Du jazz au Blazac

Posté par vincy, le 11 février 2016

A partir du vendredi 12 février le cinéma Le Balzac, à deux pas des Champs-Elysées de Paris lance un Festival Jazz & Images.

Un vendredi par mois, des archives filmées s'accompagneront d'un concert live, avec notamment trois soirées hommages consacrées à Stan Getz, Duke Ellington et Billie Holiday.

"Le festival Jazz & Images s’adresse aussi bien aux passionnés qu’au grand public !" explique Jean-Jacques Shpoliansky, Directeur du Balzac.

Le programme sera inauguré avec le trio de Daniel Humair et un film de 1961 sur l'artiste, Daniel Humair Special Show, réalisé par Jean-Christophe Averty.

La semaine suivante, toujours réalisé par Averty, ce sera la projection de Stan Getz au Festival de Nice 1978 avec sur scène, le quartet de Vincent Lê Quang.

Le 8 avril, le Balzac rendra hommage à Duke Ellington avec la diffusion de son concert à la salle Pleyel en 1958 et sur scène l'Ellington Small Band.

La soirée est tarifée 20€ (12€ pour les moins de 26 ans et les étudiants). Un abonnement est possible pour réserver 5 soirées (80€ en tarif normal, 48€ en tarif jeunes).

De Rome à Paris : trois jours pour fêter le cinéma italien

Posté par MpM, le 9 décembre 2013

De Rome à ParisUn voyage en Italie, ça ne se refuse pas, surtout s'il est immobile et culturel !

Amateurs de cinéma italien ou cinéphiles curieux, rendez-vous donc au cinéma Le Balzac (75008 Paris) du 11 au 13 décembre prochain pour fêter le cinéma italien dans tous ses états.

Les films italiens se portent en effet bien, et connaissent une large diffusion en France comme en témoignent les 23 longs métrages sortis cette année.

D'où l'envie de proposer au public des œuvres qui n'ont pas encore trouvé de distributeur en France, et d'attirer ainsi leur attention sur de nouveaux talents.

Au programme de ces trois jours, on retrouvera donc huit films inédits, des rencontres avec les réalisateurs présents, et une table ronde sur "La vigueur retrouvée du cinéma italien, quelle diffusion pour les films italiens en France ?".

Les films présentés

- Amoreodio (Amourethaine) de Cristian Scardigno
- Aquadro de Stefano Lodovichi
- Cosimo e Nicole de Francesco Amato
- Italian movies de Matteo Pellegrini
- La prima neve d'Andrea Segre
- Nina d’Elisa Fuksas
- Tutti contro tutti (Tous contre tous) de Rolando ravello
- La variabile umana (La variable humaine) de Bruno Oliviero

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De Rome à Paris
Du 11 au 13 décembre
Cinéma Le Balzac
1 rue Balzac
75008 Paris
Entrée libre
Horaires des séances sur le site du Balzac

3 catégories des César font leur 5 à 7

Posté par vincy, le 19 décembre 2011

L'assemblée générale de l'Académie des arts et techniques du cinéma a décidé de donner davantage de visibilité à trois catégories reines des César, qu'elle organise. Il y a deux ans, le nombre de nominations pour les films était déjà passé de 5 à 7. Cette année, à leur tour, les réalisateurs, acteurs et actrices ne seront plus cinq mais sept.

Les 37e César se dérouleront le 24 février sous la présidence de Guillaume Canet. Pour la huitième fois, Antoine de Caunes sera le Maître de cérémonie.

Le public pourra voir les films en compétition au cinéma parisien Le Balzac du 8 au 22 février.

Le Lincoln ferme à son tour ses portes pour Noël

Posté par MpM, le 19 décembre 2011

Le Lincoln, c'est l'autre cinéma indépendant des Champs Elysées, qui peut lui-aussi s’enorgueillir d'une programmation de qualité. Jusqu'à mardi soir, on peut notamment y découvrir Le cheval de Turin, chef d’œuvre de Bela Tarr que l'on ne recommandera jamais assez, et Le tableau de Jean-François Laguionie, un conte animé plein de poésie et de délicatesse.

Or, le Lincoln, comme son voisin Le Balzac, traverse une période particulièrement difficile. Faute d'un accès suffisant aux films d'art et d'essai "importants" et aux auteurs aujourd'hui reconnus que, bien souvent, il a contribué à révéler, le cinéma voit sa fréquentation s'éroder inexorablement.

"Il y a urgence ! Notre survie est menacée à court terme ! Et avec elle, celle de nombreuses salles indépendantes qui, très vite, connaîtront le même sort !", déclarent Jean-François Merle (exploitant du Lincoln) et Xavier Blom (programmateur) dans un communiqué commun. Ils expliquent ainsi leur décision de fermer le cinéma durant la semaine du 21 au 28 décembre. Avec un bémol bienvenu : afin de ne pas pénaliser Ne nous soumets pas à la tentation de Cheyenne Carron (en salle unique au Lincoln le 21 décembre), un écran restera spécialement ouvert pour le film.

Ce début d'épidémie de fermetures est un signal d'alarme inquiétant à destination des pouvoirs publics, mais aussi des spectateurs. Si de plus en plus de cinémas indépendants sont menacés dans leur propre survie, c'est toute la diversité de l'offre cinématographique française qui est en danger. Les grands circuits ne peuvent pas capter toutes les œuvres à potentiel économique, et ne laisser aux salles indépendantes que les films fragiles, exigeants ou difficiles, dont l'exploitation relève plus d'un choix artistique courageux que d'une perspective lucrative. Une répartition harmonieuse, partant d'une volonté ferme, doit être faite entre les différents écrans parisiens. Faute de quoi, on risque fort de se retrouver avec les mêmes quelques films diffusés sur tous les écrans ce qui, quelle que soit la qualité de ces heureux élus, serait un profond constat d'échec.

Fermeture temporaire du Balzac : le triste Noël de M. Schpolianski

Posté par MpM, le 14 décembre 2011

Le célèbre cinéma d'art et d'essai du quartier des Champs Élysées sera fermé du 21 au 27 décembre prochains. C'est la mort dans l'âme que Jean-Jacques Schpolianski, son directeur, a finalement pris cette décision après son premier appel à la mobilisation la semaine passée (voir notre actualité du 9 décembre).

Les raisons en sont dramatiquement simples : le Balzac n'a "rien de substantiel" à mettre sur ses écrans, après s'être vu refuser successivement Le Havre d'Aki Kaurismaki et A dangerous method de David Cronenberg qui sortent tous deux le 21 décembre.

Par cet acte symbolique, Jean-Jacques Schpolianski espère donc alerter le public comme les professionnels "sur la situation désespérée dans laquelle se trouvent aujourd'hui de nombreux cinémas indépendants en centre ville, faute d'avoir un accès suffisant aux films", précise le communiqué du Balzac.

En effet, de nombreuses salles indépendantes sont privées des films d'art et d'essai "porteurs" qui sont accaparés par les grands circuits. Or, l'absence de ces films représente un terrible manque à gagner pour des cinémas qui ont besoin de financer leur politique d'exigence et de découverte. Au Balzac, fin novembre, le nombre d'entrées était ainsi 10% moins bon qu'en 2010, année pourtant déjà médiocre.

Jean-Jacques Schpolianski conclut avec une question à la fois provocatrice et déchirante : "un cinéma comme le Balzac est-il encore utile et souhaité aux Champs-Elysées ?" Pour nous, la réponse est incontestablement oui. Déjà parce que la mort d'un cinéma est toujours un échec. Ensuite, parce que la programmation du Balzac permet une offre vraiment différente dans un univers cinématographique qui a tendance à s'uniformiser : films "confidentiels" en exclusivité, œuvres fragiles à qui l'on permet de rester quatre ou cinq semaines d'affilée à l'affiche, séances jeune public, concerts, opéra... Le Balzac n'est pas seulement un cinéma, c'est un véritable acteur culturel qui refuse de prendre le spectateur pour une vache à lait décérébrée. Dans le quartier, il faut avouer que c'est plutôt rare !

Aussi, c'est à chacun de prendre ses responsabilités pour que l'on ne construise pas un fast-food, un magasin de vêtements ou un parking, en lieu et place de ce véritable temple de la cinéphilie intelligente et conviviale.

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Mise à jour : Dans un communiqué de presse revenant sur la situation du Balzac, Christophe Girard, adjoint au maire de Paris chargé de la culture, a émis le souhait "que le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et le Médiateur du cinéma puissent réunir rapidement l’ensemble des acteurs de l’exploitation sur les Champs-Elysées ainsi que les distributeurs, afin que des engagements clairs puissent être pris, pour garantir une réelle diversité de l’exploitation cinématographique à Paris et une bonne exposition des films." A suivre, donc.

Mobilisation pour le Balzac

Posté par MpM, le 9 décembre 2011

Le Balzac, cinéma historique des Champs Elysées, est aussi l'un des plus agréables du quartier, qui propose de nombreuses exclusivités art et essai, des ciné-concerts, des séances de courts métrages... soit toute une programmation originale et de qualité. Las, cette indépendance d'esprit, et cette offre devenue rare de ce côté-ci de la Seine, sont menacées.

Le directeur du Balzac, Jean-Jacques Schpolianski, lance un appel à la mobilisation pour sauver le Balzac de la marginalisation et de l'asphyxie. En effet, les difficultés croissantes de programmation (on vient de lui refuser A dangerous method) lui font envisager d'abandonner sa politique actuelle de première exclusivité pour se tourner vers des films d'auteurs plus "porteurs", en partenariat avec l'une des grandes enseignes du quartier (Gaumont ou UGC). Car les films d'auteurs fragiles, pour passionnants qu'ils soient, ne suffisent pas à assurer l'équilibre financier des trois salles de la rue Balzac, s'ils ne sont accompagnés d’œuvres plus grand public.

Or, dans cette nouvelle déclinaison du combat de David contre Goliath, c'est bien au public de jouer les arbitres. Donc, comme le répète souvent Jean-Jacques Schpolianski en préambule des séances : "si un film se donne dans plusieurs salles, venez le voir au Balzac !".

Rendez-vous avec le nouveau cinéma italien au Balzac

Posté par petsss, le 5 décembre 2011

Le cinéma Le Balzac accueillera cinq jours durant (9 au 13 décembre) la manifestation De Rome à Paris sur l’initiative de l’ANICA et de l’UNEFA. Une occasion de découvrir le nouveau visage du cinéma transalpin à travers une programmation éclectique de 12 longs métrages récents présentés par leurs réalisateurs, mais aussi par le biais d’une conférence d’ouverture « Rencontre entre le Cinéma Italien et le Cinéma Français » (vendredi 9 à 11h). Entrées libres dans la limite des places disponibles.

Programmation :
Quando La Notte (Quand la nuit) de Cristina Comencini
Ruggine (Rouille) de Daniele Gaglianone
Into Paradiso de Paola Randi
Taglionetto (Au plus profond de soi) de Federico Rizzo
Tatanka de Giuseppe Gagliardi
Nessuno Mi Può Giudicare (Personne ne peut me juger) de Massimiliano Bruno
Cuccioli - Il Codice Di Marco Polo (Le code Marco Polo)de Sergio Manfio
Sette Opere Di Misericordia (Les sept oeuvres de miséricorde) de Gianluca et Massimiliano De Serio
Maternity Blues de Fabrizio Cattani
Scialla! (Laisse tomber) de Francesco Bruni
Immaturi (Immatures) de Paolo Genovese
Figli Delle Stelle (Enfants des étoiles) de Lucio Pellegrini

Renseignements sur le site du Cinéma Le Balzac et le programme

César 2009 : 12 courts métrages en lice

Posté par MpM, le 29 octobre 2008

Tony ZoreilLe Comité court métrage de l’Académie des arts et techniques du cinéma vient de présélectionner les douze films parmi lesquels sera désigné le César du meilleur court-métrage lors de la 34e cérémonie qui aura lieu le 27 février prochain. Dans un premier temps, les 3 800 membres de l'Académie choisiront cinq films par les douze retenus. La liste des cinq candidats définitifs sera annoncée le 23 janvier 2009. Dans un second temps, une nouvelle consultation sera effectuée pour désigner le lauréat du César. La plupart des films choisis se sont illustrés dans divers festivals au cours de l’année 2008, dont 5 présentés à Cannes.

Outre les films bardés de prix prestigieux (comme Une leçon particulière de Raphaël Chevènement, Grand Prix Unifrance à Cannes, Tony Zoreil de Valentin Potier, distingué à Rome, Prague et Clermont-Ferrand, ou encore 200 000 Fantômes de Jean Gabriel Periot, primé à Bristol et Barcelone et lutin du meilleur montage 2008), on a un faible pour le très réussi Shkizein de Jeremy Clapin (Prix découverte Kodak à la Semaine de la critique), réalisé en animation 3D, et contant les états d’âme doux amers d’un homme se retrouvant à exactement 91 cm de là où il devrait être. Une réflexion intense et métaphorique sur les troubles psychiques tels que la schizophrénie.

Pour permettre au public de visionner les films, et de se faire une idée avant la proclamation du palmarès, deux séances seront organisées au cinéma Le Balzac les 6 et 13 décembre prochains, ainsi que pendant le salon du cinéma du 15 au 18 janvier 2009. Enfin, comme chaque année, un DVD proposant les 12 œuvres sera commercialisé dans le courant du mois de décembre. L’occasion de découvrir tout un pan de la jeune production française, destinée, on l’espère, à reprendre le flambeau. Parmi les réalisateurs ayant reçu ce César par le passé, on compte en effet entre autres François Dupeyron (1985), Eric Rochant (1988), Bruno Podalydes (1993), Xavier Giannoli (1999), Delphine Gleize (2000)… Et parmi les nombreux nommés "déçus", des gens tels qu’Alain Guiraudie, Emmanuel Bourdieu (2003) ou encore Cédric Klapish (1990). Preuve que faire partie de la liste des 12 est loin d’être anodin.

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 La liste des sélectionnés

200 000 Fantômes de Jean Gabriel Periot (Envie de Tempête Productions)

La copie de Coralie de Nicolas Engel (Crescendo Films)

La main sur la gueule d'Arthur Harari (Les Films du Dimanche)

La neige au village de Martin Rit (Blue Monday Productions)

La vie lointaine de Sébastien Betbeder (Les Films du Worso)

Les miettes de Pierre Pinaud (Société Libre et Indépendante de Production)

Les paradis perdus de Hélier Cisterne (Les Films du Bélier)

Lisa de Lorenzo Recio (Local Films)

Shkizein de Jeremy Clapin (Dark Prince Productions)

Taxi Wala de Lola Frederich (Château-Rouge Production)

Tony Zoreil de Valentin Potier (Sacre Productions)

Une leçon particulière de Raphaël Chevènement (Les Films du Requin)

Fête de l’Animation : Quand Petrov rencontre Hemingway

Posté par Morgane, le 22 octobre 2008

Mercredi 22 octobre, le cinéma Le Balzac a offert une projection de deux courts métrages d’Alexandre Petrov, La Vache et Le Vieil homme et la mer –adaptation du roman du même nom d’Ernest Hemingway-, entrecoupés d’un documentaire sur la vie de l'écrivain.

Pour cette séance, les enfants étaient largement en majorité dans la salle obscure tandis que les adultes se comptaient sur les doigts de la main ou presque. Mais les plus petits comme les plus grands ont paru ravis par ces deux courts métrages à la technique peu banale. Peignant avec les doigts sur des plaques de verre rétro éclairées (29 000 pour Le Vieil homme et la mer), Alexandre Petrov mélange la peinture au cinéma, donnant ainsi un aspect onirique, quasi irréel à son film.

Son sujet est également universel, susceptible de toucher tout un chacun. En effet, ses deux courts traitent du rapport de l’homme à la nature et plus particulièrement à l’animal et du respect que l’homme a pour ce dernier.

Oscar 2000 du meilleur court métrage d’animation et Grand Prix et Prix du Public du Festival d’Annecy en 2000 également, Le Vieil homme et la mer se révèle être un véritable petit bijou dans lequel la technique et l’histoire s’allient pour faire un film rempli de poésie.