Robert Downey Jr, Chris Hemsworth, Chris Evans, Jeremy Renner, Mark Ruffalo et Scarlett Johansson en tournage

Posté par vincy, le 2 mai 2011

C'est un projet à part, même à Hollywood. Walt Disney, en rachetant Marvel (voir actualité du 31 août 2009), a obtenu les droits de tous les super héros de l'éditeur de Comics. Une des bandes dessinées réunit Iron Man, Thor, Captain America, Hulk : Avengers (The Avengers), en français Les vengeurs, créée en 1963, est comme une quintessance du film de super-héros. Mais avant de pouvoir en faire l'adaptation, il y avait la nécessité d'attendre deux certitudes : 1) la disponibilité du casting et éventuellement le choix de certains acteurs 2) le succès de chacun des héros individuellement.

Pour le premier point, ils sont (presque) tous là ; en effet, Robert Downey Jr reprendra son rôle d'Iron Man, Chris Hemsworth celui de Thor, Chris Evans incarnera une fois de plus Captain America... De même, les seconds rôles ont répondu présents : Jeremy Renner (Oeil de Faucon dans Thor), Scarlett Johansson (Veuve noire dans Iron Man), Clark Gregg (l'agent Coulson), Samuel L. Jackson (Nick Fury). Grosse variante : l'incroyable Hulk. Eric Bana avait déjà passé le relais à Edward Norton. Ce sera finalement Mark Ruffalo qui déchirera son tee-shirt lorsqu'il aura ses colères vertes. On ajoute au casting Cobie Smulders (Agent Maria Hill, du SHIELD), Tom Hiddleston et Stellan Skarsgärd (respectivement Loki et le professeur Selvig, tous deux dans Thor).

Pour le deuxième point, il s'agissait d'attendre la sortie de Thor et Captain America. Le studio connaissait l'impact populaire d'Iron Man. Thor a rassuré assez vite : en quelques jours, il vient de récolter 93 millions de $ dans le monde avant même sa sortie américaine. Et Captain America (sous-titré The First Avenger) est prévu pour le 22 juillet. Les trois films sortent chez Paramount. Pour Disney, il s'agit donc de profiter de ces héros et le succès de leur franchise pour ramasser le cash avec une histoire les fédérant.

L'histoire, d'ailleurs : Lorsqu’un ennemi inattendu menace la sécurité du monde, Nick Fury, le directeur du SHIELD (l’agence internationale de maintien de la paix) monte de toutes pièces une équipe capable de préserver l’humanité du chaos…

Le tournage, qui se déroulera entre le Nouveau Mexique, l'Ohio et New York, a débuté mardi dernier sous la direction de Joss Whedon. Scénariste de Toy Story, Buffy contre les Vampires, Firefly et Dollhouse, il a aussi réalisé des épisodes d'Angel et Glee. Au cinéma, il n'a, à son actif, qu'un film, Serenity - l'ultime rébellion, qui fut, pourtant, un flop avec 39 millions de $ de recettes (autant que son budget). Le studio lui a donc adjoint une équipe de choc avec le chef opérateur Seamus McGarvey, la costumière Alexandra Byrne, le superviseur des effets visuels Janek Sirrs et celui des effets spéciaux Dan Sudick.

Le film sortira le 25 avril 2012 en France et le 4 mai 2012 en Amérique du nord.

Blockbusters de l’été : 15 films de héros cherchent la bonne recette

Posté par geoffroy, le 30 avril 2011

Comme chaque année depuis la fin des années 70, l’été US se transforme en véritable rampe de lancement pour les blockbusters mijotés par des Majors avides de billets verts. S’il est inutile de revenir sur la politique d’une industrie en panne de créativité, il est intéressant de mentionner la poussée d’une tendance qui se trouve en lien direct avec le concept même du blockbuster estival : le tentpole movie.

Dans les faits, il s’agit d’un film capable d’assurer l’équilibre financier du studio qui le produit. Le film épinglé comme tentpole movie est donc une valeur sûre, sorte de garantie tous risques contre l’échec en salles. Les ingrédients sont simples : budget important voire très important, stars à la pelle, promotions monstrueuses, conquête de l’international. Rien n’est laissé au hasard pour faire du tentpole movie un hit. Il s’agit même de sa raison d’être. Dès lors les ingrédients cités plus haut deviennent bien plus importants que la valeur intrinsèque du film. Le nivellement par le bas est en marche au cours d’une guerre de tranchée entre super-héros, remakes, reboots, suites, prequels et films d’animation.

La saturation est, elle aussi, en ordre de marche ou, depuis l’été 2007, les blockbusters se font de l’ombre. Un comble ! Une situation paradoxale puisque anthropophage. Le pari du tentpole movie est donc risqué mais avant tout contradictoire. En effet, l’offre devient beaucoup trop linéaire, faisant du concept de prise de risque à minima un leurre ou, à défaut, une escroquerie à 8 dollars la place.

Comme d’habitude, il y aura des confirmations, des surprises et de cuisants échecs. Mais l’idée des studios est de limiter les risques de flop. L’international est là pour sauver des eaux certains films qui n’auront pas eu l’audience attendue aux Etats-Unis. Mais alors, quels sont donc ses fameux tentpole movie 2011 qui lanceront l’année US hollywoodienne ? Ils sont au nombre de 15 puisque. Fast Five, le cinquième opus de la saga des Fast and Furious avec Vin Diesel, Paul walker et Dwayne Johnson, sera le premier à rouler ses mécaniques d’un été chaud bouillant dès ce week-end. De quoi donner le ton de la saison, selon si le démarrage est bon. Ou pas.

Nos pronostics :

29 avril
Fast Five : démarrage 65M$ / final 145-155 M$ (Bande annonce)

6 mai
Thor: démarrage 70M$ / final 215-220M$ (bande annonce)

20 mai
Pirates des Caraïbes : la Fontaine de jouvence : démarrage 120M$ / final 300-310M$ (bande annonce)

27 mai
Very Bad Trip 2 : démarrage 75M$ / final 250-260M$ (Bande annonce)
Kung fu Panda 2 : démarrage 110M$ / final 320-325M$ (Bande annonce)

3 juin
X-Men first class: démarrage 55M$ / final 170-180M$ (Bande annonce)

17 juin
Green Lantern: démarrage 60M$ / final 140-160M$ (Bande annonce)

24 juin
Cars 2: démarrage 100M$ / final 280-300M$ (Bande annonce)

1 juillet
Transformers 3: démarrage 140M$ / 380-400M$ (Bande annonce)

15 juillet
HP7 partie 2 : démarrage 125M$ / final 300-320M$ (Bande annonce)

22 juillet
Captain America: démarrage 85M$ / final 220-240M$ (Bande annonce)

5 août
Rise of the Planet of the Apes: démarrage 45M$ / 145-160M$ (Bande annonce)

19 août
Conan the Barbarian: démarrage 35M$ / final 90-100M$ (Bande annonce)
Spy Kids 4: démarrage 40M$ / final 100-110M$

26 août
Final Destination 5: démarrage 50M$ / final 115-120M$

Quels héros au cinéma en 2011 ?

Posté par vincy, le 16 février 2011

Largo Winch II lance la salve des héros de l'année. Certes il n'est doté d'aucun super pouvoirs hormis celui d'être la quatrième fortune mondiale. Mais ses exploits à la James Bond (arts martiaux, chute libre, courses poursuites en BMW, ...) au service de la veuve et de l'orphelin (et de toute une tribu birmane) en font un héros contemporain, peut-êre plus réaliste (quoique) et en tout cas doté de capacité de survie hors normes.

Le film est calibré pour l'export (il sortira même au USA à la fin du printemps) : le premier épisode avait attiré plus d'un million de spectateurs hors de France, séduisant notamment les publics asiatiques et russes.

S'il est le premier à se jeter à l'eau, c'est aussi pour ne pas avoir à rivaliser avec la dizaine de héros hollywoodiens prêts à nous rabaisser à notre condition de misérable humain.

À temps pour coïncider avec la cérémonie des Oscars, 127 heures, le nouveau film de Danny Boyle, est nommé six fois (dont meilleur film) et sortira en France quelques jours avant la soirée hollywoodienne. Histoire vraie (avec une séquence choc sacrificielle) où James Franco incarne un aventurier escaladant une montagne et dont le bras va être bloqué par un rocher inamovible. Adaptation du livre qui retrace le calvaire de ce grimpeur, 127 heures a déjà couvert son budget de 18 millions de $ au box office nord américain. Un héros sans monde à sauver, sans exploit extraordinaire : juste sa vie en jeu, et un peu de matériel. Et surtout un dilemme psychologique qui vaut tous les périls qui peuvent menacer les "comics".

Le 27 avril, Thor, héros arrogant, tentera de défendre l'humanité. La particularité du film est d'être réalisé par Kenneth Branagh, réalisateur plutôt habitué à Shakespeare et qui s'est un peu planté avec Frankenstein. Dans la droite lignée des Spiderman et Batman, Paramount et Marvel ont décidé de choisir un cinéaste auteur pour donner de la profondeur à cette histoire "viking", qui a coûté la bagatelle de 150 millions de $. Avec Natalie Portman, l'actrice de l'année, déjà en tête d'affiche de deux succès depuis Noël, et Anthony Hopkins, sans oublier le bellâtre de service Chris Hemsworth et quelques second rôles comme Stellan Skarsgard et Rene Russo, le film promet d'être une variation moderne d'Henry V.

Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence est, selon les sondages, le film le plus attendu de l'année par les spectateurs. Quatrième épisode de la saga qui a déjà rapporté 2,7 milliards de $ dans le monde, quatre ans après la fin de la trilogie, Johnny Depp revient dans la peau de son personnage le plus populaire, accompagné de Penelope Cruz et Geoffrey Rush, mais sans Keira Knightley ni Orlando Bloom. En salles le 18 mai, le film est contraint au carton. La 3-D aidera à gonfler quelques chiffres. Sans doute le plus drôle des héros de l'année...

X-Men : First Class est le premier des "comics" à être "régénéré" par les studios, en attendant Spider-Man et Superman. C'était déjà le premier à avoir conduit à un spin-off (Wolverine). Déclinable à l'infini, on revient ici aux origines des "mutants". Matthew Vaughn, un temps pressenti pour Thor, a remplacé Bryan Singer. La série a rapporté 1,54 milliards de $ dans le monde, la pression sera moindre que pour Pirates des Caraïbes. Il se dote surtout d'un casting très classe de jeunes talents : Jennifer Lawrence, citée aux Oscars pour sa très belle performance dans le drame Winter's Bone, January Jones (qu'on va voir dans Sans Identité), James McAvoy (Wanted) dans le rôle du Professeur Xavier, Michael Fassbender dans celui de Magneto, ou encore Kevin Bacon...

Harry Potter et les reliques de la mort, 2e partie. Si la première partie a frustré (intentionnellement), on est déjà persuadé que le jeune sorcier de Poudlard sera l'attraction estivale. Dix ans après le début de la saga, le final, annoncé comme spectaculaire, devrait combler les fans et attiré les curieux. Avec 950 millions de $ dans le monde pour la première partie, le milliard (d'autant plus qu'il sera en 3-D) est quasiment assuré. Difficile de louper le film. Mais sans doute, vaguement soulagé que cela s'arrête.

Avec Joe Johnston (Wolfman, Hidalgo, Jumanji) à la barre, Captain America : The First Avenger n'est sans doute pas le plus attendu des films du genre cette année. En misant sur un cinéaste de commande, Marvel et Paramount ont décidé de formater cette production proche, sur le papier, de G.I. Joe. Chris Evans sera, avec Ryan Reynolds, l'une des gueules qui feront les couvertures estivales des magazines. Entouré de Hugo Weaving, Tommy Lee Jones, Stanley Tucci et Dominic Cooper, le film attirera à coup sûr le public féminin comme masculin. À 140 millions de $ de budget, l'échec n'est pas envisageable.

Le 3 août, Green Lantern (rien à voir avec Green Hornet) confirmera, ou pas, l'impact commercial du comédien Ryan Reynolds. L'égérie Hugo Boss, qui a marqué les esprits avec Buried (même s'il s'est planté au box office) et a su séduire les romantiques avec La proposition, va devenir le nouveau  super-héros de science-fiction de la Warner. Pour blinder le projet, le studio a enrôlé Martin Campbell (Casino Royale), et mis le paquet sur les seconds rôles : Angela Bassett, Mark Strong, Peter Sarsgaard, Tim Robbis, Dennis Haysbert... Et l'atout sexy de Reynolds est déjà survendu côté marketing...

Comme pour Harry Potter, les producteurs de Twilight ont décidé de diviser l'ultime épisode en deux parties, l'une pour l'automne, l'autre pour l'été suivant. On retrouvera le trio infernal - Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner - et les cris hystériques de leurs fans aux avant-premières. Les lecteurs devraient être rapidement déçus : la noirceur du bouquin de Stephenie Meyer a, paraît-il été édulcorée...

En l'absence de James Bond, Hollywood a accéléré la production du quatrième épisode de Mission Impossible, en négociant âprement avec sa star, Tom Cruise. C'est en effet avec le troisième opus que l'aura de l'acteur a fortement décliné. Sa campagne médiatique de l'époque, ponctuée de délires et de prosélytisme, l'avait coupé de ses fans. Le studio l'avait accusé d'avoir sabordé le potentiel de la franchise. Cependant, Cruise redevient Ethan Hunt dans ce Ghost Protocol, notamment pour prouver, de nouveau, qu'il est "bankable". Double enjeu donc. Une histoire de J.J. Abrams, une réalisation de Brad Bird (Les indestructibles), un casting cosmopolite (Jeremy Renner, Simon Pegg, Léa Seydoux, Michael Nykvist, Anil Kapoor) et des décors déjà vus (Prague, Dubai...) feront monter le désir, ou pas.

Enfin, finissons avec Tintin et le secret de la licorne. Steven Spielberg. Hergé. Une animation en motion capture. Et le reporter le plus courageux de la bande dessinée. Si le marché américain n'est pas le coeur de cible, le film pourrait cependant créer la surprise en cartonnant dans le reste du monde, après de multiples médiocres tentatives. Tout est affaire de scénario, de rythme, de plaisir. Mais, c'est certain, si ce héros belge et désuet parvient à séduire les cinéphiles de tous les pays (et de tous les âges), nul ne doute que les Captain America et autres Thor seront affaiblis, super pouvoirs ou pas.

Chris Evans est Captain America

Posté par vincy, le 24 mars 2010

chris evansAprès de nombreuses spéculations (et négociations), c'est finalement Chris Evans qui incarnera le super-héros de Marvel Comics, Captain America. Evans est connu pour avoir été La Torche Humaine dans Les Quatre Fantastiques, profitant de ses séquences pour se mettre régulièrement à poil et aguicher les spectatrices. On l'a aussi vu dans Le journal d'une baby-sitter, Cellular et Push.

Distribué par la Paramount, The First Avenger : Captain America, sortira en Amérique du Nord le 22 juillet 2011.  Il sera réalisé par Joe Johnston (Wolfman). Côté méchants, Hugo Weaving (The Matrix) s'amusera à faire Red Skull.

Evans a signé pour être le héros d'une trilogie.Mais surtout, il devra jouer les Captain America dans The Avengers, film qui réunira Iron Man (Robert Downey Jr), Thor (Chris Hemsworth), et Hulk (Edward Norton). Ce film sera dans les salles le 4 mai 2012.

Captain America était l'un des rôles les plus convoités à Hollywood. Il y a encore une semaine, les bruits courraient que Channing Tatum tenait la corde, face à Ryan Philippe, John Krasinski, Chace Crawford, Micgael Cassidy et d'autres.

Marvel veut se mondialiser

Posté par vincy, le 13 mars 2009

Marvel a décidé de ne plus dépendre du marché américain pour rentabiliser ses super-héros. L'éditeur de BD vise désormais les 50% de recettes internationales (contre 35% actuellement). Pour atteindre cet objectif d'ici à 4 ans, la société a décidé de "mondialiser" son conseil d'administration, et donc de construire des passerelles avec les grands marchés émergeants. Ainsi le producteur de films bollywoodien Manmohan Shetty et le patron d'un groupe multimédia chinois, CDC, Peter Yip y ont fait leur entrée.

D'ici à 2011, Marvel sera présent dans une dizaine de productions, à commencer par Silver Surfer et Wolverine, en attendant Thor, Magneto, Captain America, Iron Man 2 et Spider-Man 4.

Paramount étend ses liens avec Marvel et enchaîne DreamWorks

Posté par vincy, le 2 octobre 2008

Vases communiquants. Tandis que Paramount se désengage de DreamWorks, renfloué par des capitaux indiens, elle réinvestit dans Marvel.

L’été a été profitable au studio puisqu’il a récolté, en 2008, à date, 1,2 milliards de $ de recettes au box office, soit la deuxième performance tous studios confondus (derrière Warner) , mais avec seulement 15 films (soit la meilleure recette par films). Avec 17% de part de marchés et deux de ses productions sur le podium annuel (Iron man, Indiana Jones 4), Paramount est le gagnant de la saison. Car on doit y ajouter Kung-Fu Panda et Tonnerre sous les tropiques, soit 4 films dans le Top 15 de l’année.

Aussi, il paraît logique que le studio prépare son avenir. Puisque DreamWorks retrouve son « indépendance », il faut bien anticiper les programmations futures. Avec le départ du studio de Shrek, ce sont six films de moins par an dans le calendrier du producteur Paramount. Le studio a donc concédé à Marvel le même avantage offert à DreamWorks : il ne prendra plus que 8 % des recettes au lieu de 10%. Cela concerne cinq films à venir. De quoi remplir l’agenda : Iron Man 2 et 3 sont déjà planifiés, Thor devrait sortir en 2010, et Captain America est prévu en 2011.

Quant à Marvel, il consolide sa présence au cinéma. Les franchises s’avèrent profitables (hormis Hulk), et le studio espère tiré un profit de 140 millions de $ cette année. Si Paramount n’a aucune exclusivité, il est devenu, grâce à Iron Man, son choix de prédilection parmi les studios hollywoodiens. Le pacte concerne aussi les distributions dans les marchés majeurs (Japon, France, …) et les déclinaisons sur d’autres supports.

Du côté de DreamWorks, des capitaux indiens vont permettre à Spielberg de renouer avec son mythe du studio autonome. Le studio sort de la constellation Paramount, quelques mois après son entrée. Il en reste dépendant pour la distribution. Et après le lâchage de Universal sur Tintin, la Paramount s’est offert le plaisir, cynique, de produire la totalité du projet afin de le sauver à un mois du premier clap. Manière d’être toujours présent dans les affaires de son cinéaste le plus « bankable ».