Soirée Disturb : une vague d’amour pour le court métrage

Posté par MpM, le 9 avril 2013

soirées disturbLa prochaine soirée Disturb, projection de court métrages récents présentés par leurs auteurs, et qui se déroule dans le bar La Cantada (Paris 11e) chaque deuxième jeudi du mois, se tiendra le 11 avril prochain. Parmi les dix films présentés ce soir-là, les spectateurs pourront notamment découvrir Vague d'amour, réalisé par notre collaborateur Christophe Train.

Le film est une "histoire d'amour onirique" et sans paroles portée par deux acteurs qui doivent faire passer toute l'émotion à travers leur corps et leur visage.

"Entre performance artistique et poésie visuelle, [Vague d'amour] propose un voyage vers un retour aux Sources où l’on vient étancher sa soif", explique le réalisateur dans sa note d'intention. "Ce voyage pourrait se poursuivre éternellement, vers un horizon infini, mais tel Prospero, le personnage de La Tempête de Shakespeare, nous devons désormais confier « nos recueils de magie aux eaux de l’oubli et aux profondeurs aquatiques »".

Le reste du programme sera composé de Mon bel amour et You're mine de Pascal Lastrajoli, De la poudre aux yeux de Gaël Jagot, Serial mama de Mile Stevic, Futur proche - lifever de Ted Hardy-Carnac, Les autres de Gilles Martinez, La vie en impro de Mickael Sultan, Poulpi de Bertrand Touchard et Farewell my love de Stéphane Marchetti.

En avant-goût, découvrez la bande-annonce de Vague d'amour et craquez pour les soirées Disturb, occasion unique de vérifier la vitalité de la création courte contemporaine !

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Soirée Disturb du 11 avril 2013
De 19h30 à 22h30
La Cantada, 13 rue moret, 75011 PARIS

PAF : 5€

Le jour le plus court 2011 : La première vague de Christophe Train, à découvrir le 21 décembre

Posté par MpM, le 18 décembre 2011

la prtemière vagueChristophe Train, collaborateur occasionnel et cofondateur d'Ecran Noir, participe au Jour le plus court avec son nouveau court métrage, La première vague. Un film produit avec peu de moyens et une équipe réduite, mais qui sera présenté publiquement le 21 décembre à Paris. L'occasion de revenir sur cette aventure cinématographique exemplaire.

Ecran Noir : Pouvez-vous nous parler de votre parcours en tant que réalisateur ? La première vague est-il votre premier court métrage ?
Christophe Train : La Première Vague n'est pas mon premier court métrage. J'ai déjà quelques réalisations à mon actif. J'en ai réalisé quelques-uns dans les années 1990. Puis, je suis revenu à la réalisation l'année dernière avec un court intitulé Fils de Lumière. On peut le voir gratuitement en ligne.

EN : Comment est née l'idée de La première vague ? Quel est son sujet ?
CT : L'idée est d'abord venue en avril 2011, au cours d'un déjeuner entre amis. L'un d'eux commence à nous raconter qu'un collègue lui a parlé du 21 décembre 2012 et qu'il était sûr que la fin du monde arriverait à cette date. L'ami en question lui a dit que c'était absurde. Mais que s'il y croyait tant que ça, il n'avait qu'à lui céder ses biens, sa voiture, sa maison, etc. Et il nous racontait cette histoire avec tellement d'ironie, je trouvais cela très drôle. En juin dernier, alors que je cherchais toujours une idée de court métrage, cette discussion m'est revenue en mémoire lors d'un footing matinal. Tout en faisant mon jogging, j'élaborais le scénario autour de cette histoire sur la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Une fois rentré chez moi, après m'être douché et changé, j'ai écrit le scénario.

EN : Dans quelles conditions a-t-il été tourné ?
CT : Ce film a été produit avec zéro euro et une équipe réduite. J'ai réussi à convaincre les gens de travailler avec moi sur ce projet de manière bénévole. Il y a plusieurs raisons à cela. Déjà, compte tenu du sujet, je ne pouvais pas être dépendant d'un producteur qui m'aurait permis de ne faire ce film qu'en… 2013. Le film aurait perdu de son intérêt vue la façon dont est abordée ce sujet. Et puis, c'était aussi une manière de démontrer que l'on peut faire des films avec peu de moyens.

EN : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les comédiens ?
CT : J'ai passé des annonces sur des sites spécialisés pour trouver trois de mes comédiens. Pour le quatrième, j'avais déjà travaillé avec lui sur mon précédent film. Et j'avais envie de le faire jouer à nouveau. Et donc, pour les trois autres, j'ai reçu beaucoup d'emails. J'avais déjà précisé dans l'annonce qu'il s'agissait d'un rôle non rémunéré. Mais j'ai quand même dû faire un tri. Je ne voulais que des acteurs confirmés. Et ensuite, la disponibilité des uns et des autres a fait la différence. Ceux que j'ai choisis au final sont tout simplement formidables.

EN : Le film sera diffusé le 21 décembre dans le cadre du jour le plus court : comment avez-vous rejoint ce dispositif ?
CT : Par pur hasard, si je puis dire, car je ne crois pas au hasard. C'est un vieil ami qui m'a préconisé de m'y inscrire. Ce que j'ai fait à la dernière minute, avant que les inscriptions soient closes.

EN : Qu'en pensez-vous ?
Je pense que c'est une excellente initiative. Cet événement aurait dû apparaître beaucoup plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit. C'est une formidable occasion de pouvoir voir des films qu'on ne verra sans doute jamais ailleurs. C'est une véritable aubaine pour pouvoir échanger avec des réalisateurs, avec des gens qui font des films. Enfin une vraie tribune pour que l'on se rende compte qu'il existe une immense énergie créative dans notre pays. D'ailleurs, il serait bien que les salles de cinéma puissent projeter un court métrage avant le long métrage...

Le teaser du film :

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La première vague de Christophe Train

A découvrir le 21 décembre à 18h dans le cadre du Jour le plus court
Truskel Club
12 rue feydeau
75002 Paris
Entrée libre

En savoir plus sur le film