Mon film de l’année : Sing Street, une leçon de vie

Posté par cynthia, le 23 décembre 2016

Quand un film nous plaît, c'est super, mais lorsqu'un film nous touche, c'est encore mieux! La première fois que j'ai entendu parler de Sing Street (nommé aux prochains Golden Globes) c'était durant mon séjour en Irlande. "It's a masterpiece...a film with joy!" entendait-on. Cet enthousiasme (on ne peut plus communicatif) ne m'a pas poussé à le voir à ce moment-là et je pense savoir pourquoi. Si je l'avais découvert durant ce séjour, je ne serai jamais revenu en France retrouver mes proches et mon train-train quotidien. Car Sing Street est le genre de film qu'il faudrait faire chaque année. Sans morale ou message, il peut vous changer afin de révéler votre vrai "vous"!

Il m'a fallu attendre Deauville pour que je sois troublée et conquise (même si c'est à Dinard qu'il a raflé tous les prix). Cosmo, un jeune Irlandais passionné de musique vit entre ses parents dépressifs et perpétuellement en conflit, un frère qui a raté sa vie et une école religieuse bien trop stricte pour son esprit libre. Dès les premières minutes du film, je me sens dans mon élément (Sing Street pourrait être ma biographie). Après tout qui ne le serait pas? Qui n'a jamais rêvé de quitter sa famille dépressive et son quotidien terne et sans intérêt pour enfin vivre ses fantasmes inavoués d'artiste désenchanté?

Sing Street est un cri qui vient du cœur, un souhait d'enfant bercé par une musique enivrante qui donne envie de bouger ses hancges, autant sur la piste que dans sa vie. Chaque scène est jouissive même la plus mélancolique (cette mère qui, comme le personnage de Ben Stiller dans le film La vie rêvée de Walter Mitty, préfère rêver sa vie sur son perron plutôt que de changer sa réalité), chaque scène est criante de vérité: avez-vous suffisamment de courage pour poursuivre vos envies, vos désirs comme les personnages de Cosmo et Raphina (la belle et prometteuse Lucy Boynton que j'ai pu interviewer sur les planches normandes) ou allez-vous passer à côté d'eux comme le personnage de Brendan (le rôle le plus puissant de ce film)?

Oser et s'affirmer. On ne sort pas de Sing Street indemne. Je, tu, elle, il, nous, vous, en sort chamboulé à tout jamais. Après avoir vu le film de John Carney, on a envie de déplacer des montagnes, de faire des choses incroyables, de dire "merde" à notre entourage toxique, de faire un doigt d'honneur à notre banquier, de courir jusqu'à ce restaurant où travaille ce type trop mignon et de lui dire qu'il nous plaît avant de l'embrasser à pleine bouche, de quitter son job et de devenir acteur même si on n'a pas le talent de Meryl Streep, de faire le grand saut...d'oser vivre!

L'autre thématique du film qui frappe le cœur est bien celle de l'affirmation. Durant tout le film, Cosmo change de style constamment (nous faisant voyager à travers les vêtements qui ont fait les années 80) au grand désarroi du directeur de son école, un prêtre extrémiste taré qui pourrait fortement faire penser à votre oncle chiant qui pourrit le dîner de Noël avec ses idées d'un autre temps. Par cette affirmation, le message véhiculé est que chacun peut être ce qu'il veut être, p******! Vous voulez porter le voile, un mini short rose ou des talons aiguilles alors que vous vous appelez Bernard... Ne nous cachons plus, soyons nous-mêmes et OSONS!

Sing Street aurait pu s'appeler Sing Life (chante la vie), car John Carney nous apprend à vivre en 106 minutes de bonheur avec son chef-d'oeuvre irlandais et musical. Ne reste plus qu'à nous, pauvres mortels conditionnés par la société, notre entourage et notre peur du laisser aller, à faire le GRAND pas!

Mes autres coups de cœur: Eddie, The Eagle de Dexter Fletcher, Brooklyn de John Crowley, Deadpool de Tim Miller, Imperium de Daniel Ragussis et The Neon Demon de Nicolas Winding Refn.

Edito: la panne américaine

Posté par redaction, le 18 février 2016

Qu'on ne se méprenne pas: le cinéma américain n'est pas mort. Mais on ne peut que constater son sur place depuis quelques années. A force de formatage, il a du mal à se renouveler. S'il n'y avait pas des cinéastes australien, mexicain, sud-coréen ou européen, on observerait un cruel sentiment de déjà vu aussi bien parmi les blockbusters qui répète les recettes de leurs prédécesseurs que parmi le cinéma dit indépendant qui a un aspect de plus en plus convenu. Cette impression de déjà vu permanente est inquiétante. A Berlin, les Coen et Jeff Nichols n'ont pas convaincu, sans doute parce que les deux ressassaient un cinéma "disparu", celui des années 1950 mélangé à du Mel Brooks pour les premiers, celui des années 1970-1980 teinté de Spielberg pour le second. A voir les deux leaders du box office de l'an dernier, Star Wars épisode VII et Jurassic World, on est davantage dans la réhabilitation du film culte (avec une touche de goût du jour), entre nostalgie et volonté de cibler plusieurs générations. Mais ce n'est en rien un gage d'innovation. Sur les 10 films en tête du box office 2015, seulement deux sont des films qui ne sont ni des suites, ni des reboots, ni des remakes, ni des spin-off. Il faut descendre à la 18e place pour trouver un film qui n'est ni d'action, ni une comédie, ni un dessin animé. Le premier film indépendant est 44e!

Certes, les recettes explosent, mais Hollywood paresse. La prise de risque est minimale. Les scénarios sont écrits avec des canevas pré-établis. L'image s'uniformise selon le standard de l'époque, ce qui singularise un The Revenant ou un Mad Max Fury Road. Et à chaque carton, on se dit que les studios vont exploiter le filon. Ainsi l'humour décalé et grivois des Gardiens de la Galaxie et l'humour noir de Deadpool vont sans doute entraîner de nombreux producteurs à mixer l'autodérision à l'action dans les prochaines adaptations de comics, comme la noirceur psychologique du Dark Knight avait poussé les décideurs à tourmenter un peu plus les superhéros qu'ils avaient dans leur catalogue.

Et ce n'est pas les succès moyens de bons films comme Spotlight, Sicario, Black Mass ou Le Pont des espions qui peut changer la donne, bien au contraire. Le divertissement pour adulte semble ne pas résister aux "tentpoles" pour adolescents. Le problème n'est pas une question de recettes ou de palmarès ou même de qualité (après tout Vice-Versa, 356M$, est excellent). Le souci provient surtout d'une lassitude. Difficile de faire le buzz, de faire monter le désir quand tout se ressemble, quand on sait ce que l'on va voir. Il faut déployer des trésors d'imagination marketing et signer de gros chèques pour la publicité afin d'être sûr que la visibilité du film sera optimale à défaut de créer une attente. De Gravity à Deadpool, c'est bien l'originalité du projet qui a conquis différentes strates de cinéphilie. Dès l'origine, c'est le traitement particulier à une banale histoire SF ou une énième adaptation de comics qui a fait la différence. Idem pour le cinéma "dit indépendant" qui ne parvient plus à se démarquer de son image "Sundance/Weinstein", autrement dit "drame social hérité de la nouvelle vague/films en costumes avec stars".

Il y a trente ans, le box office américain avait Platoon, La folle journée de Ferris Bueller, Stand by Me, La couleur de l'argent et Peggy Sue s'est mariée dans son top 20. Il n'y avait que 5 suites et aucun remake dans ce même Top 20. En trente ans, Hollywood a industrialisé son processus de création au point de lui faire perdre un peu de son âme, mais surtout de son génie. Coppola et Lucas l'ont souligné. Mais comme à chaque fois, le cycle va mécaniquement décliner et contraindre les "boss" californiens à se réinventer. Mais on n'en est loin: il est à craindre que, qualitativement, le cinéma américain, toujours le plus puissant du monde, se contente de son savoir-faire. Après tout, il reste le cinéma le plus fédérateur dans le monde. Et il n'a aucun rival à l'horizon. Pas étonnant alors que les Coen ou Jeff Nichols, Eastwood ou Damien Chazelle, Scorsese ou Charlie Kaufman fassent figure de résistants.

Deadpool: carton planétaire et suite en préparation

Posté par cynthia, le 15 février 2016

deadpool

150M$ en 4 jours aux Etats-Unis: Deadpool, le héros Marvel le plus déjanté, issu de la franchise X-Men, a explosé le box-office. C'est un record pour un mois de février (détenu depuis un an par Cinquante nuances de Grey), un record pour le premier trimestre (détenu depuis l'an dernier par American Sniper), un record pour un film pour adultes (détenu depuis 13 ans par Matrix reloaded), un record pour la Fox (détenu depuis 2005 par La revanche des Sith). C'est aussi le meilleur démarrage pour un premier film (détenu par le troisième Shrek depuis 2007) ou encore pour un film avec Ryan Reynolds. Avec ses trois jours de recettes, il bat les recettes totales de Hulk, Wolverine (autre spin-off de X-Men) et les 4 fantastiques (épisode 2007). Avec seulement 58M$ de budget hors promo, le film sera certainement l'un des épisodes de la série X-Men les plus rentables, et peut même devenir la plus grosse recette de cette franchise co-brandée Fox-Marvel.

Dans le monde, Deadpool est aux alentours de 280 millions de dollars de recettes pour ses premiers jours d'exploitation. En France, en cinq jours, le film a séduit 1 284 278 spectateurs. soit mieux que Les tuche 2 la semaine dernière et donc, s'octroie la couronne (provisoire) de meilleur démarrage de l'année. Le film a aussi cartonné en Australie, en Belgique, à Hong Kong, à Singapour, en Russie, à Taiwan et au Royaume Uni.

Conséquence logique d'un tel carton, une suite est déjà en préparation.

Rhett Reese et Paul Wernick, les scénaristes planchent déjà sur une suite des aventures du héros en tenue moulante rouge sang. Le studio souhaite conserver la même équipe technique, il ne reste plus qu'à Tim Miller, son réalisateur, de signer.

En attendant, nous pouvons nous délecter du combat humoristique entre Olivia Munn qui incarne Psylocke (X-Men) et Ryan Reynolds alias Deadpool.

En 2016, Warner Bros. revoit sa copie?

Posté par wyzman, le 27 décembre 2015

Qu'on se le dise, l'année 2015 n'a pas été si extraordinaire que cela pour la Warner. Bon, certes le studio finit à la 4e place des distributeurs français, mais n'affiche que 7,2% de parts de marché avec 22 films sortis (loin des scores de Universal et Disney, à égalité avec Mars distribution). Aux Etats-Unis, le studio est 3e, avec 37 films en salles: le plus gros line up de l'année ne l'empêche pas d'être distancé par Universal et Buena Cista. En moyenne par film, la Fox fait même mieux. Et finalement, les dirigeants du studio se consoleront avec une année à peu près similaire à celle de l'an dernier.

Alors oui, il y a eu des succès évidents tels que San Andreas (473M$ de recettes mondiales), Mad Max : Fury Road (375M$, blockbuster de l'année), Creed (100M$ et pas encore sorti dans le monde entier) ou encore Strictly Criminal (94M$, mais de bonnes critiques), mais les déconvenues ont été nombreuses. Bien trop nombreuses ! A commencer par Jupiter Acending, le dernier film des Wachowski qui a coûté 176M$ à produire mais n'en a rapporté que 183M au total. La suite de Magic Mike, Magic Mike XXL, n'a pas brillé autant que prévu et cela ne compense pas les débâcles qu'ont connu Agents très spéciaux - Code U.N.CL.E., Au Cœur de l'Océan, Entourage ou encore We Are Your Friends. Bref, vous l'aurez compris, en 2015, les films produits par Warner Bros. n'ont rien fait péter niveau box office. Seulement trois films au dessus des 100M$ cette année (contre six l'an dernier dont 3 au dessus des 200M$). Et il est certain que, comparé aux succès que sont Jurassic World et Le Réveil de la Force, le constat est encore plus grave. Ses deux plus gros hits, San Andreas et Mad Max Fury Road sont tout juste classés dans le Top 20 annuel, à la 19e et 20e place, quand l'année dernière elle plaçait 3 films dans le top 10 (et le champion de l'année, American Sniper).

Que faire pour l'année 2016 ? Le studio va-t-il sortir les bons films au bon moment ? Eléments de réponse.

Alors que le secteur n'a jamais été autant polarisé entre deux types de films (les blockbusters bourrés d'effets spéciaux et les comédies), la Warner mise sur l'éclectisme et opte pour la prise de risque calculée. Du moins, nous supposons qu'elle l'est ! Dès le mois de février, le studio sort Comment être célibataire en même temps que Deadpool (Fox) et Zoolander 2 (Paramount). Est-ce une bonne idée ? La comédie potache portée par Rebel Wilson, Dakota Johnson et Leslie Mann va-t-elle tenir le choc face aux blagues graveleuses de Ryan Reynolds ? Possible

En mars, sortie de Me Before You. Adapté du roman de Jojo Moyes, ce drame romantique devra son succès à son casting. On y retrouve pour le coup : Emilia Clarke (Game of Thrones), Sam Claflin (The Riot Club), Jenna Coleman (Captain America), Matthew Lewis (Neville Londubat dans Harry Potter) et Ben Lloyd Hughes (Divergent). Mais si les ados américains ne sont pas réceptifs à ce casting, il va sans dire que ce sera à cause de la sortie de La Chute de Londres, soit la suite de La Chute de la Maison Blanche ! Cela dit, outre la sortie de Divergente 3 (Lionsgate), le box office mondial de ce mois-ci devrait être dynamisé et dynamité par le choc des titans promis dans Batman vs Superman : L'Aube de la Justice. Avec un budget de production record (410M$), il va sans dire que le nouveau bébé de Zack Snyder ne doit pas se rater. Et c'est tout le mal qu'on lui souhaite tant les différentes bandes annonces en mettent plein la vue. le milliard de $ dans le monde est presque obligatoire et devrait permettre au studio de lancer la course aux phénomènes de l'année. Pour le prestige, Warner peut compter sur le film de Jeff Nichols, Midnight Special, en compétition à Berlin.

En mai, le studio espère faire la nique à Nos pires voisins 2 (Universal), avec la comédie policière The Nice Guys. Dans les rôles titres : Ryan Gosling, Russell Crowe et Kim Bassinger... Bref, les abdos de Zac Efron et les poignées d'amour de Seth Rogen ne vont en faire qu'une bouchée. Voilà qui est réglé, sauf si la critique s'emballe et que le public adulte revient dans les salles. Mais les choses pourraient s'améliorer en juin. J'insiste sur le "pourraient" car même si la sortie de Conjuring 2 est une bonne nouvelle pour la Warner (film peu coûteux et donc forcément rentable), son affrontement avec Insaisissables 2 (Lionsgate) et l'adaptation de Warcraft (Universal) n'en est pas une du tout ! Il ne serait ainsi pas étonnant que le combat vire au cauchemar pour les trois studios… En juillet, c'est Tarzan que voudra faire revivre le studio, après l'échec de Pan, le pari est risqué. D'autant qu'en face, Disney a prévu un Spielberg familial, Le Bon gros géant. Une guerre des familles est à prévoir à moins que les ados trippent pour le roi de la jungle. Il faudra quand même compter sur la suite de Independence Day (Fox), sortie une semaine avant. Central intelligence, avec DwayneJohnson et Kevin Hart a plus de chance de rencontrer son public dans le genre comédie de flics.

Mais outre Batman vs Superman : L'Aube de la Justice, Warner Bros. peut également compter en août sur un autre blockbuster ultra méga attendu les fans de comics. Il s'agit bien évidemment de Suicide Squad ! Réalisé par David Ayer (Fury), le film peut compter sur la présence de Will Smith (After Earth), Margot Robbie (Le Loup de Wall Street), Jared Leto (Dallas Buyers Club), Jai Courtney (Terminator Genisys), Common (Selma), Viola Davis (HTGAWM), Cara Delevingne (Pan) et les apparitions de Ben Affleck (Argo) et Scott Eastwood (Snowden). Bref, voilà une distribution qui pèse lourd mais devrait donner au film un goût d'Avengers en plus badass !

En septembre, on joue la sécurité avec le pilote héroïque Sully, incarné par Tom Hanks, dans un film de Clint Eastwood.

En octobre, le studio qui a produit la trilogie The Dark Knight dévoilera The Accoutant. Le film dirigé par Gavin O'Connor (Brothers) raconte comment un expert-comptable incarné par Ben Affleck (!) bosse en parallèle pour des organisations mafieuses. Face à Gambit, le huitième film estampillé X-Men porté Channing Tatum, Warner Bros. devra sérieusement jouer des coudes. Cela étant, connaissant l'ex-mari de Jennifer Garner, il se pourrait bien que sa performance soit 'Oscar-worthy' et donc peu destinée au grand public. Affaire à suivre.

En novembre, la comédie Bastards qui n'inspire pas plus que cela verra s'opposer Glenn Close (Damages) à Ed Helms (Les Millers) et Owen Wilson (No Escape)… Juste après, le préquel de Harry Potter prendra le relais. J'ai nommé Les Animaux fantastiques ! Réalisé par David Yates (Harry Potter 5, 6, 7 et 8) compte dans ses rangs Eddie Redmayne (The Danish Girl), Ezra Miller (We Need to Talk About Kevin) et Colin Farrell (True Detective). Le public aura-t-il déjà envie de replonger dans l'univers magique de Harry ? Le prequel vaudra-t-il vraiment le détour ? Il n'en fait aucun doute. Le marketing sera là pour ramener les fans d'Harry Potter dans les salles. Ce qui fera au moins trois blockbusters de première catégorie dans le programme 2016 du studio. Assurément 2016 sera meilleure que 2015.

Une chose est sûre, l'agenda de la Warner Bros. est donc plus que jamais optimisé autour de ces trois films majeurs : Batman vs Superman : L'Aube de la Justice, Suicide Squad et Les Animaux fantastiques. Chacun d'eux devant donner lieu à une suite déjà programmée, la marge d'erreur est faible voire carrément inexistante. Et si aujourd'hui le marché mondial permet de rentabiliser même les plus gros bides (merci la Chine), un succès public dans les salles américaines est toujours apprécié.

Deadpool, l’anti-héros à suivre

Posté par cynthia, le 6 août 2015

deadpoolImpossible de passer à côté du trailer de Deadpool, sauf si vous vivez dans une grotte au fin fond d'une forêt abandonnée et dans ce cas... on est vraiment navré pour vous.

Deadpool, c'est le prochain Marvel (plus qu'attendu) de la Fox. Apparu dans le film Wolverine: Origins pour la première fois, ce personnage, totalement barré, était déjà interprété par Ryan Reynolds. Ici, si nous retrouvons le même acteur, il ne s'agit pas de la même histoire.

Un héros condamné

Wade, atteint d'une maladie incurable, accepte en échange de bons et loyaux services de suivre un traitement spécial afin de guérir. Il obtient des pouvoirs incroyables dont celui de se régénérer (comme Wolverine), saute sa femme contre une armoire pour fêter ça et devient un super-héros à l'humour décalé et aussi gras que des pancakes (pancakes auxquels il voue un culte dans le comics).

Après un pré-trailer drôle et décalé, la Fox nous a mis l'eau (même l'océan) à la bouche avec ce trailer explosif agrémenté de répliques déjà cultes ("Ce soir, branlette" ou plus poétiquement en vo "Oh I'm touching myself tonight").

Si l'attente de la sortie du film risque d'être interminable après cette bande annonce, autant apprendre à faire un peu connaissance avec ce nouveau personnage de la galaxie Marvel !

Deadpool qui es-tu?

Deadpool c'est le seul super-héros à avoir conscience qu'il est un dessin de comics (oui, ce n'est pas triste). Du coup, ce petit coquin n'hésite pas à embêter ses collègues comme Spider-man, avec qui on le compare souvent (costumes rouges, taquins et espiègles), ou encore Les 4 Fantastiques, d’où son apparition (squat ?) à la fin de la bande-annonce finale du nouveau volet. Dommage qu'il n'ait pas carrément squatté leur film, cela lui aurait sûrement donné un peu plus de piquant !

Deadpool, c'est aussi un anti-héros par excellence qui avant de massacrer tout le monde sort toujours une bonne vanne ou une insulte. Entre Kick-ass et Tony Stark, il pourrait bien devenir le nouveau super héros à la mode, pour le plus grand plaisir (sonnant et trébuchant) de la Fox. Et le nôtre ?

Comic-con 2015: 10 événements qu’il ne fallait pas rater

Posté par cynthia, le 14 juillet 2015

Inutile de présenter l'événement planétaire des mordus de BD, Comics et autres Cosplays: le Comic-con de San Diego, comme tous les ans, accueille des stars flamboyantes arpentant les couloirs du centre de congrès de la ville californienne, présente des images exclusives (de séries et films "fantastiques") et fait jouir les plus geeks. Ici le marketing se teinte d'humour.

Petit top 10 des événements importants de cette édition 2015.

10) Trailer final et affiche officielle pour Les Quatre Fantastiques

L'équipe des Quatre fantastiques était présente pour présenter le trailer final du film (en salle le 5 août en France). On y découvre une torche brûlante de swagg (oh mon Dieu j'ai utilisé cette expression), une femme invisible sur le qui vive, un homme élastique très souple et une Chose pas contente... mais pas contente du tout et qui tape sur tout ce qui bouge. "La Chose est le cœur de l'équipe" confie Jamie Bell (son interprète) aux fans et aux journalistes présents. Si la Chose est le cœur, Richards Reed en est le cerveau... du moins Miles Teller a essayé "le réalisateur m'a offert un exemplaire des physiques quantiques pour Les Nuls" dit-il à propos de son interprétation de Mr Fantastique. Outre la bande annonce, l'affiche officielle du film était placardée un peu partout. Heureusement, ils ont abandonné l'attaque Photoshop sur Miles Teller pour accentuer la ressemblance d'avec l'affiche de la première version (ratée) des Quatre Fantastiques: une torche qui s'envole, une Susan Storm qui utilise son champ de force et une chose qui cogne...la nostalgie nous gagne.

Vidéo

9) L'équipe d' Hunger Games fait ses adieux avec un spot TV très pop acidulé.

Ce Comic-Con marque la fin de la saga Hunger Games, dont le dernier volet est prévu en novembre. Jennifer Lawrence et ses deux acolytes, Liam Hemsworth et Josh Hutcherson, se sont dit adieu tout en saluant la salle: séquence émotion. Mais l'équipe du film n'est pas venue bredouille. Comme dans tous les Comic-Con, on y vient avec des images qui font briller les yeux et la bande annonce de Hunger Games 3 a bien capté nos rétines. Une armée d'hommes et de femmes tous en blanc agitent de la mitraillette avec une chorégraphie décoiffante avant que Katniss vêtue de rouge écarlate arrive, telle une reine, au milieu de l'assemblée. Un remake du clip Oops! I did it again de Britney Spears? Mettez en fond sonore la célèbre chanson et vous verrez bien! Nous on a essayé et cela nous a bien fait rire!

Vidéo

8 ) Les super-héros sur le petit écran

Les super-héros Marvel et DC ont le vent en poupe sur le petit écran. Les agents du Shields, Daredevil, Gotham, Flash ou encore Arrow, la télévision se fait envahir par les être hors normes et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Supergirl (interprétée par la jolie Melissa Benoist) arrive en octobre sur les petits écrans. Déjà disponible en streaming, le premier épisode est plus qu'alléchant. Entre série girly, humour et aventure, Supergirl pourrait bien devenir la série de la rentrée. A moins qu'elle ne se fasse coiffer au poteau par le retour d' Heroes.

Vidéo

Après quatre saisons de qualité inégale, la série de Tim Kring revient avec quelques nouveaux, comme le sexy Zachary Levi (Chuck, Thor 2) en super-héros traqué, et avec des retours qui raviront les fans comme Jack Coleman (le papa de la pompom girl qui ne se blesse jamais), Masi Oka (Hiro), Greg Gunberg (Matt) entre autres.

Vidéo

7) Les premières images de Suicide Squad

Des super-héros nous en avons mangé  la Comic-Con... C'est bien simple il n'y avait pas une journée sans une annonce pour un film ou une série à ce sujet, Suicide Squad est de ceux là. Ce groupe d'anti-héros, tout droit sorti d'Arkham (la prison de Gotham) est bien décidé à faire le plus de mal possible. Composé de Harley Quinn (Margot Robbie), Deadshot (Will Smith), Enchanteress (Cara Delevingne) ou encore d'Amanda Waller la leader (Viola Davis), le film se concentre sur ce petit groupe de méchants. Ainsi les premières images nous ont montrés une Harley Quinn suspendue telle une acrobate en prison pendant que Deadshot faisait une tête au carré à un punching-ball.

Vidéo

6) Star Wars entre nouveaux, anciens et images exclusives

Que serait une Comic-Con sans Star Wars? Cela ressemblerait à un ciel sans étoiles, une raclette sans fromage, un Justin Bieber sans caleçon... bref il est impossible de passer à côté d'un Chewbacca dans les couloirs. Alors imaginez lorsque le film est à l'honneur? Nous vous le donnons dans le mille, il y a plein de Chewbacca partout et de toutes tailles. Mais il n'y avait pas que des poils et des "arggggghhhh" qui faisait trembler les fans, Harrison Ford et Carrie Fisher étaient en pleine réunion d'anciens face à Simon Pegg le petit nouveau de la saga. De quoi donner du baume au cœur tout ça! Et en plus Disney a confirmé qu'il y aurait un Star Wars, spin-off inclues, par an jusqu'en 2020.

Vidéo

5) Le trailer de Batman VS Superman

Entre Ben Affleck et Henry Cavill notre bassin balance... Fraîchement débarqués à la Comic-con avec le reste de l'équipe, ils nous ont présenté le films annonce de la suite de Man of Steel, Batman VS Superman. Nous y voyons un Superman menacé par la société (peur de l'inconnu) et convoqué à la cour Suprême tout en costume. Ses pouvoirs sont dangereux dit une voix au même moment où on voit des buildings enflammés et un Ben Affleck sans peur qui sauve une petite fille des débris. Sans suivent plein d'explosions, une leçon de morale de maman Kent, une foule en délire face à un Superman en mode Jesus Christ is back et un Batman au sex-appeal robotique face à une Wonder Woman méga sexy et un Lex Luthor tout en cheveux. Attendu mais aussi redouté de par la présence de Ben Affleck, le film a mis en émoi l'assemblée. Espérons que le film en fasse autant. La suite est déjà en chantier.

Vidéo

4) Les 30 premières minutes de la suite de Labyrinthe

La suite de Labyrinthe, La terre brûlée a offert à la Comic-con ses 30 premières minutes, sacré teasing. Souvenez-vous: une bande de jeunes garçons (et une fille) sont retenus dans un labyrinthe peuplé de choses étranges. Lorsqu'ils arrivent à s'en échapper, ils découvrent qu'ils sont issus d'une expérience (un peu à la Hunger Games). Le second volet débute par des flashbacks de Thomas (Dylan O'Brien) enfant, avant de revenir là où nous l'avions laissé à la fin du premier volet, dans l'hélicoptère, avec ses jeunes potes rescapés. Prévu pour le 7 octobre prochain dans les salles, La Terre Brûlée promet d'être plus épique et plus violent que le premier.

3) Le Casting teenager d'X-Men

Nous sommes restés dans une ambiance bon enfant avec l'équipe d'X-Men. Vu qu'il y avait une chaise en moins, Hugh Jackman s'est assis sur les genoux de Jennifer Lawrence (nous n'arrivons pas à déterminer qui est le plus chanceux entre les deux) afin de parler de son personnage, Wolverine, qui lui a tant apporté. "Je sais qu'ils l'ont tué dans les comics mais dans les films Wolverine est toujours vivant!" Le stress peut retomber pour les fans, Wolverine a encore quelques coups de griffes à donner. Nicolas Hoult aussi répondait aux questions des fans, du moins il essayait "Je suis désolée, je suis toujours psychologiquement avec Deadpool." Nous le comprenons, nous aussi nous avons eu du mal à décrocher de Ryan Reynolds, de sa tenue de cuir rouge et de ses photos loufoques. Côté nouveauté pour X-Men, la jeunesse était à l'honneur avec Tye Sheidon (Tree of life) qui incarne Cyclops et Sophie Turner (Game of Thrones) qui est la "young" Jean Grey. Tout ce petit beau monde a été rejoint par l'équipe de Deadpool, de Gambit et des Quatre Fantastiques pour un selfie mémorable!

2) Deadpool, son trailer et ses images à mourir de rire

Après avoir présenté une bande-annonce plus que prometteuse, Ryan Reynolds a proposé un photoshot à mourir de rire (nous comprenons le manque de concentration de Nicolas Hoult). Deadpool qui met au monde un enfant mais aussi faisant du stop déguisé en réfugié mexicain pour aller à la Comic-con de San Diego. Le super-héros s'est démarqué et a fait parler de lui.

Vidéo

1) La famille Marvel (presque) au grand complet

Stan Lee est arrivé sur scène et a voulu prendre une photo mémorable avec ses enfants. Sacrés invités sur l'image: l'équipe d'X-Men devant, avec en surprise Channing Tatum dans son personnage dans X-Men, Gambit (qui pourrait avoir son propre film), l'équipe de Deadpool se faisa,t une place tandis que les Quatre Fantastiques fermaient la marche de ce selfie qui clôture en beauté ce Comic-con 2015.

Vidéo

Un nouveau spin-off des X-Men en salles en 2016

Posté par vincy, le 22 septembre 2014

ryan reynolds deadpoolMarvel et la Fox ont décidé de sortir un spin-off de X-Men en 2016. Deadpool sera sur les écrans nord-américains le 12 février 2016.

Réalisé par Tim Miller, dont ce sera le premier long métrage, le film sera le deuxième spin-off de la franchise, après Wolverine. Deadpool, mercenaire et anti-héros, est un adversaire de l'équipe X-Force et de Wolverine. Il est d'ailleurs apparu dans X-Men Origins : Wolverine en 2009, incarné par Ryan Reynolds. L'acteur, qui a déjà incarné le super-héros Green Lantern (un flop au box office), devrait reprendre son personnage pour ce nouveau film.

À l'origine, Wade Wilson, alias Deadpool, personnage drôle, bavard et cool, sert William Stryker, illuminé haineux à l'encontre des mutants. Sa première apparition dans une bande dessinée date de 1991.

Deadpool s'ajoute donc à trois autres sorties déjà programmées le 12 février 2016 - Gods of Egypt, d'Alex Proyas, avec Gerard Butler, How to be Single, une comédie romantique avec Lily Collins et un film d'animation de Chris Renaud (Moi, moche, méchant).

La Fox a également planifié un reboot des Quatre fantastiques (7 août 2015), une suite de X-Men, X-Men: Apocalypse (27 mai 2016) et un nouveau Wolverine (3 mars 2017).

______
Lire aussi Invasion de superhéros programmée jusqu’en 2020.

Conséquence du succès de Wolverine : une suite et un spinoff

Posté par vincy, le 6 mai 2009

Avec 160 millions de $ récoltés de mercredi à dimanche dans le monde entier, Wolverine a gagné un pari difficile : faire exister un personnage en dehors de sa franchise. Du coup, la Fox a confirmé qu'il y aurait une suite à Wolverine, coproduite là encore par Hugh Jackman.  La suite permettra de révéler l'histoire japonaise du héros, où il se bat contre des Yakuzas, apprend les méthodes des Samouraïs et tombe amoureux de Mariko Yashida.

Plus discrètement, la Fox a aussi annoncé le développement d'un film autour du personnage de Deadpool (Wade Wilson, qui maîtrise le sabre comme personne). Dans Wolverine, il est incarné par Ryan Reynolds. L'acteur devrait donc reprendre le rôle.

 La Fox pense aussi produire un film sur le vilain de X-Men, Magneto (avec Ian McKellen?).