Divergente : le studio Lionsgate s’avoue déficient sur l’avenir de la franchise

Posté par vincy, le 21 juillet 2016

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L'échec au box office du 3e épisode de Divergente en mars dernier (179M$ au box office mondial contre 289M$ pour le premier film et 297M$ pour le deuxième) a conduit le studio Lionsgate à revoir complètement sa stratégie pour l'épisode final, initialement prévu dans les salles en juin 2017.

Divergente 4: Ascendance, qui doit être réalisé par Lee Toland Kriger, pourrait, après négociations, n'être diffusé qu'à la télévision plutôt que d'affronter World War Z 2 et le reboot de la Momie. Le tournage était prévu cet été mais le scénario est actuellement en cours de réécriture afin de relier le final cinématographique au spin-off prévu pour le petit écran. Car à l'incertitude concernant le sort en salles de la franchise s'ajoute l'annonce d'une série spin-off pour la TV.

Même si pour l'instant tout n'est qu'à l'état de projet, le changement de statut du 4e épisode, passant de film à téléfilm, met en péril la saga: rien ne dit que les acteurs principaux accepteront un changement aussi important. Ils ont signé pour une série cinématographique, adaptée des romans de Veronica Roth, pas pour un téléfilm servant à introduire une série.

Lionsgate cherche un moyen de sécuriser son investissement : Divergente 3 n'a pas été rentable. L'invasion de concurrents du même genre (Le Labyrinthe, etc...) avait déjà fait perdre quelques plumes sur l'autrement plus profitable Hunger Games. Peut-être faudrait-il que le studio remette en question son modèle économique: à diviser le dernier tome de ces séries littéraires en deux films, cela conduit mécaniquement à un troisième film plus faible pour que le final soit mémorable (quoique). De Harry Potter à Twilight en passant par Hunger Games, toutes les franchises ont souffert de ce même vice de fabrication. Pour Divergente 3, ce fut pareil, laissant les fans frustrés face à un film assez répétitif et prévisible.

Cependant, avant d'en arriver là: Lionsgate doit trouver un diffuseur télévisé (ce qui n'est pas le cas), signé les nouveaux contrats avec les acteurs principaux (ce qui n'est pas le cas), ou alors abandonner le dernier film et ne lancer que la série spin-off. Et même si le film sort à la télévision aux USA, rien n'empêchera le studio de le sortir sur grand écran ailleurs notamment là où Divergente continue de séduire, comme au Brésil, au Mexique, en Australie ou en France. Avec 2,1 millions d'entrées, le marché français était d'ailleurs le marché international le plus important pour Divergente 3: Au-delà du mur.

Au-delà de l’attente : Divergente 3 dévoile sa nouvelle bande-annonce

Posté par cynthia, le 26 novembre 2015

DivergenteAlors que Hunger Games tire lentement, mais sûrement, sa révérence au cinéma, la seconde saga post-apocalyptique à succès Divergente offre aux fans une nouvelle bande-annonce ainsi qu'une affiche.

Dans cette bande-annonce explosive (et un brin La Terre Brûlée sur les bords), nous retrouvons Tris et sa bande de l'autre côté du mur, dans un environnement qui n'a pas l'air aussi paradisiaque que ce qu'ils pouvaient imaginer.

En effet, la bande-annonce nous dévoile que toute la ville de Chicago est menacée de disparition, ce qui n'est pas du goût de notre héroïne aux yeux de chat.

Prévu le 9 mars prochain, Divergente 3 : Au-delà du Mur sera l'avant-dernier épisode de la saga. Espérons qu'il plaira aux fans !

En attendant, on vous invite à vous replonger dans les deux premiers volets, pour revenir aux origines de l'histoire : Divergente et Divergente 2 : l'insurrection.

Divergente: divergences entre l’écrit et l’écran

Posté par cynthia, le 17 mars 2015

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Cette semaine sort le film Divergente 2: l'insurrection. Considéré par certains comme le successeur à Hunger Games, la saga "Divergente" est aussi tirée d'une trilogie littéraire. Mais qui dit adaptation dit forcément différence. L'écran n'est pas un copié collé du papier, que cela plaise aux fans ou non. Personnages, scènes ou encore situations, petite analyse certifiée sans spoilers sur les différences survenues dans l'adaptation de cette saga prometteuse.

«Ces quatre derniers jours, j'ai affronté quatre peurs. Dans la première simulation, j'étais attachée à un pieu et Peter mettait le feu sous mes pieds. Dans une autre, je me noyais de nouveau, cette fois au milieu de l'océan, tandis que la tempête faisait rage autour de moi. Dans la troisième, ma famille se vidait de son sang sous mes yeux. Et dans la dernière, quelqu'un me visait à bout portant et me forçait à tirer sur mes parents. Je sais ce que c'est que la peur, maintenant.»

Divergente est une dystopie. Non il ne s'agit pas d'un syndrome lié à un problème de vue mais bien d'un style littéraire, celui d'un univers post-apocalyptique avec des histoires d'amour en bonus pour faire rêver les plus ingénues.

Tris, le personnage principal, vit dans un monde post-apocalyptique (une sorte de Chicago après fin du monde) où la société est divisée en cinq factions: Altruiste, Audacieux, Érudit, Sincère et Fraternel. Puis enfin un sixième groupe, qui regroupe toutes les personnes qui ont échoué aux épreuves d'initiation ou qui quittent la société, les «Sans Faction». Tris fait partie d'une autre catégorie, les divergents qui selon le gouvernement seraient une menace à l'équilibre du monde.Sur ce sujet, livre et film sont comme cul et chemise (heureusement!). Afin de voir les différences, car il n'y en a, il faut plonger un peu plus dans l'œuvre et surtout la description des personnages, bien moins synthétique dans les romans.

Après avoir lu le livre, voir le film nous fait ressentir un agacement aigu. Malgré le fait que le film soit fidèle à l'œuvre littéraire, nous ne pouvons que constater l'inexistence de certaines scènes importantes et la modification de quelques personnages.

Dans la version cinématographique, Tris (Shailene Woodley) apparaît comme une victime qui peu à peu trouve du courage. Nous pouvons la voir avec la scène du réveil à l'hôpital où, à la limite de la léthargie après son combat avec Peter, elle décide de courir derrière le train afin de passer l'épreuve du drapeau. Pourtant, dans le livre Tris ne bouge pas d'un iota tant elle souffre jusqu'à ce que son supérieur l'oblige. Une envie de la rendre plus forte aux yeux des spectateurs? Un exemple de femme sûre d'elle pour les jeunes adolescentes en quête d'identité? Et le changement des personnages ne s'arrête pas là. Si Tris et Quatre sont assez représentatifs, nous ne pouvons pas en dire autant des personnages secondaires.

«Quatre nous a conseillé hier d’exploiter les faiblesses de notre adversaire, mais à part son absence totale de qualités humaines, Peter n’en a pas.»

Peter (Miles Teller) est dans la version cinéma déjà très irritable. Pourtant, si à l'écran nous avons envie de présenter notre batte de baseball à son crâne, il faut savoir que dans la version écrire Peter est encore plus diabolique (oui c'est possible). Tout d'abord, il hante Tris, tel un détraqué, autant en la taquinant dans la vie réelle que dans ses simulations. Effectivement, c'est lui qui allume le feu qui la submerge durant ses cauchemars et non son imagination. «Je n'aurais jamais cru pouvoir haïr à ce point quelqu'un à l'air aussi gentil[...]!» Il passe son temps à la rendre chèvre, en taguant son lit avec de la peinture ou en la matant en train de s'habiller. «Peter est un petit salopard. Quand on était enfants, il s'en prenait toujours à des grands d'autres factions et, quand un adulte intervenait, il se mettait à pleurer en inventant une histoire […] et ça marchait!» De plus, il a accentué le baromètre de la barbarie en poignardant un audacieux à l'œil, le rendant borgne et sans faction. Ce dernier revient d'ailleurs dans le second tome afin de se venger alors que dans les films, ce personnage n'existe pas.

Il faut savoir qu'il n'est pas le seul personnage envoyé au rang des figurants par la vision filmée. Al serait même le grand gagnant des personnages délaissés. Donc le grand perdant. Si vous avez une perte de mémoire sachez qu'il s'agit de celui qui se suicide dans le premier film après avoir essayé de tuer Tris sous la panique. Dans le livre, il est très important puisqu'il s'agit du personnage masculin le plus proche de notre héroïne, au niveau amical. «Il sourit en me donnant un petit coup de coude.» Par ailleurs, plus nous lisons les passages le concernant plus nous nous questionnons sur les véritables sentiments de ce dernier envers elle.
Ce trait de mystère donnait une certaine importance à son personnage, il était en quelque sorte le rival direct de Quatre, le petit ami de Tris. Cela ne vous rappelle rien? Twilight en avait fait sa marque de fabrique, Hunger Games en a fait de même: le triangle amoureux. Ajouter un autre homme ne fait que pimenter le récit et agite les jeunes fans qui commencent à faire des groupes (Team Peeta/Team Edward). Dans le film, il semblerait que les scénaristes aient préféré passer outre, tout en accentuant la tension sexuelle, imaginaire mais néanmoins palpable, entre Peter et Tris.

Pourtant malgré toutes ces différences irritables (surtout pour un fidèle lecteur), le septième art reste le meilleur ami du livre (surtout pour relancer les ventes).

Peu importe les différences, il faut admettre que les films tiennent la route. En 2h20 environ chacun, l'histoire se déroule à un rythme soutenu qui maintient en haleine (une véritable séance de sport).

Dans le premier volet, le réalisateur Neil Burger prend le soin de montrer le monde de Tris pendant près d'une heure avant de lancer l'action. Cela permet à ceux qui n'ont pas lu le livre de comprendre le dénouement à la perfection et de ce fait de pénétrer dans son monde avec une grande facilité. Ce qui nous amène à évoquer la contribution du film à la vente des livres. Ayant questionné certains spectateurs (tranche d'âge de 20-30 ans), nous avons constaté que la plupart des gens se sont mis à lire le livre après avoir vu le film, d'où le fait que la couverture du nouveau tirage soit ornée de l'affiche du film (cela attire davantage l'œil et surtout les affiches de cinéma, omniprésentes lors des lancements, sont facilement identifiables). Divergente n'est cependant pas la première saga à se voir offrir une seconde vie grâce au cinéma. Twilight, Hunger Games, Le Labyrinthe ont tous surfé sur la vague "Jeunes adultes" commencée avec le phénomène Harry Potter. Le cinéma semble aussi de son côté se frotter les mains d'un tel succès. Les studios signent des partenariats exclusifs avec les éditeurs. Les spectateurs en redemandent (même s'il y a quelques gros échecs comme Eragon). Et on constate qu'un bon quart des films en salles sont des adaptations, et ce depuis les débuts du cinéma. Aujourd'hui, le processus est simplement industrialisé. A tel point que toutes les franchises dans le genre s'offre un ultime volet en deux parties. Divergente ne fera pas exception.

Blockbusters: de l’importance du bon son (et de la méfiance à l’égard des B.O.F.)

Posté par wyzman, le 15 mars 2015

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A l'heure où Divergente 2 s'apprête à envahir nos salles obscures, il semblait nécessaire de revenir sur un phénomène qui a pris une ampleur considérable ces dernières années: la bande originale. Si la musique est aussi vieille que le cinéma, son utilisation en a fait un véritable outil marketing depuis l'avènement des blockbusters. Et à l'heure où certains luttent encore pour faire financer leurs films, d'autres dépensent et gagnent des millions grâce à des morceaux fournis par des majors ou spécialement conçus pour l'occasion. Alors, en attendant que "Holes in the Sky" de M83 et Haim (à écouter sur Deezer) ne deviennent un vrai tube, petit coup de projecteur sur cette chose essentielle qu'est la musique d'un film.

Une recette vieille comme le monde

S'il y a un studio qui a compris toute l'importance de la musique dans la promotion d'un film, c'est bien évidemment Disney, qui a toujours porté un grand soin à ses BOF (souvenez-vous Le Livre de la jungle, Mary Poppins, ou plus récemment Le Roi Lion). L'idée a été poussée jusqu'à faire des films servant de prétextes à de la musique comme High School Musical et Camp Rock. Ces téléfilms musicaux ont marqué toute une génération de jeunes acheteurs qui, bien malgré eux, se vantaient à l'époque de posséder tous les morceaux. Véritable mastodonte de la communication, Disney peut aujourd'hui se vanter d'avoir réussi le plus gros coup de 2014 avec La Reine des Neiges (et en télévision avec Violetta). Près de 1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde et une BOF qui vient de dépasser les 8 millions d'exemplaires vendus. Oui, oui, vous avez bien lu : 8 millions d'exemplaires. Alors, qui a parlé de crise du disque ?

Si l'idée de vendre un CD avec un film n'est pas mauvaise, force est de constater que c'est surtout bon pour l'image. Prenons l'exemple de trois films au hasard clairement destinés à un public jeune et à la qualité parfois douteuse : Projet X (à écouter sur Deezer°, Spring Breakers (à écouter sur deezer) et The Bling Ring (à écouter sur Deezer). Le premier a rapporté plus de 100 millions de dollars et fait exploser des artistes tels que Far East Movement et Kid Cudi. Le second, Spring Breakers, a su profiter de l'aura déjantée de Skrillex pour justifier son imagerie clippesque et un film finalement bien creux. Enfin, The Bling Ring a permis à Sofia Coppola et Emma Watson de s'encanailler un (petit) moment sur les meilleurs tubes des rappeurs Rick Ross et Kanye West. De là à parler d'outil de communication, il n'y a qu'un pas que l'on veut bien franchir.

En utilisant des morceaux déjà populaires ou émanant d'artistes sulfureux, ces films ont su jouer avec les codes et les frontières. Ainsi, ce que l'on ne peut pas montrer clairement à l'écran, on le fait passer à travers les paroles des chansons et le tour est joué. Et en choisissant les bons morceaux, les bons artistes ou en ciblant bien son public, on peut très vite faire mouche. Car si le spectateur n'est pas particulièrement intéressé par le film, il sera tenté d'aller y jeter un coup d'œil (en salles de préférence) si la bande originale lui plait.

hunger games 3

Vendre et mentir

Mais si les exemples cités ci-dessus sont honnêtes quant à la marchandise, ce n'est pas le cas de tous. Face à des sagas littéraires telles que Hunger Games ou Divergente, comment résister ? Après le succès d'une saga pour adolescents (mais pas que) telle que Harry Potter, il aurait été stupide de refuser de participer à l'aventure Hunger Games. 26 millions de livres vendus dans le monde et l'assurance d'un joli succès au box office. Quel artiste sensé dédaignerait une proposition de collaboration ? Les faits sont là : les trois premiers films ont rapporté 2,3 milliards de dollars et des artistes tels que Taylor Swift, Maroon 5, Coldplay, Sia, Lorde, Ellie Goulding ou bien Major Lazer ont participé au projet. Et là, vous vous dites : "Ah bon? Ils sont vraiment tous passés dans les films?" Et la réponse est non.

S'ils sont nombreux à figurer sur les CD, rares sont les artistes que l'on entend vraiment dans les Hunger Games. Et c'est bien là tout le problème. A force de rameuter des tas d'artistes sur le CD, l'équipe artistique a carrément oublié (!) de les caser dans le film. Très axé sur la participation de Lorde, Hunger Games : La révolte - 1ère partie est une grosse déception musicale. Un peu mou par rapport au précédent, ce volet avait en effet tout de la supercherie. Les artistes "vendus" ne figuraient pas dans le film ou sur le générique de fin. Colère. Pourtant, la BOF a fait un carton avec une chanson, originale, "The Hanging Tree", interprétée a capella par la star Jennifer Lawrence (en écho à "Moon River" dans Breakfast at Tiffany's par Audrey Hepburn).

Par chance, un peu plus tôt dans l'année, Nos étoiles contraires et Divergente nous ont prouvés qu'un film pour ados pouvait respecter son quota d'artistes intrus. Nos étoiles contraires s'est reposé sur les "Boom Clap" de Charli XCX et "All of the Stars" d'Ed Sheeran. Verdict sans appel : les clips comptent respectivement 161 et 35 millions de vues sur YouTube. Quant à Divergente, le premier volet à user jusqu'à la corde les morceaux d'Ellie Goulding ("Beating Heart", Hanging On") et de Woodkind ("Run Boy Run"). Du coup, gros coup de scalpel dans la bande originale de Divergente 2 : 7 chansons contre 16 pour le premier film. Mais Woodkid a accepté de revenir. C'est déjà pas mal !

Pour ados mais pas que

Si les bandes originales de films pour ados se vendent bien, elles ne sont pas les seules. Porté par le single "Young & Beautiful" d'une certaine Lana Del Rey, Gatsby le Magnifique de Baz Lurhmann (à écouter sur Deezer) a rapporté plus de 350 millions de dollars au box office mondial et la BO orchestrée par Jay Z a vite dépassé le million d'unités vendues. L'an dernier, si l'on a beaucoup parlé de La Reine des Neiges (2 Grammy Awards cette année), Marvel n'est pas resté les bras croisés : Les Gardiens de la Galaxie a rapporté plus que Captain America 2 au box office mondiale et la bande originale 100% eighties s'est écoulée à plus d'1,8 million d'exemplaires. Pas mal pour l'adaptation d'un comic que peu d'entre nous connaissait…

Bien utilisée, une BO peut faire beaucoup pour un film mal parti. Et ce ne sont pas les producteurs de Cinquante nuances de Grey qui nous diront le contraire. Si l'on ne peut pas nier les 100 millions de livres vendus à travers le monde, les chansons d'Ellie Goulding, Sia et Annie Lennox ont beaucoup, vraiment beaucoup aidé ! Utilisés dans les teasers et les différentes bandes-annonces, les morceaux (remixés) de Beyoncé ont su faire monter la pression là où le film en était difficilement capable. Un bien pour un mal, dirons-nous.

Si au moment où j'écris ces lignes, la Toile s'intéresse fortement à l'album concept que Rihanna a créé pour le film d'animation En route!, il convient de regarder plus loin et de se poser les bonnes questions. Qui sera en mesure de rivaliser avec Adele ("Skyfall") pour Spectre, le prochain James Bond ? Beyoncé acceptera-t-elle que sa musique soit utilisée pour Cinquante nuances plus sombres ? Enfin, combien de chansons l'équipe artistique va-t-elle réussir à caser dans la suite du "nouveau Hunger Games", j'ai nommé Le Labyrinthe ? Affaire à suivre…

Mais une chose est certaine: les films ne puisent pas seulement leur sujet dans les livres, ils exploitent aussi de plus en plus les vedettes de la musique. Ce n'est pas nouveau. De "Vogue" de Madonna pour Dick Tracy à "Lose Yourself" d'Eminem pour 8 Mile, la chanson est une tête de gondole d'un film pour les radios, télés et maintenant pour le web. C'est surtout une manière pour cette industrie culturelle d'occuper tous les fronts: des librairies aux plateformes de streaming/téléchargements. Peu importe que le chanson ne soit qu'au générique de fin (souvenez-vous Titanic et la bluette d'une certaine Céline Dion) voire inexistante dans le film. Désormais, on peut lancer un film avec l'aide d'un chanteur/une chanteuse (et ses comptes sur les réseaux sociaux). C'est l'économie transversale, entre marketing mensonger et commercialisation habile. Et côté recettes, il semble que tout le monde en profite.

2014: les 14 critiques les plus lues cette année

Posté par vincy, le 1 janvier 2015

xavier dolan tom à la ferme

On ne doute plus de l'éclectisme de notre lectorat. Comédie, film d'auteur, sagas, science-fiction, documentaire: les critiques les plus lues sur Ecran Noir cette année n'ont pas grand chose à voir avec le box office (même su on y retrouve quelques gros succès). Pour preuve, le leader de l'année, Tom à la ferme, a eu un succès plutôt confidentiel. Mais les fans de Dolan sont nombreux (Mommy n'est pas très loin du Top 14). Dans cette liste on retrouve à parité des films que nous avons beaucoup aimés et d'autres beaucoup moins. Tous les goûts sont dans la nature du cinéphile. Ce n'est pas à nous de juger. On ne peut que se réjouit de voir aussi bien Boyhood que Gone Girl, La cour de Babel que Les poings contre les murs dans notre classement. Et si l'on élargit au Top 30, des films d'auteurs comme Under the Skin, Night call, Deux jours une nuit, et la plupart des films de la compétition cannoise s'invitent au milieu de Samba, X-Men et le dernier Astérix. Seule remarque notable de ce Top 14: la domination des films français et américains cette année.

  1. Tom à la ferme **** de Xavier Dolan
  2. Interstellar ** de Christopher Nolan
  3. Gone Girl **** de David Fincher
  4. Babysitting ** de Philippe Lacheau, Nicolas Benamou
  5. Les poings contre les murs **** de David Mackenzie
  6. Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu? ** de Philippe de Chauveron
  7. Divergente *** de Neil Burger
  8. Supercondriaque * de Dany Boon
  9. Captain America: Le soldat de l'hiver ** de Anthony et Joe Russo
  10. Boyhood ***** de Richard Linklater
  11. Maléfique * de Robert Stromberg
  12. Hunger Games: La révolte (1e partie) *** de Francis Lawrence
  13. Last days of Summer *** de Jason Reitman
  14. La Cour de Babel **** de Julie Bertuccelli