Success story à la française : Les Revenants, 5 caméras brisées et Happy

Posté par kristofy, le 28 novembre 2013

Le rêve américain est à portée de mains pour de nombreux artistes français, par exemple Guillaume Canet a réalisé son film Blood Ties avec la collaboration de James Gray au scénario et avec le légendaire James Caan devant la caméra. Si notre célèbre duo Daft Punk a conquis le monde entier cette année avec son tube Get Lucky, il en est de même pour d’autres Français moins connus qui sont à l'origine de créations qui font le tour du monde.

Caroline Benjo, Jimmy Desmarais et Carole Scotta :

les revenantsCes producteurs de cinéma (avec leur société Haut et Court) se sont mis à la production de série télé. Avec la chaîne Canal+ à ainsi été produite la série Les Revenants, dont l’idée originale vient du film éponyme réalisé en 2004 par Robin Campillo.

La série, dirigée par Fabrice Gobert (réalisateur de Simon Werner a disparu), a su installer une ambiance particulière de mystère avec une dizaine de personnages dont on découvre au fur et à mesure les secrets sur huit épisodes…

Ce véritable succès d’audience en France (il s'agit de la création originale de Canal+ la plus suivie) a conquis ensuite le Royaume-Uni (meilleure audience sur Chanel 4 d’une série en vo avec sous-titres). La série a été vendue dans une quarantaine de pays, dont les USA où elle a été diffusée en version originale française sous-titrée sous le titre The Returned.

Ce lundi 25 novembre, lors de la cérémonie des International Emmy Awards à New-York qui récompense le meilleur de la télévision (hors productions américaines), c’est Les Revenants qui a été élue meilleure série dramatique. Une seconde saison sera tournée dans quelque mois pour une diffusion fin 2014. Les Américains, eux, travaillent déjà sur un remake.

A noter qu’une autre série coproduite par Canal+ avait déjà été honorée aux Etats-Unis avec un Golden Globe du meilleur réalisateur (remis par la presse) décerné à Olivier Assayas pour la série Carlos.

Christine Camdessus et Serge Gordey

Mais ce n'est pas tout ! Le travail des cameras brisees producteurs Christine Camdessus et Serge Gordey a lui aussi été récompensé lundi soir par un Emmy Award décerné au documentaire franco-israélo-palestinien 5 caméras brisées qu'ils ont coproduit.

Sorti sur les écrans en février dernier, le film réalisé par Emad Burnat et Guy Davidi avait déjà été nommé à l'Oscar du meilleur film documentaire en 2013. Il a également été récompensé par le Prix du meilleur réalisateur international au Festival de Sundance 2012 ainsi que par le Prix du public et le Prix spécial du jury à l'International Documentary Film Festival d'Amsterdam en 2011.

Clement Ourou et Pierre Dupaquier :

Ces deux réalisateurs font des publicités (notamment pour Evian) et des clips de musique (pour Cassius par exemple) sous leur nom "We are from LA". Ce sont eux les artisans du clip le plus long du monde qui, en ce moment, fait un buzz mondial sur internet en ayant été vu en quelques jours par déjà plus de 3 millions de personnes.

we are from la acteur steve carellLeur création est longue de 24 heures, c’est le clip Happy pour Pharell Williams (le chanteur star de l’année puisqu'il apparaît en même temps dans le tube Get Lucky des Daft Punk et dans Blurred Lines avec Robin Thicke), chanson qui est par ailleurs dans la bande-originale du film Moi, moche et méchant 2.

La chanson de 4 minutes se répète donc pendant 24 heures d’un montage constitué de 360 plans-séquences (dont le ciel correspond avec le déroulement d’une journée passant du jour à la nuit) avec 336 personnes différentes qui dansent, dont les acteurs Steve Carrell et Jamie Foxx. Une création à découvrir ici : 24 hours of happiness.

A noter enfin qu'un autre duo français, Jonas Euvremer et François Rousselet, avait auparavant fait sensation à l’international avec les clips D.A.N.C.E. de  Justice et 4 Minutes de Madonna et Justin Timberlake

Les Etoiles d’or ne vexent personne…

Posté par vincy, le 9 février 2009

Personne n'a été oublié au Palmarès des 12e Etoiles d'or (voir aussi l'actualité d'hier). Cependant, chaque vote semble assez cohérent et nous paraîtrait même comme un palmarès idéal pour le cinéma français en 2008.

Meilleur film : Entre les murs ; Meilleur réalisateur : Arnaud Desplechin (Un conte de noël) ; Meilleur scénario : Le premier jour du reste de ta vie

Meilleurs premiers films ex-aequo : Versailles et L'Apprenti ; Meilleur documentaire : Les plages d'Agnès

Meilleur premier rôle féminin : Yolande Moreau (Séraphine) ; Meilleur premier rôle masculin : Vincent Cassel (Mesrine) ; Révélation féminine : Nora Arnezeder (Faubourg 36) ; Révélation masculine : Tomer Sisley (Largo Winch)

Meilleur compositeur de musique originale de film : Reinhardt Wagner (Faubourg 36)

Meilleur producteur : Carole Scotta et Caroline Benjo (Haut et court) ; Meilleur distributeur : François Ivernel (Pathé)

Les Trophées du Film Français récompensent tout le monde…

Posté par vincy, le 30 janvier 2009

L'hebdomadaire professionnel Le Film Français a remis, pour la 16e fois, le 27 janvier, ses trophées. Et personne n'a été oublié.

Les prix quantitatifs, récompensant les films en fonction de leur nombre d'entrées, ont été décerné à Bienvenue chez les Ch’tis (Trophée des trophées), Vilaine (Trophée de la première oeuvre), Astérix aux Jeux Olympiques (Trophée spécial de la première oeuvre) et Braquage à l'anglaise (Trophée du film européen).

Les lecteurs du Film Français ont élu les dirigeantes du distributeur et producteur Haut et Court, Carole Scotta et Caroline Benjo, sans doute pour le succès critique et public d' Entre les murs. Pour l'année 2008, avec huit films en salles tout au long de l'année, le distributeur a attiré 2 millions de spectateurs, soit davantage qu'UGC et MK2. Le film de Laurent Cantet représente les trois quart de son audience.

Le jury exploitants a honoré le Sémaphore à Nîmes, qui diffuse des films plutôt art et essai dans un marché en légère progression.

Le jury duo a retenu Un conte de Noël, réalisé par Arnaud Desplechion et produit par Pascal Caucheteux, pour le Trophée duo cinéma; pour son équivalent dans la catégorie révélation, ils ont choisit L'apprenti, réalisé par Samuel Collardey et produit par Grégoire Debailly.