Stéphane Bak héros de l’adaptation de la BD « Seuls »

Posté par vincy, le 3 mars 2016

Seuls est en tournage depuis lundi. David Moreau (20 ans d'écart) adapte la série de BD de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti, dont le dernier tome (le neuvième) s'est vendu à plus de 100000 exemplaires.

Le premier tome avait reçu le prix jeunesse 9-12 ans du Festival d'Angoulême en 2007 et le cinquième volume le même prix jeunesse 9-12 ans au Festival d'Angoulême 2010.

Le tournage doit durer plus de deux mois pour une sortie programmée l'année prochaine chez Studiocanal.

L'histoire se déroule après la disparition soudaine et inexpliquée des habitants de Fortville. Cinq adolescents se retrouvent seuls dans la ville. Ils devront apprendre à survivre dans un monde sans adultes à la fois familier, mais aussi énigmatique, voire hostile… Cette série fantastique révèle aux ados qu'ils sont dans une réplique du monde réel nommée « le monde des limbes » et qu'ils y sont la proie de mystérieuses « 15 familles ». Les enfants de Fortville seraient-ils différents des autres ? Et si l'un d'eux était ce que la 15e famille appelle « L'enfant Minuit » ?

Le jeune acteur et humoriste Stéphane Bak, entraperçu dans Les Profs, Les Gamins et Les Héritiers et qui sera à l'affiche de Elle de Paul Verhoeven et de L'Esprit d'Équipe de Christophe Barratier, sera entouré de Sofia Lesaffre (Amira, Les trois frères le retour), Kim Lochhart, Jean-Stan du Pac (La volante) et Thomas Doret (qui sera dans La Fille inconnue des Frères Dardenne).

BIFFF 2008: the beginning

Posté par denis, le 31 mars 2008

Démarré le 27 mars avec la projection de The Eye, remake du film des frères Pang réalisé par les français David Moreau et Xavier Palud, le BIFFF (le festival international du film fantastique de Bruxelles) n’a réellement entamé les hostilités que le vendredi avec la projection du film culte et maudit de Michael Mann La forteresse noire (The keep).

25 ans après sa sortie, cet ofni porté par les synthétiseurs de Tangerine dream et les costumes d’Enki Bilal est toujours aussi fascinant esthétiquement et plastiquement. Mann y développe son goût pour une stylisation extrême que l’on retrouvera dans Heat ou Miami Vice. Cette projection événementielle aura été accompagnée de la présence du grand Jürgen Prochnow, connu pour ses rôles dans Das Boot et Dune. Une journée hommage donc pour un film méconnu du grand public.

Outre le dernier film d’un des frères Pang, The detective, énième polar poisseux aux tics agaçants, et le très décevant Crimes à Oxford d’Alex de la Iglesia, qui, malgré une élégance évidente, n’arrive pas à masquer le manque de rythme de ce thriller mathématique et hitchcockien, ce vendredi fut aussi marqué par la projection de l’ultime opus du maître des zombie, Georges Romero, avec son Diary of the dead. Etant le seul à utiliser si brillamment la figure du zombie comme métaphore de la société et du monde, depuis La nuit des morts-vivants il attaqua le racisme, l’individualisme, la société de consommation, les manipulations militaires et enfin le capitalisme conservateur, il met cette fois-ci en scène son monstre préféré pour fustiger le médias. Romero is back ! Nous y reviendrons plus en détails lors de sa sortie en juin.

Nos amis belges préférant une programmation semi-diurne, les séances du BIFFF ne commencent jamais avant 16h !, le samedi est toujours l’occasion d’offrir une nuit spéciale se terminant aux aurores entre pupilles dilatées des fans du genre et sourires de geeks. Cette année la nuit fantastique proposa deux petits bijoux et deux ratages. Passons donc sur Black water et The house, respectivement film de crocodiles et maison hantée, pour jubiler sur le frenchy A l’intérieur, délire généreusement gore où la ténébreuse Béatrice Dalle utilisera tous les moyens pour récupérer un enfant qui n’est pas encore sorti du ventre de la mère porteuse. Sans concession, ce film hexagonal de par son caractère radical est à rapprocher du Frontière(s) de Xavier Gens. Enfin la perle de la soirée se nomme REC, dernier chef d’œuvre de Balaguero et Plaza, qui, comme le Romero utilise le point de vue subjectif de la caméra pour immerger le spectateur dans une fiction attaquant notre société du spectacle et du voyeurisme.

En revanche peu de choses à se mettre sous la dent en ce dimanche excepté le petit dernier du réalisateur de The descent, Neil Marshall, Doomsday, film post-apocalyptique entre Absolom 2022 et Mad Max. Amusant, mais très loin de son précédant film féminin et souterrain.

Le reste de la semaine s’annonce chargé entre le nouveau Dario Argento, celui de Stuart Gordon, le Tarsem Singh et la journée de japanimation. Sans compter comme d’habitude l’ambiance survoltée de Tours et Taxis.