Une belle rentrée pour Cédric Klapisch avec une série sur France 2 et le tournage de son nouveau film

Posté par vincy, le 2 juillet 2015

Alors que sa série sur le cinéma 10% (6 épisodes de 52 minutes va être diffusée sur France 2 à la rentrée, Cédric Klapisch prépare son nouveau long métrage. Le Film français révèle que le réalisateur va tourner durant près d'un an 30 printemps (titre provisoire).

Absent des écrans depuis Casse-tête chinois sorti il y a deux ans (1,5 million d'entrées en France), Klapisch entame une longue production dans les vignobles bourguignons. Co-écrit avec Santiago Amigorena, le film est une histoire familiale autour d'une fratrie qui reprend l'exploitation d'un domaine viticole après la disparition du père. Pio Marmaï (Le premier jour du reste de ta vie, Maestro, Ana Girardot (Cloclo, Un homme idéal) et François Civil (Frank, Elles) seront le trio de têtes d'affiche, au milieu d'un casting de véritables professionnels du vin.

Un film sur les trentenaires, le vin (du Beaune, du Pommard) et l'héritage.

Le tournage débutera en septembre, pendant les vendanges, et s'étalera sur près d'une année afin que le cinéaste puisse capter le climat de toutes les saisons.

300 grands classiques du cinéma sur LaCinetek.com en septembre

Posté par cynthia, le 21 mai 2015

La Cinetek.com, site entièrement consacré aux grands classiques du cinéma, ouvrira fin septembre avec 300 films disponibles.

Présidée par Pascale Ferran, la cinémathèque des réalisateurs, créée en 2014 par la SRF et LMC/UniversCiné, a attiré Arte France, l’Ina et la Cinémathèque de Toulouse dans son association. Avec LaCinetek.com, qui a été présentée cette semaine au Festival de Cannes, le téléspectateur pourra accéder en VàD dédiées aux grands classiques du cinéma du XXe siècle. Pour l’instant, 24 réalisateurs ont donné une liste de 50 films qui servira de base de données prescriptive. "C’est la mise en réalité d’un rêve qu’on a eu il y a deux ans lors d’une réunion de la SRF. Celui de diffuser le cinéma de patrimoine, d’une autre façon" a expliqué Cédric Klapisch, vice-président de l'Association.

Parmi les 24 réalisateurs, certains s'étaient déplacés à Cannes:  Laurent Cantet, Jacques Audiard, Hirokazu Kore-Eda ou encore Costa Gavras. Sur les 870 films sélectionnés, 470 existent déjà sur des plateformes VàD mais 400 autres sont en cours de recherche, parmi lesquels une centaine dont les ayants-droits sont difficiles à trouver ou n'ont pas de copies disponibles.

Les films pourront être loués ou achetés, "à des prix les plus bas possibles" insiste Cédric Klapisch. Une vidéo où le réalisateur expliquant les raisons de son choix et des bonus seront également mis à disposition.

Enfin, notons que que les réalisateurs les plus nommés dans les listes sont Alfred Hitchcock et Jean-Luc Godard, avec 11 films chacun. Sueurs froides (Vertigo) d’Alfred Hitchcock est d'ailleurs l'oeuvre la plus citée par les réalisateurs.

Cédric Klapisch et Ralph Fiennes amoureux de Saint Petersbourg

Posté par vincy, le 9 septembre 2014

saint petersbourg © vincy thomasAprès Paris je t'aime, New York I Love You et Rio Eu Te Amo, une autre ville veut sa déclaration d'amour cinématographique : Saint-Petersbourg.

Le Film français indique que Cédric Klapisch, Ralph Fiennes, Alexandre Rockwell (Pete Smalls is Dead), Ilmar Raag (The Class, Une Estonienne à Paris), Timur Bekmambetov (Wanted, Abraham Lincoln: Chasseur de vampires), Fyodor Bondarchuk (Stalingrad), Dunya Smirnova (Dva Dnya), Bakur Bakuradze (Le chasseur) et Igor Voloshin (Bedouin), et sans doute un cinéaste asiatique ou européen encore à trouver, réaliseront chacun un segment de Petersbourg Carousel. Klapisch avait déjà tourné une grande partie de son film Les poupées russes dans la métropole portuaire russe.

Le projet, soutenu par le ministère de la Culture russe, devrait être tourner dès janvier prochain. Chaque réalisateur devra filmer un court-métrage célébrant la ville russe, sous tous ses aspects, positifs comme négatifs. Chaque segment sera en lien avec une des dix lettres de Peterburg : Pleasure, Effort, Trust, Envy, Repose, Shrewdness, Bravery, Uncertainty, Refuge et Glee.

Cabourg 2014 : Rencontre avec Flore Bonaventura, lauréate du Prix « premiers rendez-vous »

Posté par kristofy, le 19 juin 2014

Flora BonaventuraPour soutenir l’émergence de jeunes talents cinématographiques, le Festival de Cabourg a créé en 2008 le Prix "premiers rendez-vous" : il récompense la première apparition d’une actrice ou d’un acteur dans un rôle de premier plan. Les lauréates des années précédentes comptent Astrid Bergès-Frisbey, Alice de Lencquesaing, Ana Girardot et Victoire Belezy. Cette année la récompense est allée à Flore Bonaventura pour Casse-tête chinois de Cédric Klapisch :

EcranNoir : Avant le film Casse-tête chinois, on vous a vu dans Comme des frères de Hugo Gélin, quelles différences entre cette expérience de tournage cinéma et les tournages de téléfilms que tu connaissais déjà ?
Flore Bonaventura : Quand on tourne pour le cinéma, on a plus de temps pour la recherche, ou pour l’improvisation parfois. Sur un plateau de téléfilm les choses doivent aller très vite, il faut que tout soit rôdé dès le départ. Il y a moins de liberté sur un unitaire télé qu’au cinéma.

EN : Comment est arrivé le rôle dans Casse-tête chinois de Cédric Klapisch ?
Flore Bonaventura : Pour ce rôle du personnage d'Isabelle, il y a eu un long processus de casting, avec trois tours durant lesquels ils ont réduit le nombre d’actrices possibles. Le premier tour c’était avec juste une directrice de casting, ensuite il y a eu une rencontre avec Cédric Klapisch et aussi Cécile de France, j’avais une scène à préparer. Les deux premiers films L’auberge espagnole et Les poupées russes, c’était comme des films cultes pour moi, je les ai énormément regardés quand j’étais ado. Me retrouver avec tous ces personnages-là et en plus aux Etats-Unis à New-York sur un plateau américain, c’est quelque chose, ça a été un moment super intense pour moi ce tournage.

EN : Ce Prix premiers rendez-vous du Festival de Cabourg reconnaît un talent qu’on veut retrouver, est-ce que ça vous conforte dans votre envie de continuer comme actrice devant une caméra de cinéma ?
Flore Bonaventura : Oui, bien évidement, je suis dans le bonne direction. Je suis très heureuse d’avoir eu ce prix, parce que ça prouve que des gens reconnaissent le travail que je fais. Moi j’essaie de ne pas trop mettre de barrière entre le cinéma, la télé et le théâtre.

EN : Votre visage est peut-être devenu Flora Bonaventura & Clotilde Courauplus connu depuis votre rôle dans la série télé La Source, avec Christophe Lambert et Clotilde Courau sur France2, est-ce que vous ne craignez pas une sorte d’étiquette "actrice de télévision" ?
Flore Bonaventura : Je fais des choix dans les propositions de téléfilms, j’ai refusé pas mal de choses. Il y a des très beaux téléfilms et il y a des films cinéma qui ne sont pas bons du tout. J’essaie de faire avant tout des projets vraiment intéressants avec un personnage à défendre. Je trouve ça un peu dommage cette barrière entre la télévision et le cinéma. On voit de plus en plus des comédiens de cinéma qui viennent faire de la télé, il y a eu Fanny Ardant dans Résistance il n’y a pas longtemps. Là j’ai un téléfilm dans lequel je vais tourner avec Emmanuelle Devos, c’est à propos de Simone Veil et de la loi sur l’avortement. Tans que les projets sont intéressants et bien filmés, moi j’y vais avec plaisir.

EN : Quel rôle, qu’on ne vous  pas encore proposé, rêveriez-vous de faire ?
Flore Bonaventura : Un jour j’aimerais bien peut-être faire un biopic, pour tout le travail sur la gestuelle, les mimiques, la voix où il faut se rapprocher le plus possible d’une personne qui a vraiment existé, ça m’intéresserait beaucoup d’explorer cette dimension.

EN : Que pouvez-vous nous dire de votre prochain film Les souvenirs sous la direction de Jean-Paul Rouve ?
Flore Bonaventura : C’est une adaptation d’un roman de David Foenkinos, c’est une jolie comédie familiale. On y retrouve Michel Blanc, Chantal Lauby, et Annie Cordy, et Mathieu Spinosi. C’est l’histoire d’une relation assez fusionnelle entre une grand-mère et son petit-fils, et moi je joue la fille dont le personnage principal va tomber amoureux.

Le prix Claude Chabrol pour Laurent Cantet

Posté par vincy, le 27 février 2014

La 6e édition du Festival International du Film Policier de Beaune aura lieu du 2 au 6 avril 2014. Le 3e prix Claude Chabrol sera décerné le 4 avril à Laurent Cantet pour son film Foxfire, Confessions d'un gang de filles, sorti en janvier 2013. Il succède au palmarès à Présumé coupable de Vincent Garenq en 2012 et 38 témoins de Lucas Belvaux et Mains armées de Pierre Jolivet, ex-aequo en 2013.

Créé en 2011 suite à la disparition du réalisateur Claude Chabrol, le Prix Claude Chabrol récompense un film français sorti dans l’année écoulée dont les qualités cinématographiques font honneur au genre policier, en hommage à celui qui fut le “Président à vie” du Festival du Film Policier de Cognac et naturellement le premier Président du Jury du Festival International du Film Policier de Beaune.

Cette année, le Festival de Beaune rendra hommage à Johnny Hallyday, Walter Hill et Paul Haggis. Le film d'ouverture sera Salaud, on t'aime, de Claude Lelouch. Le jury de la compétition sera présidé par Cédric Klapisch.

L’instant Court : La chose sûre, réalisé par Cédric Klapisch

Posté par kristofy, le 10 décembre 2013

chose sureComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après les courts-métrages Fred et Marie et Marie et Fred avec Jean-Jacques Rausin et Erika Sainte, voici l’instant Court n° 123.

Le réalisateur Cédric Klapisch et son acteur fétiche Romain Duris sont à l’honneur dans les salles avec Casse-tête Chinois qui vient former une trilogie après Les poupées Russes et L’auberge Espagnole, qui eux-mêmes sont assez semblables à Ma part du gâteau et à Paris.

Ses autres différents films sont tout autant des chroniques d’amitié au fil du temps, à une exception-près : sa tentative de polar sophistiqué Ni pour ni contre (bien au contraire), qui n’a pas eu autant de succès.

Une marque de chaussures a commandé un court-métrage publicitaire pour ses produits, et sous la houlette de Cédric Klapisch, c’est devenu un hommage ludique au polar d’antan. Tout comme le titre La chose sûre joue avec les mots, lui joue avec une enquête prétexte à des cadres d’images très graphiques et à une narration elliptique… une certaine audace que l’on n’avait pas assez vue dans ses films justement depuis Ni pour ni contre (bien au contraire).

Ici on retrouve dans une ambiance Paris by night un détective patibulaire avec l’acteur Jean-Pierre Martins, une jeune parisienne élégante et futée avec l’actrice et chanteuse Liza Manili (qui avait déjà un petit rôle dans Ma part du gâteau), pour le méchant une surprise avec son autre acteur fétiche depuis toujours…

Voici donc La chose sûre, réalisé par Cédric Klapisch :

2800 fans enchaînent la trilogie de l’Auberge espagnole au Grand Rex

Posté par antoine, le 10 novembre 2013

audrey tatutou cédric klapisch romain duris © antoine adamDimanche 10 novembre avait lieu, au Grand Rex, la diffusion de la trilogie de Cédric Klapisch : L’Auberge Espagnole, Les Poupées Russes, et en avant première le nouvel opus Casse-tête Chinois. C’était l’occasion pour les fans du cinéaste ou de ce triptyque de voir ou revoir les aventures de Xavier depuis son entrée ratée dans le marché du travail, au ministère de l'Economie et des Finances. C'était il y a une éternité. A l'époque l'Europe était une valeur populaire et positive. Toute une génération Auberge espagnole naissait et voulait s'inscrire au programme Erasmus.

La réception d’un film sur grand écran est différente des petits écrans 13 pouces de nos ordinateurs. Ce soir-là, 2800 personnes s’étaient déplacées pour revivre, sur toile et en surround une série de films commencée il y a 11 ans. Et quand 2800 personnes rient en même temps dans un cinéma, les sensations sont garanties.

Cela a aussi été l’occasion pour Cédric Klapisch de venir présenter son nouveau film et de rencontrer une partie de son public. Il est venu accompagné de Romain Duris et Audrey Tautou, qui ont dit quelques mots sur le film et sur leur ressenti quant au tournage et à l’évolution de leurs personnages. Enfin, il a en profiter pour remercier, et présenté, la personne responsable des musiques des films, Kraked Unit, musiques qui font maintenant partie l’identité d'un cinéma français générationnel, et nomade.

Lire aussi : L’auberge espagnole, Les poupées russes et Casse-tête chinois : trois affiches dans la même lignée

L’auberge espagnole, Les poupées russes et Casse-tête chinois : trois affiches dans la même lignée

Posté par antoine, le 26 octobre 2013

casse tete chinois duris reilly tautou de france

l'auberge espagnoleLa génération Auberge Espagnole sera-t-elle séduite par le Casse-tête chinois? Pour cela rien ne vaut une affiche qui ne perturbe pas les fidèles et autres fans. L’affiche de Casse-tête Chinois vient d’être dévoilée sur la page Facebook. Tout comme les deux précédentes affiches de la série - L’Auberge Espagnole et Les Poupées Russes - sa composition est basée sur la fragmentation.

Dans le premier film de la trilogie, L'auberge espagnole, cela correspond à ce que voulait faire passer le film, la composition européenne du groupe : « Je suis Français, Espagnol, Anglais, Danois. J’suis pas un, mais plusieurs. J’suis comme l'Europe, j’suis tout ça. J’suis un vrai bordel. »

L’affiche est certes éclatée, mais une unité est tout de même présente. On y voir en effet le personnage de Xavier (Romain Duris) avec tous ces camarades de son auberge espagnole, copine et maitresse inclues, telle une photo de famille. Il s'agit d'un photomontage de plusieurs photos qui permet de créer un aspect mosaïque.

les poupées russesPour Les Poupées Russes, l’effet est similaire. Cependant nous ne sommes plus face à une photo de famille. L’effet cubique-mosaïque est toujours présent, mais il s’agit là de différents portraits bien détachés les uns des autres. On y voit celui de Xavier au centre de l’affiche, entouré par sept portraits de femmes uniquement. Cinq d’entre elles sont ses conquêtes sexuelles et amoureuses, et les deux autres femmes ont une importance dans l’histoire de Xavier (Isabelle sa copine lesbienne, interprétée par Cécile de France, et Natacha, l’épouse russe de William). Ici cette fragmentation peut également rappeler le « Je ne suis pas un mais plusieurs », mais il s’agit aussi de faire un lien avec le film, son titre, et son message qui se résume à travers la métaphore finale énoncée par Xavier, et que nous entendons en voix off : « J’ai repensé à toutes les filles que j’avais connu, avec qui j’avais couché, ou même que j’avais seulement désiré. Je me suis dit qu’elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer à ce jeu là, on est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres. »

casse tete chinoisL’affiche de Casse-tête Chinois, qui a été révélée cette semaine, reproduit le même schéma, avec quelques variations.  En haut de l’affiche quatre portraits seulement, de tailles similaires, et alignés de manière horizontale : ceux des personnages de Wendy, Xavier, Martine, et Isabelle (respectivement Kelly Reilly, Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France, les piliers récurrents de la trilogie). Il s’agit donc toujours de Xavier, accompagné des trois femmes de sa vie : Martine (Tautou) son premier amour, Wendy son grand amour (avec qui il a eu des enfants comme nous l’indique la bande annonce) et Isabelle sa meilleure amie (et peut être son véritable amour, sans grand A). On peut donc imaginer que Casse-tête Chinois sera orienté principalement autour de ces femmes et de leur rôle dans la vie de Xavier aujourd’hui.

On notera au passage le choix de ne pas avoir mis les noms des acteurs dans le même ordre que les portraits, ce qui semble curieux.  Enfin, sur cette affiche, c’est le titre qui est mis en avant. Il est situé en plein milieu, et occupe presque la moitié de l’affiche. De plus les traits de trois lettres (T, E, N) sont prolongés jusqu’en dehors de l’affiche. TEN, soit dix en français : on peut ici y voir peut être une sorte de clin d’œil puisque L’Auberge Espagnole est sortie en 2002, et le tournage de Casse-tête Chinois a démarré fin 2012, soit dix ans après. Ce sera aussi probablement le temps écoulé dans le récit depuis le premier volet (Les Poupées Russes se déroule cinq ans après le récit de L’Auberge Espagnole). Quant au titre en lui même, comme pour les deux précédents films, il contient une marque d’une nationalité étrangère (espagnole, russe, chinois), rappelant encore une fois le « Je ne suis pas un mais plusieurs », et avant tout citoyen du monde. N'oublions pas que le film fait l'ode du métissage... Ici, la fragmentation de l’affiche rappelle évidemment un casse-tête chinois.

Casse-tête Chinois sortira dans les salles le 4 décembre prochain. Une avant-première est prévue le 10 novembre au Grand Rex, avec projection de toute la trilogie, et présence du réalisateur Cédric Klapisch, et des acteurs Audrey Tautou, et Romain Duris, qui étaient déjà à l'affiche de L'écume des jours en avril dernier.

Champs-Elysées film festival 2013 : How to make Audience Selling Stars

Posté par cynthia, le 21 juin 2013

chris colfer struck © champs elysees film festivalC'est sous un soleil de plomb que s'est ouverte la seconde édition du Champs-Elysées Film Festival le 12 juin dernier. Présidé par Olivier Martinez et Julie Gayet, le cru de cette année promettait des grands classiques restaurés et des avants-premières américaines et françaises. Même les plus jeunes pouvaient se délecter devant des dessins-animés légendaires ou découvrir les nouveautés comme Moi, moche et méchant 2. Outre les projections, plusieurs moments forts ont ponctué le festival, retour sur une semaine riche en émotion.

Des stars absentes, des salles pleines

On se serait cru à Cannes avec ces projections toute la journée, ces soirées et ces débats. Hélas n'est pas Cannes qui veut. En effet, beaucoup de célébrités annoncées n'ont pas fait le déplacement.

Pour l'ouverture de cette nouvelle édition, l'acteur, producteur, écrivain et scénariste Chris Colfer (photo © CEFF), devenu l'icône de toute une génération depuis son rôle de Kurt dans la série Glee, est venu présenté son premier film Struck. Adapté de son premier roman, le film était attendu par les fans au point qu'il n'y avait déjà plus de place même que ne commence le festival.

L'équipe du film Grand Central était attendue. Et pourtant à 20h35, ce n'est que sa réalisatrice Rebecca Zlotowski qui fut présente. Pendant ce temps, Halle Berry, invitée d’honneur de la soirée caritative des Toiles Enchantées, illuminait la projection de Nos souvenirs brûlés aux côtés de Gisèle Tsobanian. Fondatrice de l’association, elle était accompagnée de ses marraines, Isabelle Giordano, toute nouvelle directrice d'Unifrance et Géraldine Nakache. Cela compense partiellement l'absence de Léa Seydoux et de Tahar Rahim pour Grand Central.

Les fans de Jonathan Rhys-Meyers furent également émoustillés avec sa venue pour l'avant-première de Belle du seigneur de Glenio Bonder.  Il était accompagné de Natalia Vodianova. Grosse déception, par contre, le lendemain (pour la gente masculine) avec l'avant-première du touchant et sulfureux Juliette de Pierre Godeau avec l'absence très remarquée d'Astrid Bergès-Frisbey. Néanmoins, on pouvait se consoler le même jour avec la Master-class passionnante donnée par Cédric Klapish. Ou dialoguer avec Julie Delpy venue promouvoir Before Midnight. Le cinéma français n'a pas hésité à rencontrer le public, à quelques jours ou semaines de la sortie de leurs films, de Nathalie Baye à Jamel Debbouze.

Malgré ce petit flot de stars, la célébrité la plus attendue sur l'avenue fut sans nul doute l'héroïne de Mes meilleures amies, Kristen Wiig pour le film de clôture, Imogène. Le tapis rouge fut inondé dès 9h du matin par les fans, belle façon de clôturer le festival : griller au soleil en attendant son actrice favorite.

Peu importe si, finalement, toutes les vedettes américaines n'étaient pas au rendez-vous : les salles étaient pleines, et la passion du cinéma intacte. C'est ce qu'il faut retenir de cette deuxième édition ambitieuse du Champs-Elysées Film Festival.

Au total ce sont 18 000 spectateurs qui se sont déplacées dans les salles des Champs Elysées.

Le palmarès

Trois Prix du Public ont été remis lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée mardi soir au Publicis Cinéma. Le premier prix a été décerné au documentaire How to Make Money Selling Drugs de Matthew Cooke, avec Woody Harrelson, Susan Sarandon, 50 Cents et Eminem. Ce document choc est alimenté par une série d'interviews avec des stars, des dealers et même des employés de prison sur le marché de la drogue et ses lourdes conséquences. Le film avait été présenté au festival de Toronto l'an dernier.

Le second prix du public revient au court-métrage américain Penny Dreadful de Shane Atkinson, de la Columbia University School of the Arts. Quant au troisième prix il revient au français Simon Lelouch pour son court-métrage Nous sommes tous des êtres penchés.

Le prix du jury étudiant, dont le but est de faire connaître les grands classiques du cinéma aux jeunes adultes, a été attribué au célèbre Un, deux et trois de Billy Wilder. Ce film de 1961, avec James Cagney, est une comédie délirante sur un cadre de Coca Cola perdu dans Berlin Ouest, avec en toile de fond la guerre froide.

Casse-tête chinois pour Klapisch, Duris, De France et Tautou

Posté par vincy, le 17 mai 2011

En 2001, Romain Duris et sa clique d'étudiants Erasmus installés à Barcelone avaient séduit 2, 97 millions de spectateurs avec L'Auberge espagnole. Quatre ans plus tard, les mêmes, entre Paris, Londres et Saint-Petersbourg avaient réédités l'exploit d'attirer 2,86 millions de fidèles avec Les Poupées Russes. Cédric Klapisch, qui vient d'enregistrer un million d'entrées avec son dernier film Ma part du gâteau, remet donc le couvert avec un troisième épisode dont le tournage est prévue en 2012 et la sortie programmée en 2013 : Casse-tête chinois. Romain Duris, Cécile de France et Audrey Tautou, trois des acteurs les plus chers du marché, ont confirmé leur participation. L'histoire devrait se partager entre le Chinatown de New York, la Chine et Paris et explorer la crise de la quarantaine de Xavier.