Gaspard Ulliel honorera Nicole Garcia pour Brigitte Rouän

Posté par vincy, le 28 mai 2011

Brigitte Rouän filmera cet été Tu honoreras ta mère avec Nicole Garcia en matriarche et quatre acteurs qui incarneront ses fils : Gaspard Ulliel, Éric Caravaca (Cliente, Eden à l'Ouest), Patrick Mille (Crime d'amour, 99 Francs) et Michaël Abiteboul (Le père de mes enfants, Belle-Epine). La comédie décortiquera les relations entre la mère et ses progénitures, lors de vacances sur une île grecque, où s'effectuera le tournage.

Tu honoreras ma mère sera son quatrième film en tant que réalisatrice :  Brigitte Rouän n'avait rien filmé pour le cinéma depuis 2003, avec Travaux, on sait quand ça commence. On lui doit aussi Post coïtum animal triste en 1996 et Outremer en 1990.

Trois questions à Brigitte Roüan

Posté par MpM, le 29 mars 2008

Ecran Noir : C’est vous qui avez choisi le sujet du marathon d'écriture organisé par le Festival [24h dans la vie d’un gros], parce que vous avez vous-même écrit sur ce thème…
Brigitte Roüan : J’ai écrit un scénario sur le droit à la différence qui met en scène des gens qui font une cure pour maigrir. Un jour, ils en ont marre et se révoltent. J’ai fait ce travail sous la houlette d’un producteur qui a décidé finalement de ne pas faire le film car il ne le trouve pas assez commercial. Mais c’est mon idée originale et je le ferai quand même ! J’ai l’habitude que les projets soient difficiles à monter...

Pourquoi proposer aux marathoniens de travailler sur le même sujet que vous ? Qu’attendez-vous de ces scénarios ?
BR : Ca m’intéresse de voir le point de vue des autres. Je suis curieuse comme si mes enfants faisaient leurs premiers dessins… C’est toujours émouvant les premiers films et scénarios. Et puis je suis ravie de voir les relèves en tout genre. Et je suis à l’abri d’un plagiat puisque j’ai déposé mon propre travail en 2006. En plus, l’histoire de la grosseur est dans l’air du temps…

Vous avez des conseils pour les jeunes scénaristes ?
BR : Je ne m’autoriserais pas à donner des conseils. Il faut faire ce qu’on a envie de faire. J’aime quand on soigne très fort l’entrée et la sortie, mais c’est juste mon avis. C’est tellement difficile d’écrire, c’est de l’ordre de l’inconscient et c’est très bien comme ça. Quand j’ai fait Post coïtum, je pensais traiter du chagrin d’amour. Et un soir, lors d’une projection, un spectateur m’a dit que c’était un film sur l’abandon : voir que j’avais été comprise à ce point-là m’a donné envie de pleurer. C’était un éclairage que je n’avais jamais entrevu.

Lire la suite de l'interview