Différent 8 : l’autre cinéma espagnol investit Paris et célèbre José Sacristan et Geraldine Chaplin

Posté par MpM, le 13 juin 2015

Different8Concentré de cinéma d'auteur espagnol au Louxor du 17 au 23 juin prochain ! Comme tous les ans depuis 2008, l'association Espagnolas en Paris célèbre en effet l'arrivée de l'été avec le festival Différent ! qui réunit  le meilleur d'un cinéma ibérique singulier, novateur et inédit en France.

Quatorze longs métrages seront ainsi présentés tout au long de la semaine, certains en avant-première (Dolares de Arena d'Israel Cardenas et Laura Ameli Guzmá, Magical girl de Carlos Vermut, Carmina y Amen de Paco Leon...) et les autres en attente d'un distributeur (Stella cadente de Luis Miñarro, Felices 140 de Gracia Querejeta...)

Un hommage sera également rendu en leur présence à l'acteur et réalisateur José Sacristan (El muerto y ser feliz de Javier Rebollo, Un lieu dans le monde d'Adolfo Aristarain, La femme aux bottes rouges de Luis Bunuel...) et à Geraldine Chaplin, "la plus espagnole des actrices américaines", muse de Carlos Saura avec lequel elle tourna sept films (Peppermint frappé, Anna et les loups, Cria Cuervos...).

Pour compléter cette belle programmation, on notera l'exposition Transgressions de Jorge Amat, deux rencontres professionnelles, un colloque international organisé en partenariat avec la Sorbonne ("Le cinéma face à la catastrophe") et des rencontres festives avec les invités présents.

Une fois de plus, Différent ! s'annonce comme LE rendez-vous incontournable de ce début d'été, pour les amoureux du cinéma espagnol en général, et tous les curieux et/ou cinéphiles en particulier !

La belle jeunesse de Jaime Rosales clot le 7e festival Différent

Posté par MpM, le 27 juin 2014

different 2014Après une semaine placée sous le signe du cinéma espagnol indépendant et singulier, le Festival Différent s'est achevé le 24 juin avec une soirée parcourue par la thématique des nouvelles technologies et de la place qu'elles ont désormais dans notre vie quotidienne.

Dans 10 000 km de Carlos Marques-Marcet, un jeune couple doit vivre les affres de la séparation géographique. Elle part travailler en Californie tandis que lui reste travailler à Barcelone. Le film raconte la relation houleuse qu'ils entretiennent à distance à travers l'écran de leurs ordinateur et smartphone.

Hormis l'originalité formelle de proposer des images filmées à la webcam (mais on a depuis découvert la séquence époustouflante de rupture par Skype filmée par Pascale Ferran dans Bird people, qui fait un usage encore plus âpre de l'interface informatique dans la communication de couple), le film aligne sur un ton de comédie insouciante les passages obligés de la comédie romantique : conversations enjouées et drôles, puis disputes, tentation de séparation, infidélité, réconciliation... Rien de révolutionnaire, mais un regard léger et tendre sur notre époque et ses petits travers.

Dans Hermosa juventud (La belle jeunesse), Jaime Rosales suit quant à lui un couple de jeunes Espagnols pris dans les filets terribles de la crise économique. S'ils sont au départ insouciants et joyeux, la naissance de leur fille les amène peu à peu à repenser leurs priorités. Ils s'aperçoivent alors que quelle que soit leur bonne volonté, il n'existe pour eux aucun moyen de s'en sortir.

Le film mêle prises de vue en 16mm et images numériques prises sur le vif par les protagonistes avec leurs téléphones portables. Plusieurs ellipses temporelles (notamment la grossesse de la jeune femme) sont ainsi représentées par le défilement de photos et de messages sur un écran de smartphone. Une manière pour Jaime Rosales de porter un regard critique sur la perte de repères des jeunes générations, qui ne sont plus capables selon lui de faire la différence entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas, puisque tout figure sur le même plan dans leurs téléphones.

A l'exception de cette théorie étonnamment simpliste, le film est un portrait convaincant et saisissant d'une Espagne en proie au chômage et à une violence sociale qui se répercute dans toutes les couches de la société.

"Le point de départ du film", explique le réalisateur, révélé dans les années 2000 par Las horas del dias et La soledad,  "c'est mon besoin de comprendre les jeunes qui vivent en Espagne. J'avais envie de faire un portrait de cette jeunesse actuelle. Par ailleurs, j'avais envie de changer de direction dans mon œuvre, de faire quelque chose avec un langage plus ouvert, plus dirigé vers les autres et moins vers-moi-même. " Pour cela, il a créé une équipe de jeunes techniciens et de jeunes comédiens, et c'est à partir de leurs témoignages et propositions qu'il a écrit une partie du contenu du film.

Les conversations entre amis (où il est question des centaines de CV déposés sans succès, ou des rêves simples d'avoir sa petite camionnette à soi ou de passer son permis) ont également été improvisées. Cela donne un aperçu glaçant de la réalité espagnole contemporaine, sans jamais tomber dans le film purement social ou misérabiliste. Ceux que montre Jaime Rosales ne sont pas les enfants des familles les plus défavorisées, mais la jeunesse d'une classe moyenne en pleine paupérisation. Lorsque l'on voit Natalia envisager d'aller travailler en Allemagne (Eldorado européen à ses yeux), quitte à laisser sa fille en arrière, on ne peut s'empêcher de songer aux jeunes femmes d'Asie du Sud-Est qui viennent en France pour garder les enfants des autres pour pouvoir nourrir les leurs, restés dans leur pays.

Même s'il s'en défend, le propos de Jaime Rosales semblent ainsi au final bien pessimiste, montrant une génération sacrifiée et une société où l'absence d'espoir conduit à un déchainement de violence symbolique mais aussi physique et sexuelle. Un tableau d'autant plus sombre qu'il est filmé avec une grande douceur, presque sans à-coup et même parfois avec légèreté. A l'image des personnages du film qui semblaient avoir toute la vie devant eux, le spectateur ne peut alors qu'être saisi par l'inexorable chute qui les entraîne au fond du gouffre.

Focus sur un cinéma espagnol audacieux et singulier avec le 7e Festival Différent

Posté par MpM, le 18 juin 2014

different 2014Tout au long de l'année, l'association Espagnolas en Paris met à l'honneur le cinéma espagnol en proposant des films inédits ou en avant-première et des rencontres entre le public et les professionnels. Depuis 2008, le festival Différent ! permet de compléter cette programmation au long cours par une véritable fête du cinéma ibérique qui fait la part belle aux films indépendants, singuliers et tout simplement "différents".

Au programme, 16 films (longs et courts métrages, fictions, documentaires) réunis pour la première fois en un lieu unique, le très beau cinéma Louxor, mais aussi un hommage (à l'acteur catalan Eduard Fernández), une exposition (Fronteras, qui réunit des photographies d'Alain Coiffier et des poèmes en prose d'Inès Montés), deux rendez-vous professionnels et la venue de 26 invités au total.

C'est l'excellent documentaire Con la pata quebrada de Diego Galan qui ouvre le bal dès ce soir à 19h. Ce film de montage explore le cinéma espagnol des années 30 à nos jours pour en tirer une réflexion passionnante sur  l'évolution de la place de la femme dans la société espagnole au cours du XXe siècle. Il sera précédé d'un extrait présenté en avant-première mondiale du film collectif Yo decido / El tren de la libertad dans lequel une soixantaine de cinéastes espagnoles s'expriment autour du mouvement de protestation contre la reforme restrictive de la loi sur l'avortement. Suivra ensuite La herida de Fernando Franco, récompensé à San Sebastian et Cinespana en 2013, et qui a valu un Goya de la meilleure actrice à Marian Álvarez.

Une première soirée extrêmement riche, à l'image du reste du festival, qui présentera notamment Canibal de Manuel Martín Cuenca, également récompensé à San Sebastian, En ningún lugar, Don Luis Buñuel de Laurence Garret, le regard très personnel et poétique d’une jeune cinéaste française sur Luis Bunuel et son imaginaire, ou encore Hermosa juventud de Jaime Rosales, sélectionné dans la section Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes.

La convivialité sera également au rendez-vous avec des dégustations de produits espagnols, des rencontres avec les différentes équipes de films et une soirée spéciale "Fête de la musique" le 21 juin.

Dans un paysage européen morose où le cinéma espagnol s'est imposé ces dernières années comme l'un des plus singuliers et audacieux, en perpétuelle évolution, il est donc chaudement recommandé aux cinéphiles et aux curieux de profiter de cette nouvelle édition de Différent ! pour faire le plein d'un autre cinéma, comme une salutaire bouffée d'oxygène cinématographique.

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Différent !
Du 18 au 24 juin 2014
Cinéma Le Louxor
170 Boulevard de Magenta
75010 Paris

Informations et programme sur le site de la manifestation

Cultiver la singularité du cinéma espagnol avec la 6e édition du festival Différent !

Posté par MpM, le 13 juin 2013

Différent 6Voilà déjà la sixième année que "l'autre cinéma espagnol" investit les écrans parisiens le temps d'un festival coloré, singulier et convivial qui met en valeur la créativité et l'originalité de la péninsule ibérique.

Cette année, les festivaliers se régaleront dès l'ouverture avec le Grand Prix du Festival de Cinéma espagnol de Nantes, Una pistola en cada mano de Cesc Gay, qui réunit un casting de rêve, d'Eduardo Noriega à Ricardo Darin, en passant par Javier Cámara et Luis Tosar.

Le reste de la semaine sera du même acabit, avec le grand retour de Maribel Verdu dans 15 años y un día de Gracia Querejeta (Grand Prix du Festival de Malaga 2013) dans laquelle elle est la mère d'un jeune adolescent qui lui en fait voir de toutes les couleurs ; Carta a Eva, le nouveau film d'Agustí Villaronga (dont Pa negro avait connu un succès retentissant) présenté en présence de ses deux interprètes principales, Ana Torrent et Carmen Maura ou encore un hommage rendu au grand documentariste José María Berzosa (Pinochet y sus tres generales).

La fantaisie et la singularité seront également au rendez-vous à travers des oeuvres atypiques et originales. Les spectateurs auront notamment la chance de découvrir Con la pata quebrada (Retourne à tes fourneaux) de Diego Galán, un film de montage sur la femme vue par le cinéma espagnol, composé de plus de 180 extraits de films et sélectionné au Festival de Cannes 2013.

En tout, une vingtaine de films, tous formats confondus, seront ainsi présentés entre le 14 et le 21 juin et, histoire de ne pas rompre avec les bonnes habitudes, un grand concert avec de nombreux invités-surprise clôturera la manifestation le soir de la fête de la musique.

A noter que pour la première fois, un prix sera décerné non à un film en compétition, mais à l'un des spectateurs présents durant le festival ! En effet, Espagnolas en París (qui organise l'événement) s'est associé à la compagnie aérienne Vueling pour offrir un voyage à Barcelone pour deux personnes (comprenant les vols et deux nuits d'hôtel) à un heureux festivalier tiré au sort. Une manière élégante de récompenser la fidélité du public de Différent !, souvent fourni et chaleureux, et qui fait depuis cinq ans le succès de la manifestation.

Générosité, bonne humeur et qualité cinématographique, trois bonnes raisons supplémentaires d'aller à la rencontre du cinéma espagnol et de sa différence...

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6e Festival Différent !
Du 14 au 21 juin 2013
Programme et renseignements sur le site de la manifestation

Le cinéma espagnol affiche sa différence jusqu’au 21 juin

Posté par MpM, le 13 juin 2011

On ne présente plus le festival Différent ! qui met en valeur "l’autre cinéma espagnol", celui qui sort des sentiers battus et peine à se faire une place sur les écrans français. Pour sa 4e édition, la manifestation récidive avec une douzaine de films inédits en provenance de Madrid, de Catalogne, d'Andalousie, de Pays Basque et de Galice, offrant un large panorama des cultures, langues et sensibilités espagnoles.

L'idée est bien sûr de faire découvrir au public des oeuvres de qualité dans une ambiance festive, mais également de "capter l’attention des distributeurs et des professionnels français" et de les inciter à distribuer en salles les pépites présentées par le festival. Une journée professionnelle se tiendra d'ailleurs le 17 juin, au cours de laquelle les participants pourront découvrir huit projets de productions indépendantes à la recherche de nouveaux partenaires.

Côté programmation, la guerre civile espagnole plane sur la sélection. Caracremada de Lluís Galter aborde ainsi la résistance libertaire au régime franquiste, à travers les yeux du dernier guérillero actif, Ramon Vila Capdevila ; De Madrid al hielo de Bruno Lázaro Pacheco croise le destin d'un soldat canadien parti défendre la démocratie espagnole en 1937 et d'un poète espagnol ayant fui la dictature franquiste en 1968 ; Familystrip de Lluís Miñarro parle de l'Espagne marquée par le catholicisme et la Guerre Civile... Mais des thématiques sociétales particulièrement actuelles comme l'homosexualité, la folie ou la famille sont également abordées par des films comme Las dos vidas des Andrés Rabadán de Ventura Durall ou 80 egunean de Jon Garaño et Jose Mari Goenaga.

Enfin, un hommage sera rendu, en sa présence, à Emilio Gutiérrez Caba, acteur de cinéma et de théâtre que l'on a notamment vu chez Carlos Saura, Mario Camus et Alex de la Iglesia. L'occasion de découvrir notamment Lo más importante de la vida es de no haber muerto de OPALMA primé à Toulouse et Solothurn. Un "clin d'oeil complice" mettra également en avant le producteur Lluís Miñarro, désormais célèbre pour avoir produit la palme d'or 2010, Oncle Boonmee de Apichatpong Weerasethakul.

Comme tous les ans, cette grande fête du cinéma espagnol s'achèvera en musique, lors de la nuit la plus courte de l'année, avec le concert "Espagnolas en la intimidad", qui réunira María de Medeiros, Blanca Li, Miguel-Ange, Ramón Arroyo et bien d'autres. Un incontournable rendez-vous ouvert à tous, qui se tiendra au cinéma le Chaplin dès 22h30 le soirt de la fête de la musique.

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Différent 4!
L’autre cinéma espagnol
Du 15 au 21 juin 2011
Cinémas Chaplin, Majestic Passy, Nouveau Latina et auditorium de l’Instituto Cervantes

Programme et informations sur le site de la manifestation

Fake Orgasm au festival Différent3 ! : cinéma 1 – Football 0

Posté par MpM, le 19 juin 2010

fake orgasm filmLes spectateurs présents au festival Différent3 ! jeudi soir n’ont pas eu à regretter d’avoir fait l’impasse sur France-Mexique. Déjà, ils ont échappé à un match désastreux, mais surtout parce qu’ils ont assisté à une expérience unique avec la projection de l’atypique Fake orgasm du Catalan Jo Sol. De l’avis du réalisateur lui-même, il s’agit plus d’un "geste radical" que d’un film, commençant en toute légèreté avec un concours d’orgasmes simulés (d’où le titre) et s’achevant sur un questionnement de l’identité (personnelle, pas nationale).

Le "maître de cérémonie" et initiateur du projet, Lazlo Pearlman, est en effet un artiste conceptuel qui cherche à combattre les clichés, les préjugés et l’ignorance en matière de genre et de transgenre. Au cours de shows à la fois poétiques et frappants, il montre ainsi à un public non sensibilisé qu’en matière d’identité, rien n’est jamais ni certain, ni acquis. Pour ce faire, il n’hésite pas à se mettre à nu, au propre comme au figuré, s’offrant en pâture à la fois aux regards et aux interrogations des spectateurs.

Et le sacrifice n’est pas vain (à défaut d’être facile) puisqu’il révèle les doutes de l’activiste aussi bien que la confusion de ceux qui y sont confrontés. Il en ressort alors une profonde humanité : celle des spectateurs, touchants de maladresse, et celle, bouleversante, de l’artiste et de son irrépressible besoin d’empathie.

C’est aussi bien sûr passionnant dans la manière dont Lazlo Pearlman interpelle chacun de nous. En remettant en cause tout azimut la binarité sexuelle dans laquelle on nous enferme depuis l’enfance, il nous amène à réfléchir sur notre propre rapport à cette identité fluctuante qui nous construit pourtant jour après jour. Qu’est-ce qu’être un homme ? Qu’est-ce qu’être une femme ? Quelle proportion des deux porte-t-on tous en nous ? Et surtout, comment s’extraire de ces étiquettes ?

On peut être perturbé, voire dérangé par ces questions, mais impossible d’y rester indifférent. C’est pourquoi Fake orgasm donne l’impression, l’espace d’une heure, de soulever la chappe de plomb qui a tendance à complaisamment englober le sujet le reste du temps. Pourtant, parler, réfléchir, confronter ses points de vue et se remettre en questions n’a jamais fait autre chose que permettre d’avancer.

Différent 3 ! : festival festif de cinéma espagnol à Paris

Posté par MpM, le 14 juin 2010

Différent 3Pour la 3e année consécutive, "Différent !" propose de découvrir pendant une semaine  "l’autre cinéma espagnol". Né du désir d’un groupe d’amis ayant des affinités avec l’Espagne, et organisant toute l’année les fameuses "Espagnolas en Passy",  ce festival se veut un condensé de projections inattendues mêlant cinéma, musique et festivités juste avant la naissance de l’été.

Car comme le rappelle José María Riba, journaliste et programmateur de Dífferent 3 !, "en France, le seul cinéma espagnol qui soit vraiment connu, c’est celui d’Almodovar. Pour les gens qui sont un peu pointus, on peut ajouter Carlos Saura, Luis Bunuel, Alejandro Amenabar… mais tout le reste est inconnu ! Cela laisse un large éventail à montrer. Nous ne nous mettons aucune barrière : des courts, des longs, des documentaires, de toutes les époques… Le seul critère de sélection, c’est que chaque projection soit superbe. Ce qui nous importe, c’est que vous soyez contents de votre soirée."

En tout, ce sont ainsi une dizaine de longs métrages, des courts, de la musique et des rencontres festives autour d’un verre ou d’un buffet qui sont proposées pour célébrer une cinématographie sortant des sentiers battus ! Comment faire son choix parmi une telle offre ? "Ca dépend des goûts !", assure José María Riba. "Si vous êtes intéressé par les questions de sexe, de genre ou érotiques, il faut venir au Majestic Passy pour voir un ovni de film : Fake orgasm de Jo Sol, réalisé par une équipe de fadas ! En plus, la projection sera suivie d’un buffet aphrodisiaque à la mode ibérique…"

Pour les amateurs de documentaires ou de films historiques, il y a également Los caminos de la memoria de José Luis Penafuerte qui traite de la guerre civile, et qui cherche un distributeur en France. Les amateurs de musique, eux, ne devront pas rater le concert Espagnolas en la intimidad, de l’écran à la scène, qui sera le premier concert de la fête de la musique.

"Entre tout ça, il y a des premières et deuxièmes œuvres de cinéastes qui, cette année, voyagent beaucoup : en Uruguay, en Argentine..." Notamment Mal dia para pescar de Alvaro Brechner, présenté à la Semaine de la Critique 2009, ou encore Al perdida de Enrique Gabriel et Javier Angulo, sur le coup d'état militaire de 1976 en Argentine.

Et si malgré tout, vous ne parvenez toujours pas à vous décidez, suivez l’ultime conseil de José María Riba : "tirez au sort ! "

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Différent 3 !
Du 14 au 20 juin 2010
Information et programme sur le site de la manifestation