Cécile Telerman trouve son casting pour Les yeux jaunes des crocodiles

Posté par vincy, le 16 novembre 2012

emmanuelle béart julie depardieuCécile Telerman va adapter le best-seller de Katherine Pancol (1,5 million d'exmplaires), Les yeux jaunes des crocodiles, premier opus d'une trilogie littéraire qui comprend La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park.

Grosse pression pour la réalisatrice de Tout pour plaire (1 million d'entrées) et Quelque chose à te dire (400 000 entrées) tant le livre est devenu culte au fil de la parution des suivants.

Après l'échec d'une adaptation en série TV, le producteur Manuel Munz (La vérité si je mens) a mis du temps à trouver les moyens et les talents nécessaires pour concrétiser une version cinématographique.

L'histoire est celle d'Iris (Emmanuelle Béart), la quarantaine, a décidé d'abandonner son existence brillante mais vaine et de donner un sens à sa vie. Après avoir prétendu être en train d'écrire, elle persuade sa soeur Joséphine (Julie Depardieu), littéraire et historienne, d'écrire à sa place. Joséphine, éclipsée depuis l'enfance par sa soeur et affaiblie par une vie privée désastreuse, abandonnée par son mari, acculée par les dettes, accepte. Elle est habituée : depuis qu'elles sont enfants, Iris la magnifique la domine. Le destin de chaque soeur va basculer.

Béart et Deardieu ont déjà joué ensemble notamment dans Les destinées sentimentales et Les témoins.

On retrouvera également Gérard Depardieu dans le rôle de Marcel et Karole Rocher dans celui de Josyane. Il reste quelques beaux personnages à distribuer.

Le scénario est confié à Charlotte de Champfleury. Le tournage débute au premier semestre 2013. Si le succès est au rendez-vous, nul ne doute que les deux autres romans seront aussi adaptés.

D'ici là Cécile Telerman sortira en tant que productrice Rendez-vous à Kiruna, d'Anne Novion (dans les salles le 30 janvier prochain, et qui vient d'être présenté à Arras).

Un seul roman de Pancol a été transposé sur grand écran jusque là : La barbare, sorti en 1989, réalisé par Mireille Darc.

Quelque chose a te dire : on connaît la chanson…

Posté par Claire Fayau, le 26 mai 2009

quelquechose.jpgL'histoire : La famille Celliers est une famille ordinaire : tous les membres qui la composent sont complètement timbrés. Mady, mère au foyer, la soixantaine éclatante, passe la majeure partie de son temps à dire des horreurs de ses deux filles et de son mari, Henry, ancien grand patron, être étrange qui régresse bizarrement depuis son départ à la retraite. Antoine, le frère aîné, chef d'entreprise incapable de gérer une société, enchaîne faillite sur faillite tandis qu'Alice, sa soeur, peint compulsivement, entre deux avortements, des madones dépressives et toxicomanes. Quant à Annabelle, infirmière dans une unité de soins intensifs, elle tente désespérément de sauver ses proches en leur prédisant l'avenir dans les cartes. Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé.

Notre avis: Encore une comédie dramatique sur la famille. Rien de très nouveau sous le soleil avec cette énième variation de "Famille, je vous hais et je vous aime". Les fins psychologues trouveront le film  un brin prévisible, surtout si l’on fait attention aux "ficelles" qui tissent le récit . Et pourtant ce film choral détient un secret tellement gros, tellement alambiqué, qu'il engendre quelques dialogues quasi surréalistes. Les répliques sonnent juste dans la bouche d'acteurs sympathiques, ce qui fait le charme de ce film : le casting est impeccable, de Mathilde Seigner à Charlotte Rampling. Seul bémol : Olivier Marchal s’essayant à un autre registre a du  mal à convaincre en joli cœur. Il convainc beaucoup mieux en flic tristounet.

Quelque chose à te dire est un distrayant moment sur la filiation, ce qui se transmet de façon indicible. De quoi hésiter à se reproduire. Avec un happy-end moraliste :  une famille est plus épanouie et heureuse lorsqu'elle a crevé tous ses abcès et révélé ses secrets. Faute avouée… Evidemment, rien de nouveau sous le soleil.