Cannes 2017: Notre palmarès idéal (et notre palmarès cauchemardesque)

Posté par vincy, le 28 mai 2017

Ce ne sont pas des pronostics, mais nos palmarès persos, nos palmarès idéaux.

MpM

Palme d'Or : You were never really here
Grand Prix : 120 battements par minute
Prix du Jury : Okja
Prix de la Mise en scène : Good Time
Prix du Scénario : Le redoutable
Prix d'interprétation féminine : Diane Kruger dans In the fade
Prix d'interprétation masculine : Colin Farrell dans Mise à mort du cerf sacré
Prix spécial du 70ème Festival : Loveless (Faute d'amour)

Vincy

Palme d'Or : 120 battements par minute
Grand Prix : You were never really here
Prix du Jury : Okja
Prix de la Mise en scène ex-aequo : Good Time et Loveless (Faute d'amour)
Prix du Scénario : Le redoutable
Prix d'interprétation féminine : Nicole Kidman pour l'ensemble de ses films présentés à Cannes
Prix d'interprétation masculine : Colin Farrell dans Mise à mort du cerf sacré
Prix spécial du 70ème Festival : Le jour d'après

Kristofy

Palme d'Or : 120 battements par minute
Grand Prix : You were never really here
Prix du Jury : Loveless (Faute d'amour)
Prix de la Mise en scène : Le Redoutable
Prix du Scénario : Mise à mort du cerf sacré
Prix d'interprétation féminine : Diane Kruger dans In the fade
Prix d'interprétation masculine : collectif pour l'ensemble du casting, garçons et filles, de 120 battements par minute
Prix spécial du 70ème Festival : Okja

Le palmarès cauchemardesque

Palme de glaise (qui pourrait remporter chacun des prix qui suivent): Rodin
Grand prix caricatural: Une femme douce
Prix de la mise en scène obscène : L'amant double
Prix du scénario bavard, hystérique et égotique: The Meyerowitz stories
Prix de l'acteur principal mal post-synchronisé: Merab Ninidze avec la voix de Andras Balint dans La lune de Jupiter
Prix de l'actrice principale qui ne procure pas d'émotions avec un rôle bouleversant: Ayame Misaki dans Vers la lumière
Prix spécial du 70e Festival parce qu'on ne peut pas lui donner une troisième Palme avec ce film: Happy End
Prix du jury qui ne comprend pas qu'il est impossible d'adapter les merveilleux livres de Brian Selznick: Wonderstruck

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Daily Cannes: Des proies et pas de régime

Posté par cynthia, le 24 mai 2017

Si mardi la croisette était en fête pour ses 70 ans, le Festival a repris sa compétition avec le film de la discorde: Les Proies de Coppola. L'attaque est un peu provocatrice car cette année, aucun film ne fait vraiment l'unanimité si on en croit les étoiles ou les émojis des critiques. Et puis on préfère la discorde sur un film comme celui-là qu'un gros ennui devant un autre ou un #WTF! à la fin du suivant.

La conférence de presse: Les Proies de Sofia Coppola

Comme le dit si bien l'un de nos twettos favoris: "Les français ont détesté et les anglais ont adoré..." A Ecran Noir nous devons être anglais (je le savais!), car nous avons plutôt apprécié ce drame sudiste signée Sofia Coppola. De mon côté, j'ai aussi adoré revoir Sofia et Kirsten (Dunst), ensemble de nouveau.

Depuis Virgin Suicides, présenté en 1999 à la Quinzaine, elles ont tourné Marie-Antoinette (en compétition à Cannes), elles sont incontestablement liées. "Sofia me demanderait de faire un film sur l'annuaire, je le ferais!" explique Kirsten Dunst à la conférence de presse du film.

Accessoirement nous avons une fois de plus bavé sur Colin Farrell... Deuxième film en compétition avec l'acteur (et deuxième film avec Kidman comme partenaire). On se retrouve un peu dans la peau du personnage d'Elle Fanning dans le film. "Mon personnage est obsédé par lui" confie l'actrice de The Neon Demon avec humour. On la comprend.

Focus: Kirsten Dunst

Parce qu'elle nous avait bien manquée, parce qu'elle s'est mise à pleurer sur le tapis rouge (émotion de remonter les marches), notre focus est consacré à la belle Américaine.

Chouchoute de l'Amérique dans les années 1990 et 2000, Kirsten Dunst a su allier les grosses productions telles que Spider-man (la version de Sam Raimi), Entretien avec un vampire (elle a eu son premier baiser avec Brad Pitt..., oui il y a pire) et les films d'auteurs comme Melancolia de Lars Van Trier. Habituée des marches cannoises, Kirsten Dunst a une nouvelle fois brillé au festival avec son mentor Sofia Coppola. Ingénue et religieuse dans le film Les Proies, l'actrice a su imposer son jeu entre la star montante et fraîche (Elle Fanning) et la diva de nouveau en vogue (Nicole Kidman).

Le poids des régimes

Elle a su aussi tenir tête à la cinéaste. De là est née la polémique autour de son poids. La réalisatrice souhaitait que son actrice fétiche perde du poids pour le film et l'actrice dernière refusa. Kirsten montre l'exemple, celui de ne pas satisfaire le diktat des tailles de guêpe. Si beaucoup de comédiennes se plaignent qu'à la moindre ride, les projets se raréfient, le problème du poids des actrices n'est jamais ouvertement abordé. Si elles ne sont pas dans les mensurations de mannequin, elles ne seraient bonnes que pour la comédie.

Or, on constate qu'hormis la jeune comédienne d'Okja et l'épouse de Rodin, quasiment toutes les actrices sont très minces, voire maigres. Et le constat est le même sur le tapis rouge...

Mais bon, tout ça pour dire qu'on ne voit pas quels kilos doit perdre Kirsten Dunst, en la regardant dans sa robe bleue sur les marches.

Le tweet du jour

Celui là il nous a fait sourire. C'est le tweet un peu méchant, un peu injuste. Mais quand on sort de 2h23 de film russe pas vraiment convaincant, après une semaine de projections, il donne envie de lire Voici. Le Monde diplo, désolé, mais nos cerveaux sont trop bouillis.

Colin Farrell et Denzel Washington en négociations pour le prochain film de Dan Gilroy

Posté par vincy, le 20 mars 2017

Sony a acquis le prochain film écrit et réalisé par Dan Gilroy (Night Call). Il faut dire que le casting promis est alléchant: Colin Farrell est en négociations pour être le partenaire de Denzel Washington dans ce drame judiciaire, Inner City.

Washington incarnerait un avocat gauchiste dur en affaires qui a souvent combattu du bon côté même si d'autres en tiraient le bénéfice au dessus de lui. Quand son associé souffre d'une attaque, il prend soudainement le rôle de leader dans son cabinet. Il découvre alors de nombreux détails cachés sur l'histoire de sa société, réputée pour ses batailles morales, alors, qu'en sous-main, ses valeurs étaient bafouées. Il se retrouve alors à la croisée des chemins... Farrell interpréterait un de ses collègues.

Denzel Washington a dernièrement été nommé aux Oscars pour son film Fences. Colin Farrell sera le personnage masculin du prochain film de Sofia Coppola, Les proies, qui est attendu à Cannes si tout va bien. Il était à l'affiche récemment de The Lobster et des Animaux fantastiques.

Cannes 2016 – Télex du marché: John McEnroe, Alain Prost, Michel Hazanivicius et Godard, Yorgos Lanthimos, et des manchots

Posté par vincy, le 16 mai 2016

- Shia LaBeouf (en compétition avec American Honey) va incarner John McEnroe dans le film de Janus Metz, Borg/McEnroe. Bjorn Borg sera interprété par Sverrir Gudnason (Wallander, Valse pour Monica). Ce biopic se concentrera sur un match légendaire, la finale de Wimbledon en 1980, gagné à l'arraché par le tennisman suédois 1/6-7/6-6/3-6/7-8/6, soit l'un des plus longs matchs de l'histoire de ce sport. LaBeouf apprend actuellement à jouer au tennis intensivement.

-Autre biopic, celui du coureur automobile Alain Prost. Cette fois-ci le film est français, produit par Labyrinthe productions. Le quadruple champion du monde de Formule 1 sera une sorte de Rocky, de ses débuts jusqu'à ses duels avec Ayrton Senna. Réalisé par Julien Leclercq (Braqueurs), le pilote sera interprété par Guillaume Gouix. Le tournage est prévu dans un an et demi.

- On l'avait un peu perdu de vue depuis le fiasco de The Search. Michel Hazanavicius (The Artist) prépare Le redoutable, en tournage fin juillet, essentiellement à Paris. Cette comédie d'époque est l'adaptation de l'autobiographie d'Anne Wyzaemsky (actrice et ancienne compagne de Godard), paru l'an dernier chez Gallimard où elle raconte l'étiolement de son mariage avec le cinéaste, jusqu'à leur séparation en 1969. Elle donne aussi son point de vue sur les événements de mai 1968 et dresse le portrait de célébrités croisées comme Pasolini, Deleuze ou Truffaut. Louis Garrel sera Jean-Luc Godard, Stacy Martin l'héroïne et Bérénice Bejo interprètera Michèle Rozier.

- Un an après The Lobster, Yorgos Lanthimos s'attaque à son nouveau film, inspiré une tragédie d'Euripide, The Killing of a Sacred Deer, où il retrouve Colin Farrell. L'acteur britannique sera un chirurgien charismatique qui doit prendre une grande décision quand un adolescent lui demande d'intégrer sa famille brisée. Mais l'ado a des pensées sombres et un fort désir de vengeance et la vie idéale de Steven va imploser et l'obliger à faire un sacrifice impensable.

- Enfin, Luc Jacquet a livré la première image de la suite de La Marche de l'empereur, le documentaire qui l'a fait connaître mondialement il y a 11 ans. Le tournage a démarré en Antarctique. Tourné en 4K avec des sous-marins et des drones, La Marche de l'empereur 2 (March of the Penguins 2 - The Call) partira sur les pas d'un jeune manchot, lancé dans son premier grand voyage vers une destination inconnue, poussé par son instinct.

L’instant Zappette: La saison 2 de True Detective déjà disponible

Posté par wyzman, le 18 août 2015

"Nous avons le monde que nous méritons." Alors que la saison 2 de True Detective s'est achevée il y une semaine, HBO Home Entertainment France nous a fait une très belle surprises. Quelques heures seulement après le season finale, les 8 épisodes qui composent cette deuxième salve d'épisode ont été mis en ligne en version numérique HD. Disponible sur les plateformes de téléchargement légales (iTunes, Orange et Wuaki), ces épisodes sont accompagnés de quelques bonus tels que le trailer, une "Invitation sur le plateau" et un "A propos" qui devrait vous intéresser ! Si certains auront tendance à pointer du doigt la grande complexité des intrigues, nous reconnaissons dans cette deuxième cuvée tout le talent de Nic Pizzolatto, le créateur et scénariste de la série.

Pour rappel, cette deuxième saison suit l'enquête qu'ont entamé trois officiers de police et un meurtrier professionnel après la découverte du corps de Ben Caspere, dans la ville fictive de Vinci. Dans le rôle des trois officiers de police, on retrouve avec beaucoup de plaisir Colin Farrell (Comment tuer son boss?, The Lobster), Rachel McAdams (Passion, Un Homme très recherché) et Taylor Kitsch (Du sang et des larmes, The Normal Heart). Vince Vaughn (Thérapie de couples, Les Stagiaires) et Kelly Reilly (Flight, Casse-tête chinois) viennent grossir les rangs de ce casting quatre étoiles. L'audience de cette deuxième saison, suivie en moyenne par 2,61 millions d'Américains, est en hausse de 12% par rapport à la première. Bien qu'aucune information concernant la saison 3 n'ait filtré à l'heure actuelle, il va sans dire que cela ne saurait tarder. En attendant, n'hésitez pas à vous (re)lancer dans la saison deux passionnante et intrigante de True Detective.

L’instant Glam’ – Jour 3: traînes, tétons et strass

Posté par cynthia, le 15 mai 2015

emma stone pierre lescure woody allenTroisième jour sur la Croisette et les stars continuent d'arpenter le tapis rouge. Vous avez cru avoir été au bout de vos sens hier avec l'équipe de Mad Max? Vous vous êtes trompés.

Par tous les seins!

Ah la poitrine! Cette partie du corps enchanteresse qui fait tourner les têtes est exploitée à la perfection par nos célébrités. Nous commençons avec Frédérique Bel qui exhibe aux photographes de la croisette un décolleté en V plongeant. "FREDERIIIIIIIIQUE FREDERIIIIIIIQUE": c'est qu'ils ont du coffre ces messieurs (il y a très peu de femmes parmi les photographes) lorsqu'il s'agit de photographier des seins.... euh des stars. Et ce n'est pas Adèle Exachopoulos qui va les calmer. La révélation de La vie d'Adèle a choisi une robe fendue jusqu'aux fesses, offrant ainsi un spectacle alléchant à la galerie. Espérons pour elle qui ne lui arrive pas la même mésaventure que Sophie Marceau hier. Attendez vous ne le savez pas? C'est qu'il ne faut jamais avoir les yeux dans sa poche à Cannes et toujours avoir ses sens en éveil pour ne rien rater. Donc si vous êtes un pro du voyeurisme (et du Net), vous avez sans doute vu sa culotte. Oui, sa culotte! Sa robe étant extrêmement ouverte, sa culotte a donc fait son apparition au moment où la belle a monté les marches. Ah la loi du mouvement des jambes! Bien évidemment cela a fait la une de nombreux quotidiens (le Festival pour la plupart ne se résume qu'à ça) et cela a même scandalisé de nombreux festivaliers. Voir une culotte serait-ce si choquant? Si c'était le cas, ça ferait belle lurette qu'on empêcherait Miley Cyrus de se produire en concert. Reconnaissons à Marceau, qui avait déjà dévoilé un sein sur les marches il y a quelques années, qu'elle su assortir la culotte à la robe. Grande classe.

Sachez que lorsque l'on aperçoit le bas, le haut n'est pas très loin et c'est l'actrice Aggeliki Papoulia qui nous le démontre. Venue présenter The Lobster de Yorgos Lanthimos, la jeune femme portait une robe plutôt jolie et sans décolleté. Elle était tout sourire jusqu'à ce que les températures cannoises aient raison d'elle. Le froid de la plage après 22h à fait jaillir ses tétons hors de leur cachette offrant ainsi un spectacle digne de Kristen Dunst dans le premier volet de Spiderman. Tu tires ou tu pointes... et bien elle a décidé de pointer.

Emma Stone ou la huitième merveille du monde

Nous étions obligés de consacrer une partie uniquement à la belle rousse aux yeux revolver, aka Emma Stone, aka la remplaçante de Dunst dans Spider-Man. Apparue tel un être céleste (n'ayons pas peur de l'emphase) aux côtés de Woody Allen pour présenter L'homme irrationnel, Emma avait choisi une robe sirène ornée d'une traîne à faire pâlir la styliste de la robe de mariée de Kate Middleton. D'un naturel déconcertant, elle a montré beaucoup de difficulté à monter les marches, venant même à demander de l'aide à une attachée de presse. Cette dernière, franchement mal élevée, lui a indiqué qu'il fallait qu'elle monte et puis c'est tout. Pauvre Emma! Si ça avait été nous, nous serions venus te porter puis te déposer délicatement dans la salle Lumière, telle une princesse. Malgré ce manque de sympathie, tu as gardé le sourire, gravi les marches affichant un somptueux sourire quelque peu gêné par ta traîne qui semblait en vouloir à tout le monde. Marcher derrière toi se révélait aussi difficile que de lire Cinquante Nuances de Grey jusqu'au bout. Timide à souhait, tu as même été abasourdie par le standing ovation que les cannois ont offert à Woody Allen "What's that?" as-tu dit à ta partenaire Parker Posey. Expressive, radieuse et souriante à chaque seconde, Woody Allen ne va pas comprendre le choc lorsqu'il va débuter le tournage de son prochain film aux côtés de Kristen Stewart (l'actrice à la mono expression).

Traîne, naturel et humour

Emma Stone n'est pas la seule à avoir opté pour une robe à traîne. Le tout Cannes en raffole, à croire qu'il y a un dress code précis à l'entrée du tapis ou que l'omelette de Rihanna a fait des jalouses. Léa Seydoux venue présenté The Lobster avait choisi une traîne tout comme Michelle Rodriguez, à qui on tire notre chapeau d'avoir piqué un sprint en talons sur le tapis rouge, sans une chute, mais aussi la sublime Rachel Weisz (venue sans Daniel 007 Craig) qui brillait de mille feux avec une robe couverte de strass.

Côté garçon, pas de traîne, ni même de queue de pie, mais nous avons apprécié la franchise de Woody Allen envers les journalistes "quel genre pour mon film?...c'est un chef-d'oeuvre du cinéma!" Nous avons particulièrement adoré le comportement total détente de Colin Farell, qui a perdu son énorme barrique de bière qui lui sert de ventre dans The Lobster. Clins d’œil, blagues à tout va ("si j'étais un animal je serai une mouette... toi aussi? On ira chier sur les gens comme ça!"), l'acteur était tout feu tout flamme, comme son partenaire le dandy Ben Whishaw, qui avait un peu forcé sur le rouge à lèvres. Regard de braise, voix suave, on envie son compagnon... que voulez-vous les meilleurs sont toujours pris! Par contre ce qui nous donne pas envie c'est la tenue de John C. Reilly. Vêtu d'une veste blanche et d'un nœud de papillon, nous avons cru que c'était le barman du Palace voisin.Parfois, il faut mieux être sobre. Même si c'est un concept difficile à Cannes.

Jessica Chastain sera Mademoiselle Julie

Posté par vincy, le 1 février 2013

Jessica Chastain va reprendre le rôle mythique de Mademoiselle Julie. La pièce de 1888 écrite par August Strindberg a été de nombreuses fois adaptées au cinéma : Mike Figgis (1999), John Glenister et Robin Phillips (1972, avec Helen Mirren), et surtout Alf Sjöberg (1951, avec Anita Björk), qui emporta le Grand prix du Festival de Cannes (à l'époque il n'y avait pas de Palme d'or).

En France, sur les planches, Yolande Folliot, Isabelle Adjani, Fanny Ardant, Juliette Binoche ont été parmi les interprètes les plus célèbres.

Chastain a donc accepté un rôle, sulfureux, convoité par toutes les grandes actrices. Le film sera réalisé par la norvégienne Liv Ullmann, égérie bergmanienne, dont ce sera le 4e long métrage, et le premier depuis Infidèle en 2000.

Colin Farrell et Samantha Morton font aussi partis de la distribution.

Mademoiselle Julie est l'histoire d'une femme qui essaie de s'extraire de sa morne existence. Après l'avoir séduit, elle tombe amoureuse de son valet de chambre, se laisse lentement dominée par lui, au point de satisfaire les ambitions de son amant, la poussant à voler son père.

Jessica Chastain est citée à l'Oscar de la meilleure actrice pour Zero Dark Thirty. Elle vient également d'être en tête du box office nord-américain avec Mama. Elle joue actuellement L'héritière, adaptation du roman d'Henry James Washington Square, à Broadway.

La véritable histoire de Mary Poppins, avec Tom Hanks dans le rôle de Walt Disney

Posté par vincy, le 24 septembre 2012

Depuis mercredi, Saving Mr. Banks est en production. Ce film des studios Disney, attendu dans les salles en 2013, revient sur l'histoire d'un serpent de mer hollywoodien. Il s'agit du récit des vingt années passées par Walt Disney à tenter d’acheter les droits d’adaptation cinématographique de Mary Poppins, les très populaires romans pour la jeunesse de Pamela Lyndon Travers.

L'an dernier, le scénario du film était considéré comme l'un des meilleurs circulant à Hollywood, tout en n'étant toujours pas mis en production. C'est désormais chose faite. Et ce sera l'occasion de célébrer de nouveau la plus enchanteresse des magiciennes...

Rappelez-vous. Mary Poppins, réalisé par Robert Stevenson, avec Julie Andrews et Dick Van Dyke, est sorti en 1964 aux USA et en 1965 en France. 5 fois oscarisé (dont meilleure actrice) sur 13 nominations, la comédie musicale a rapporté 102 millions de $ à l'époque au box office nord-américain (l'équivalent de 627 millions de $ aujourd'hui, soit le score de The Avengers). Il n'avait coûté que 6 millions de $. En France, 4,3 millions de spectateurs l'avaient vu.

17 ans de négociations

La série Mary Poppins de l'écrivain australienne a commencé à être publiée en 1934. Walt Disney découvre le livre au début des années 40. Il cherche à en adapter les droits, mais l'auteure venait déjà de rejeter une offre de Samuel Goldwyn et s'avère peu commode. La collaboration sera "tendue" entre un "cinéaste enthousiaste" et une "auteure intraitable" explique le communiqué du studio pour expliquer ce film sur le film.

Il faudra en effet 17 ans de négociations pour convaincre Pamela Lyndon Travers.

Le communiqué indique que "La personne qu’elle aimait et admirait le plus fut son père aimant et attentionné, Travers Goff, un banquier contrarié qui, avant sa mort prématurée, lui procura affection et instruction. Il sera l’inspiration du patriarche de l’histoire, Mr. Banks, le personnage solitaire auquel la célèbre nounou apportera son aide. Même si elle rechigne à accorder à Disney les droits de son livre, Pamela Lyndon Travers finira par prendre conscience que le célèbre conteur de Hollywood a des motifs personnels de vouloir faire le film – des motifs qui, tout comme pour l’auteur, ont trait aux relations qu’il entretenait avec son propre père, au début du XXe siècle, dans le Midwest."

Elle obtient le droit de choisir le personnage principal, de valider le scénario (une première dans l'histoire du studio), un pourcentage des recettes et un cachet de 100 000$ comme le révèle une enquête du New Yorker en 2005. Tout cela changera considérablement la vision du film qu'avait Disney.

Tom Hanks face à Emma Thompson

Le format final, une comédie musicale mélangeant animation et prises de vues réelles, n'était pas forcément le choix initial de Walt Disney. Pourtant, les scénaristes vont prendre de grandes libertés avec les livres.

C'est donc ce que veut nous raconter Saving Mr. Banks, Banks comme le patronyme du père coincé et autoritaire des enfants pris en charge par Mary Poppins. Tom Hanks incarnera Walt Disney et Emma Thompson la romancière intransigeante. Nous suivrons l'écrivaine depuis son enfance en Australie au début du XXe siècle jusqu'à au tournage du film au début des années 60.  Un duo chic et choc pour cette confrontation mythique. Colin Farrell hérite du rôle du père de Pamela Travers, Ruth Wilson sera son épouse, Rachel Griffiths la tante.

Côté Mary Poppins, on croisera Bradley Whitford dans le rôle du scénariste Don DaGradi, Jason Schwartzman et B.J. Novak seront les frères Sherman, auteurs-compositeurs, Paul Giamatti "le gentil chauffeur de limousine qui escorte Travers durant ses deux semaines à Hollywood", et Kathy Baker une associée de confiance de Disney au studio.

Disney a confié la réalisation à John Lee Hancock, scénariste de Un monde parfait et Blanche neige et le chasseur, réalisateur de The Blind Side (qui valu l'oscar à Sandra Bullock), Alamo et The Rookie.

Le film est entièrement tourné dans la région de Los Angeles, et les principaux lieux de tournage compteront Disneyland à Anaheim et les studios Disney de Burbank.

Jeu concours Les chemins de la liberté (au cinéma le 26 janvier) : des places et des livres à gagner

Posté par MpM, le 14 janvier 2011

les chemins de la libertéLibrement adapté du livre À marche forcée écrit par Slavomir Rawicz, un ancien soldat polonais envoyé aux goulags sous le régime stalinien, Les chemins de la liberté raconte comment, en 1940, une petite troupe de prisonniers s’évade d’un camp de travail sibérien et se lance dans un périple de plus de 10 000 kilomètres pour rallier l'Inde, alors sous contrôle anglais. Une épopée humaine telle que les affectionne Peter Weir !

Le réalisateur, à qui l'on doit entre autres Le cercle des poètes disparus, The truman show ou encore Master & commander, considère d'ailleurs Les chemins de la liberté comme une expérience unique dans sa carrière. "Le tournage de ce film fut une aventure en soi. J’ai l’impression que tout ce que j’ai pu faire avant n’a fait que me préparer à cette histoire et à cette fresque humaine inspirée d’une histoire vraie", déclare-t-il.

Dans cette véritable aventure qui l'a conduit de la Bulgarie au Maroc, il s'est entouré de trois acteurs qu'on ne présente plus : Ed Harris, qu'il avait dirigé dans The truman show, Colin Farrell (Alexandre, Le nouveau monde) et Jim Sturgess (Las Vegas 21, Accross the universe).

A l'occasion de la sortie du film le 26 janvier prochain, Ecran Noir vous propose de gagner dix places de cinéma valables pour deux personnes ainsi que dix exemplaires du livre qui a inspiré le film (aux éditions Phébus). Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :

Quelle chaîne de montagnes abritant les plus hauts sommets du monde les fugitifs doivent-ils franchir pour rallier l'Inde ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 26 janvier 2011.

Besoin d'un indice ? Découvrez la bande annonce du film et trouvez la réponse !

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Les chemins de la liberté de Peter Weir
Avec Ed Harris, Jim Sturgess, Saoirse Ronan, Colin Farrell...
Sortie le 26 janvier 2011
Découvrez le site officiel du film

David Cronenberg choisit Robert Pattinson pour Cosmopolis

Posté par vincy, le 7 janvier 2011

La star de Twilight pourrait ne pas être un simple phénomène générationnel. Rarement un acteur des récentes franchises "fantasy" n'a reçu une si belle opportunité cinématographique : l'adaptation d'un livre culte, Cosmopolis, de Don DeLillo, par un des cinéastes les plus respectés de la planète, David Cronenberg.

Cosmopolis (publié chez Actes Sud en 2003), est un huis-clos dont Cronenberg avait indiqué fin 24 juillet 2009 qu’il en préparait l’adaptation pour un tournage à l'époque prévu en 2010. Il s'agit de l’histoire d'un jeune golden boy enfermé dans sa limousine au milieu des embouteillages de New York inspire au cinéaste « une œuvre frénétique et visuelle ». Le rapport au virtuel et l’obsession de la matière décrits dans le roman ont convaincu Cronenberg.

Robert Pattinson remplace ainsi Colin Farrell et rejoint Marion Cotillard et Paul Giamatti pour cette production franco-canadienne. Premier clap au lendemain de Cannes (le 23 mai) avec un budget confortable de 20 millions de $.

On pourrait d'ailleurs voir le prochain Cronenberg sur la Croisette cette année avec A Dangerous Method (voir aussi notre actualité du 1er octobre et celle du 11 mars derniers) et sa belle affiche : Viggo Mortensen, Keira Knightley et Vincent Cassel.