Posté par MpM, le 8 février 2015
Arriver en cours de festival produit à peu près le même effet que d'entrer dans une salle de cinéma alors que le film est déjà commencé. On arrive à suivre l'histoire, mais il perdure pendant toute la durée le sentiment d'avoir irrémédiablement raté quelque chose qui ne pourra se rattraper.
C'est ainsi que se sent le festivalier qui prend en route le train de cette Berlinale 2015 : attentif à chaque film, mais sans point de comparaison, il ne peut juger de l'harmonie de la sélection, de ses fils conducteurs et de sa qualité en tant qu'oeuvre à part entière.
Entamer la sélection officielle par l'inoffensif Mr Holmes de Bill Condon diffusé en ce dimanche matin ne peut à ce titre être d'aucune aide. Archi-classique, le film raconte poussivement, et de manière alternée, la dernière affaire du célèbre détective ainsi que sa retraite morne dans un coin perdu d'Angleterre. Frappé de pertes de mémoire de plus en plus profondes, l'ancien héros flamboyant se lie immanquablement d'amitié avec un jeune garçon qui lui redonne le goût de la vie. Conscient de ce que l'on attend de lui, Ian McKellen cabotine sans vergogne, entre répliques cinglantes prononcées avec gourmandise et scènes d'absence légèrement surjouées.
Le pire est que si l'on n'attendait rien de spécial de cette énième adaptation des aventures de Holmes (redevenu à la mode ces dernières années sur grand comme petit écran, sous les traits de Robert Downey Jr, de Benedict Cumberbatch et de Jonny Lee Miller, et même en jeu vidéo), on n'est ni déçu ni surpris. L'intrigue se déroule sans grande imagination, avec son lot de dialogues et de situations formatés, sans réel ennui (quoiqu'au bout du 12e flashback, l'effet de répétition commence à lasser) mais sans grand intérêt non plus.
Ce Sherlock Holmes-là est bonhomme, plus malicieux que déficient, plus inoffensif que torturé. Un bon grand père obsédé par ses abeilles et dont les vieux "tours" n'intéressent plus guère que les enfants. Un peu à l'image du film, clairement destiné a un public familial pas trop regardant sur l'action, le suspense ou la complexité de la nature humaine.
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Posté par vincy, le 9 juillet 2014
Après Blanche Neige, La belle au bois dormant (Maléfique) et Alice au pays des merveilles et en attendant Cendrillon (de Kenneth Branagh, en mars 2015), Le livre de la jungle (de Jon Favreau, en octobre 2015) et la suite de Blanche Neige et la chasseur (en 2016), Disney a lancé à un mois d'écart deux nouveaux projets : Dumbo et La belle et la bête en version "non animée".
Dumbo (1941), Oscar de la meilleure musique en 1942 et primé à Cannes en 1947, est un des grands classiques de Walt Disney (et le 4ème long métrage animé de fiction du studio). C'est aussi l'un des films les plus courts de l'histoire de Disney. Il est ressorti plusieurs fois en salles, a souvent été référencé dans des films (notamment 1941 de Steven Spielberg), a failli avoir une suite (John Lasseter a annulé le projet). Mais on peut s'inquiéter : le studio a confié le scénario de ce film en prises de vues réelles à Ehren Kruger, responsable du très moyen Transformers : L'âge d'extinction.
Dumbo est devenu un des mythes de l'empire Disney. C'est pourtant l'un des films les plus modestes de la filmographie de Walt. Adapté librement du conte pour enfants d'Helen Aberson-Mayer, il raconte l'histoire d'un éléphanteau dont les oreilles sont démesurément grandes. Méprisé et rejeté de tous, l'animal trouve une alliée : une petite souris qui l'aidera à transformer ce handicap en atout.
Le projet d'une version en prises de vues réelles de La belle et la bête a été annoncé début juin, suite au carton de Maléfique. Le conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve a été adapté de nombreuses fois au cinéma dès 1899 (les frères Pathé). La version la plus connue est évidemment celle de Jean Cocteau (1946), la plus récente celle de Christophe Gans (sorti en février dernier) et la plus populaire celle de Disney (1991). Aux Etats-Unis, le dessin animé de Disney a séduit autant de spectateurs que des films comme Peter Pan, les Gremlins ou Harry Potter et la Coupe de feu. Dans le monde, le film avait récolté 425 millions de $ cette année là, soit le 3ème film le plus vu en cette année 1991. Oscarisé pour sa musique et pour une chanson, le film avait surtout fait sensation en devenant le premier dessin animé de l'Histoire à être nominé dans la catégorie meilleur film. Depuis, il est devenu une comédie musicale qui a triomphé de Broadway à Paris, où le spectacle s'achève dans les prochains jours.
Disney a confié la réalisation de ce "remake" non animé à Bill Condon (Dreamgirls, Chicago, Twilight) et le scénario à Evan Spiliotopoulos (Hercule qui sort prochaînement).
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Posté par MpM, le 29 novembre 2013
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Posté par vincy, le 28 avril 2012
Le réalisateur Bill Condon a confirmé les rumeurs : il va falloir tourner de nouvelles images pour Twilight - Chapitre 5 : Révélation, 2e partie. Certains acteurs et l'équipe technique vont devoir revenir à Vancouver. Il insiste cependant sur le fait qu'il ne s'agit pas de refaire des scènes ou de modifier des dialogues. Officiellement, cela concerne des problèmes d'effets spéciaux.
Dans son communiqué, Bill Condon enfonce des portes ouvertes : "Un film est comme un puzzle, et chaque pièce - chaque plan, aussi bref soit-il - doit s'imbriquer parfaitement avec celles qui l'entourent. Le puzzle du Chapitre 5 est enfin visible et dans quelques semaines, nous retournons (au Canada) pour récupérer quelques plans supplémentaires. Nous n'allons tourner aucune nouvelle scène ni aucun nouveau dialogue, il s'agit simplement de travail technique avec nos acteurs et nos cascadeurs."
Les rumeurs sont moins flatteuses. Les critiques peu sympathiques sur le précédent film ont mis davantage de pression sur le cinéaste. Et le studio voudrait que ce 5e chapitre fracasse les records au box office, à la manière du dernier opus d'Harry Potter ou du premier film de la saga Hunger Games. Il semblerait que le premier montage de ce "puzzle" n'ait pas totalement satisfait les producteurs...
Le film doit sortir dans les salles françaises le 14 novembre. En attendant la nouvelle bande annonce, le poster-teaser a été révélé.
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