Jusqu’à la garde reçoit le premier César des lycéens

Posté par vincy, le 27 février 2019

On se demandait bien pourquoi le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer assistait aux César. on avait oublié que le César des lycéens, sur le modèle du Goncourt des lycéens, allait être décerné pour la première fois.

Le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma ont donc annoncé le lauréat de ce premier "César des Lycéens". Et les votants ont suivi les professionnels de la profession en choisissant parmi les nommés, Jusqu'à la garde de Xavier Legrand. Le film avait remporté vendredi soir 4 prix: Meilleur film, Meilleure actrice (Léa Drucker), Meilleur scénario (Xavier Legrand) et Meilleur montage (Yorgos Lamprinos). Le film a séduit près de 400000 sectateurs en France. Haut et Court a décidé de le remettre en avant avec 70 salles supplémentaires (soit une centaine au total) ce mercredi.

"Ce "César des Lycéens" a été attribué par un corps électoral de 1 276 élèves de terminale issus de 54 lycées généraux, technologiques et professionnels situés sur tout le territoire métropolitain, en Angleterre et à Mayotte, choisis par le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse" précise le communiqué. Les lycéens ont visionné en compagnie de leur professeur référent les sept films nommés au César du Meilleur Film.

La remise du "César des Lycéens" s’effectuera le mercredi 13 mars 2019 à 13h30 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, à l’occasion d’une rencontre-débat avec les lycéens et en présence du lauréat et de son équipe, du Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse et du Président de l'Académie des César.

Tomboy au coeur d’une polémique d’un autre âge

Posté par redaction, le 24 décembre 2013

tomboyTomboy, le film de Céline Sciamma, est au coeur d'une polémique aussi stérile que stupide. Ce joli film qui raconte l'histoire d'une petite fille de 10 ans qui se fait passer pour un garçon est inscrit dans le dispositif « Ecole et cinéma » soutenu par le ministère de l'Education nationale et par le ministère de la Culture et de la Communication. Depuis la rentrée 2012, des enseignants peuvent donc montrer cette excellente oeuvre à leurs élèves dans le cadre de cours de culture cinématographique, pendant le temps scolaire.

Ce joli succès en salles (350 000 spectateurs) a été montré à 47 000 élèves jusqu'à présent. Mais avec les débats sur le mariage pour tous, la PMA, la théorie du genre, la France a vécu une année passionnée. Tomboy en fait les frais.

Pétition et réaction

Le Monde a ainsi rapporté qu'un titre de la PQR, Le Courrier de l'Ouest, a titré le 9 décembre « Tomboy a-t-il sa place à l'école ? », à partir d'une lettre qu'une mère avait envoyée à l'instituteur de son enfant en classe de CM1. Elle estime « tout à fait dangereux de laisser penser à des enfants de 9 ans que l'on peut changer de sexe, qui plus est sans dommage ». Ce n'était pas la première fois que dans le Centre-Ouest de la france, politiquement modéré mais encore très ancré dans une culture catholique, la presse relayait ce genre de doutes et de critiques.

Une pétition sur CitizenGO « contre la diffusion de Tomboy dans les écoles » affichait 18 320 signatures aujourd'hui. Et le nombre de médias nationaux qui en parlent devraient accélérer le nombre de signataires.

Dans un communiqué, la Société des réalisateurs de films a décidé de répliquer : "Nous souhaitons rappeler à cette occasion que notre liberté de création ne peut être entravée, non plus que la liberté pédagogique des enseignants qui, chaque jour, étudient des œuvres de fiction dans leurs classes comme dans les dispositifs d'éducation artistique. Nous demandons aux ministres de l'Éducation nationale et de la Culture de mettre rapidement et fermement un terme à cette polémique. Et nous assurons de notre soutien total Céline Sciamma ainsi que le réseau École et cinéma et les enseignants qui doivent pouvoir continuer de diffuser son film dans un climat apaisé au plus vite."

Il serait temps. Le ton se durcit depuis cet automne. Beaucoup de parents ne comprennent pas ce qu'est réellement la théorie du genre, mais nombreux sont ceux qui y voient une attaque à la famille et un prosélytisme homosexuel (ce qui, dans les deux cas, est faux). La droite conservatrice fait de ce film sur un garçon manqué un symbole idéologique. Le corps enseignant essaie de les convaincre qu'il s'agit d'expliquer comment on devient un homme, une femme, au-delà des stéréotypes véhiculés par la société (qui contribuent d'ailleurs aux inégalités hommes/femmes).

Education

Seulement 15 écoles (sur 450) se sont désinscrites de la projection de Tomboy à Paris. C'est peu. Les enseignants plébiscitent le film puisque 79% d'entre eux le trouvent très intéressant. Seul Peau d'âne fait mieux (pourtant une fable sur l'inceste, ce qui ne semble pas choquer les familles). Rappelons que les lycéens ont le droit de voir Elephant de Gus Van Sant (pourtant une tuerie dans un lycée).

Reste que la représentation de l'homosexualité à l'écran devant des enfants semble toujours poser problème. C'est pourtant grâce à l'éducation et à l'image qu'on peut résoudre d'autres problèmes : homophobie, homosexualité refoulée, rapport aux autres, tolérance... Nier l'homosexualité, que des parents considèrent toujours comme un péché, ou nier l'identité sexuelle, qui est souvent caricaturée dans les films, publicités et émissions de télévision, est sans doute plus grave que de montrer une fille qui aspire à être un garçon embrassant une autre fille.

Toujours dans Le Monde, une enseignante explique : « Grâce à ce débat sur Tomboy, dit-elle, j'ai ressenti que l'on peut encore sortir du processus de fanatisation. Le cinéma peut ouvrir les consciences, et l'école est là pour enlever les carcans moraux. »

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Cahier de notes / dossier pédagogique sur Tomboy (source CNC)

Fin de travaux pour la Cité du Cinéma de Luc Besson

Posté par vincy, le 20 avril 2012

Le groupe Vinci a annoncé il y a une semaine la fin des travaux pour la Cité du Cinéma; et l'a livrée à la société de Luc Besson, EuropaCorp Studios.

Située à Saint-Denis, près  de Paris, la Cité s'étale sur 62 000 m2 : neuf plateaux de tournage, des bureaux, des ateliers de fabrication des décors, une salle de projection et l'Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière, ainsi que des boutiques et un restaurant. Ce sera aussi le siège d'EuropaCorp.

Le chantier a commencé il y a deux ans, sur le site d'une ancienne centrale thermique EDF. Les travaux étaient évalués en 2011 à 160 millions d'euros contre 130 millions d'euros prévus initialement).

Normalement, l'ouverture de la Cité doit se faire d'ici à septembre 2012.

L'université Paris-VIII a par ailleurs annoncé le 3 avril dernier la création d'une Cité internationale des arts, qui sera construite sur le même site que la Cité du cinéma. Ce campus universitaire occuperait entre 5000 et 6000 m2, pour un investissement de 20 à 30 millions d'euros. Des collaborations seront mises en place entre les deux cités.

La Cité du cinéma, bien qu'en banlieue parisienne, est à proximité d'une station de métro (sur une ligne saturée) et d'une gare RER, ce qui la rend facilement accessible du centre de Paris. Des projets de lignes de métro sont prévues.

Pierre et le Loup en DVD : un classique avec un livret pédagogique

Posté par Claire Fayau, le 18 décembre 2010

A l'occasion des fêtes de fin d'année,et des vacances scolaires, le Centre national de documentation pédagogique [CNDP] réédite le film d'animation Pierre et le Loup de Suzie Templeton (voir notre critique parue l'an dernier) dans sa collection "Films en classe".

L'histoire : Bravant l'interdiction de son grand-père, Pierre s'aventure dans la forêt, accompagné d'un oiseau et d'un canard . Il parvient à capturer le loup, grâce à son courage et son ingéniosité.

Un détournement pédagogique d'une œuvre intemporelle

A l'origine, Pierre et le Loup est un conte musical, dont le compositeur Sergueï Prokofiev (1891 - 1953) écrit le texte et compose la musique en 1936, année de son retour définitif en URSS.

Prokofiev se lance dans la création de Pierre et le Loup à la demande de la directrice artistique du Théâtre central pour enfants de Moscou, qui souhaitait présenter les principaux instruments de l'orchestre symphonique  à ses élèves. A chaque personnage de Pierre et le loup est attribué un (ou plusieurs) instrument(s) de musique. Un Piccolo, Saxo et cie avant l'heure!

Ce conte fut l'objet de nombreuses adaptations, dont une par Disney, Peter and the Wolf, du vivant de Prokofiev, mais celui-ci ne fut jamais autorisé à voir cette version américaine.

La version de 2006 de Suzie Templeton est intéressante, car elle ne comporte aucun dialogue, aucune parole. Juste des marionnettes et  la musique de Prokofiev, et un prologue muet. La fin diffère de celle de Prokofiev, le loup étant libéré par Pierre, dans un élan écologique, alors que dans l'original, Pierre sauve le loup en l'emmenant au zoo. A discuter avec les enfants!

L'oeuvre de Suzie Templeton a récolté de nombreuses récompenses, notamment le Grand Prix et Prix du Public au Festival d'Annecy.

A noter que le film inspiré du célèbre conte musical de Prokofiev s'accompagne d'un livret pédagogique (pour les enseignants ou les parents) destiné à des enfants de la maternelle au cycle 3.

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DVD vidéo de 33 min + livret pédagogique
SCÉRÉN-CNDP, 2010
Réf. 755B0807– 14 €

Nominations des Screen Actors Guild Awards

Posté par vincy, le 18 décembre 2009

La révélation des Screen actors Guild awards confirme plusieurs éléments déjà ressentis à travers les autres palmarès connus depuis deux semaines aux USA. Il n'y a pas encore de favori pour l'Oscar du meilleur film, même si Démineurs est, de loin, le film le plus cité. La bataille entre Jeff Bridges, George Clooney et Colin Firth pour l'Oscar du meilleur acteur risque de causer des ravages en dépenses marketing et lobbying. Il n'y a aucune actrice assurée d'être nommée dans sa catégorie. Ce serait une grosse blague que Meryl Streep le soit. On peut éventuellement penser que Sandra Bullock aura enfin une citation en guise de remerciements pour son apport en dollars à l'industrie. Helen Mirren, Carey Mulligan et Gabourey Sidibe semblent donc les seules à avoir conforté leur position, mais aucune n'a un film ayant la dimension d'une statuette. De plus, l'absence d'actrices comme Cotillard, pourtant citée aux Golden Globes, montre bien que des surprises peuvent arriver après un mois de campagne dans les médias et les mondanités. Côté second rôles, en revanche, ça semble à peu près prié pour tous ceux qui sont nommés (semblablement les mêmes que pour les Golden Globes).

Il est fort probable que les comédiens récompensés ne donneront pas d'indices pour deviner le futur Oscar du meilleur film.

Meilleur casting d'ensemble : An Education ; Démineurs ; Inglourious Basterds ; Nine ; Precious

Meilleur acteur : Jeff Bridges (Crazy Heart) ; George Clooney (In the Air) ; Colin Firth (A Single Man) ; Morgan Freeman (Invictus) ;  Jeremy Renner (Démineurs)

Meilleure actrice :  Sandra Bullock (The Blind Side) ; Helen Mirren (The Last Station) ; Carey Mulligan (An Education) ; Gabourey Sidibe (Precious) ; Meryl Streep (Julie & Julia)

Meilleur second-rôle masculin :  Matt Damon (Invictus) ; Woody Harrelson (The Messenger) ; Christopher Plummer (The Last Station) ;  Stanley Tucci (The Lovely Bones) ; Christoph Waltz (Inglourious Basterds)

Meilleure second-rôle féminin :  Penelope Cruz (Nine) ; Vera Farmiga et Anna Kendrick (In the Air) ; Diane Kruger (Inglourious Basterds) ; Mo'Nique (Precious)

Les vainqueurs seront connus le 23 janvier.

L’Ecole Louis-Lumière rejoindra la Cité du cinéma de Besson

Posté par vincy, le 26 juin 2009

besson_levy.jpgCe n'était pas forcément la nouvelle la plus exaltante. Mais lors de la présentation du projet de la Cité du cinéma de Luc Besson (voir aussi l'actualité du 10 mars 2008), sur laquelle nous reviendrons prochainement, le nabab français a confirmé avoir été à l'Elysée pour obtenir une intervention de l'Etat dans certains dossiers, et notamment l'arrivée de l'Ecole nationale supérieure Louis-Lumière. La grande rivale de la fémis, qui forme aux métiers les plus techniques du cinéma (directeur de la photo, cadreur, assistant opérateur ou de réalisation, mixeur son, ingénieur du son, preneur de son...).

Installée, ou disons plutôt éloignée de Paris, à Noisy-le-Grand, l'école, créée en 1926, est aujourd'hui dirigée Francine Lévy (en photo, à côté de Luc Besson). Elle "a signé le jeudi 28 mai 2009 avec la Caisse des Dépôts et Consignations les principaux termes et conditions d’un accord prévoyant l’installation de l’ENS Louis Lumière à la Plaine Saint-Denis, sur le site de la Cité du Cinéma. Cet accord, signé au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche retient toute l’attention de la direction depuis plus d’un an. Il devrait permettre le déménagement de l’Ecole pour la rentrée 2012."

L'école disposera donc de 8 000 m² que la Cité louera à l'Education nationale. Selon le communiqué de l'école, "le site de la Cité du Cinéma permettra de développer des synergies entre formation, recherche appliquée et industrie, au cœur de l’épicentre de la production des images et des sons, à proximité immédiate des universités de Paris VIII et Paris XIII, et dans le prolongement des projets déjà développés au sein du pôle de compétitivité Régional Cap Digital ."

C'est une véritable révolution pour l'enseignement du cinéma, et surtout, géographiquement cela rapprochera les élèves de Louis-Lumière de ceux de la Fémis, situés dans le nord de Paris.

Le festival de films gays et lesbiens de Paris se dévoile

Posté par MpM, le 18 septembre 2008

Festival de films gays et lesbiens de ParisPour sa 14e édition qui se tiendra du 4 au 11 novembre prochains, le festival de films gays et lesbiens de Paris prépare une fête foisonnante en découvertes, surprises et sensations. C’est en tout cas ce qu’il semble à la lecture de l’avant-programme dévoilé cette semaine par les organisateurs. En plus des traditionnels inédits, avant-premières (dont celles de The Living End de Gregg Araki, Edward II de Derek Jarman et Les Prédateurs de Tony Scott avant leur reprise en copies neuves) et panorama, présentant notamment le "meilleur" de la production 2007-2008, la programmation fait en effet la part belle aux sections thématiques et aux rencontres.

On suivra ainsi avec curiosité les "Ecrans spéciaux" articulés en deux volets : "Kanbrik", qui propose documentaires, fictions et courts métrages abordant les liens entre Islam et Homosexualité en Iran, en Turquie ou encore au Maghreb ; et "Rock et bad GirrrlZ", une sélection de films musicaux bousculant "les codes classiques féminins" au travers de la figure mythique de la "bad girl". Des débats et des rencontres auront également lieu avec les réalisateurs, réalisatrices, auteurs de documentaires… sur des questions comme "éducation et homophobie" ou "l’avancée des droits en Europe".

Côté personnalités, les réalisateurs Bruce LaBruce (Skin Flick, The Raspberry Reich) et Vincent Dieutre (Une larme d'amour, Conversations avec Yaël André) viendront spécialement pour présenter leurs nouveaux films respectifs : Otto, or Up With Dead People (pour LaBruce), Despues de la Revolucion et EA2 (pour Dieutre) ; tandis que l’artiste Pascal Lièvre se verra offrir une carte blanche intitulée "eXstasis" dans laquelle il présentera quelques-unes de ses œuvres vidéo et de celles de ses invités plasticiens. L’occasion de "détruire joyeusement toutes les questions du genre afin d'en explorer les formes plus librement".

L’accent sera également mis sur le court métrage, "espace d’innovation et d’audaces cinématographiques", avec notamment la remise du Prix du Court Métrage Canal+ et le soutien à la création avec "Films Queers « Sacrés courts ! »", la diffusion d’œuvres spécialement réalisées pour le Festival. Enfin, comme dans tout festival qui se respecte, les séances spéciales ("La Nuit Gay Canal+" en avant-première, "Porn underground") et les fêtes (dont une soirée spéciale cabaret interlope au Divan du Monde) donneront le rythme et le ton de la semaine, avec, on l’espère, un petit supplément de folie et d’audace.

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14e Festival de films gays et lesbiens de Paris
Cinémas Le Rex et Le Latina, du 4 au 11 novembre 2008
Pour en savoir plus : le site et l'espace myspace du festival

Le scénario s’invite à l’école

Posté par mp, le 26 mars 2008

"Un grand bonheur !" C’est ce qu’a ressenti Julien Lilti, 28 ans, lorsque son scénario a été récompensé par le Festival, l’année dernière. "Une expérience très forte." Passionné de cinéma depuis sa plus tendre enfance, ce jeune scénariste a remporté le 2e prix du Jury Jeune, ainsi qu’une mention du Grand Jury. "C’était la première fois qu’un scénariste du Marathon remportait deux prix la même année." Idéal pour la "confiance". Idéal aussi pour gagner un séjour dans une résidence d’écriture à Vendôme. Il a pu y retravailler le scénario primé, Long Courrier . Mais cette année, c’est pour présenter Pax Romana, son nouveau long métrage, qu’il est "impatient de revenir". Entre temps, il est devenu professionnel et "arrive à en vivre".

S’il se réjouit de revenir à Bourges cette année, c’est "pour le plaisir, pas avec des arrière-pensées professionnelles". Pour lui, le Festival de Bourges, c’est "tout sauf un marché ou un speed-dating". C’est ce qui lui donne "une spontanéité et sa fraîcheur qu’on ne retrouve pas ailleurs". Bourges, c’est avant tout "une vraie rencontre autour de l’amour du cinéma", avec un public "pas forcément facile".

Exigeants, les enfants le sont aussi. Surtout depuis qu’il leur donne "des armes pour aborder les films". Pour la deuxième année consécutive, il s’est transformé en professeur d’éducation à l’image, dans le cadre de "Tout est langage". Cette action culturelle, menée par le Festival en direction des scolaires, a "pris beaucoup d’ampleur". au cours du mois de mard, il a ainsi pu partir à la rencontre de près de 800 enfants de 8 à 18 ans à travers la région. De cette mission, il retire surtout "la satisfaction de sentir qu’ils ont été intéressés". Il a ainsi pu les sensibiliser au "scénario comme élément primordial de la production d’un film". Ce travail en amont se concrétisera pendant le festival avec la projection de deux films d’animation. U pour les plus jeunes, Persepolis pour les plus avertis. "Avec les lycéens, on peut aller loin. Surtout en option audiovisuel !" Cependant, "les souvenirs les plus marquants, c’est avec les petits" qu’il les partage. Et en particulier ceux de l’école rurale de Saint Caprais (Cher), des élèves, aujourd’hui en CM2, qu’il avait déjà rencontrés l’année dernière. A son retour cette année, surprise : "Chaque enfant m’avait préparé un petit scénario !"

Dans le cadre du Quotidien du Festival, par Rudi