Les British Independent Film Awards couronnent Ex Machina

Posté par vincy, le 7 décembre 2015

ex machina

Le choix était cornélien pour les British Independent Film Awards. Pourtant, Amy, 45 Years, The Lobster et Macbeth n'ont pas pu rivaliser avec Ex Machina qui repart avec 4 prix (dont meilleur film et meilleur réalisateur) sur cinq nominations. The Lobster, pourtant nominé 7 fois, ne repart qu'avec un seul prix. L'humiliation est totale pour 45 Years et Macbeth, six fois nommés, zéro fois récompensés.

Ex Machina succède à Pride dans le tableau d'honneur des BIFA. Le palmarès couronne Tom Hardy pour la deuxième fois après Bronson en 2009. Olivia Colman, déjà meilleure actrice en 2011 (Tyrannosaur) et meilleur second-rôle en 2012 (Hyde Park on Hudson), repart avec le prix du meilleur second-rôle féminin. Côté film étranger, c'est l'américain Room, prix du public à Toronto, qui l'emporte face à quatre "cannois", Carol, Force Majeure, Bande de filles et Le fils de Saul.

Meilleur film britannique: Ex Machina
Meilleur réalisateur: Alex Garland (Ex Machina)
Meilleur acteur: Tom Hardy (Legend)
Meilleure actrice: Saoirse Ronan (Brooklyn)
Meilleur second-rôle masculin: Brendan Gleeson (Suffragette)
Meilleur second-rôle féminin: Olivia Colman (The Lobster)
Meilleur scénario: Alex Garland (Ex Machina)
Meilleur film étranger: Room
Prix Douglas Hickox, meilleur nouveau talent: Stephen Fingleton (The Survivalist) - lire notre entretien avec le réalisateur
Meilleur technicien: Andrew Whitehurst pour les effets visuels d'Ex Machina
Meilleur documentaire: Dark Horse: The Incredible True Story of Dream Alliance
Meilleur espoir: Abigail Hardingham (Nina Forever)
Producteur de l'année: Paul Katis et Andrew De Lotbiniere (Kajaki: The True Story)
Prix Raindance de la découverte: Orion: The Man Who Would Be King
Meilleur court métrage: Edmond

Pride sacré meilleur film aux British Independent Film Awards

Posté par vincy, le 8 décembre 2014

Pride Queer PalmOn reste un peu stupéfait par le choix des 17e British Independent Film Awards. Non pas que Pride, cette comédie sociale typiquement britannique, mélangeant la lutte des mineurs se mélangeant aux revendications des homosexuels dans l'Angleterre thatchérienne, soit un mauvais film (loin de là). Mais face à Mr. Turner, Calvary, '71 et The Imitation Game, il créé la surprise. Et soyons honnêtes, Mr. Turner, '71 et Calvary lui sont supérieurs cinématographiquement.

Mais passons. Pride est le vainqueur de l'année. Le film de Matthew Warchus succède à des films aussi populaires que Le discours d'un roi, Slumdog Millionaire, This is England, Vera Drake, The Constant Gardner, Billy Elliot ou My Name is Joe. Parfait feel-good movie, Pride avait fait la clôture de la dernière Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Le film a aussi raflé les deux prix dans la catégorie meilleur second-rôle pour Imelda Staunton (meilleure actrice en 2004) et Andrew Scott, la nouvelle coqueluche anglaise.

Pour le reste du palmarès, les britanniques ont logiquement récompensé Boyhood (film étranger), soit le premier film américain a gagné ce prix depuis la création de cette catégorie en 2003, Yann Demange comme réalisateur (pour son premier film '71), le scénario et la musique de Frank, l'actrice Gugu Mbatha-Raw (Belle), également nominée en meilleur espoir, l'acteur Brendan Gleeson (Calvary) qui a battu les favoris Benedict Cumberbatch et Timothy Spall, l'espoir Sameena Jabeen Ahmed (Catch Me Daddy), aussi nominée comme meilleure actrice, et le documentaire Next Goal Wins.

Grand perdant : Mr. Turner, qui repart bredouille malgré cinq nominations. The Imitation Game (quatre nominations) sauvent l'honneur avec le prix Variety pour Benedict Cumberbatch.

Enfin, les British Independent Film Awards ont honoré Emma Thompson du Prix Richard Harris pour sa contribution au cinéma britannique et John Boorman d'un Prix spécial du jury.

Les Emmys couronnent quelques stars…

Posté par vincy, le 21 septembre 2009

glennclose-emmy.jpgLes Emmys, les Oscars de la télévision américaine, ont récompensé deux séries principalement : Mad Men et 30 Rock. Et donc aucune surprise. la plupart des émissions primées ont commencé leur carrière il y a au moins deux ans.

Pour ce qui concerne le 7e Art on notera six vainqueurs. Et d'abord la séquence de Hugh Jackman lors de son entrée en scène aux Oscars dans la catégorie meilleure musique ou chanson! De quoi renouveler le contrat? Surtout en tant que meilleurs comédiens, on remarque les noms de Glenn Close (photo), Alec Baldwin et Toni Collette. Comme quoi on peut réussir une reconversion sur le petit écran, ou même, pour le cas de l'actrice de Little Miss Sunshine, une tentative de séduction. Close ne tournait plus rien d'intéressant au cinéma avant que la série "Damages" ne prouve à tous quelle grande tragédienne manipularice elle pouvait jouer. Baldwin et Collette en avaient sans doute assez de jouer les seconds rôles...

Dans la prestigieuse catégorie des miniséries / téléfilm, le meilleur acteur est le grand Brendan Gleeson (The General, Harry Potter) et la meilleure actrice est Jessica Lange (Tootsie, Big Fish), qui est désormais plus célèbre sur le petit que sur le grand écran.

Les Emmys s'étaient offerts un superbe casting de nommés. William Hurt, Andy Sirkis, Kevin Bacon, Kiefer Sutherland, Kenneth Branagh, Michael C. Hall, Steve Carrell, Charlie Sheen, Gabriel Byrne, Kevin Kline (en Cyrano de Bergerac) et Sir Ian McKellen du côté masculin. Vanessa Williams, Elisabeth Perkins, Drew Barrymore, Sigourney Weaver, Holly Hunter (La leçon de Piano), Sally Field, ou encore Shirley MacLaine (en incarnant Coco Chanel) du côté féminin.

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la liste complète des nommés et des gagnants