent, entre rires et larmes, une plongée dans la vie de ces héros fragiles, courageux face au feu, mais aussi en première ligne de notre quotidien.

Jolivet renoue une fois de plus avec sa passion pour les microcosmes et le milieu du travail. Et si Hollywood n'a jamais cessé de produire des films autour des pompiers, le cinéma français a rarement filmé ces combattants du feu. Le pompier le plus célèbre du cinéma français reste sans doute celui incarné par Oskar Werner dans le film de François Truffaut, Fahrenheit 451.

Cette production 2.4.7. Films sera distribuée par StudioCanal.

Champs-Elysées Film Festival 2015: The Road Within gagne les faveurs du public

Posté par cynthia, le 17 juin 2015

The Road Within

Mardi 16 juin se tenait la cérémonie de clôture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas.  Alors que le nom du gagnant se faisait attendre tout le monde se posait la même question : "c'est où qu'on fait la queue?"

D'abord nous avons fait la queue du côté des VIP (bah oui il n'y avait rien de noté et puis à Ecran Noir on se considère toujours VIP!), puis nous nous sommes fait bousculer dans une autre file par les vigiles. Il faut noter que même si les organisateurs du festival sont des amours, ce n'est pas le cas des vigiles à l'entrée. D'accord, il y a des fans un peu bizarres qui campent devant le cinéma Publicis...

La crise de nerfs terminée nous nous sommes retrouvés enfin dans la salle... vide! Frustrés nous avons regardé à l'écran l'arrivée sur le tapis rouge de Sophie Barzyck en deuil (la faute à sa robe noir Famille Adams), accompagnée du créateur de mode à la chevelure de Thor Christophe Guillarmé (qui ne sait pas sourire), Emilie Dequenne, radieuse, aux côtés de Jeremy Irons en dandy anglais aussi classe que le personnage qu'il est, mais surtout Brent Emery et Gren Walls producteur et réalisatrice du grand gagnant The road within. Plus que mérité, ce film drôle, tendre et déroutant a séduit les festivaliers au point d'emporter le prix du public. On s'y attendait un peu vu l'âge moyen des spectateurs du Festival (18-35 ans).

Puis l'équipe du film Les bêtises est arrivée. Littéralement blasée par le manque de personne dans notre salle, les acteurs faisaient la même tête d'un fan de Game of Thrones devant le dernier épisode de la saison 5. Malgré ce choc visuel, l'équipe est  montée sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum à faire. "Je vous explique la salle une est blindée! On vous a mis là car vous êtes trop nombreux" dit Jonathan Lambert en voyant le peu de spectateurs présents. Merci Jonathan on se sent important maintenant.

Le film Les bêtises nous ayant remonté le moral, nous sommes partis sur le dancefloor du Club 79. La queue devant le Publicis, c'était de la rigolade à coté du regroupement devant le bar. Nous avons pu tout de même nous remplir de petits fours de temps en temps (c'était comme dans le Titanic, les hauts de la société étaient servis avant les autres) et nous dandiner sur la piste. La danse ou la manière suave de clôture un super festival rempli de bons films, de personnalités et de rencontres. Nous avons hâte d'être à l'année prochaine... en espérant que les vigiles soient plus aimables.

Palmarès
Prix du public: The Road Within de Gren Wells
Prix du public (court métrage américain): Sheherazade de Mehrnoush Aliaghaei
Prix du public (court métrage français): J'aurai pas dû mettre mes Clarks de Marie Caldera
Prix du jury lycéen: Shoot the Moon (L'usure du temps) d'Alan Parker
Prix US in Progress: Diverge de James Morison

Champs-Elysées Film Festival 2015 : Opening night

Posté par wyzman, le 10 juin 2015

Mardi 9 juin se tenait la cérémonie d'ouverture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas. Alors que la compétition n'a pas encore commencé, tout le monde se posait la même question : allons-nous apercevoir Isabelle Huppert et/ou Gérard Depardieu ?

Je vous passe le suspense, aucun de ces deux-là n'était présent. Pourtant, Valley Of Love, en compétition au festival de Cannes, était le film d'ouverture de ce CEFF (pour les intimes). Ambiance. Pour compenser cette grosse déception, Guillaume Nicloux (le réalisateur) et Sylvie Pialat (la productrice) ont fait le déplacement et sont montés sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum.

Mais avant cela, quelques stars se sont prêtées - avec parfois beaucoup de mal, certes - au jeu du photocall devant un parterre de photographes enthousiastes. Un bon point pour eux. Parmi les stars notables, on retiendra bien évidemment les présidents de cette quatrième édition, Jeremy Irons et Emilie Dequenne, tous deux venus avec leur conjoint respectif et plutôt souriants malgré le bruit et les bourrasques de vent.

A côté, on a noté la présence de deux réalisateurs de films en compétition : Gren Wells avec The Road Within et Matthew Heineman pour Cartel Land. Si la première s'était mise sur son 31, le second a joué la carte de la décontraction, l'air de dire "mon joli sourire rattrapera le reste". Et le pire, c'est que ça a marché. Seul Tomer Sisley a réussi a lui faire de l'ombre sur le tapis rouge. Mais mon petit doigt me dit que c'est surtout la femme qui l'accompagnait qui a su capter l'attention de la foule et des journalistes. Eh oui, une robe aussi courte et un regard aussi vide, cela passe rarement inaperçu !

Seul vrai bonus : Benny Safdie, invité d'honneur que l'on ne pensait pas apercevoir avant demain, nous a très vite tapé dans l’œil... Mais trêve de plaisanteries, le Champs-Elysées Film Festival démarre aujourd'hui, et la compétition aussi !

Champs-Elysées Film Festival 2015: Désert, Detroit, Dequenne et découvertes

Posté par wyzman, le 30 avril 2015

En bon cinéphile que vous êtes, vous avez certainement posé quelques jours de repos pour les prochaines semaines. En mai pour le Festival de Cannes et en juin pour le Champs-Elysées Film Festival. Si le premier a pour vocation de montrer le meilleur de la production internationale, le second n'a de cesse de nous faire découvrir des merveilles franco-américaines. Fier de ses 20 000 spectateurs présents l'an passé, le CEFF (comme l'appelle les intimes) revient pour une quatrième édition, du 10 au 16 juin prochain. Et pour ce nouveau cru cinématographique, la présidente Sophie Dulac et son équipe ont mis les petits plats dans les grands.

Au menu donc, des films en compétition (8 long métrages indépendants américains, 9 courts métrages américains et 13 courts métrages français), des sections parallèles (les Incontournables TCM Cinéma, les (Re)Découvertes, les séances Jeune Public), des événements (les soirées d'ouverture et de clôture, les avant-premières et les master class) ainsi que des journées professionnelles. Si tout cela ne change pas des éditions précédentes, intéressons-nous maintenant aux nouveautés.

A commencer par la présidence du festival. Si en 2014, Bertrand Tavernier et Jacqueline Bisset nous avaient fait l'honneur d'être parmi nous, cette année ce sont la belge Emilie Dequenne et le multi-récompensé Jeremy Irons qui nous accompagneront tout au long de cette semaine. Et ils ne sont pas venus les mains vides puisque chacun d'eux proposera une sélection de films qu'il affectionne dont Requiem for a Dream de Darren Aronofsky et La Cérémonie de Claude Chabrol.

Autre changement, la création de deux sections parallèles : Imaginaires américains et Atmosphères urbaines. La première est une sélection de films qui traitent du même thème, le désert en l'occurrence cette année. Cinq films seront proposés, dont Arizona Dream d'Emir Kusturica et Gerry de Gus Van Sant. Quant aux Atmosphères urbaines, il s'agit également d'une sélection de films où la mise en scène d'une ville est prépondérante. Pour ce premier essai, il s'agira de Détroit et vous pourrez y (re)voir des films tels que 8 Mile de Curtis Hanson ou encore Gran Torino de Clint Eastwood.

Mais soyez sereins, l'organisation du CEFF reste la même : tous les cinémas (circuits et indépendants) présents sur les Champs-Elysées sont partenaires du festival. Vous pourrez donc à nouveau flâner le matin au Gaumont Ambassade avant de vous ruer au Balzac et de finir au Lincoln, par exemple. Dès le 15 mai, le site de la Fnac mettra en vente les pass du festival (35€ pour les moins de 26 ans et 49€ pour les autres). Et il sera comme toujours possible d'en retirer à partir du 3 juin dans les salles de cinéma partenaires.

Finalement, le seul petit bémol de cette quatrième édition vient de l'absence du Jury des Blogueurs. Particularité des éditions précédentes, ce jury servait de relais entre l'avis du public et celui de la presse. Et qui dit pas de Jury des Blogueurs, dit pas de Prix des Blogueurs. Une perte que, nous l'espérons, les nouvelles sections parallèles et les différentes master class sauront combler.

En attendant le 9 juin et la soirée de lancement, les plus impatients d'entre nous peuvent d'ores et déjà trouver plus d'informations et la liste complète des films en sélection sur le site du Champs-Elysées Film Festival, la page Facebook, les comptes Twitter, Instagram et YouTube.

Les Magritte 2015 partagent ses prix entre les Dardenne, Belvaux et Coninx

Posté par kristofy, le 9 février 2015

marion cotillard deux jours une nuit

Pour sa cinquième édition, la cérémonie des Magritte, l'équivalent des César pour les films belges francophones, a récompensé les deux films belges qui ont eu à la fois un succès critique et public aussi bien en Belgique qu'en France : 3 prix pour Deux jours, une nuit des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne (meilleur film, meilleure réalisation, et meilleur acteur pour Fabrice Rongione) et 3 prix pour Pas son genre de Lucas Belvaux (meilleur scénario, meilleure actrice pour Emilie Dequenne, et meilleur son). A noter également 3 prix pour Marina de Stijn Coninx (meilleur film flamand, meilleurs décors, meilleurs costumes), d'ailleurs coproduit par les Dardenne.

Deux jours, une nuit et Pas son genre étaient les favoris avec chacun 8 nominations. Dans les catégories reines (meilleur film, réalisateur, scénario...), les mêmes films étaient en concurrence : Deux jours, une nuit de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, Pas son genre de Lucas Belvaux, Henri de Yolande Moreau et La marche de Nabil Ben Yadir.

Un Magritte d'Honneur a également été remis à Pierre Richard. L'immense comédien français a souvent joué sous la direction de réalisateurs belges comme La partie d’échec d’Yves Hanchar (1994) et Les âmes de papier (2013) de Vincent Lannoo, présent aux côtés de Julie Gayet, également à l'affiche du film.

Par le jeu des co-productions franco-belges les Magritte sont aussi en correspondance avec les Césars.
Le jeune Marc Zinga a vécu lui une belle année 2014. Couronné par le Magritte du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Les rayures du zèbre de Benoît Mariage, il est également nominé au César du meilleur espoir masculin mais pour son autre film de l'année Qu'Allah bénisse la France et il a été choisi pour jouer un rôle de méchant face à 007 dans le prochain James Bond, Spectre.
Magritte du meilleur acteur dans un second rôle pour Jérémie Renier (Saint Laurent) est dans la même catégorie au César. Idem dans la catégorie de scénario pour Lucas Belvaux et Pas son genre.
Pour le César de la meilleure actrice, on retrouvera Émilie Dequenne dans Pas son genre face cette fois à Marion Cotillard (Deux jours, une nuit). Le Magritte du meilleur court métrage a récompensé La bûche de Noël de Stéphane Aubier et Vincent Patar, également en lice pour le César du meilleur court d'animation.

Voici le palmarès pour les principales catégories :

Meilleur film : Deux jours, une nuit de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Meilleurs réalisation : Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Deux jours, une nuit
Meilleure actrice : Emilie Dequenne dans Pas son genre de Lucas Belvaux (était aussi nominées Déborah François dans Maestro, et Pauline Etienne dans Tokyo fiancée qui sort chez nous le 4 mars)
Meilleur acteur : Fabrice Rongione dans Deux jours, une nuit de Jean-Pierre et Luc Dardenne (révélé avec Emilie Dequenne dans Rosetta des Dardenne, et présent dans leurs films suivants L'enfant, Le silence de Lorna, Le gamin au vélo ; était aussi nominé Benoît Poelvoorde dans Les rayures du zèbre )
Meilleure actrice dans un second rôle : Lubna Azabal dans La marche de Nabil Ben Yadir (était aussi une nouvelle fois nominée Christelle Cornil pour Deux jours, une nuit et qui avait eu ce prix en 2011 pour Illegal)
Meilleur acteur dans un second rôle : Jérémie Renier dans Saint Laurent (il avait reçu déjà ce même prix pour Potiche de François Ozon)
Meilleur espoir féminin : Ambre Grouwels dans Baby Balloon de Stefan Liberski
Meilleur espoir masculin : Marc Zinga dans Les rayures du zèbre de Benoît Mariage
Meilleur scénario : Lucas Belvaux pour Pas son genre
Meilleure image : Manu Dacosse pour L'étrange couleur des larmes de ton corps de Hélène Cattet, Bruno Forzani (égaelement directeur de la photographie de Alléluia de Fabrice Du Welz)
Meilleur montage : Damien Keyeux pour La Marche de Nabil Ben Yadir
Meilleurs décors : Hubert Pouille pour Marina de Stijn Coninx
Meilleurs costumes : Catherine Marchand pour Marina de Stijn Coninx
Meilleur son : Henri Morelle et Luc Thomas pour Pas son genre de Lucas Belvaux
Meilleure musique originale : Soldout (David Baboulis et Charlotte Maison) pour Puppylove de Delphine Lehericey
Meilleur documentaire : Quand je serai dictateur de Yaël André (produit par Morituri)
Magritte du premier film : Je te survivrai de Sylvestre Sbille
Meilleur film étranger en coproduction : Minuscule, la vallée des fourmis perdues de Hélène Giraud et Thomas Szabo (était nominé aussi Une promesse de Patrice Leconte)
Meilleur film flamand : Marina de Stijn Coninx
Meilleur court métrage : La bûche de Noël de Stéphane Aubier et Vincent Patar (était nominé aussi En attendant le dégel de Sarah Hirtt)
A noter que le Magritte du meilleur premier film est lui le résultat du vote du public, et est allé à Je te survivrai de Sylvestre Sbille (avec Jonathan Zaccaï, déjà sorti en France le 28 mai). Les aléas de la distribution en salles sont parfois mystérieux, et c'est le moment de mettre ici en avant un autre premier belge qui était d'ailleurs éligible dans cette catégorie : Puppylove de Delphine Lehericey, qui d'ailleurs figure au palmarès avec un Magritte de la meilleure musique originale (par le duo Soldout). Le film est sorti en mai 2014 en Belgique, mais toujours pas en France alors que les acteurs principaux sont pourtant les français Solène Rigot, Audrey Bastien et Vincent Perez. Le film développe la rencontre entre deux filles très différentes de manière plus subtile que La vie d'Adèle et Respire de Mélanie Laurent (dont les actrices prétendent à un César meilleur espoir féminin que Solène Rigot aurait elle aussi mérité), en voici la bande-annonce :

Cabourg 2014 : un Palmarès loin des clichés du film romantique

Posté par kristofy, le 16 juin 2014

sophie marceau zhang ziyi cabourg 2014Le 28ème Festival du Film de Cabourg a joué la diversité. Cette édition 2014 a été l’occasion de célébrer l’anniversaire des 50 ans de relations diplomatiques franco-chinoises avec la venue d’une invitée exceptionnelle, l’actrice Zhang Ziyi, qui a reçu un Swann d’Or Coup de cœur, remis par Sophie Marceau.

Pour les films en compétition, au nombre de 7, le choix des jurés a semblé difficile : Party girl était favori, tout comme le finlandais Je te dirai tout de Simo Halinen, dont la performance de l’actrice Leea Klemola (qui joue un homme devenu femme) a d’ailleurs été saluée durant la cérémonie.

On observe une très grande disparité parmi les nombreux films français qui ont été présentés dans la bourgade normande. Les réalisateurs les plus expérimentés, avec stars au générique, ont surtout déçu : L’Ex de ma vie avec Géraldine Nakache et Kim Rossi-Stuart… ; Des lendemains qui chantent avec Pio Maimai, Laetitia Casta, Gaspard Proust, Ramzy Bédia, André Dussolier… ; L’art de la fugue avec Laurent Lafitte, Benjamin Biolay, Nicolas Bedos, Agnès Jaoui, Marie-Christine Barrault, Guy Marchand… ; avec leurs défauts d’écriture, de rythme, d’interprétation, d’ambition, ils n'ont pas réellement charmé.

Certaines recettes de fabrication du passé risquent encore de ne pas faire recette en salles.

A l’opposé ceux qui ont été le plus applaudis pour leur brillante originalité (avec déjà plusieurs récompenses au dernier Festival de Cannes et que l’on devrait retrouver à la prochaine cérémonie des Césars) ont comme point commun d’être le premier long-métrage de jeunes cinéastes, sans vedettes, et avec un style résolument singulier : Party girl et Les combattants. Le romantisme n'est pas forcément là où on le croit.

A juste titre, la parfaite synthèse de ces deux catégories de film se retrouve dans le prix de la mise en scène, décerné à Pierre Salvadori pour Dans la cour, avec Deneuve et Kervern : à la fois "mainstream" et un peu décalé.

Un autre film a fait l’évènement, il s’agit de New-York Melody de l’irlandais John Carney (dont Once avait été jusqu’aux Oscars) qui réalise ici aussi bien une comédie romantique qu’un film sur l’amour de la musique. Tout le talent de John Carney est de bien combiner l'écriture de son scénario et sa mise en scène impeccable. Cette fois il exporte aux Etats-Unis une histoire sentimentale et musicale avec Keira Knightley (qui chante) et Mark Ruffalo. New-York Melody se révèle comme un ‘feel-good movie’ très séduisant.

Voici le palmarès des Swann d'Or du Festival du Film de Cabourg 2014 :

- Swann d’Or Coup de cœur : Zhang Ziyi

- Grand Prix du Festival de Cabourg ex-aequo:
Party girl, de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (photo)
Matterhorn, de Diederik Ebbinge
- Prix de la Jeunesse: Marina, de Stijn Coninx
- Prix du public: Coming home, de Zhang Yimou

- Swann d’Or du meilleur réalisateur: Pierre Salvadori pour Dans la cour
- Swann d’Or du meilleur film: Pas son genre, de Lucas Belvaux
- Swann d’Or de la meilleure actrice: Emilie Dequenne dans Pas son genre, de Lucas Belvaux
- Swann d’Or du meilleur acteur: Loïc Corbery dans Pas son genre, de Lucas Belvaux
- Swann d’Or de la Révélation féminine : Alice Isaaz dans Les yeux jaunes des crocodiles
- Swann d’Or de la Révélation masculine : Pierre Rochefort dans Un beau dimanche

-Meilleur court-métrage : Bruine, de Dénes Nagy
-Meilleure actrice court-métrage : Liv Henneguier, dans Loups solitaires en mode passif de Joanna Grudzinka
-Meilleur acteur court-métrage : Wim Willaert, dans Solo Rex de François Bierry
-Meilleur directeur de la photographie : Fiona Braillon pour Solo Rex de François Bierry

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompensent les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un  premier grand rôle ont été donné à Flore Bonaventura dans Casse-tête chinois de Cédric Klapish et à Paul Hamy dans Suzanne de Katell Quilléveré.

Demain, Lucas Belvaux cherche 900 figurants pour son nouveau film

Posté par vincy, le 8 mars 2013

Un an après la sortie de 38 témoins, nommé au César pour le scénario / adaptation, mais un relatif échec en salles, Lucas Belvaux s'apprête à commencer le tournage de son nouveau film, Pas son genre, le 19 mars entre Arras et Paris.

Le comédien-scénariste-réalisateur a déjà enrôlé Loïc Corbery, sociétaire de la Comédie française et vu dans  Musée haut, musée bas..., et Emilie Dequenne (actuellement à l'affiche de Möbius et remarquée l'an dernier dans A perdre la raison).

L'histoire est celle de Clément (Corbery), jeune professeur de philosophie qui vient d'être muté à Arras. Il y rencontre une coiffeuse Jenifer (Dequenne), dont il devient l'amant. La relation inattendue se complique, à cause de différences culturelles et sociales.

Demain, samedi 9 mars, un immense casting se déroulera dans la salle du réfectoire de la Citadelle d'Arras, entre 10h30 et 16h30, afin de recruter 900 figurants (de plus de 16 ans). Les intéressés devront être disponibles une seule journée, entre le 21 mars et le 10 mai.

La responsable du casting a indiqué que l'offre était ouverte à tous, et que les besoins concernaient aussi bien des jeunes, seniors, hommes et femmes... La journée est rémunérée 90€ et comprend un repas.

Budgété à hauteur de 5,9 millions d'euros, le film devrait sortir en 2014, distribué par Diaphana.

L’instant Court : Comment écrire un scénario en 4 étapes (ou 7), réalisé par Jaco Van Dormael pour les Magritte

Posté par kristofy, le 8 février 2013

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le film court Les Révélations 2013 des espoirs féminins et masculins pour un César, voici l’instant Court n° 100.

Avant la cérémonie des César à venir le vendredi 22 février, il y a déjà eu la cérémonie des Magritte chez nos voisins belges. Les nominations indiquaient déjà A Perdre la Raison de Joachim Lafosse comme le favori, et c’est bien le grand gagnant avec quatre récompenses majeures : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice pour Émilie Dequenne, et meilleur montage. Dans la catégorie la plus disputée du Meilleur acteur; où étaient également nommés Jérémie Renier (Cloclo), Matthias Schoenaerts (De rouille et d’os) et Benoît Poelvoorde (Le grand soir), le trophée revient au final à Olivier Gourmet pour L’Exercice de l’Etat (3 Magritte). Il faut saluer le Magritte du court-métrage remis à Le cri du homard de Nicolas Guiot, également en lice en France pour le César du meilleur court-métrage.

Voici le palmarès complet :

MEILLEUR FILM : A perdre la raison de Joachim Lafosse
MEILLEUR REALISATEUR : Joachim Lafosse pour A perdre la raison
MEILLEURE ACTRICE : Emilie Dequenne pour A perdre la raison
MEILLEUR ACTEUR : Olivier Gourmet pour L’Exercice de l’Etat
MEILLEUR SCENARIO : Lucas Belvaux pour 38 témoins
MEILLEUR FILM ETRANGER EN COPRODUCTION : L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller
MEILLEUR FILM FLAMAND EN COPRODUCTION : À tout jamais – Tot altijd de Nic Balthazar
MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE : Yolande Moreau dans Camille redouble
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND ROLE : Bouli Lanners dans De rouille et d’os
MEILLEUR ESPOIR FEMININ : Anne-Pascale Clairembourg dans Mobile Home
MEILLEUR ESPOIR MASCULIN : David Murgia dans La tête la première
MEILLEURE IMAGE : Hichame Alaouie pour L’hiver dernier
MEILLEURS DECORS : Alina Santos pour Dead man talking
MEILLEURS COSTUMES : Florence Laforge pour Le grand soir
MEILLEUR SON : Julie Brenta et Olivier Hespel pour L’Exercice de l’Etat
MEILLEUR MONTAGE : Sophie Vercruysse pour A perdre la raison
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE : Coyote, Renaud Mayeur, François Petit et Michaël de Zanet pour Mobile Home
MEILLEUR COURT-MÉTRAGE : Le cri du homard de Nicolas Guiot
MEILLEUR LONG-MÉTRAGE DOCUMENTAIRE : Le thé ou l’électricité de Jérôme le Maire

Le réalisateur Jaco Van Dormael (Magritte du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original pour Mr Nobody) a réalisé un court-métrage qui a été montré lors de cette cérémonie des Magritte, une création inédite dont l’idée devrait d’ailleurs être reprise pour notre longue soirée César qui parfois ronronne… Ce court fait avec passion et avec des petites mains valorise de manière humoristique la qualité d’une production locale (belge, française ou autre…) face aux travers des grosses productions internationales à gros budget (américaines, mais aussi françaises...) dont le marketing peut souvent influer sur l’histoire racontée...

Voici donc Comment écrire un scénario en 4 étapes (ou 7), un court-métrage réalisé par Jaco Van Dormael. Avant son premier long-métrage Toto le héros (Caméra d'or à Cannes en 1991) il avait déjà gagné un Oscar du meilleur court-métrage en 1981 pour son court Maedeli-La-Breche.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Comment écrire un scénario en 4 étapes (ou 7)

Joachim Lafosse enrôle Tahar Rahim et Émilie Dequenne

Posté par vincy, le 7 février 2011

L'un des cinéastes belges les plus prometteurs, Joachim Lafosse (Élève libre, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Nue propriété, en compétition à Venise), commencera le tournage en Belgique et au Luxembourg de son cinquième long métrage en novembre. Nos enfants (anciennement Aimer à perdre la raison) réunira Tahar Rahim (Un prophète) et Émilie Dequenne (La fille du RER, Rosetta).

Le projet avait été annoncé lors du dernier festival de Cannes.

Week-end Romantique à Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2009

cabourg_affiche.jpgAprès l’effervescence méditerranéenne de Cannes, c’est presque la fête du cinéma français sur la côte fleurie de Normandie.

Du 10 au 14 juin le tapis rouge de la 23ème édition du Festival du film de Cabourg a été déroulé pour ses Journées Romantiques et ses Journées Européennes. Il s'agit d'une large sélection de films, proposée en plus d’une compétition de longs-métrages (Sam Karmann est président de ce jury) et une autre de courts (Robin Renucci préside cet autre jury), auxquelles s'ajoutent des projections et des concerts sur la plage.

"Ici, peu de paillettes mais beaucoup de sourires, en toute simplicité. Notre Festival est le seul de cette importance où le public peut rencontrer d’aussi près les actrices et les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Cette 23ème édition sera également le théâtre de bien des nouveautés : une journée en plus et le vote des spectateurs pour un Prix du Public", selon l'écho de quelques mots des officiels, lors de l'ouverture de la manifestataion. 

Durant cinq jours Cabourg et sa promenade romantique si chère à Marcel Proust s’animent au rythme du passage des personnalités qui sont nombreuses à venir. Le Festival de Cabourg est aussi le premier rendez-vous entre le public et les films français qui vont sortir cet été, en commençant par Les Beaux Gosses et Je Vais Te Manquer, sortis cette semaine. En avant-première il y a eu notamment Fais moi plaisir de Emmanuel Mouret avec Frédérique Bel et Judith Godrèche. Didier Bourdon  est venu avec sa chienne Bambou et avec Anne Consigny. Les actrices étaient à la fête : Je ne dis pas non avec Sylvie Testud, Tricheuse avec Hélène De Fougerolles, Une Semaine Sur Deux avec Mathilde Seigner, Jusqu’à Toi avec Mélanie LaurentJoueuse avec Sandrine Bonnaire ou encore Neuilly Sa Mère avec Rachida Brakni.  

Par ailleurs, les nouveaux romantiques viennent recevoir leur prix : 

Swan d’Or 2009:

- Révélation masculine : Jérémy Kapone pour LOL (remis par Mathilde Seigner et Bernard Campan).

- Révélation féminine : Anaïs Démoustier pour Les Grandes Personnes (remis par Didier Bourdon et Anne Consigny).

- Meilleur réalisateur : Stephen Frears pour Chéri (remis par Cécile Cassel et Malik Zidi).

- Meilleur acteur : Benoît Poelvoorde pour Coco avant Chanel (remis par Sandrine Bonnaire et Caroline Bottaro).

- Meilleure actrice : Emilie Dequenne pour La fille du RER (remis par Emmanuel Mouret et Judith Godrèche). 

Swan d’Or des courts-métrages :

- Meilleur réalisateur : Runar Runarsson pour Les Moineaux.

- Meilleure actrice : Camille Claris pour En douce

- Meilleur acteur : Nazmi Kirik pour Phone Story.

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :

- Prix du Public : Tengri, le bleu du ciel réalisé par Marie Jaoul de Poncheville

- Prix de la Jeunesse : Somers Town réalisé par Shane Meadows

- Grand Prix : Somers Town réalisé par Shane Meadows ex-aequo avec Sometime in august réalisé par Sebastian Schipper. Le réalisateur Shane Meadows était déjà le chouchou du Festival Britannique de Dinard, le voici également multi-primé à Cabourg pour Somers Town. Après son succès le plus important This Is England, il avait accepté comme une récréation une proposition d’un film de commande pour une compagnie ferroviaire. Mais Shane Meadows a alors filmé beaucoup plus que prévu et ce projet s’est transformé en un tout autre film qui est devenu ce long-métrage. Deux jeunes garçons de deux quartiers différents se rencontrent et deviennent ami pour égayer leur vie qui manquait de couleurs…