La Nuit Américaine

Posté par Morgane, le 20 février 2008

Dans le cadre de sa programmation « les métiers du cinéma », le festival CinéJunior propose, entre autres, La Nuit Américaine de (et avec) François Truffaut. Le concept est simple et à la fois original : le spectateur est placé derrière la caméra et assiste par ce film au tournage d’un autre film, en l’occurrence celui de Je vous présente Paméla.

François Truffaut tient donc le rôle qui est le sien, celui de réalisateur. La Nuit Américaine donne alors l’occasion au spectateur de voir également l’envers du décor, de se glisser au sein d’une équipe et d’en apprécier tous les divers acteurs. Ceux qui dans la lumière ou dans l’ombre permettent au film de voir le jour.

Mais La Nuit Américaine n’a pas seulement un but pédagogique. Le génie de François Truffaut trouve ici l’art et la manière de créer le film dans le film, perdant ainsi le spectateur à la frontière entre les deux...
Un grand moment de cinéma, à voir et à revoir.

Festival CinéJunior – clôture -

Posté par Morgane, le 18 février 2008

17 février – clôture du festival CinéJuinor au cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses

Après 10 jours de projections et de débats, le festival CinéJunior touche à sa fin. Les prix pleuvent. La plupart des classes d’enfants ont plébiscité Linda, Linda, Linda de Nabuhiro Yamashita (Japon). Le prix du Grain à Démoudre a été remis à Chop Shop de Ramin Bahrani (Etats-Unis). Les Passeurs d’Images ont décerné un prix ex-æquo à Linda, Linda, Linda et Cochochi de Laura Amelia Guzman et Isarël Cardenas (Mexique). Le jury CICAE, lui, s’est tourné vers Pièces Détachées d’Aaron Fernandez (Mexique – France). Enfin, le grand prix du jury, présidé par Jean-Pierre Thorn, a été remis à Chop Shop.

Par la suite, le début du film Faire kifer les anges  réalisé par Jean-Pierre Thorn a été projeté. Ces quelques minutes hip-hop ont laissé la place sur l’écran à Chop Shop, grand gagnant du festival.

Chop Shop nous entraîne sur les pas d’Alejandro, jeune orphelin de 12 ans qui tente de survivre dans la jungle new-yorkaise. Débrouillard, il travaille dans un garage planté en plein milieu d’une immense décharge. Sa sœur, Isamar, âgée de 16 ans, vient le rejoindre.

Sur un style proche du documentaire, Ramin Bahrani pose son regard sur une tranche de vie pas comme les autres mais qui concerne beaucoup plus d’enfants qu’on ne l’imagine. Il dénonce cette vie qui n’en est pas une pour un jeune garçon de 12 ans. Mais, malgré un sujet dur et fort intéressant, le film semble ne pas savoir où il va. Les scènes se répètent sans véritable but et le message n’en devient que plus obscur. Le film touche de par son propos mais laisse quelque peu le spectateur sur le bord de la route...