Venice Days: Kim Nguyen, Sara Forestier, Pen-ek Raranaruang en compétition

Posté par vincy, le 28 juillet 2017

Les Venice Days, l'une des sections parallèles du Festival de Venise avec la Semaine internationale de la critique, a dévoilé la liste de ses films en compétition. La réalisatrice iranienne Samira Makhmalbaf présidera un jury composé de Diego Lerman, Laurent Cantet et Bruce LaBruce.

En plus des films sélectionnés à ces 14èmes Venice Days, la programmation comprendra les trois finalistes du Prix Lux du parlement européen: 120 battements par minute, Sameblod et Western. Par ailleurs, la série de courts-métrages commandée dans le cadre de Miu Miu Women's Tale lancera une nouvelle plateforme déiée sur Instagram.

Du Canada au Maroc, d'Iran à la Thaïlande, de l'Italie à la France, de la Colombie à l'Autriche, les films reflètent une production internationale riche et variée. Sara Forestier fera ses premiers pas de réalisatrices avec M, où elle joue aux côtés de Redouanne Jarjanne. Le canadien Kim Nguyen (révélé avec Rebelle en 2012) présentera Eye on Juliet avec Lina El Arabi, qui fait actuellement sensation à Avignon dans la pièce Mon Ange. Et le thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, dont on avait un peu perdu la trace depuis Monrak Transistor, Les vagues invisibles, Ploy et Nang Mai, accompagnera son nouveau film, Samui Song, qui se déroule dans les années 1930.

Notons enfin la projection de Thirst Street, film de Nathan Silver déjà sélectionné au Festival Tribeca, avec au casting américano-français Damien Bonnard, Esther Garrel, Lola Bessis, Françoise Lebrun et Jacques Nolot.

Sélection officielle
Volubilis de Faouzi Bensaïdi
Il contagio de Matteo Botrugno et Daniele Coluccini
M de Sara Forestier
Ga'agua (Longing) de Savi Gabizon
Candelaria de Jhonny Hendrix Hinestroza
Life Guidance de Ruth Mader
L'equilibrio de Vincenzo Marra
Looking for Oum Kulthum de Shirin Neshat
Eye On Juliet de Kim Nguyen
Dove cadono le ombre de Valentina Pedicini
Mi Hua Zhi Wei (The Taste of Rice Flower) de Pengfei
Mai Mee Samui Samrab Ter (Samui Song) de Pen-ek Ratanaruang

Evénements spéciaux
La legge del numero uno de Alessandro D'Alatri
Il risoluto de Giovanni Donfrancesco (documentaire)
Agnelli de Nick Hooker (documentaire)
Getting Naked: A Burlesque Story de James Lester (documentaire)
Il tentato suicidio nell'adolescenza (T.S. Giovanile) de Ermanno Olmi (documentaire)
Thirst Street de Nathan Silver

Miu Miu Women's Tales
#13 Carmen de Chloë Sevigny
#14 (The [End) of History Illusion] de Celia Rowlson-Hall

Séances spéciales
I'm (Endless Like the Space) de Anne-Riitta Ciccone
Raccontare Venezia de Wilma Labate
The Millionairs de Claudio Santamaria

Cannes : l’atelier de la Cinéfondation soutient 15 projets

Posté par MpM, le 25 avril 2009

cannes_blog1.jpgCréé en 2005, l’Atelier de la Cinéfondation a pour but d’accompagner des cinéastes (ayant déjà fait leurs preuves par le passé) dans la genèse de leur nouveau film. La sélection se fait parmi des projets aboutis bénéficiant au minimum de l’appui d’un producteur et d’une partie du financement nécessaire. Chaque année, ce sont ainsi 15 réalisateurs qui profitent du Festival de Cannes pour rencontrer des partenaires potentiels venus du monde entier et, très souvent, mettre la dernière main à leur projet de long métrage. En effet, après avoir fait partie de l’Atelier, les lauréats mettent en moyenne moins d’un an pour débuter le tournage de leur film.

Nombre d’entre eux ont d’ailleurs été présentés à Cannes par la suite comme Elève libre de Joachim Lafosse, Home de Ursula Meier ou Salamandra de Pablo Aguero. Des réalisateurs confirmés tels que Bertrand Bonello, Lou Ye ou Tsai Ming-Liang sont également passés par ce programme qui réaffirme la volonté du Festival de Cannes de ne pas seulement être une vitrine de la production cinématographique mondiale, mais bien un acteur à part entière de cette production. En plus de l’Atelier, la Cinéfondation propose également une résidence permettant d’accompagner des cinéastes dans l’écriture d’un long métrage et une sélection de courts métrages projetés dans le cadre du Festival qui met en lumière chaque année une vingtaine de cinéastes à suivre.

Parmi les heureux élus de l’Atelier 2009, on retrouve la Libanaise Danielle Arbid (Dans les champs de bataille, Un homme perdu), le Marocain Faouzi Bensaidi (Mille mois) et l’Argentin Diego Lerman (Tan de repente) mais aussi plusieurs auteurs de courts métrages travaillant sur leur premier long, à l’image du Français Bertrand Mandico. Les budgets prévisionnels, dont certains sont déjà complétés pour le tiers, voire la moitié, vont de 310 000 à 3,2 millions d’euros.

_____________

Découvrir les projets de l'Atelier 2009.