Saint-Jean-de-Luz 2013 : le cinéma indien, 100 ans d’âge, reçoit deux prix

Posté par vincy, le 13 octobre 2013

Irrfan Kahn The Lunchbox

La soirée de clôture du 18e Festival international des jeunes réalisateurs a commencé avec une annonce rassurante pour son avenir (lire notre article d'hier). La 19e édition aura bien lieu. Mais la marque changera. Un bref clip a d'ailleurs été réalisé pour inaugurer la nouvelle appellation, Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz. La ville aurait eu tort de se priver d'une manifestation culturelle qui a accueilli plus de 5000 spectateurs en 5 jours (un record).

Pour le reste, le palmarès - très cosmopolite - a été dévoilé avant la projection de La marche, de Nabil Ben Yadir, en salles le 27 novembre prochain.

Le jury d'André Dussollier, qui trois heures plus tard mettra le feu sur la piste de danse pour le plus grand plaisir des festivaliers, a récompensé 3 longs métrages. Tout d'abord, le film indien The Lunchbox de Ritesh Batra qui a reçu deux prix. Meilleur réalisateur Ritesh Batra a pu remercier le jury avec une liaison Skype.  Le film, présenté en avant-première mondiale à la Semaine de la Critique à Cannes en mai avant de tourner à Karlovy Vary et Telluride, sort en salles le 11 décembre prochain. L'acteur principal de cette comédie "épistolaire", Irrfa a été décerné au plus international des acteurs indiens, Irrfan Kahn (Slumdog Millionaire, L'Odyssée de Pi).

Autre grand gagnant, Le géant égoïste, qui reçoit le prix du meilleur film, une semaine après avoir raflé trois récompenses au Festival de Dinard. Avec ce doublé, et son prix Label Europa Cinemas à la Quinzaine des réalisateurs, le film britannique de Clio Barnard aborde sa sortie en salles le 18 décembre sous les meilleures auspices.

Enfin, le film allemand (et norvégien) D'une vie à l'autre de Georg Mass réalise un doublé meilleure actrice/prix du public. En salles en avril prochain, ce "mélo-thriller", qui flirte entre le polar nordique et le film engagé germanique, est le représentant de l'Allemagne dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Palmarès complet

- Chistera du meilleur réalisateur : Ritesh Batra pour The Lunchbox
- Chistera du meilleur film : Le géant égoïste de Clio Barnard
- Chistera du meilleur acteur : Irrfan Khan dans The Lunchbox
- Chistera de la meilleure actrice : Juliane Kohler dans D'une vie à l'autre
- Chistera du court métrage : Véhicule école de Benjamin Guillard
- prix du jury jeunes / long : La pièce manquante de Nicolas Birkenstock
- prix du jury jeunes / court : Pour le rôle de Pierre Niney
- meilleur court métrage : Clean de Benjamin Bouhana
et mention spéciale à Pour le rôle de Pierre Niney
- prix du public / long : D'une vie à l'autre de Georg Mass
- prix du public / court : Ce sera tout pour aujourd'hui d'Elodie Navarre

Avec son nouveau film, Emmanuel Mouret se fait plaisir

Posté par vincy, le 7 octobre 2010

Ses comédies sentimentales et romantiques séduisent un public fidèle qui pourrait s'apparenter à une forme de culte. Le réalisateur-scénariste-acteur Emmanuel Mouret tourne actuellement son 7e film : L'art d'aimer. Encore une fois, il se fait plaisir dans le choix de ses comédiens. Outre les habitués (Frédérique Bel, Judith Godrèche, Ariane Ascaride), il a enrôlé les césarisés François Cluzet et Julie Depardieu, le sociétaire de la Comédie Française Laurent Stocker, la jolie Elodie Navarre, la souvent mal employée Pascale Arbillot et la vedette de la nouvelle pub Chanel, Gaspard Ulliel.

Jérémie Renier incarne Philibert, coeur d’artichaut

Posté par vincy, le 14 août 2010

On en est sait un peu plus sur Philibert (voir actualité du 21 mai). Les équipes sont en tournage à Prague (République Tchèque). Le film de cape et d'épée revu par Sylvain Fusée dure deux mois et demi, avec Jérémie Renier, Manu Payet, Elodie Navarre et Alexandre Astier. Il sortira dans les salles le 6 avril 2011. Doté d'un budget correct (12 millions d'euros), la production de Mandarin Cinéma et Gaumont espère réédité le succès de leurs versions d'OSS 117.

Il s'agit de l'histoire d'un fils aîné dont le père cultive des artichauts dans la Bretagne de 1550. Mais ce jeune homme candide, idéaliste, il croit en son avenir radieux, voulant devenir le roi de l'artichaut. Il croit aussi au grand et unique amour que Dieu lui amènera. Il est puceau. Attend le mariage. Mais quand son père meurt, il apprend qu'il a un autre géniteur. Le vrai paternel est i, gentilhomme assassiné par un Bourguignon très lâche, avec une tache de vin sur le cou. Avec son valet très "Scapin", Philibert va se confronter au monde réel, fait de luxure et d'immoralités. Ils partent en Bourgogne.