Et si on regardait… des courts d’animation de MegaComputer

Posté par kristofy, le 7 mai 2020

Ils ont choisi comme nom de collectif MegaComputer. Initialement, il s'agissait de réaliser ensemble des courts-métrages d'animation pour des étudiants passés par l’École des NouvelleS Images (l’ENSI) d'Avignon.

Depuis ils continuent de proposer des courts justement de courte durée : le rythme et le montage en font des pastilles d'humour savoureuses. Pas de grands discours, d'ailleurs les dialogues sont plutôt minimalistes, c'est le soin apporté à la composition des plans (le design des personnages, les expressions des visages, les bruitages...) qui en fait des perles d'animations à découvrir.

Le dernier court de MegaComputeur a récemment remporté un large succès : Hors-Piste avec des sauveteurs en montagne très maladroits a été primé dans plus d'une quarantaine de festivals et il figurait dans la short-list des films éligibles à l'Oscar du court-métrage d’animation. Hors-Piste est visible en vod, ici.

Et voici trois autres de leurs courts-métrages à découvrir en ligne :

- PLAY-OFF : sur un parcours de mini-golf, pas facile de faire rentrer la balle dans le trou...

- PLAISIR SUCRE : difficile de résister à manger un donut...

- DEUSPI : un holp-up qui tourne mal, très mal...

Et si on regardait… My darling Quarantine Short Film Festival

Posté par MpM, le 6 mai 2020

Il était temps qu'on vous parle de My darling Quarantine Short Film Festival, festival hors normes qui vient déjà d'entrer dans sa 8e semaine ! Une durée évidemment inhabituelle pour un événement créé dans le contexte bien particulier de la crise mondiale du Coronavirus et lancé dès le 16 mars sur le site du magazine en ligne Talking Shorts, consacré comme son nom l'indique au court métrage.

C'est Enrico Vannucci, conseiller court-métrage au Festival de Venise et programmateur au Marché du film de Turin, qui a eu l'idée de ne pas baisser les bras face aux annulations en chaîne des festivals de cinéma à travers le monde, en proposant chaque semaine en accès libre sept courts métrages suggérés par des sélectionneurs ou responsables de festivals comme Cannes, Berlin, Clermont-Ferrand ou encore Locarno. A la fin de chaque semaine, un prix du public est décerné au film ayant récolté le plus de suffrages.

Afin de proposer une programmation cohérente et dans l'air du temps, la thématique retenue est "dystopie". Elle a déjà permis de montrer des films tels que Yellow Fieber de Konstantina Kotzamani (parabole onirique sur la disparition d'une ville) ; Symbiosis de Nadja Andrasev (variation inattendue autour de la jalousie et de l'infidélité) ; Postcards from the End of the World de Konstantinos Antonopoulos (comédie autour de la fin d'un monde) ou encore All Inclusive de Corina Schwingruber Ilic (plongée dans le quotidien ritualisé et absurde d'un paquebot monstrueux).

L'idée est bien sûr de continuer à faire vivre le cinéma sur un mode éditorialisé (et il faut reconnaître qu'aucun grand festival ne peut s'enorgueillir d'un tel concentré de programmateurs prestigieux), mais aussi de recueillir des fonds pour aider Médecins sans Frontières à lutter contre le covid19 partout où cela est nécessaire ainsi qu'à alimenter une cagnotte destinée à soutenir les institutions culturelles qui en ont le plus besoin. Pour participer, il suffit de faire un don en ligne, ou via PayPal.

Cette semaine, on peut notamment regarder Enough de Anna Mantzaris dans lequel on assiste à une succession de moments de perte de contrôle, ou de lâcher prise c'est au choix, qui semblent être le reflet salvateur de nos propres ras-le-bol, et myBorder’s joyFence de Michael Kranz, hymne à la frontière "personnelle et portative" évitant tout contact indésirable avec d'autres êtres humains - un film visionnaire et ironiquement de circonstance. On vous invite bien entendu à les découvrir, ainsi que le reste de la sélection de la semaine, et celle des suivantes, en espérant que l'initiative n'ait pas besoin de se prolonger plus que nécessaire...

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My darling Quarantine Short Film Festival

Et si on binge-watchait… Arde Madrid

Posté par vincy, le 3 mai 2020

En attendant la fin du confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous recommande toutes les semaines dans L'Instant Zappette un programme à visionner en streaming. Aujourd’hui, retour sur une série espagnole - car il n'y a pas que La Casa de Papel et Elite - discrètement cachée sur le replay de France Tv, Arde Madrid.

C'est Ava Gardner qui rencontre le général Peron. Coécrite, coproduite, réalisée et interprétée par Paco Léon (on vous recommande son Instagram parfois "caliente"), Arte Madrid est partie d'une histoire vraie: Ava Gardner (Debi Mazar, vue dans Entourage et Good Vibes, déjà une Gloria Swanson dans Return to Babylon), en manque de bons projets alors qu'elle est au sommet de sa gloire, perturbée par un mariage tourmenté avec Franck Sinatra, vient vivre à Madrid en 1955, seul anachronisme du film. Pour la série, elle a pour voisin le général Juan Peron (Osmar Nunez), président de l'Argentine, veuf de Evita, marié à une ancienne danseuse de cabaret, Isabel (Fabian Garcia Lago). Peron ne s'installera vraiment à Madrid qu'en 1958 et ne se mariera avec Isabel qu'en 1961. Avec la mort d'Ernest Hemingway qui survient durant la série et la préparation des 55 jours de Pékin, qui se tournera en 1962, on peut donc dater l'intrigue à 1961. Ce sont les seuls faits réels insufflés dans le scénario.

Car pour le reste, tout est pure fiction. L'histoire d'Arde Madrid est celle d'Ana Mari (l'impeccable Inma Cuesta, vue dans Julieta de Pedro Almodovar), une femme boiteuse (à cause de la polio), honnête, pieuse et stricte, qui est missionnée pour espionner l'actrice américaine, qu'on suspecte d'accointances communistes. Embauchée comme femme de ménage, elle doit simuler un mariage avec le chauffeur, Manolo (l'imprévisible Paco Leon, repéré dans la série La cas de las flores), magouilleur et baratineur. Dans le petit personnel, on croise aussi Pilar (Anna Castillo), qui va se lier d'amitié avec la star. Autour, des parasites: le frère d'Ana Mari, schizo, une bande de gitans hystériques, un secrétaire qui n'en peut plus, un bijoutier fétichiste du léchage de pieds, deux caniches, deux flics de la garde civile, ou encore une caporale franquiste faussement dure. En 8 épisodes 30 minutes environ, la chronique est bouclée avec une intrigue sans enjeu, hormis une suite de quiproquos et de malentendus, à commencer par le collier Bulgari de Gardner, objet de toutes les convoitises et de toutes les bêtises.

C'est une chronique féministe. Derrière le générique qui font tout le monde en sous-vêtements (de l'époque), pop et presque tarantinesque, il y a donc l'histoire d'une femme coincée et vertueuse qui va découvrir les plaisirs de la chair, d'une star qui ne sait pas comment combler son ennui, d'un adulescent qui ne sait pas comment se sortir de ses arnaques à la petite semaine, et d'une Espagne dirigée par Franco. Il y a ces machos espagnols et ces femmes soumises. En apparence. Car la liberté d'Ava Gardner est contagieuse. Et c'est bien l'émancipation d'Ana Mari et de Pilar, la domination de l'épouse (possessive, excessive, jalouse) de Vargas et le caractère affirmé d'Isabel (future présidente de l'Argentine). Tout est résumé dans le dernier épisode, avec, notamment, le discours final d'Ana Mari, qu'on pressent craquer pour Manolo et qui va faire un vibrant plaidoyer en faveur de l'autonomie de la femme dans une société patriarcale. Or, on le voit bien au fil des épisodes: les mâles sont faibles. Péron est insomniaque, a besoin de faire du yoga et se sent déclassé et humilié; Vargas se fait mener par le bout du nez pour une histoire de culotte en dentelles ; le frère, non binaire, n'a plus toute sa tête ; le secrétaire est soumis ; et Manolo a besoin d'Ana Mari pour s'en sortir à chaque péripéties.

Fun is beautiful. Le ton est résolument exubérant et burlesque. Il suffit de voir ces deux gardes civils qui ont des airs de Dupont et Dupont dans des silhouettes de Laurel et Hardy. Si le fond est dramatique, Paco Leon n'hésite par à toujours faire un pas de côté pour amener le plan dans un délire inattendu (comme cette chèvre sur un piano en pleine "party", le fantasme sexuel et chorégraphié du dépucelage ou cette élection de Miss Nations unies qui prend feu). Il offre aussi au spectateur cette culture espagnole de la fête (flamenco à gogo) et de la tolérance (du queer à l'avortement). Mais ce qui rend Arde Madrid si particulière c'est bien cette photo en noir et blanc, lumineuse et soignée. La splendeur de l'image fait presque oublier le format "série", comme si nous étions plongés dans une telenovela d'antan, entre une photo du studio Harcourt et un mélo des années 1950 restauré, situations stéréotypées (du vaudeville au suspens) et direction artistique jamais formatée. C'est ce décalage permanent entre le fond (pas si sérieux) et la forme (volontairement sublimée), entre les micro-drames en surface et l'intimité des grandes dames qui font d'Arde Madrid un petit bijou caché, loin des séries contemporaines, plus proche d'un film aussi furieux que fantaisiste de Blake Edwards.

Il n'y aura pas de deuxième saison. Paco Leon a refusé de donner une suite à sa série malgré l'insistance de Moviestar +.

Et si on regardait… Têtard

Posté par vincy, le 2 mai 2020

Le 26e festival national du film d’animation était dématérialisé. En mode virtuel, le festival était disponible en ligne sur KuB, où il se prolonge jusqu’au 8 mai, et UniversCiné.

Le Grand prix du court métrage professionnel a été décerné à Têtard de Jean-Claude Rozec, produit par A Perte de Vue, et diffusé sur le portail d'Arte depuis novembre. En compétition nationale au dernier festival de Clermont-Ferrand, le film d'animation raconte l'histoire d'une grande soeur, Lola, qui surnomme Gaspard, son petit frère rouquin, Têtard. Elle refuse de s'en occuper, et considère qu'il n'est pas l'enfant de leur parent, mais le fils né de hommes-crapauds, adopté par échange. Dans ce village semi-abandonné, à proximité de marais,

Aux frontières du fantastique, ce conte inquiétant de 14 minutes joue sur la cruauté des enfants. Onirique, il fait alors la jonction entre le rêve et le réel, jusqu'à laisser la soeur désemparée par la force de son imaginaire.

Et si on regardait… 14 grands films du cinéma japonais

Posté par redaction, le 1 mai 2020

Sur le le vidéo-club de Carlotta Films, à partir d'aujourd'hui 1er mai, Yasujiro Ozu est à l'honneur avec 6 films du maître.

Eté précoce (1951), Le goût du riz au thé vert (1952), Voyage à Tokyo (1953), Crépuscule à Tokyo (1957) sont quatre films en noir et blanc qui dépeignent la femme, le couple, la famille japonaise dans l'après guerre, soit une étude de mœurs plus ou moins mélodramatique ou légère sur la transformation d'un pays et de ses habitants.

En couleur, Bonjour (1959) et Le goût du Saké (1962), considéré comme l'un de ses chefs d'œuvre, complètent le programme, et offrent une nouvelle variation du cinéma de Ozu, scrutateur du quotidien et déjà désillusionné par un pays qui tourne le dos à ses valeurs traditionnelles.

Toujours dans le vidéo-club de Carlotta, ne manquez pas l'étrange et fascinant film de Toshio Matsumoto, Les funérailles des roses, film queer et audacieux sur la communauté homosexuelle des années 1960, entre tabous et emprise des sens.

En cette période de confinement, Hanabi a enrichi son vidéo-club avec 7 films japonais à petits prix pour tous les âges, pour tous les publics, pour tous les goûts.

On retrouve ainsi deux merveilles de l'animation nippone, Silent Voice de Naoko Yamada et Wonderland, le royaume sans pluie de Keiichi Hara.

C'est aussi l'occasion de découvrir l'œuvre magnifique, toute en subtilité et sentiments de Ryûsuke Hamaguchi avec la saga Senses, Passion et Asako I & II, sélectionné en compétition à Cannes.

Enfin, cette programmation est complétée par l'inquiétant Invasion de Kiyoshi Kurosawa et le feel-good La saveur des ramen d'Eric Khoo.

Pinocchio sur Amazon

Posté par vincy, le 30 avril 2020

Présenté à Berlin hors-compétition, Pinocchio, dans une version réalisée par Matteo Garrone (Gomorra, Dogman) devait sortir en salle le 18 mars 2020. Pour cause de confinement, Jean Labadie, président du producteur-distributeur Le Pacte, avait pris en compte la fermeture des salles et reporté le film: "Notre seule ressource est la salle puisque le piratage a tué la vidéo qui autrefois pouvait rattraper un échec en salle. L’investissement très important de Le Pacte déjà pris pour que ces films existent nous oblige à la prudence."

Le film avait alors été décalé au 1er juillet. Or, les salles sont toujours fermées. Et une éventuelle réouverture le 1er juillet reste hypothétique pour l'instant.

L’adaptation moderne du conte avec Roberto Benigni dans le rôle de Gepetto ne sera finalement visible que sur Amazon Prime Video. Un choix étrange de la part du Pacte tant Amazon symbolise, en tant que Gafas, la non exception culturelle. Certes, ce n'est pas Netflix (qui veut anéantir la chronologie des médias). Les films d'Amazon studios sortent en salles. Mais pour avoir accès à Prime Video, il faut être membre du service Prime du géant du e-commerce, condamné en France le 14 avril pour non respect des règles sanitaires, l'obligeant à fermer ses entrepôts. Et on ne parle pas de l'évasion fiscale pratiquée à un haut niveau par le groupe de Jeff Bezos. Un pacte avec le diable?

Toujours est-ils que les consommateurs d'Amazon (un tiers des acheteurs de produits en ligne en France) pourront voir Pinocchio dès le 4 mai. Nommé 15 fois aux David di Donatello (les César italiens), le film est une coproduction franco-italienne. Amazon Prime Video avait déjà récupéré un film prévu en salles le 18 mars la comédie de Katia Lewkowicz, Forte, avec Valérie Lemercier, Melha Bedia et Alison Wheeler, disponible depuis le 15 avril sur la plateforme.

Cannes 2020 : à quoi aurait ressemblé la sélection officielle ?

Posté par kristofy, le 26 avril 2020

Le Festival de Cannes 2020 n'existera pas, du moins pas sous sa forme initiale comme l'indique leur annonce officielle du 14 avril et les différentes déclarations de Thierry Frémaux qui ont suivi. On ne peut pas s'empêcher d'imaginer à quoi il aurait ressembler... Deux personnalités étaient déjà officiellement attendues: d'abord Spike Lee avec une casquette de président du Jury, mais aussi Wong Kar-Wai pour revenir présenter 20 ans plus tard son film In the Mood for Love (qui, en 2000, avait reçu prix d'interprétation masculine pour Tony Leung) en section Cannes Classics. Officieusement d'autres noms noms circulaient comme la venue de Tom Cruise pour la première de Top Gun: Maverick hors-compétition, le nouveau Pixar, Soul, un ouverture de festival, probablement The French Dispatch de Wes Anderson et l'ensemble de son énorme casting qui aurait occupé trois rangées de sièges.

A chaque édition du Festival de nombreux cinéastes sont revenus, par exemple ceux qui y avaient été découverts ou qui y ont déjà reçu un prix, sans oublié  les réalisateurs les plus attendus, souvent considérés comme 'les abonnés de Cannes'. A leurs côtés, sont sélectionnés aussi des premiers films inconnus mais particulièrement maitrisés, et certains cinéastes ayant déjà pu briller dans une autre section parallèle (La Semaine de la Critique ou La Quinzaine des Réalisateurs). Les films de la Sélection Officielle (Compétition, Un Certain Regard, Hors-compétition, Séances spéciales, Séances de minuit...) font l'objet chaque année de pronostics avant leur annonce.

Il n'y aura donc pas de films en Sélection Officielle Cannes 2020 en mai, ni même en juin, sur la Croisette, mais on peut quand-même deviner (et verser une larme sur le report du Festival) quels films on y aurait vu en haut des marches : 3 réalisateurs déjà Palme d'or, et 5 femmes réalisatrices (un record!)... On peut encore rêver d'un accord d'union sacrée avec Venise, d'un label "Cannes 2020" avec projections à Lumière à Lyon ou dans différents festivals prestigieux, s'ils ont lieu.

Nul ne doute que ces films seront à Locarno, Venise, Angoulême, New York ou Londres. Et surtout, on l'espère, sur les grands écrans, une fois qu'ils auront rouverts.

Ce ne sont que des pronostics, subjectifs.

Compétition officielle

THE FRENCH DISPATCH, de Wes Anderson (Etats-Unis) - film d'ouverture, déjà en compétition en 2012
THREE MOTHERS, de Naomi Kawase (Japon) - femme réalisatrice, déjà Caméra d’or à Cannes en 1989
L’HISTOIRE DE MA FEMME, de Ildiko Enyedi (Hongrie) - femme réalisatrice, déjà 6 fois à Cannes
avec Léa Seydoux, Louis Garrel, Jasmine Trinca, Gijs Naber
MAINSTREAM, de Gia Coppola (Etats-Unis) - femme réalisatrice, avec Andrew Garfield, Maya Hawke, Chris Messina
ALI & AVA, de Clio Barnard (Angleterre) - femme réalisatrice
ADN, de Maïwenn (France) - femme réalisatricedéjà 2 fois à Cannes, avec Marine Vacth, Fanny Ardant, Louis Garrel, Dylan Robert, Samir Guesmi
LINGUI, de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad) - déjà 3 fois à Cannes
MEMORIA, de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande) - déjà 6 fois à Cannes dont Palme d'or en 2010, avec Tilda Swinton, Jeanne Balibar, Elkin Diaz
BENEDETTA, de Paul Verhoeven (Pays-Bas) - déjà 2 fois à Cannes, avec Virginie Efira, Charlotte Rampling, Lambert Wilson, Clotilde Courau, Daphné Patakia, Louise Chevillotte, Jonathan Couzinié
ANNETTE, de Leos Carax (France) - (déjà 3 fois à Cannes) avec Adam Driver et Marion Cotillard
MEKTOUB MY LOVE: CANTO DUE, de Abdellatif Kechiche (France) - déjà 2 fois à Cannes dont Palme d'or en 2013
TROIS ÉTAGES, de Nanni Moretti (Italie) - déjà 10 fois à Cannes dont Palme d'or en 2001
ÉTÉ 85, de François Ozon (France) - déjà 4 fois à Cannes
THE LAND OF HAPPINESS, de Im Sang-soo (Corée du Sud) - déjà 2 fois à Cannes
DRUNK, de Thomas Vinterberg (Danemark) - déjà 2 fois à Cannes, avec Mads Mikkelsen
LO QUE ALGUNOS SONARON, de Michel Franco (Mexique) - déjà 4 fois à Cannes
GOODNIGHT, SOLDIER, de Hiner Saleem (Irak) - déjà 2 fois à Cannes
WIFE OF A SPY, de Kiyoshi Kurosawa (Japon) - déjà 5 fois à Cannes
DEAD & BEAUTIFUL, de David Verbeek (Pays-Bas) - déjà 1 fois à Cannes
LAST NIGHT IN SOHO, de Edgar Wright (Angleterre), avec Anya Taylor-Joy, Thomasin McKenzie, Matt Smith, Terence Stamp, Diana Rigg

Hors compétition / Séance de Minuit

PENINSULA, de Yeon Sang-ho (Corée du sud)
PRISONERS OF THE GHOSTLAND, de Sono Sion (Japon), avec Nicolas Cage, Imogen Poots
RESPECT, de Liesl Tommy (Etats-Unis), avec Jennifer Hudson, Forest Whitaker, Marlon Wayans, Queen Latifah, Mary J. Blige

Hors compétition / Séance Spéciale

TOP GUN: MAVERICK, de Joseph Kosinski (Etats-Unis), avec Tom Cruise
SOUL, de Pete Docter & Kemp Powers (Etats-Unis), film d'anmation du studio Pixar
POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE, de Stéphane Brizé (France), avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Anthony Bajon PAR CE DEMI-CLAIR MATIN, de Bruno Dumont (France), avec Léa Seydoux, Blanche Gardin et Benoît Magimel
ARTHUR RAMBO de Laurent Cantet (France), avec Rabah Naït Oufella

Film de clôture : COMEDIE HUMAINE, de Xavier Giannoli (France), avec Gérard Depardieu, Cécile de France, Xavier Dolan, Vincent Lacoste, Jeanne Balibar

La section Un Certain Regard aurait pu accueillir par exemple d'autres films au 'profil cannois' comme THE NEST de Sean Durkin (Etats-Unis) ; LACCI de Daniele Luchetti (Italie, avec Alba Rohrwacher, Laura Morante, Giovanna Mezzogiorno) ; UNCLENCHING THE FISTS, de Kira Kovalenko (Russie) ; ALGÉRIEN PAR ACCIDENT, de Karim Aïnouz (Brésil) ; L’ENNEMI de Stephan Strecker (Belgique, avec Jérémie Renier, Alma Jodorowsky, Emmanuelle Bercot, Félix Maritaud) ; L’HOMME QUI AVAIT VENDU SA PEAU, de Kaouther Ben Hania (Tunisie, avec Monica Bellucci) ; SHORTA de Frederick Louis Hviid et Anders Ølholm (Danemark) ; ainsi que quantité de films français qui souhaiteraient être présentés à Cannes comme MANDIBULES de Quentin Dupieux (avec Grégoire Ludig, David Marsais, Adèle Exarchopoulos, India Hair, Coralie Russier, Bruno Lochet, Roméo Elvis) ; PETITE NATURE, de Samuel Theis (avec Aliocha Reinert, Izia Higelin, Antoine Reinartz) ; SERRE MOINS FORT, de Mathieu Amalric ; LE QUAI DE OUISTREHAM, de Emmanuel Carrère (avec Juliette Binoche) ; MON LÉGIONNAIRE de Rachel Lang (avec Louis Garrel)

Le CNC a autorisé 52 films à s’affranchir de la chronologie des médias

Posté par vincy, le 24 avril 2020

31 au départ, 52 trois semaines plus tars. Avec cinq nouveaux films ayant reçu cette semaine l’accord du CNC pour une sortie anticipée en vidéo, possible grâce à l’article 17 de la loi d’urgence du 23 mars 2020, Judy de Rupert Goold (26 février), Dark Waters de Todd Haynes (26 févriero), Radioactive de Marjane Satrapi (11 mars), Jeanne de Bruno Dumont (11 septembre 2019) , l'occasion de revoir Christophe et d'entendre sa musique, et Un jour si blanc d’Hlynur Palmason (29 janvier) pourront sortir en vidéo à la demande, dvd et blu-ray avant la date prévue par la chronologie des médias.

Depuis la liste initiale de 31 films début avril, le CNC a donné son accord pour des sorties anticipées à La dernière vie de Simon de Léo Karmann, Soumaya de Waheed Khan et Ubaydah Abu-Usayd, En avant de Dan Scanlon, L'appel de la forêt de Chris Sanders, Un vrai bonhomme de Benjamin Parent, Mission Yeti de Pierre Gréco et Nancy Florence Savard, Les traducteurs de Régis Roinsard, L'état sauvage de David Perrault, 10 jours sans maman de Ludovic Bernard, La danse du serpent de Sofia Quiros Ubeda, Le prince oublié de Michel Hazanavicius , Sortilège d'Ala Eddine Slim, Deux de Filippo Meneghetti, The gentlemen de Guy Ritchie, Chut... ! d'Alain Guillon et Philippe Worms, et Oskar & Lily d'Arash T. Riahi.

Cette mesure continue d'être d'actualité puisque les salles de cinéma ne sont toujours pas rouvertes. La réouverture n'aura pas lieu avant fin juin, et certains plaident même pour un report vers la fin de l'été.

Le Festival Format Court revient sur sa première édition… en attendant la prochaine !

Posté par MpM, le 23 avril 2020

Alors qu'aurait dû se tenir la deuxième édition de son festival, décalée à l'automne, le site Format Court, dédié à l'actualité du court métrage depuis plus d'une décennie, propose depuis le 22 avril un retour en films et en images sur son édition 2019.

On peut ainsi découvrir chaque jour jusqu'à dimanche une douzaine de courts métrages sélectionnés l'an passé, articulés autour de plusieurs thématiques telles que les réalisateurs passés au long-métrage, les films interrogeant la marge, des courts primés aux César ou encore des films d'étudiants à l'ESRA.

Parmi les oeuvres mises en avant pour l'occasion, on vous recommande chaudement La Queue de la souris, film d'école de Benjamin Renner ; Foutaises de Jean-Pierre Jeunet, César du meilleur court métrage en 1991 ; Le Repas dominical de Céline Devaux, sélectionné à Cannes en 2015, puis César du meilleur court métrage d'animation, que l'on peut d'ores et déjà retrouver sur le site de Format Court, mais aussi Sassy-boy Slap-Party de Guy Maddin ou Longueur, fréquence, intensité, émotion de Xavier Séron et Méryl Fortunat-Rossi, qui seront ajoutées au fil des jours.

A noter que la sélection du 2e festival Format Court est déjà connue, et qu'elle réunit notamment Sapphire Crystal de Virgil Vernier, Genius Loci de Adrien Merigeau, Love he said de Inès Sedan, L’Aventure Atomique de Loïc Barché ou encore Sole Mio de Maxime Roy.

Et si on regardait… des courts fantastiques du BIFFF

Posté par kristofy, le 22 avril 2020

Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles, le BIFFF, qui devait se tenir ce mois d'avril a été annulé comme tant d'autres événements à cause du coronavirus. Rendez-vous est prix pour une prochaine édition l'année prochaine en 2021...

En attendant durant cette période de confinement les équipe du BIFFF ont régulièrement proposé diverses suggestions de films à regarder chez soi, dont aussi des courts-métrages. Eteignez les lumières, et découvrez par exemple cette sélection :

Synthia : pour ne pas se sentir seul ça serait sympa de parler à un robot, mais une intelligence artificielle ça peut répondre à sa façon...

Occupant : que faire quand on est chez soi et qu'on entend des bruits bizarres dehors ?

Flotando : un astronaute confiné seul reçoit une étrange visite...